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Theratechnologies Inc.
2310, boul. Alfred-Nobel, Saint-Laurent (Québec) Canada H4S 2A4
Téléphone: (514)
336-7800 • Télécopieur: (514) 336-7242 • www.theratech.com • [email protected]Selon le Dr Roger Guillemin, M.D., Ph.D., récipiendaire du Prix Nobel de médecine : «Les
résultats de cet essai de phase II sont extrêmement intéressants. La capacité de stimuler les
cellules T, impliquées dans la réponse cellulaire immunitaire, présente un énorme potentiel
pour la prise en charge clinique des patients immunodéprimés.» Le Dr Guillemin, membre du
National Academy of Sciences (É-U) et de l’Académie des Sciences de France, est un
conseiller scientifique principal externe de Theratechnologies.
Paramètres de l’étude et résultats
L’étude multicentrique sur l’innocuité et l’efficacité du ThGRF sur la réponse immunitaire au
vaccin de l’influenza, a été menée à double insu, par randomisation et contrôlée contre
placebo. L’étude a regroupé au total 87 patients, soit 40 femmes et 47 hommes, dont la
moyenne d’âge était de 74,6 ans. Les patients ont été répartis par randomisation et ils ont
reçu l'une des deux doses de ThGRF, soit 1 mg ou 2 mg, ou un traitement placebo, sur une
période de quatre semaines avant et de quatre semaines suivant l’administration du vaccin
de l’influenza. Le vaccin utilisé pour l’étude, FluviralMC, est une préparation trivalente et
inactivée actuellement disponible sur le marché. Les patients ont été observés sur une
période allant jusqu’à 16 semaines après la vaccination, portant ainsi la durée totale de
l’étude à 20 semaines.
Les principaux objectifs d’efficacité étaient la réponse immunitaire à la vaccination (anticorps
et lymphocytes T spécifiques à l’influenza) ainsi que l’incidence de pneumonies à titre de
complications, sous réserve de pouvoir vérifier ce dernier objectif, qui était dépendant de
l’importance de l’épidémie d’influenza au cours de la période de l’étude.
Les résultats démontrent que la réponse immunitaire cellulaire à la vaccination a été
significativement augmentée avec le ThGRF. La réponse proliférative à la dose de 2 mg a
été augmentée de façon statistiquement significative par rapport au placebo pendant la
période de l’étude avec les trois souches utilisées dans le vaccin (A/Panama, + 45 %,
P=0,030; A/New Caledonia, + 63 %, P=0,002; B/Victoria, + 48 %, P=0,006). Pour chacune
des trois souches, la réponse a également été prolongée à la suite de la fin du traitement
avec le ThGRF, la réponse proliférative étant statistiquement plus élevée chez le groupe
recevant la dose de 2 mg par rapport au groupe placebo pour la période allant de la 8ème à la
20ème semaine (A/Panama, + 52 %, P=0,012; A/New Caledonia, + 62 %, P=0,008; B/Victoria,
+ 46 %, P=0,006).
De plus, le pourcentage des patients avec des niveaux d’anticorps protecteurs, soit une
dilution de 1/40, a été significativement augmenté dans le groupe recevant la dose de 2 mg
par rapport au groupe placebo pour l’antigène B/Victoria de la 6ème semaine (92 % avec le
traitement 2 mg vs 64 % pour le groupe placebo, P=0,035) à la 20ème semaine (89 % avec le
traitement de 2 mg vs 54 % pour le groupe placebo, P=0,021). Aucune différence n’a été
observée entre le groupe traité et le groupe placebo en ce qui concerne le pourcentage de
patients présentant des niveaux d’anticorps protecteurs pour les deux antigènes de
l’influenza A.
Il est généralement convenu que les anticorps, responsables de l’immunité humorale, servent
principalement à neutraliser les virus et à prévenir l’infection, alors que les lymphocytes T
cytotoxiques sont plus importants pour combattre les virus et accélérer la guérison, s’avérant
ainsi plus utiles pour la protection contre les complications de l’infection, telles que la
pneumonie.