Jusqu’à nos jours, on a réussi à mettre en évidence un total de 6 quarks. Il y a de bonnes
raisons pour admettre qu’il n’en existe pas plus. Les noms des quarks sont appelés
« flavours » (parfums).
Les 6 quarks sont regroupés en 3 paires (générations), chaque paire comporte un quark de
charge +2/3 et un quark de charge –1/3.
A chaque quark correspond évidemment un anti-quark de même masse, mais de charge
opposée.
1re génération
flavour symbole masse (MeV) charge
up
down
u
d
5
8
+ 2/3
- 1/3
2me génération charm
strange
c
s
1 500
160
+ 2/3
- 1/3
3me génération top
bottom
t
b
176 000
4 250
+ 2/3
- 1/3
Ainsi présentés, les quarks offrent une symétrie parfaite avec les leptons, au nombre de 6
également, regroupés en 3 paires, chaque paire comportant une particule chargée et une
autre neutre. Pour les leptons aussi bien que pour les quarks, seule la première génération
intervient dans la structuration de la matière à basse énergie, donc comme constituants des
atomes.
Les couleurs des quarks
Dans la théorie des quarks telle qu’elle a été exposée jusqu’à présent subsistent 3 grands
problèmes :
1) on n’a jamais réussi à identifier des quarks isolés : POURQUOI ?
2) on a seulement identifié les association quark / antiquark ( mésons q q )
et quark / quark / quark (baryons q q q ).
Une association ( q q ) ou ( q q q q ) devrait pourtant sauter aux yeux, car sa charge ne
serait pas entière : jamais des particules à charge fractionnaire n’ont été isolées.
3) Toutes les particules avec des spins semi-entiers sont appelées
fermions. Les quarks sont donc des fermions. Or aux fermions
s’applique le principe d’exclusion de Pauli qui dit que des
particules (fermions) réunies en une région restreinte de
l’espace doivent différer au moins par un nombre quantique.
Pourtant les baryons ∆2+ et Ω - existent !
∆2+ : u u u
Ω - : s s s
On se tire d’affaire en introduisant un nouveau nombre quantique : COLOR, la couleur !
Il est évident que la couleur en tant que nombre quantique de quark n’a rien à
voir avec la signification que nous attribuons au mot « couleur » dans la vie
courante, à l’exception toutefois du fait que l’ensemble des trois couleurs rouge,
vert et bleu donne le blanc.
Dès lors le principe de quantification développé pour les associations de quarks
d’énonce ainsi:
5
Les quarks colorés doivent être associés de manière telle que l’ensemble soit incolore
ou blanc !