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PLATEFORME HORIZONS EMPLOI
Secteurs d'activités
Industries chimique et pharmaceutique ( 10 )
En bref
Les secteurs de l'industrie chimique et pharmaceutique rassemblent de multiples activités très variées telles
que la chimie de base, les produits pharmaceutiques, les détergents et cosmétiques, les biotechnologies et
les produits pour l'agriculture.
Aujourd'hui, ce secteur a atteint un degré de spécialisation qui figure parmi les plus élevés au monde. Sa
contribution à l'économie belge et wallonne n'est pas négligeable. En effet, en Wallonie, c'est le premier
secteur en termes d'exportations et d'importations. Il constitue également une source de développement du
pays. Un nombre important d'investissements et de projets de recherche concerne la biopharmaceutique
ou touche à la chimie verte. La Wallonie réunit des conditions favorables au développement de ce secteur
à la pointe de l'innovation notamment grâce à sa localisation géographique au carrefour de l'Europe et à la
qualité de ses ressources humaines.
Le secteur génère à la fois un nombre important d'emplois direct mais également indirects notamment
au niveau de la maintenance des installations, la logistique, l'IT, etc. Cependant, malgré leur position
confortable dans l'économie belge, les industries chimiques et pharmaceutiques font face aux traditionnelles
problématiques de l'industrie. D'une part, la compétition est croissante avec les autres pays européens.
D'autre part, il y a un manque quantitatif de personnel scientifique et technique qualifié qui pourra remplacer
les nombreux départs à la pension attendus d'ici 2020 (1) et occuper les nouveaux emplois qui se créent par
exemple dans la culture cellulaire. Par ailleurs, le haut niveau d'exigence des multiples normes législatives
(santé, environnement, normes de contrôle de qualité, marketing des produits pharmaceutiques) et leur
complexité peuvent constituer un désavantage concurrentiel pour les entreprises belges vis-à-vis des pays
qui seraient moins stricts dans l'application de ces règles. Néanmoins, on peut également considérer que
le haut niveau d'exigence de ces réglementations est un réel avantage comparatif par rapport aux mêmes
concurrents et a un effet rassurant vis-à-vis du grand public ou des partenaires commerciaux.
Le progrès technologique offre de nouvelles perspectives de développement. Dans le champ de la chimie,
la transition vers la chimie végétale représente une petite révolution. En effet, la substitution des matières
premières fossiles par des molécules végétales requiert des connaissances en chimie des procédés et en
biotechnologie. La récupération et le recyclage des matériaux constituent également des pans importants de
développement pour le secteur. Du côté de l'industrie pharmaceutique, l'organisation des activités du secteur
découle de l'orientation accrue vers du « micro- » et le développement des biotechnologies. Sous la pression
de l'évolution des connaissances scientifiques, les biomédicaments se développent et, dans les cinq ans à
venir, la médecine pourrait être beaucoup plus individualisée.
Nombre
d'établissements
en 2014
Nombre de postes
de travail salarié
en 2014
Nombre de
travailleurs
indépendants en
2014
Wallonie 203 22.439 61
Bruxelles-Capitale 54 2.598 16
Flandre 390 42.061 110
Belgique 647 67.098 188
Source : ONSS - statistiques décentralisées 31 décembre 2014 et INASTI 2014, calculs le Forem
(1) SIEP, La chimie et les sciences de la vie, 2009.
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En détail
Activités du secteur
Description du secteur
Le secteur des industries chimique et des sciences de la vie couvre d'un côté la fabrication de produits
chimiques de base et de l'autre, la transformation de ces produits de base en produits pharmaceutiques,
produits cosmétiques, peintures, etc. (1)
L'industrie chimique est divisée en plusieurs sous-secteurs :
la fabrication de produits chimiques de base (gaz industriels, colorants, pigments, produits chimiques
inorganiques et organiques de base), de produits azotés et d'engrais, de matières plastiques de base
(polymère, silicones, etc.) et de caoutchouc synthétique ;
la fabrication de pesticides et d'autres produits agrochimiques ;
la fabrication de peinture, de vernis, d'encres et de mastics ;
la fabrication de savons, de produits d'entretien et de cosmétiques ;
la fabrication d'autres produits chimiques tels que les produits explosifs, les colles, les huiles essentielles,
les préparations chimiques à usage photographique, etc. ;
la fabrication de fibres artificielles ou synthétiques.
Le secteur comprend également l'industrie pharmaceutique qui est composée de divers sous-secteurs :
la fabrication de produits pharmaceutiques de base (principes actifs destinés à la fabrication de
médicaments, transformation du sang, la fabrication de sucre chimiquement pur, etc.) ;
la fabrication de préparations pharmaceutiques (les médicaments tels que les sérums thérapeutiques,
les vaccins, les préparations homéopathiques, etc. ; les préparations chimiques contraceptives à usage
externe et les médicaments contraceptifs à base d'hormones ainsi que les produits pharmaceutiques
issus des biotechnologies ; les produits d'herboristeries, tisanes de plantes médicinales ; la fabrication
d'ouates, de gazes, de bandes, de pansements, etc.)
Remarque : Essenscia, la Fédération de la chimie et des sciences de la vie, représente, en Belgique,
l'ensemble de l'industrie chimique, pharmaceutiques et les transformateurs de matières plastiques et du
caoutchouc. Dans le cadre de ce site, les deux secteurs, industrie chimique et industrie pharmaceutique
d'une part, transformation de matières plastiques et du caoutchouc de l'autre, sont analysés séparément.
Notons également que les données sur l'emploi pour le sous-secteur la recherche et développement en
biotechnologie (NACE 721.1) ne sont pas repris dans les tableaux et graphiques.
Le secteur aujourd'hui
Les secteurs chimique et pharmaceutique sont bien implantés en Belgique et se caractérisent par une forte
ouverture à l'international. En Wallonie, c'est le premier secteur en termes d'exportations. Cependant, les
secteurs de la chimie et de la pharmacie sont soumis à des contraintes législatives très strictes (législation
belge, européenne ou législation provenant d'autres pays étant donné le caractère international de
certaines entreprises). L'arsenal législatif déployé dans ce secteur est diversifié, il va de la législation liée
à l'environnement et à la santé, à la législation sur les normes et le contrôle de qualité en passant par la
législation relative au marketing des produits. Toutes ces réglementations, de plus en plus complexes
et contraignantes, peuvent constituer un désavantage concurrentiel de nos entreprises vis-à-vis des
pays moins stricts. Néanmoins, on peut également considérer que le haut niveau d'exigence de ces
réglementations offre un réel avantage comparatif par rapport aux mêmes concurrents et at un effet
rassurant vis-à-vis du grand public ou des partenaires commerciaux.
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Suivant la répartition économique au niveau des régions, c'est logiquement en Flandre que se situe une
grande part de la chimie et de la pharmaceutique belge avec un pôle d'entreprises présent dans le port
d'Anvers et ses environs. Que ce soit au niveau national ou régional, ces secteurs génèrent aussi de
nombreux emplois indirects.
Les emplois se situent principalement en Brabant wallon (où l'industrie pharmaceutique prédomine) et
en Hainaut (plutôt reconnue pour l'industrie chimique de base). Depuis quelques années, on assiste au
développement d'un pôle d'excellence en sciences biomédicales au sein du Biopark Charleroi Brussels
South situé à l'Aéropole de Gosselies. Il accueille des centres de recherche, des unités d'accompagnement
pour la valorisation de la recherche, une dizaine d'entreprises (majoritairement des spin-off universitaires),
des plateformes technologiques offrant des services par exemple en biologie moléculaire et plusieurs
formations à destination des chercheurs, des étudiants, des professeurs et des demandeurs d'emploi.
Biopark Formation est partenaire du Campus Technologique, pôle dédié à la formation continue dans le
domaine des biotechnologies. C'est également en Hainaut, dans le zoning de Seneffe, que se situe le
centre de compétence CEFOCHIM qui propose des formations aux métiers de la production de l'industrie
chimique et pharmaceutique. Le centre dispose notamment d'un complexe aseptique destiné à la formation
du personnel de l'industrie biopharmaceutique. Du côté de Liège, le GIGA-Research est le seul centre de
recherche en Communauté Française de Belgique à être étroitement associé à un hôpital universitaire
important comme le CHU de Liège. Il propose des formations en biotechnologies (2). En Wallonie, les
activités du secteur sont soutenues par 2 pôles de compétitivité : BioWin, un des acteurs wallons du secteur
« Santé » et GreenWin acteur wallon du développement de l'économie verte.
La chimie verte est un autre pôle en plein développement. En effet, les entreprises se préparent à la
raréfaction du pétrole en se tournant vers le gaz, le CO2 ou les matières premières renouvelables. Près
de 400.000 emplois qualifiés seraient créés d'ici 2020 (700.000 d'ici 2030) en Europe dans le domaine de
la chimie verte suite au développement de « bioraffineries de seconde génération » dans lesquelles on
transforme de la biomasse en produits bio-basés et en bioénergie (3). Dans ce contexte, le pôle GreenWin,
l'AWEX-Investissements étrangers, ValBiom et Essenscia Wallonie ont lancé en 2013 l'initiative « Coq
Vert ». Au travers de ce projet, les partenaires entendent contribuer significativement au développement
d'une économie « bio-basée » forte et compétitive en Wallonie en suscitant de nouveaux projets essentiels
au déploiement du secteur de la chimie bio-basée et en particulier de la chimie végétale. Aujourd'hui, on
recense 2500 emplois en chimie dite bio-basée pour une proportion de 10% du chiffre d'affaires de la chimie
wallonne (4).
Afin de relever les défis liés aux évolutions techniques et assurer sa position dans l'économie nationale,
l'industrie chimique et pharmaceutique doit pouvoir compter sur du personnel scientifique et technique
qualifié. Les métiers dans le secteur des industries chimiques et pharmaceutiques ont fort évolué au cours
de ces dernières années. Les évolutions technologiques, particulièrement dans la biotechnologie, ont
entrainé une augmentation des compétences requises par les employeurs. Les filières d'études et de
formation se sont adaptées aux changements mais peu de jeunes continuent à s'orienter vers les études
scientifiques. Tant au niveau des qualifications recherchées par les entreprises du secteur que dans une
optique d'équilibre démographique, le secteur de l'industrie chimique et pharmaceutique fait face au défi du
rajeunissement de sa main d'oeuvre.
Selon l'enquête semestrielle de juin d'Essenscia Wallonie, la fédération régionale de la chimie, des matières
plastiques et des sciences de la vie, 448 postes sont actuellement ouverts dans les entreprises du secteur.
Les bacheliers en sciences et les masters en sciences sont les profils les plus recherchés. Les opérateurs
de production et de maintenance (niveau enseignement qualifiant) arrivent en troisième position et sont
suivis par les ingénieurs, toutes orientations confondues (5).
Le pôle de compétitivité wallon BioWin a également mené, en 2015, une enquête auprès de ses membres
afin de lister les métiers en tension afin de mettre en place les formations les plus adéquates pour répondre
à la demande. Selon les résultats, 67% des entreprises ayant répondu à l'enquête éprouvent ou anticipent
des difficultés de recrutement. La principale raison invoquée est le manque de compétences techniques
ou scientifiques nécessaires. Les entreprises ont en effet de plus en plus besoin de spécialisations plus
pointues, directement en phase avec leurs activités, ce que n'offrent pas les formations de base. La diversité
des technologies (thérapie cellulaire, immunothérapie, protonthérapie, etc.) et des clients (producteurs de
molécules, medical devices, services de traitement de l'information, etc.) ainsi que l'évolution importante du
secteur entraînent des besoins nouveaux en termes de R&D ou d'affaires réglementaires.
L'enquête révèle ainsi que dans les PME, des postes sont à pourvoir ou le seront dans les trois prochaines
années, dans les domaines de la R&D du développement clinique, des affaires réglementaires, de la
commercialisation, du contrôle qualité ou encore de la production. Dans les grandes entreprises, ce sont
près de 400 postes qui seront en tension dans les trois ans, dont la moitié le sera dans la recherche
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et le développement préclinique. En termes de diplômes, les plus recherchés sont les bacheliers et
masters mais aussi les doctorats. Les spécialités scientifiques (biomédicales, pharma, chimie/biochimie,
biotechnologies...) et l'ingénierie prévalent. Le secteur pointe également des besoins croissants de diplômes
liés à l'informatique (informatique de gestion, ingénieur en informatique), suite à la numérisation importante
d'un certain nombre d'activités. Enfin, les profils affichant des compétences en gestion de projets, en
management d'équipe ou en gestion de la qualité sont aussi très recherchés par les entreprises.
Des constats similaires sont relevés dans la publication du Forem « Effets de la transition numérique dans
le secteur de la chimie et des sciences du vivant ». Les compétences technologiques (microélectronique,
robotique, nano-technologie, informatique) s'imposent aux côtés des compétences scientifiques
traditionnelles (chimie, biologie, pharmacologie, médecine). Des experts dans ces différents domaines
technologiques vont travailler systématiquement avec des biologistes, pharmacologues et médecins.
L'informatisation croissante, permettant de générer des flux massifs des données et de réaliser des
modélisations en science du vivant, amène la nécessité de traiter et analyser des volumes considérables
d'informations, et, avec elle, de nouveaux métiers : bio-informaticien, spécialiste de biologie moléculaire
(génétique/ biochimie/physique), théranostic (impliquant le maillage des compétences entre médicament
humain et diagnostic in-vitro). De nouveaux métiers émergent pour répondre à ces besoins pour les secteurs
du recyclage : market access, coordinateur de projets (PMO), spécialiste partenariats, risk manager,
coordinateur logistique essais cliniques, …Des métiers tendant à la multidisciplinarité et au décloisonnement
sur fond de développement des biotechnologies et de l'informatisation. Cela passe notamment par
l'intégration des compétences « transversales » et « médicament » dans les cursus de formation pour
une meilleure professionnalisation des jeunes issus de formation techniques ou scientifiques (gestion de
projet, approche médico-économique, économie de la santé, Qualité, HSE, cycle de vie du médicament,
développement durable, économie circulaire…), et le décloisonnement des parcours pour favoriser la mise
en place de cursus ou de formations multidisciplinaires et un renforcement du dialogue permanent entre
l'entreprise et le monde académique.
La première publication réalisée en 2013 « Métiers d'avenir », dans une vision à moyen terme et pour la
Wallonie, balaie les différents facteurs d'évolution du secteur et leurs effets présumés sur l'évolution des
métiers. Le lecteur intéressé peut consulter les tendances issues de ce travail prospectif via : Métiers
d'avenir pour la Wallonie - La chimie, pharmacie et les biotechnologies.
Ensuite, en 2016, une analyse plus approfondie des grandes tendances de la transition numérique et de ses
effets sur les activités, les métiers et les compétences du secteur a été réalisée : Métiers d'avenir 4.0 - La
transition numérique - Chimie et sciences du vivant .
(1) SPF Economie, P.M.E., Classes Moyennes et Energie, NACE-BEL 2008 Nomenclature des activités économiques avec notes
explicatives
(2) Les biotechnologies désignent les techniques utilisant les capacités génétiques ou physiologiques des organismes vivants à des fins
pratiques, techniques ou industrielles. Les biotechnologies représentent un enjeu économique important : de nombreuses innovations
sont valorisées et créatrices de richesse et d'emplois. Des disciplines comme le génie génétique et la génoprotéomique sont en pleine
expansion.
(3) Les bioraffineries de seconde génération dites « 2G » utilisent la fraction de la biomasse impropre à la consommation alimentaire
à savoir les matières premières non alimentaires, les résidus, les coproduits, …, des cultures ou des industries selon le principe de «
l'utilisation en cascade des ressources » http://www.coqvert.be/doc/131127_10RB-CoqVert_GreenWin_v7.pdf
(4) Bernard Broze, Essencia Wallonie
(5) http://www.essenscia.be/fr/Newsletters/Article?article=1220&newsletter=139
Positionnement économique du secteur
Production
La valeur de la production du secteur des industries chimique et pharmaceutique en Belgique s'élève à plus
de 38.672 millions d'euros. C'est le sous-secteur de la fabrication de produits chimie de base, de produits
azotés et d'engrais, de matières plastiques de base et de caoutchouc synthétique qui représente la plus
grande part de la production (62 % de la production totale de l'année 2014), la fabrication de préparations
pharmaceutiques arrive en seconde position et représente un quart de la production totale.
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Après une année 2009 marquée par la crise économique, la production dans le secteur connaît une réelle
relance entre 2011 et 2013. Si le volume de production augmente de 8 %, entre 2010 et 2014, il diminue
entre 2013 et 2014 de 3 %. En ce qui concerne la production en Belgique (1), la comparaison des neuf
premiers mois de 2015 avec les neuf premiers mois de 2014 montre que l'activité a diminué dans la chimie
(-1,1%) et dans les sciences de la vie (-4,3%).
Source : Prodcom - Direction générale Statistique - Statistics Belgium, calculs le Forem
Commerce extérieur
Exportation
Le secteur de l'industrie chimique et pharmaceutique belge est le premier secteur d'exportation avec près
de 54.400 millions d'euros, soit 23,2 % des exportations tous secteurs confondus. Ce secteur occupe
également la première place dans les exportations wallonnes mais la part de marché qu'il représente est
supérieure et atteint près d'un tiers de la valeur des exportations wallonnes (soit 30,3 %). En Wallonie, plus
de la moitié (58 %) des exportations de produits chimiques concerne l'industrie pharmaceutique.
Entre 2010 et 2014, la valeur des exportations augmente de 12,3 % en Belgique et de 0,3 % en Wallonie.
Par contre, à un an d'écart, la valeur diminue : - 3,2 % en Belgique et - 6,2 % en Wallonie.
Toutefois, les exportations belges de produits chimiques ont progressé de près de 9% durant les neuf
premiers mois de 2015 par rapport à la période correspondante de 2014. La plus forte hausse a été
constatée pour les produits chimiques organiques (+12,0%), lesquels constituent le sous-groupe le
plus important au sein de l'ensemble des produits chimiques. Les exportations du groupe « produits
pharmaceutiques », sont également en croissance, enregistrant 5% de hausse (1).
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