L'effet actif des sels de cuivre ne paraît nettement que lorsque l'on décompte du poids brut de la récolte le rapport 0/0 des tubercules malades. A. Quarante jours. a) Bouillie bordelaise Malades. 0,00 0/0 b) Sulfostéatite » 1,98 » c) Rangées intactes » 59,4 » B . Bleues printanières. a) Bouillie bordelaise Malades. 1,03 0/0 b) Sulfostéatite cuprique.. . » 31,8 » c) Rangées intactes » 67,1 » Voici la conclusion qu'il faut t i r e r de ces tableaux : Les remèdes cupriques employés produisent un arrêt dans le développement des plantes ; ils diminuent aussi la moisson comparativement aux pieds non traités qui demeurent saines, mais malgré cela, en fait, ils augmentent la récolte parce qu'ils diminuent les pertes produites par le Phytophtora, sans cela inévitables. L'auteur a souvent observé des lésions produites sur les feuilles par l'action corrosive des sels de cuivre, notamment de la Sulfostéatite de cuivre. Les cellules épidermiques sont brunies, ont perdu leur chlorophylle, présentent des cloisons de nouvelle formation; les cellules en palissade sont déformées, il en résulte des intumescences brunes. De pareilles intumescences se rencontrent parfois sur des feuilles de plants non traités par les sels de cuivre, mais seulement lorsque ces feuilles sont dépérissantes. A propos des récoltes de pommes de terre, signalons un procédé qui paraît devoir les rendre plus abondantes. Il consiste (d'après les observations de divers expérimentateurs, et en premier lieu de M . W o l l n y ) , à couper les tubercules en deux parties, l'une antérieure où les yeux ou bourgeons sont réunis, l'autre postérieure : l'on e m ploie la moitié postérieure pour la consommation et l'on réserve la moitié antérieure pour la semence. D'après les analyses récentes de M. Prunet ( 1 ) , les moitiés antérieures sont notablement plus riches en hydrate de carbone, matières azotées, acides organiques, ainsi qu'en matières minérales (phosphates, potasse, c h a u x , etc.). En outre, lorsque les tubercules germent le sucre et la diastase apparaissent dans les moitiés antérieures, alors qu'on n'en trouve pas encore dans les moitiés postérieures. L a découverte de ces faits explique donc que les moitiés antérieures donnent une récolte plus précoce et plus abondante que les moitiés postérieures. R. F. Les cils vibrátiles des Bactéries, par M. vue gén. de Bot., fig. 13 à 2 2 ) . B O U T R O U X (dans la Bé1 8 9 3 , p. 4 2 3 , planche G X X X V I I , Rev. myc, Les recherches récentes sur la morphologie des bactéries se r a p portent surtout à l'étude des noyaux et des cils vibrátiles. En 1 8 9 0 , ( 1 ) Prunet. Recherches physiologiques ( R e v . gén. de bot., 1893, p. 4 9 ) . sur les tubercules de la pomme de ter rz