• Les milieux arctiques sont peu productifs en raison des températures basses en hiver
et des longues nuits hivernales
• Les milieux désertiques sont peu productifs en raison du manque d’eau ou des pertes
hydriques importantes en raison des températures élevées
• Les zones marécageuses sont très productives, même plus que la forêt tropicale
humide, car l’eau est abondante et la température généralement favorable, les
nutriments sont aussi abondants, car rapidement rechargés dans l’eau
• L’océan ouvert est quasiment un désert, car peu de nutriments sont disponibles, mais
dans les zones d’upwelling, la production devient très importante, de même que dans
les estuaires aux eaux peu profondes, car il s’y fait beaucoup d’échanges entre eaux
de différentes qualités et propriétés
• Les habitats d’eaux douces présentent une production supérieure aux habitats marins
du large. Cette production est en général plus grande dans les étangs et les lacs peu
profonds, plus faible dans les grands lacs et rivières
• En mer, eaux du large : 1,25 tonnes MF/ha/an ou 4 tonnes MS/ha
• En mer, eaux côtières : deux fois plus de production, comparable à celle d’une forêt
tempérée
• En mer, upwelling et lagunes côtières : production comparable à celle d’une forêt
équatoriale.
Commentaire diapositive : pour qu’il puisse prospérer dans un biotope donné, tout organisme
exige des conditions particulières de température, de lumière, de disponibilité en nourriture,
etc. Le facteur écologique qui sera au niveau le plus proche du minimum critique pour
l’espèce se comportera alors comme un facteur limitant. Ainsi, parmi l’ensemble des facteurs
abiotiques agissant sur un organisme, certains sont plus importants quant à leur influence sur
la survie ou la production de l’organisme en question, même si tous ont des actions
individuelles démontrées.