
Le RADIC en action : La télésurveillance
Il y a 4 ans, 65 patients en cardiologie ont pu bénéficier d’un système expérimental
de surveillance à distance. Comme nous l’indique le Docteur LEQUEUX, cardiologue
et coordinateur du RADIC1 au CHU de Poitiers, dans un article paru le 7 janvier
2017, le programme avait pour but de dépister les signes précoces d’insuffisance
cardiaque pour éviter une ré-hospitalisation.
Muni d’un tensiomètre, d’un pèse personne et d’une tablette, le patient devait
répondre à un questionnaire médical deux fois par semaine. Le télé suivie a duré 6
mois et seul 10% des patients suivis ont été ré- hospitalisé pour une réadaptation du
traitement. Sans suivis, c’est 30% des patients qui sont ré-hospitalisés l’année qui
suit. Ce programme de télésurveillance a pris fin début 2015. Il s’est avérer très
prometteur mais, faute de remboursement par la sécurité sociale, il ne peut être
proposé à tous les patients.
Le RADIC s’oriente aujourd’hui sur d’autres projets comme la téléconsultation, afin
d’optimiser les traitements. Ces consultations seraient dispensées par une infirmière
formée en télémédecine dans une structure médicalisée.
Nous allons poursuivre par un exemple de téléconsultation
avec la première télécabine en France
1 Réseau d’Aide à Domicile de l’Insuffisance Cardiaque. Depuis janvier 2016, il est devenu APIC (Appui,
Prévention, Insuffisance Cardiaque).