Le, 4 juin 2015
Hier  soir  lors,  du  débat  à  l'Assemblée  Nationale  sur  la  préparation  de  la  Conférence  de  Paris,  Bertrand
Pancher  a  évoqué  la  "chronique  d'un  drame  annoncé"  sur  le  climat.  Et  les  propos,  voire  l’absence  de
réponse du Gouvernement, loin d’être rassurants, l’ont malheureusement conforté dans cette idée.
En effet, le député de la Meuse et Vice-Président de l'UDI en charge des Politiques Environnementales a exigé
que  l'accord  de  Paris  s'établisse  sur  des  fondements  crédibles  et  qu'il  soit  complété  par  l'esquisse  d'une
régulation du marché du carbone au niveau mondial. Il a également requis la mise en place d’initiatives urgentes,
comme  la généralisation  des  règles  de  responsabilité sociales  et environnementales  des entreprises. Or,  sur
l'ensemble de ces thèmes les réponses du Gouvernement ont toutes été évasives.
S’il soutient, bien évidemment l'action internationale de la France, pays hôte de la COP 21 qui aura lieu à Paris
en décembre prochain, Bertrand Pancher a insisté pour que cette rencontre donne lieu à un accord tangible entre
toutes les nations. Mais alors qu’il réclamait un accord précis et contraignant, le Gouvernement n’a pu lui assurer
qu’une insuffisante "revue régulière des engagements et de leur transparence".
Quant aux  sources  de  l'aide  directe  apportée  aux  pays  pauvres  pour  les  aider  à  sortir  des  énergies  fossiles
polluantes et bon marché (le Fonds vert porté à 100 milliards en 2020), un grand mystère plane toujours sur son
alimentation, notamment lorsqu’on aborde les financements dits « innovants ».
Enfin, le spécialiste des questions environnementales de l'UDI, s'est fait l'écho des grands groupes industriels et
de la  finance  réunis il  y a  15  jours  à  l'UNESCO, et a  sollicité au  plus  vite une  tarification  du carbone et son
incorporation dans les échanges marchands. En vain, puisque les réponses apportées n'étaient encore une fois
pas à la hauteur des enjeux, tant au niveau international qu’au niveau européen.
 
Bertrand PANCHER,
Député de la Meuse