INTRODUCTION
Les combustibles fossiles « conven-
tionnels» (charbon, pétrole, gaz) ou «non
conventionnels » (sables asphaltiques,
schistes bitumineux, gaz de schiste) ain-
si que l’énergie nucléaire, représentent
actuellement plus de 80 % de l’énergie
totale utilisée dans le monde (hors bois
non commercialisé).
L’utilisation des énergies fossiles porte
atteinte à l’environnement. En effet leur
combustion contribue massivement au
réchauffement climatique du fait du gaz
carbonique émis et leur exploitation se
caractérise souvent par des impacts
lourds sur les écosystèmes.
L’énergie nucléaire, n’intervient que fai-
blement dans le réchauffement clima-
tique, mais soulève des préoccupations
importantes sur la question de la sécurité
des centrales, de l’élimination des dé-
chets radioactifs et de sa dépendance vis-
à-vis de la ressource en uranium. L’insé-
curité des approvisionnements en énergie
fossile est, quant à elle, liée à la fois aux
aléas géopolitiques des principaux pays
fournisseurs et à l’épuisement (envisagé
sur le long terme) des gisements.
En réponse à ce constat, les énergies re-
nouvelables fournies par le soleil, le vent,
les chutes d’eau, la croissance des végé-
taux, les marées ou encore la chaleur de
la terre sont de plus en plus mobilisées
pour assurer un rééquilibrage des mo-
des de production, et ainsi une meilleure
protection de l’environnement, en contri-
buant à la réduction des émissions de gaz
à effet de serre.
Pour atteindre ce but, l’utilisation de ces
énergies renouvelables doit être associée
à des politiques d’économie d’énergie
centrées sur l’efcacité énergétique et
sur une diminution de la consommation.
Outre la question de la quantité produite,
se pose également la question du stoc-
kage et du réseau de distribution de ces
énergies renouvelables.
La mise en œuvre des énergies renouve-
lables en montagne contribue également
au développement durable des territoires
concernés.
L’exploitation des énergies renouvelables
doit prendre en compte la nécessité de
protéger l’environnement. Cet aspect est
déjà en partie intégré dans l’obligation de
réaliser des études d’impact préalables.
En effet, cette exploitation peut provo-
quer des impacts potentiels importants,
comme le déboisement pour la production
de bois, les atteintes aux écosystèmes et
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