
1 Introduction
Lors de son entrée en fonction en octobre 2014, le gouvernement fédéral a présenté un
programme ambitieux de réformes structurelles. Dans le cadre de la stratégie UE2020, la
Belgique continuera à s’investir dans une politique visant à améliorer le dynamisme de
l’économie et à préserver ainsi le bien-être social.
Depuis juin 2014, la Belgique se situe sous le volet préventif du pacte de stabilité et de
croissance. En 2014, le déficit public s’est élevé à 3,2 % du PIB. Sur base d’une analyse
approfondie prenant en compte tous les facteurs pertinents, la Commission européenne a
considéré fin février 2015 le déficit 2014 proche de la valeur de référence et le dépassement
de celle-ci exceptionnel et temporaire. En ce qui concerne le critère de la dette, la
Commission a estimé que, dans le contexte de croissance lente et de faible inflation, le
respect de ce critère était particulièrement exigeant.
Comme prévu dans l’accord de coopération du 13 décembre 2013 entre l’Etat fédéral, les
Communautés, les Régions et les Commissions communautaires relatif à la mise en œuvre
de l’article 3, §1er du Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de
l’Union économique et monétaire, la Section Besoins de financement des pouvoirs publics du
Conseil supérieur des Finances a remis un avis le 27 mars 2015 sur l’objectif budgétaire
global et sa répartition entre les différents niveaux de pouvoir.
Sur base de cet avis, le gouvernement fédéral a élaboré le programme de stabilité 2015-2018
qui a été approuvé par le Conseil des ministres fédéral le 24 avril 2015. Le Comité de
concertation du 29 avril 2015 a pris acte du programme de stabilité 2015-2018 qui prévoit à la
fois un équilibre budgétaire structurel pour l’ensemble des pouvoirs publics en 2018 et à la
fois que les trajectoires budgétaires de chaque entités atteignent un équilibre budgétaire
structurel au plus tard en 2018.
Dans la trajectoire proposée, le solde structurel est amélioré de 0,7 % du PIB en 2015, 2016 et
2017. L’amélioration structurelle doit être de 0,6 % du PIB en 2018 afin d’atteindre l’équilibre
structurel. En 2015, il est prévu un solde structurel de -2,0 % du PIB et un solde nominal de -
2,5 % du PIB. Cette trajectoire est cohérente avec le cadre budgétaire européen. Elle respecte