Fibres optiques
1 G´en´eralit´es
Modulation NRZ : Cette modulation `a un d´ebit Dn
provoque un ´elargissement spectral autour d’une fr´equence
centrale f0:
f'2Dn
Or sachant que f=c
λalors :
f=cλ
λ2
D’o`u
λ=λ2
c2Dn
Fequence g´en´eralis´ee : Soit ale rayon du coeur, kle
nombre d’onde dans le vide, la fr´equence g´en´eralis´ee est :
V=kaqn2
coeur n2
gaine
avec l’ouverture num´erique (Numerical Aperture) :
NA =qn2
coeur n2
gaine
Cette valeur permet d’obtenir l’angle maximum d’injection
dans la fibre θimax, tel que :
sin θimax 6NA
egime monomode : La condition d’obtention du
r´egime monomode est :
0< V < 2,405
egime gaussien : le premier mode lineaire de polarisa-
tion dans la fibre LP01 peut ˆetre approxim´e par un faisceau
gaussien lorsque :
1,2< V < 2,405
et dont la largeur est :
ω0
a= 0,65 + 1,619V3/2+ 2,879V6
La dispersion chromatique : L’indice des mat´eriaux
nest d´ependant de la longueur d’onde. L’indice d´ecroit
g´en´eralement avec la longueur d’onde. L’indice dans le bleu
est donc plus fort que dans le rouge.
La vitesse de phase ecrit la propagation d’une unique
longeur d’onde. Elle est plus grande dans le bleu :
vΦ=ω
k=c
n
La vitesse de groupe indique la vitesse de d´eplacement
de l’impulsion (de l’envellope) et comment se d´eplace un
paquet d’onde centr´e autour de λ0:
vg=
ω0
=c
ng
avec l’indice de groupe ng
ng=c/
ω0
=n0+ω0
dn
=n0λ0
dn
On d´efinit le temps de propagation de groupe :
τg=
ω0
=1
vg
Une impulsion mets le temps τ=gpour parcourir
une longueur L.
La vitesse de groupe peut ˆetre d´ependante de la lon-
gueur d’onde. Cette d´ependance est quantifi´ee par la dis-
persion en´eralement exprim´ee en ps/km/nm. Plus Dλest
´elev´e, plus l’impulsion est ´elargie :
Dλ=g
=λ0
cvd2n
2=2πc
λ2
d2β
dvω2=d
1
vg
Les fr´equences hautes (λvers le bleu) vont moins vite
que les fr´equences basses (rouge). Cela ´elargit l’impulsion :
τ=DλλL
La fibre se comporte vis `a vis du champ EM comme un
filtre, quand celui-ci n’est pas trop intense : la r´eponse de
la fibre est lin´eaire. Un tron¸con de fibre est donc caract´eris´e
par sa fonction de transfert : H(ω) = A(ω)ejΦ(ω), o`u A(ω)
est l’att´enuation et Φ(ω) est le d´ephasage de l’onde optique
apport´e par le tron¸con Lde fibre. On a Φ(ω) = (ω). En
g´en´eral, la constante de propagation βn’est pas lineaire en
ω.
Si on d´eveloppe β`a l’ordre 2 autour de ω0:β(ω)'
β(ω0) +
(ωω0) + 1
2
d2β
2(ωω0)2on d´efinit le temps
de propagation de groupe β1et la dispersion chromatique :
D(λ) = 1
=2πc
λ2β2.
Apr`es calculs, le signal optique est d´ephas´e de : Φ(ω) =
πD(λ0)λ2
0
c0nLω2
Bonne transmission : Apr`es avoir parcourue une dis-
tance z0avec le d´ebit Dn(bits/s. Dn= 1/T o`u Test
le temps bit), la condition de base pour obtenir un signal
etectable est :
T > τDnDλz0λ < 1
Compensation de la dispersion chromatique : Il
faut utiliser des fibres avec une faible dispersion chroma-
tique ou bien utiliser une fibre composite (Dλ2) avec des
caract´eristiques de signes oppos´es (fibres de compensation).
Soit Lle trajet total somme du trajet dans la fibre 1 (Dλ1)
L1et dans la fibre 2.
Dλ1L1+Dλ2L2= 0
L1+L2=L
Lorsque la fibre est d´ej`a install´ee, la solution consite `a cr´eer
un r´eseau de Bragg chirp´e, qui compense la dispersion chro-
matique.
1
1 G ´
EN ´
ERALIT ´
ES
La PMD (Dispersion Modale de Polarisation) :
d´esigne la d´ependance du temps de propagation de groupe
vis `a vis de l’´etat de polarisation. La fibre optique mono-
mode parfaite est en r´ealit´e une fibre `a deux modes indis-
cernables dits d´eg´en´er´es. Mais lorsque la fibre pr´esente des
imperfections g´eom´etriques ou lorsqu’elle est soumise `a des
contraintes, la d´eg´en´erescence est lev´ee. La fibre pr´esente
alors localement des bir´efringences faibles et ce de mani`ere
non-homog`ene et non-stationnaire.
Cons´equence : on a affaire `a une propagation `a 2 trajets
possibles. Cela provoque un evanouissement du signal en
d´etection (fading). Pour une section de fibre bir´efringente
avec variation d’indice ∆n, le retard diff´erentiel de propa-
gation de groupe (RDG) entre ses deux modes propres est
fixe et donn´e par :
τ=Ln
c
L’effet Kerr : La silice comme tout di´electrique pr´esente
une polarisation qui n’est plus une fonction lin´eaire du
champ quand celui-ci devient trop intense. L’indice de la
silice est donc fonction de l’intensit´e du champ :
n=n(ω) + n3I
o`u I=P
Aef f et n3=χ(3)
n2
00
Manifestations : auto-modulation de phase : le si-
gnal se module lui-mˆeme, la modulation de phase pro-
voque un ´elargissement spectral. Le m´elange 4 ondes : 3
ondes g´en´erant une nouvelle longueur d’onde qui provoque
de la diaphonie (crosstalk ). L’auto-focalisation : l’indice
d´ependant de l’intensit´e, pour un faisceau gaussien l’indice
sera plus fort au centre, ce qui rend le faisceau convergent.
Auto-guidage : le soliton spatial ; le faisceau suffisamment
puissant peut cr´eer son propre guide en augmentant l’in-
dice au centre de la fibre. Il en d´ecoule une propagation
sans d´eformations : la propagation solitonique.
La diffusion stimul´ee : Un photon de pompe est ab-
sorb´ee tandis qu’un photon de plus faible ´energie est ´emis
en mˆeme temps qu’un phonon (quantum d’´energie vibra-
toire). L’onde engendr´ee dans le transfert est appel´ee onde
de Stokes. ∆E=pompe emis =hν. ∆νrepr´esente
l’´energie de vibration de la mol´ecule (phonon).
Raman : ν= 13T hz (pic du spectre de gain Raman)
phonon dit optique ;
Brillouin : ν= 11Ghz phonon dit accoustique.
La diffusion Raman : C’est la diffusion d’une radiation
monochromatique par des mol´ecules polyatomiques qui en-
traˆıne l’apparition de radiations de tr`es faible intensit´e dont
les fr´equences sont diff´erentes de celle de la radiation inci-
dente. C’est un processus `a 2 photons : un photon incident
d’´energie 1=0est absorb´e et un photon d’´energie 0
est ´emis alors que le milieu subit une transition de l’´etat
initial |iid’´energie Eivers l’´etat final |fid’´energie Ef.
Contrairement `a la fluorescence, l’effet Raman n’implique
pas de transfers de polulation d’´electron dans des ´etats in-
term´edaires.
De part et d’autre d’un maximum tr`es intense correspon-
dant `a la diffusion Rayleigh de fr´equence, des pics ou «raies
spectrales»de faible intensit´e apparaissent ; ils sont dus
`a l’effet Raman. La diffusion Raman Stokes correspond `a
νif=ν0ν0>0 (et antistokes <0).
Lors de la diffusion Rayleigh, les photons diffus´es
conservent la mˆeme ´energie. L’effet Raman donne lieu `a
la diffusion de photons qui ont soit c´ed´e de l’´energie aux
mol´ecules en les portant `a un niveau vibrationnel plus ´elev´e ;
ils ont alors une ´energie h(ν0ν) et apparaissent dans la
partie Stokes du spectre Raman, soit pr´elev´e de l’´energie en
portant les mol´ecules `a un niveau vibrationnel moins ´elev´e ;
leur ´energie est donc h(ν0+ν) et ils sont observ´es du cˆot´e
anti-Stokes.
Il faut tenir compte, pour ´evaluer les intensit´es, de l’in-
fluence des populations relatives aux diff´erents niveaux. La
probabilit´e d’observation de transitions anti-Stokes, partant
de niveaux moins peupl´es, est plus faible que pour les tran-
sitions Stokes, et d´ecroˆıt exponentiellement en fonction de
l’´energie du niveau de d´epart.
L’amplification Raman : La combinaison d’un (ou plu-
sieurs pour obtenir de meilleurs produits gain-bande) la-
ser de pompe de fr´equence ν0avec un signal optique de
fr´equence ν0< ν0. La pompe transfert inegralement ses
photons `a l’onde Stokes. Avantage : cette amplification
d´epend de la longueur d’onde du signal.
2http://www.chez.com/gunm/
2 LES SOURCES LASERS
2 Les sources lasers
Source monomode multimode
DEL ou DSL spectre trop large et couplage difficile pas de probl`eme
(spectres larges)
laser Fabry-P´erot dispersion trop grande `a 1550 nm bruit modal
(spectre de raies)
laser DFB ou DBR transmission sur frequence porteuse bruit modal
(raie unique)
3http://www.chez.com/gunm/
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