!
!
Le Salafisme cherche à imposer ses règles, à rejeter les formes républicaines et
légitime l’usage de la violence qu’il présente comme vengeresse. »
-- « Quelle politique de contre-radicalisation en France ? » - P. Conesa – Déc. 2014.
Rapport commandé par la Fondation d’aide aux victimes du terrorisme.
Ensuite, comprendre l’essor en Région bruxelloise…
« La radicalisation (Salafiste) est la construction d’une identité à laquelle
adhèrent différentes franges sociales, allant des délinquants issus de
(quartiers précaires), à de jeunes diplômés ou encore des « convertis »,
Européens de souche. » -- Rapport Conesa.
Il s’agit donc de comprendre pourquoi des jeunes européens, Belges ou autres,
partent dans des pays comme la Syrie, le Yémen ou l’Arabie Saoudite en quête
d’une identité nouvelle, alors qu’il n’en parlent le plus souvent pas la langue et
ignorent souvent les coutumes et pratiques de ces sociétés.
Avec le récent procès du groupe Sharia4Belgium, l’affaire Medhi Nemmouche et
l’attentat au Musée Juif et, évidemment, avec les derniers attentats déjoués sur
notre sol, le monde pointe systématiquement du doigt la Belgique et la Région
bruxelloise, comme rongées par le radicalisme religieux. Proportionnellement, notre
pays serait (est) proportionnellement le principal fournisseur de jihadistes en Europe.
Si des études récentes vont jusqu’à estimer, en effet, que par million d’habitants, la
Belgique compterait 27 jihadistes partis en zones de conflit, contre 15 au Danemark,
9 au Pays-Bas et 6 en France, nous savons – les Bourgmestres de la Région
bruxelloise – que ces chiffres reflètent une situation plus intense à Bruxelles où les
autorités de police poursuivent l’identification les candidats au départ, ceux
partis/revenus des zones de combat et ceux constituant, depuis notre sol, des
groupuscules Salafistes qui recourent à la violence ou légitiment, seulement, le
recours à celle-ci.
Il faut laisser aux experts le soin de déceler les raisons d’un tel succès, encore faut-il les
comprendre pour mener une politique publique efficace.
On peut cependant avancer que les recruteurs Salafistes trouvent, chez nous, un
terreau propice de jeunes en crise d’identité, en sentiment d’inutilité sociale, en
décrochage social, décrochage scolaire, etc.