Une implication du système immunitaire dans la

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LAURENTGROC,CHERCHEURABORDEAUX,
LAUREATDEL’APPELAPROJETS«PSYCHIATRIE»
DELAFONDATIONPOURLARECHERCHEMEDICALE
LaurentGrocetsonéquipeétudientlesdysfonctionnementsdusystèmeimmunitairequipourraient
êtreàl’originedetroublespsychotiques,commelaschizophrénie,envuededégagerdenouvelles
pistesthérapeutiques.
Uneimplicationdusystèmeimmunitairedanslaschizophrénie?
Laschizophrénieestuntroublepsychiatriquemajeurquitoucherait1%delapopulationmondiale.
Elle débute souvent à l’adolescence ou chez le jeune adulte et évolue vers une « dissociation »
progressivedelapersonnalité.Sonorigineresteinconnuec’estpourquoileschercheursredoublent
d’effortspourdécouvrirlesmécanismesimpliquésdanscettepathologie,cequipermettraitd’ouvrir
denouvellespistesthérapeutiques.
LaurentGrocetsonéquipes’intéressentàl’implicationpotentielledusystèmeimmunitairedansla
maladie. Certains événements, comme des infections, peuvent parfois entrainer des
dysfonctionnementsdanslaréponseimmunitaire.Lesystèmeimmunitaireseretournealorscontre
certains éléments de l’organisme, et produit des molécules appelées «auto-anticorps» qui visent
àlesdétruire.Desrecherchesrécentesontmontré,chezcertainspatientsschizophrènes,laprésence
dans le sang d’auto-anticorps dirigés contre des protéines neuronales. Les chercheurs souhaitent
ainsi mieux connaître les auto-anticorps présents chez les patients schizophrènes, car cibler leur
actionpourraits’avérerunestratégiedetraitementprometteuse.
L’équipe va ,à cette fin, mettre au point des véritables «puces» de détection qui permettent de
discriminer rapidement différents auto-anticorps présents dans la circulation sanguine. Les
chercheurs identifieront les auto-anticorps spécifiques aux patients schizophrènes. Puis ils
caractériseront le rôle de ces auto-anticorps dans le développement de la schizophrénie.
Ils utiliseront pour cela une méthode d’imagerie moléculaire de pointe: la microscopie dite de
«super résolution». Elle permet de visualiser des composés et des mécanismes à l’échelle de la
protéine,cequiserautilepourmettreenévidencel’actiondesanticorpsauniveaucellulaire.
Prouver l’implication d’une auto-immunité dans la schizophrénie pourrait déboucher sur de
nouvellesmodalitésdepriseenchargedelapathologie.
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