Projet IPAMAC « Trame écologique du Massif central » - Note méthodologique
Analyse de la fragmentation Page 4/18
Cette opération permet de mettre en évidence les principales surfaces artificialisées qui
constituent le premier niveau de fragmentation.
Étape 2 : cartographie des principaux linéaires d’infrastructures de transport terrestre,
sources de fragmentation secondaire. Ces éléments linéaires rassemblent le réseau de routes et
autoroutes, et réseau ferré.
Corine Land Cover ne permet pas de cartographier ces éléments linéaires. Aussi d’autres
sources de données ont été utilisées. Concernant les réseaux routier et ferré, il existe
différentes données qui peuvent permettre de cartographier ces infrastructures linéaires de
transport et d'évaluer leur degré de fragmentation: BD Carto 2006 IGN, données trafic
produits notamment par les CETE (Centres d’études techniques de l’équipement), données de
mortalité et de collisions faune/véhicules, données sur les passages à faune, etc. Dans le cadre
du projet IPAMAC, la seule base de données disponible et homogène sur l'ensemble de la
zone d'étude est la BD CARTO :
o Pour le réseau routier, les tronçons à vocation autoroutière, principale ou régionale
sont pris en compte. Les tronçons à vocation locale intégrant des routes dont le
trafic est considéré comme peu important, ne sont pas prises en compte dans cette
analyse (cf. annexe 1).
o Pour le réseau ferré, les voies normales et les tronçons à grande vitesse exploités
sont pris en compte ainsi que ceux en construction (cf. annexe 1).
L’effet de fragmentation des infrastructures routières et voies ferrées a donc été évalué à
partir des attributs inclus dans la BD Carto (vocation, nature, position au sol, etc…).
Etape 3 : cartographie des zones de perturbation écologique des milieux artificialisés
Les nuisances (bruit, lumière, pollution, …) générées par les zones urbaines ou industrielles et
les voies de communication peuvent affecter les habitats naturels voisins sur de grandes
distances.
Afin de prendre en compte les nuisances des milieux artificialisés sur les milieux
environnants, l’emprise de chaque élément artificiel (tissu urbain, routes, voies ferrées, etc.) a
été élargie par des zones tampons représentant les zones de forte perturbation écologique.
Il est à noter que le choix de la largeur des distances de perturbation écologique ne repose pas
sur des références scientifiques, qui manquent en la matière. Par conséquent, nous nous
sommes basés, dans un premier temps, sur les largeurs définies par Biotope-Greet dans l’étude