Le sabre pour lutter contre le cancer du sein

carcassonne
Mercredi 11 mars 2015 . LA DÉPÊCHE DU MIDI .19
sport santé
T
homas Belliato, le maî-
tre d’armes qui assure
les cours d’escrime à
Carcassonne, Castelnaudary et
Limoux, se lance dans un nou-
veau projet : donner des cours
d’escrime, plus précisément de
sabre, à des femmes atteintes
du cancer du sein. « J’ai suivi,
en mars dernier, une formation
proposée par la Fédération
Française
d’Escrime
dans le cadre
sport santé et
dont le thème
était : l’es-
crime et le
cancer du
sein », explique le professeur.
Ces trois jours alliant la théorie
à la pratique, il a appris com-
ment transmettre ses savoirs de
maître d’armes dans le cadre
d’un traitement, main dans la
main avec le corps médical. Il
souligne que ce sport offre une
rééducation efficace qui va de
pair avec les soins et, parfois, de
susciter des vocations. « Le tra-
vail du sabre se fait au-dessus
de la tête », explique-t-il, avant
de préciser que la maladie pro-
voque une tendance au renfer-
mement de la cage thoracique,
un phénomène de gros bras et
des cicatrices avec des adhé-
rences qui empêchent certains
mouvements. Il met en lumière
que pratiquer le sabre permet
de faire diminuer ces effets né-
fastes. « Il y a, au-delà de ça, un
aspect psychologique, une sen-
sation de bien-être qui permet
aux patientes de sortir d’une
spirale négative ».
Pas de choc, pas de touche
À raison d’une séance par se-
maine, les volontaires pourront
suivre des cours de sabre, sans
violence aucune. « Pas de choc,
pas de tou-
che », an-
nonce le maî-
tre d’armes,
qui rappelle le
caractère mé-
dical de la
pratique.
Dans des groupes de 6 à 8 per-
sonnes, elles suivront un cours
dont la première partie est col-
lective et la seconde, plus per-
sonnelle. « Le but de la ma-
nœuvre est d’amener l’escrime
à un autre niveau. La santé est
au centre de cette action », ter-
mine Thomas Belliato, heureux
de participer à cette aventure
inédite dans le département.
Amandine Vachez
Thomas Belliato,
maître d’armes au
club d’escrime au-
dois, lance une opé-
ration inédite dans le
département en
avril : « L’escrime et le
cancer du sein ».
l’essentiel
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« ÉLÈVES » > à Ramon-
ville.
Ces cours, dispensés
à la périphérie de Toulouse,
ont fait leurs preuves.
repères
À vous, Mesdames, de côtoyer le sabre et de porter le masque. / Photo DDM, Amandine Vachez
Le sabre pour lutter
contre le cancer du sein
U N BILAN POSITIF
L’opération « l’escrime et le cancer du sein », lancée à Toulouse en
2010, suite à l’étude menée par le Dr Dragne, a déjà fait ses preuves à
la périphérie de la ville où des cours sont donnés à une cinquantaine
de patientes, en cours de traitement ou en rémission. Thomas Bel-
liato explique que la pratique est très encadrée par le corps médical,
qui fait un bilan en amont, communique aux enseignants ce qu’il est
possible ou non de faire et, après 15 à 20 séances, fait un point sur la
situation. Une tendance qui, espérons-le, sera suivie dans l’Aude.
« La santé est au centre
de cette action »,
Thomas Belliato,
maître d’armes
Carcassonne serait-elle la ca-
pitale de la friche commerciale,
industrielle et locative ? L’autre
jour, un JT national pour illus-
trer un sujet sur la friche loca-
tive a cité Carcassonne comme
triste exemple d’une ville où
l’on compte nombre d’habita-
tions inoccupées. Des apparte-
ments neufs comme dans le sec-
teur de Montredon où des in-
vestissements malheureux ont
été réalisés, mais aussi en Bas-
tide où un couple avait hérité
d’une demeure en plein cœur
de la Bastide mais pas vraiment
en bon état puisque plusieurs
centaines de milliers d’euros de
travaux devaient être dépensés.
Résultat : le couple indiquait qui
ne lui était pas possible d’enga-
ger des travaux trop onéreux et
du coup l’habitation resterait
en l’état, c’est-à-dire proche du
délabrement. Le passant s’in-
terroge à savoir s’il existe ou
non une solution à ce problème
récurrent ?
J.-L.L.
en passant par…
Jean-François Daraud, le pré-
sident départemental de l’UDI
ne décolère pas. Il l’a d’ailleurs
fait savoir aux plus hautes ins-
tances de son parti à Paris. A
l’origine de son courroux, les
candidatures aux départe-
mentales de deux membres de
l’UDI comme suppléants du
RPF sur Castelnaudary et
Rieux-Minervois. «J’ai de-
mandé au siège l’exclusion de
Jean-Louis Fajardo, Castel-
naudary, et de Jacky
Guillaume, Rieux-Minervois»,
s’insurge-t-il. Car selon Jean-
François ces deux candidatu-
res sous l‘égide du RPF, il les
ignorait complètement, «C’est
François Brebant mon délégué
départemental qui leur a
donné l’investiture sans m’en
informer. Il veut être Vizir à la
place du Vizir», s’époumone
Jean-François Daraud. «Il
avait même nommé des can-
didats qui n’avaient même pas
demandé de l’être. J’ai de-
mandé la suspension immé-
diate de François Brebant. Je
veux faire le ménage car moi,
je crois à des valeurs républi-
caines alors que le RPF c’est en
fait un Front national déguisé»,
poursuit l’homme en colère. Et
de s’étonner encore que les
deux membres de l’UDI, au
moins encore pour quelque
temps, aient pu avoir l’investi-
ture de l’UMP.
Le dossier est désormais entre
les mains des membres de la
commission d’arbitrage et de
la transparence qui devraient
prendre rapidement une déci-
sion et sans doute aider Jean-
François Daraud à finir de pas-
ser le balai au sein de l’UDI de
l’Aude.
J.-L.L.
UDI : Jean-François
Daraud fait le ménage
Jean-François Daraud demande l’exclusion de deux membres de
l’UDI suppléants aux départementales . Photo DDM, J.-L.L.
2015
départementales