PFE 2013 Ophelie SINAGRA 1/4
La forme et le contenu des résumés sont de la responsabilité de l’étudiant qui en est l’auteur
FUSION DE DONNEES LiDAR ET MULTISPECTRALES
PFE présenté par : Ophélie SINAGRA
Société d’accueil : UNSW
Directeur de PFE : Samsung LIM
Correctrice : Tania LANDES
1. INTRODUCTION
Ce projet de fin d’études a été réalisé à l’Université de Nouvelle-Galles du Sud de Sydney
(Australie) au sein de l’équipe de recherche du Dr Samsung LIM. Le Dr LIM travaille depuis plus d’une
vingtaine d’années dans les domaines du GPS, du SIG ou encore du LiDAR et a proposé de tester
une nouvelle méthode permettant la classification de la fusion de données issues d’un lever LiDAR et
d’images multispectrales.
L’objectif de cette recherche est de développer une technique permettant la fusion des données
afin de procéder à une classification rapide et efficace à l’aide d’un algorithme choisi. Certaines
contraintes se posent alors tels que les différentes résolutions spatiales de images et du nuage de
points ou encore le choix de l’algorithme.
Plusieurs études ont été menées dans le domaine de la fusion au cours des dernières années mais
ces dernières restent encore au stade de la recherche car c’est un domaine relativement nouveau.
L’étude de ces précédentes recherches a permis de déterminer une nouvelle approche qui consiste à
créer plusieurs rasters à l’aide des données de différentes sources, de les assembler afin de n’obtenir
qu’un seul et unique raster composé de plusieurs couches, et pour finir d’utiliser un algorithme de
classification supervisée sur le raster créé. Le calcul de la précision de chacune des classifications
testées sera effectué à partir de la matrice de confusion afin de pouvoir définir l’utilité de chacune de
ces couches. Ainsi il sera possible d’identifier la configuration optimale du jeu de données en entrée.
2. DONNEES
Les deux types de données ont étés acquis au niveau de la ville de Strasbourg (France) en 2002 et
en 2004.
Les données multispectrales utilisées sont issues du capteur QuickBird. Ce capteur permet d’obtenir
des images dans quatre bandes spectrales (bleu, vert, rouge, proche infra-rouge) à une résolution de
2.44 mètres et géoréférencées dans le système WGS84-UTM32N.
Le nuage de points ne couvre qu’une petite zone de la ville de Strasbourg et contient plus de 122 000
points connus dans les trois dimensions XYZ dans le système Lambert-I.
3. TRAITEMENT DE LA FUSION DES DONNEES
La classification est réalisée sur un raster composé de différentes couches contenant des
informations issues du LiDAR et des images multispectrales.
L’information principale provenant du LiDAR concerne les trois dimensions, en effet chaque point est
connu dans l’espace. Il est donc possible d’extraire cette information de chaque point du sursol et de
la convertir en raster.
Les bandes de l’image multispectrale peuvent être combinées afin d’obtenir des indices
multispectraux permettant l’identification de la végétation etc.. Chaque indice sera représenté sous
forme de raster.
Le choix de la méthode de classification s’est porté sur un algorithme supervisé de nouvelle
génération : le SVM (Support Vector Machine). Il est basé sur une méthode statistique où peu de
zones échantillons sont nécessaires à l’apprentissage.