Mise en scène Arnaud Anckaert

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Orphelins, de Dennis Kelly
Mise en scène Arnaud Anckaert
Dossier artistique
©Bruno Dewaele
Théâtre du Prisme
Arnaud Anckaert et Capucine Lange
Capucine Lange 06 20 60 67 96 / 03 20 56 15 12
[email protected] / www.theatreduprisme.com
Création 2011 Spectacle créé du 5 décembre 2011 au 6 mai 2012 pour 21 représentations
Reprise 2013/14
Festival d'Avignon du 8 au 30 juillet 2013 à 17h45, Présence Pasteur, grande salle
Théâtre du Nord, Théâtre National Lille Tourcoing, du 4 au 12 décembre 2013, à l'Idéal
En tournée : dès avril 2014 pour 12 représentations:
le Passage à Fécamp, la Chapelle à Rouen, Centre Brassens à St Martin-Boulogne, Scènes
Mitoyennes de Caudry, le Théâtre de l'Ile à Nouméa, Nouvelle Calédonie
Reprise 2014/15
En tournée en France et en Suisse sur toute la saison
Orphelins
Dennis Kelly
Mise en scène et scénographie: Arnaud Anckaert
Première création en langue française / Traduction : Philippe Le Moine
L'Arche Editeur est éditeur et agent théâtral du texte présenté / Edition le 09/02/2012
Avec : Valérie Marinese, Helen
Fabrice Gaillard, Liam
François Godart, Danny
Régie générale / Création lumières : Olivier Floury
Création son : Juliette Galamez
Costumes : Alexandra Charles
Construction et accessoires : Alexandre Herman
Sculpteur : Jacques-Olivier Molon
Production : Le Théâtre du Prisme
Coproduction : Centre Culturel d'Agglomération Daniel Balavoine à Arques
Palais du Littoral à Grande Synthe
Coréalisation : Théâtre La Virgule, Centre transfrontalier de création théâtrale
Avec le soutien de la Drac Nord-Pas-de-Calais, du Conseil Régional du Nord-Pas-de-Calais, du
Conseil Général du Pas-de-Calais au titre de l'implantation, de l'Adami et de la fondation
d'entreprise OCIRP.
Orphelins, de Dennis Kelly (2009), fait partie de ces pièces Anglo-saxonnes qui
nous racontent le monde d'aujourd'hui à travers le prisme d'histoires et de situations fortes ancrées
dans le réel.
Prenant racine dans un contexte urbain où la relation à l'étranger se pose comme une menace, c'est
un texte concret, vif et plein de vitalité qui nous est offert.
Orphelins est un huis clos familial qui traite d'une question morale forte:
Les liens familiaux ont-ils la priorité sur la responsabilité civique ?
4 personnages : 2 hommes, 1 femme (1 enfant)
-Helen, la femme de Danny, orpheline suite à un incendie, est enceinte de son deuxième enfant.
-Danny est le mari d'Helen.
-Liam, orphelin suite à un incendie, a été élevé avec sa soeur.
-Shane est le fils de cinq ans de Danny et Helen.
L'histoire
Chez eux, un soir, Helen et son mari dînent en tête à tête lorsque Liam, le frère d'Helen apparaît, couvert de
sang. Il prétend avoir trouvé et aidé un jeune étranger blessé sur le trottoir. Mais les soupçons apparaissent à
mesure de l'avancée de son récit, qui révèle une implication plus sérieuse dans ce crime. Un homme étranger
et blessé se tient dehors, il a besoin d'aide et d'assistance. Comment Helen et son mari peuvent et doivent-ils
réagir face aux faits?
Les marques d'incivilité et d'insécurité dans le quartier sont quotidiennes, générant un contexte de peur.
Helen protège et aime son unique frère. Danny, lui, a récemment été attaqué par des jeunes.
Faut-il appeler la police, prendre le risque de la justice et de la loi dans un contexte difficile? Ou garder le
silence?
A partir d'une série de révélations, c'est bien à la monstruosité et à la responsabilité que sont confrontés les
personnages.
©Bruno Dewaele
Orphelins est l'exploration d'une certaine violence dans les quartiers. On pourrait dire un « fait divers ».
« D'abord compris, dans une visée anthropologique, comme phénomène social, le fait divers trouve son
accomplissement artistique au XXè siècle. Il croise alors une modernité issue d’une rencontre inédite avec le
réel et d’un intérêt accru pour les sciences de l’homme. Rivé à une pensée de l’homme en mutation, le fait
divers tel qu’il est saisi par le regard du philosophe – MerleauPonty, Foucault –, du critique – Barthes – ou de l’écrivain – Perec – marque l’histoire intellectuelle du XXè
siècle. Avec ses figures monstrueuses, son défi à la normalité et à la loi, il hante l’imaginaire de notre temps
et renouvelle les catégories de la pensée : l’esthétique rencontre l’histoire et le politique, le phénomène
social est soumis à l’interprétation critique. » JP Sarrazac
Note d'intention
Jusqu'où sommes-nous concernés par la question de l'autre ?
Jusqu'où nous pousse notre conscience? Notre lâcheté ?
Comment vivre avec la culpabilité de celui qui sait ?
Dennis Kelly pose ces questions morales à travers une cellule affective forte en nous ouvrant les yeux sur
un monde au seuil de nos portes.
Il réussit à maintenir tension et émotions tout au long du récit sans faire de concession aux problèmes de
notre société où la question de la peur et de l'étranger reste brûlante, et continue plus que jamais à faire le
miel du FN (entre autres).
Le texte de Dennis Kelly est un texte fort qui a l'apparence d'un fait divers. C'est un ''thriller psychologique”
selon l'auteur, qui met en scène des liens affectifs profonds, ceux du couple et de la famille confrontés à un
crime raciste.
Comment réinvestir le fait divers de sa dimension critique, sans le soumettre aux pleins feux pédagogiques
de l’exposition sociologique ?
Sans avoir à choisir entre la posture du procureur et celle de l’avocat, il s’agit de renouveler nos modes de
perception et de nous rappeler au réel tout en en préservant la charge théâtrale d’opacité.
« Le dénominateur commun à de telles oeuvres, c'est une plongée dans le non-humain
de l'humain, lorsque l'homme échappe à l'homme. C'est la dimension régressive - calibanesque, si l'on veutd'un personnage populaire dans la lignée de Woyzeck, qui ressemble au « petit homme » stigmatisé,
invectivé par Wilhem Reich: « Tu as le sentiment d'être misérable, petit, puant, impuissant, rigide, vide (…).
Tu ignores l'amour. Tu es constipé et tu prends des laxatifs. Tu sens mauvais, ta peau est moite (…). Tu
souffres de toutes sortes de phobies, de nervosité, de palpitations... ». Le ''petit homme'', (…) c'est par
excellence l'homme du fait divers -et, plus précisément, du fait divers de type judiciaire. » JP Sarrazac
Dennis Kelly
Né en 1970 à Londres, il intègre à 20 ans une jeune compagnie théâtrale et commence à écrire. A la fin des années
90, il entame des études universitaires au London Goldsmiths College. Il affirme le choix de formes en rupture
avec le théâtre social réaliste anglais, à l’image de celles développées par Antony Neilson, Sarah Kane, Caryl
Churchill. Conjuguant le caractère provocateur du théâtre 'in-yer-face' et l’expérimentation de styles dramatiques
diversifiés, ses textes abordent les questions contemporaines les plus aiguës.
Après Débris en 2003 (Theatre 503 à Londres), il écrit Oussama the Hero (Young Vic Theatre, Londres, 2004),
After the end (Bush Theatre, Londres, 2005), Love and Money (Royal Exchange,Manchester/Young Vic, Londres,
2006), Taking Care of Baby qui reçoit le John Whiting Award (Birmingham Rep/Hampstead Theatre, Londres,
2007), Deoxyribo Nucleic Acid/D.N.A. (National Theatre Connections Festival, Londres, 2007), Orphans
(Traverse Theatre, Edimbourg/Birmingham Rep/Soho Theatre, Londres, 2009), The Gods Weep (Hampstead
Theatre/Royal Shakespeare Company, Londres, 2010).
Son oeuvre est régulièrement traduite et créée en Allemagne (Meilleur auteur dramatique 2009 par la revue
Theater Heute). En France, Débris a été lue à plusieurs reprises (Festival d’Avignon 2008, créée à la Comédie de
St-Etienne 2010), tout comme A.D.N. (Festival actOral 7, La Colline, 2008 ). Mon prof est un troll (coll.Théâtre
Jeunesse), et Occupe-toi du bébé sont dernièrement parues à L’Arche éditeur, ainsi qu'Orphelins suite à la
création d'A. Anckaert.
Arnaud Anckaert
J'ai un nom à consonance Belge mais je suis né à Neuilly sur Seine en 1975.
Très vite, mes parents viennent s'installer près d'Armentières, puis ce sera Roubaix dans le nord de la France.
Voici une première chute, du Neuilly friqué à Roubaix sans TGV.
J'ai une scolarité difficile car l'école n'est pas un cadre pour moi, je change souvent d'établissement. Au lycée je
fais le mur pour aller d'abord aux cours d'arts plastiques, et puis très vite dans les cafés la nuit.
Je commence le théâtre le jour de la mort de Kantor, pas étonnant donc que j'ai beaucoup cherché un maître...
Ça a été une fascination pour Grotowski, quelques échanges violents avec Eugenio Barba, mais surtout une
compagnie avec des copains.
Toujours dans le désir d'apprendre, je pars sur les conseils de mon amoureuse à Bruxelles chez Lassaad, le
Lecoq Belge. Je découvre le Mouvement.
Je continue à faire des spectacles avec la compagnie car je veux garder mon indépendance.
A l'école nous décidons de faire le tour du monde -rien que ça- pour découvrir des façons de travailler,
finalement ce sera le tour d'Europe pendant un an avec un camion acheté à crédit.
Je découvre une autre Géographie. En Suisse je rencontre Armand Gatti, maître Anarchiste, avec qui je
participe au spectacle « feuille de brouillon écrit dans la tempête». Je découvre la poésie et la résistance.
En revenant de Norvège fin 99, je me fixe dans le nord, et monte plusieurs spectacles. Comme il me manque
quelque chose pour me sentir un peu plus « metteur en scène », je fais l'Unité Nomade au Conservatoire
National de Paris. J'apprends dans l'adversité, d'abord avec Claude Straz qui voulait le mieux pour nous mais
qui décédera avant la fin de la formation. Puis, après les passages violents de Kama Ginkas à Moscou, et
l'assistanat de Matthias Langhoff, je fais un dernier stage avec Jean-Pierre Vincent et Bernard Chartreux qui
transmettent leur vision de la chose publique. J'approfondis le texte.
Depuis toujours je fais des spectacle croisant la danse, le théâtre, le cirque, la vidéo ou la musique. Ces derniers
temps c'est plutôt à l'espace, au texte et à l'acteur que je m'intéresse...
Je ne cherche plus de maître, je cherche les moments qui nous rendent plus intensément humains, c'est pour
cela que je suis souvent énervé devant l'état du monde. C'est pour cela que je fais du théâtre.
Création 2013
Constellations, de Nick Payne
Première création française - Traduction séverine Magois Création au CDN la Comédie de Béthune du 15 au 19 octobre 2013
Repris les 21 et 22 janvier 2014 à l'Hippodrome, Scène Nationale de Douai
Le 6 février 2014 au Centre Culturel d'Agglomération Daniel Balavoine à Arques
Du 13 au 29 mars 2014 à la Virgule, CTCT Tourcoing-Mouscron
Et du 7 au 26 juillet à La Manufacture à Avignon
En préparation, création 2014
Comment va le monde Miss C and Mister A ?
Un monologue à cheval entre la conférence et le carnet de bord qui raconte l'année du voyage
initiatique de deux jeunes gens à travers l'Europe, à la rencontre de femmes et d'hommes de théâtre .
Production : Compagnie Théâtre du Prisme
Coproduction : Ville de Grande Synthe
Conseil Général du Pas-de-calais dans le cadre des Ch'mins de Traverse
La Ferme d'en Haut à Villeneuve d'Ascq
Coréalisation : La Virgule, Centre Transfrontalier de Création Théâtrale Tourcoing-Mouscron
Le Théâtre Forum Mont Noble à Nax (Suisse)
Avec le soutien de la Condition Publique à Roubaix
Création le 13 décembre 2014
Spectacles créés
Constellations, de Nick Payne (2013)
39 représentations, notamment à la Comédie de Béthune/CDN Nord-Pas de Calais, à l'Hippodrome/Scène Nationale de Douai
Sœur de, de Lot Vekemans (2012)
19 représentations
Orphelins, de Dennis Kelly (2011)
Première création française
65 représentations / reprise au festival d'Avignon 2013, au Théâtre du Nord en décembre 2013, en tournée dès 2014
Débris, de Dennis Kelly (2011)
En coproduction avec la Cie de l'Oiseau Mouche
8 représentations
Appris par corps (2010)
Collaboration avec la compagnie Un loup pour l’Homme – cirque
Tournée internationale depuis 3 ans
Ma/Ma (2009)
24 représentations, notamment à La Rose des Vents, Scène Nationale Villeneuve d'Ascq Lille Métropole, à Culture Commune, Scène
Nationale du Bassin Minier du Pas-de-Calais, au Théâtre Dunois à Paris
Ha la la …!, d’après Eugène Ionesco (2008/2009)
27 représentations, notamment au Relais Culturel de
Wissembourg, à la Chapelle à Figeac
Les Chaises, d’Eugène Ionesco (2006/2007)
25 représentations, notamment au CDN La Comédie de Béthune
La Ménagerie, d’après La ménagerie de verre, de Tennessee Williams (2007)
7 représentations, notamment à La Rose des Vents, Scène Nationale Villeneuve d'Ascq Lille Métropole, à la Ferme du Buisson, Scène
Nationale de Marne la Vallée et au Théâtre National de Strasbourg
Disco Pigs, d’Enda Walsh (2004/2005)
42 représentations, notamment au festival off d'Avignon, au Prato Théâtre international de quartier à Lille
Pulsion, de Franz Xaver Kroetz (2002-03)
7 représentations, notamment à l'Oiseau Mouche / Théâtre Le Garage à Roubaix
Avant la fin, lecture musicale d’après Inge Scholl, Peter Weiss, Primo Levi, Bertlod Brecht et Klaus Mann (2001)
41 représentations
Un cahier Bleu dans la neige, d’après Daniil Harms et Vaguinov (2000/2001)
5 représentations, notamment à La Rose des Vents, Scène Nationale Villeneuve d'Ascq Lille Métropole, au Grand bleu TNJP de Lille
Un riche trois pauvres, de Louis Calaferte (1997/98)
10 représentations, lauréat d'un festival universitaire à la création, suivie d'une tournée, notamment au Théâtre 95 à Cergy Pontoise
Fabrice Gaillard, Liam
Formé au conservatoire national de Tours de 1994 à 1997 (premier prix du concours de sortie), et à l’Ecole de
la Comédie de St-Etienne par L. Marchal ,Eric Vigné, C. Colin, Daniel Girard, JC. Barbaud , P. Diss, JC.
Drouot, P. Guinand, C. Patty, J. Carey , Serge Tranvouez, Andréi Vassiliev, D. Goldschmidt de 1997 à 2000.
Il a travaillé avec Anna Nozière, Cédric Veschambre, Julien Rocha, Pierre François Pommier, la Cie Maski
Théâtre, Marie Mellier, Jean-Claude Berutti, Daniel Girard, Franck Esnée, André Tardy, Michel Tallaron, Paul
Tison.
Il a mis en scène (collectif souffleurs de verre) La vase, d’après la nouvelle d’E. Ionesco / tournée nationale.
François Godart, Danny
Formé à l'Ecole Nationale Supèrieure des Arts et Techniques du Théâtre à Lyon avec Nada Strancar, Alain
Knapp, Paul André Sagel, Alex del Pérugia, Andrzej Seweryne, Emilie Valantin.
Classe d'Art Dramatique au Conservatoire National de Région de Lille.
Stage AFDAS avec Stuart Seide sur le théâtre de Sénèque.
Stage CDN avec Sylvain Creuzevault sur Oncle Vania de Tchekhov au Nouveau Théâtre d'Angers.
Il a travaillé avec Simon Delétang, Arnaud Anckaert, Nicolas Ducron, Michel Raskine, Laurent Verceletto
(Quai Ouest, de Bernard-Marie Koltès); Philippe Faure, Christophe Moyer, Serge Bagdassarian, Grégoire
Monsaingeon, Emilie Valentin.
Il a mis en scène C'est pas Nous!, de Gilles Defacques; L'Homme qui, de Brook, Une femme seule et Nous
avons toutes la même histoire, de Dario Fo et Franca Rame, Pignon sur rue, de Christophe Moyer.
Valérie Marinese, Helen, la femme de Danny
Formée à l’Ecole de la Comédie de St-Etienne par Pierre Debauche, Stuart Seide , Proper Diss, Guy Rétoré,
Patrick Guinand, Hervé Loichemol, Sophie Loucachevsky, Ghislaine Drahy, Arlette Namiand… de 1990 à
1992 .
Elle a travaillé avec Guy Rétoré, Daniel Benoin, Prosper Diss, Laurent Fréchuret, Simon Delétang, Gilles
Chavassieux, Thierry Bordereau, Cyril Grosse, Jeanne Mathis, Richard Brunel.
Ces dernières années, elle a mis en scène 4.48 Psychose de Sarah Kane, et Bouh !, de Mike Kenny.
Les comédiens, présentés par le metteur en scène
Valérie Marinese
Ce qui m'a plu chez Valérie, c'est sa fantaisie. J'ai aimé sa capacité à inventer et à avoir un imaginaire riche. Le fait aussi
que nous aimons tous les deux le théâtre allemand m'a plu.
Fabrice Gaillard
J'ai voulu tavailler avec Fabrice car c'est une belle personne, parce qu'il est travailleur, il combine plusieurs qualités qui me
plaisent chez l'acteur, la disponibilité, la sincérité, l'engagement dans le travail. Depuis longtemps je désirais travailler avec
lui sans avoir eu véritablement l'occasion de lui offrir un rôle.
François Godart
Ce que j'aime chez François, c'est que c'est un acteur rigoureux, qui mélange la technique et l'émotion, c'est un acteur
précis. Il aime travailler avec l'autre, il est généreux. J'ai pensé tout de suite à lui pour ce rôle car il incarne pour moi le
côté rassurant et le côté 'bonhomme' de Danny.
Le Théâtre du Prisme
Arnaud Anckaert et Capucine Lange
Nous créons le Théâtre du Prisme en 1998 à Villeneuve d'Ascq, près de Lille, dans le Nord de la France.
Nous affirmons dès le début un goût pour les écritures contemporaines, en prise avec le réel, telles que celles de
Krœtz, d'Enda Walsh ou encore de Dennis Kelly.
Nous nous voulons structure ouverte et collaborons avec d’autres artistes pour développer des expériences originales.
La mise en scène d'Appris par corps, spectacle né de la rencontre avec les circassiens acrobates de la Compagnie Un
Loup pour l'Homme, en est un exemple.
Il est essentiel pour nous de partager notre travail et notre démarche avec le public, en accompagnement de la
création, par des rencontres et des stages, mais aussi par des formes intimes, dans un rapport très direct.
Le sens et l'ampleur de ce lien avec les spectateurs se revitalise sans cesse au cœur d'une maison de théâtre, et de son
projet. C'est cet endroit de rencontre que nous pouvons questionner et éprouver avec La Comédie de Béthune, CDN
Nord/Pas de Calais, structure avec laquelle nous sommes partenaires depuis 2014, et pour 4 ans.
Arnaud aime travailler tantôt dans des formes mêlant différents médias -danse, vidéo ou son-, tantôt en explorant un
langage tel que celui du mouvement, et l'acteur reste au centre de son travail. Ce qui l'intéresse principalement, c'est que
l'interprète soit au cœur du spectacle, et que la relation qu'il entretient avec le public soit privilégiée. Ce qui l'obsède, c'est
que la fabrication du théâtre soit invisible.
En 1998, nous montons Un riche trois pauvres, de Louis Calaferte, spectacle qui situe tout de suite l'univers de la
compagnie: une écriture acide, qui nous parle d'aujourd'hui, une mise en scène qui mélange les styles et la musique, dans
une complicité avec le public.
En 1999, nous voyageons dans un camion à travers toute l'Europe durant un an, et rencontrons une trentaine de
compagnies de théâtre, marionnettes et danse. C'est lors de cette année que nous façonnons notre identité d'artistes, sans
tout à fait nous en rendre compte.
Au retour de ce voyage, nous montons en 2001 Un cahier bleu dans la neige, d'après Daniil Harms. Les thématiques se
précisent, celles de la chute et de la lutte, et un certain humour politico-absurde.
Arnaud aime les écritures actuelles, voire inédites, et c'est le spectacle Disco Pigs de l'auteur Enda Walsh, en 2004, qui
confirme une identité d'artiste qui cherche, qui fouille dans les textes, qui aime explorer des nouveaux auteurs, des
nouvelles voies.
En 2005, il intègre l’Unité Nomade de Formation à la mise en scène du Conservatoire National Supérieur d’Art
Dramatique de Paris. Durant deux ans, il apprendra auprès de Bernard Chartreux et de Jean-Pierre Vincent, et de metteurs
en scène tels que Matthias Langhoff et Kama Ginkas en Russie.
En 2007, nous entamons un volet sur la famille avec La Ménagerie, d'après T. Williams- une belle rencontre avec des
acteurs devenus fidèles (Roland Depauw, Patricia Pekmezian, Maxence Vandevelde) -, que nous poursuivons, après un
tour chez Ionesco -personnage extraordinaire, auteur époustouflant (Les Chaises, Ha la la...!)-, avec Ma/Ma en 2009, né de
la rencontre avec deux danseuses, mère et fille, -expérience limite d'une autobiographie qui n'en est pas vraiment une...-,
et développons en 2011 avec Orphelins, de Dennis Kelly, en première création française.
C'est l'occasion pour Arnaud de renouer avec un théâtre brut et direct.
En 2013, nous nous lançons dans Prise Directe, festival de lectures de théâtre contemporain, que nous initions en
partenariat avec cinq lieux de la métropole lilloise. Ni théâtre documentaire ni théâtre fantastique, mais des paroles
inscrites dans une réalité humaine, sociale et politique, en prise directe avec notre monde, telle est la ligne éditoriale de ce
festival dont la deuxième édition aura lieu en février 2015.
Constellations en octobre 2013 fut une nouvelle occasion de monter, en première française, le texte d'un jeune écrivain
anglais repéré dans son pays, Nick Payne, dont la traduction de Séverine Magois a reçu l'aide à la création théâtrale du
Centre National du Théâtre.
Soutiens et partenaires
Le Théâtre du Prisme est conventionné à l'aide aux activités de la compagnie par la D.R.A.C. Nord-Pas de
Calais – Ministère de la Culture et de la communication,
Soutenu par le Conseil Régional Nord-Pas de Calais pour ses activités,
Par le Département du Pas-de-Calais au titre de l'implantation,
Ainsi que par la Ville de Villeneuve d'Ascq.
Compagnie partenaire de La Comédie de Béthune, CDN Nord/Pas de Calais (2014/2017).
La compagnie est soutenue sur certains projets par :
Le CNT
Le Conseil Général du Nord
La Mairie de Paris
L'Adami
La fondation d'entreprise OCIRP
L'Union Européenne
La Communauté Urbaine de Lille
Lille 3000
Depuis 2009, nous sommes responsables de l'option théâtre obligatoire du lycée Pasteur à Lille.
Nos collaborateurs et partenaires depuis 1998
(hors actions culturelles, sensibilisations, ateliers et stages)
Dans le Nord-Pas de Calais :
Le Théâtre du Nord, CDN de Lille ; La Comédie de Béthune, CDN Nord-pas de Calais ; La Rose des Vents, Scène
Nationale Lille Métropole Villeneuve d'Ascq ; L'Hippodrome, Scène Nationale de Douai ; Le Phénix, Scène
Nationale de Valenciennes ; Culture Commune, Scène Nationale du Bassin minier du Pas-de-Calais ; Le Channel,
Scène Nationale de Calais ; Le Grand Bleu à Lille ; Le Vivat d'Armentières, Scène conventionnée danse et théâtre ;
Le Prato, Théâtre international de quartier à Lille ; Compagnie de l'Oiseau Mouche / Théâtre Le Garage à Roubaix ;
Théâtre La virgule, Centre transfrontalier de création théâtrale de Tourcoing-Mouscron ; La Condition Publique à
Roubaix ; Centre Culturel d'Agglomération Daniel Balavoine à Arques ; Le Centre Culturel Georges Brassens à St
Martin les Boulogne ; La Ferme d'en Haut à Villeneuve d'Ascq ; La Maison Folie Beaulieu à Lomme ; La Maison
Folie Wazemmes à Lille ; Le Palais du Littoral à Grande Synthe ; La Verrière / Théâtre de la Découverte à Lille ; La
Comédie de l'Aa à Saint Omer ; Le Zeppelin à Saint André ; L'Escapade à Hénin Beaumont ; Les Pipots à Boulogne
sur Mer ; L'Antre 2 à Lille ; Université Lille III à Villeneuve d'Ascq ; La Piscine / Atelier Culture à Dunkerque ; Les
Scènes mitoyennes de Caudry ; La Scène du Louvre Lens ; Lille 3000 ; Travail et Culture.
Hors Région Nord-Pas de Calais :
La Ferme du Buisson, Scène Nationale de Marne la Vallée ; Le Théâtre National de Strasbourg ; Le Théâtre Dunois à
Paris ; Théâtre Le Passage, Scène conventionnée à Fécamp ; Théâtre de la Chapelle St Louis à Rouen ;
Le Festival Chaînon Manquant ; Le Relais Culturel de Wissembourg ; Le Théâtre Forum Mont Noble à Nax en
Suisse ; Le Festival Les Théâtrales Charles Dullin ; Le Théâtre de Rungis ; Le Théâtre de l'Ile à Nouméa ; La
Manufacture à Avignon ; Ermont sur Scènes ; Le festival théâtral du Val d'Oise ; L'atelier à spectacle à Vernouillet.
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