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Introduction
1. Philosophie
2. Histoire
3. Cosmologie
4. Epistémologie
5. Concepts & définitions
6. Mathématiques
Philosophie
1 La philosophie grecque (8ème siècle av. – 129 av.)
1.1 Pensée primitive
Animisme :
Toute chose possède une âme
Chaque âme est égale
La réalité a une composante naturelle et une composante sur-naturelle
1.2 Mythologie
Polythéisme :
Abstraction
Explication mythique de la réali
1.3 Présocratiques – philosophes de la nature
Ils recherchent le principe premier qui compose l’univers et ne se satisfont plus
d’explications d’origine religieuse.
1.3.1 Ecole de Millet
Principaux philosophes :
Thalès de Millet (580 av.) : tout est composé d’eau – approche matérialiste
Anaximandre (610-546 av.) : 4 élements de base (eau, terre, air, feu) ainsi
qu’une force appelée “apeiron” – système dualiste
Anaximène (545 av.) : tout est composé d’air
Empédocle : 4 éléments (terre, air, feu et eau) et 2 forces ( amour et haine)
Anaxagore : nombre infini d’éléments premiers, force : intellect
Apport de l’école de Millet :
Recherche d’une explication simple
Leurs explications sont basées sur la réflexion et non l’expérimentation
Monisme – dualisme
Matérialisme
Naturalisme : les phénomènes naturels s’expliquent par les phénomènes naturels
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1.3.2 Pythagore (572 – 500 av.)
La réalité peut être exprimée par des formules mathématiques : le principe
premier est le nombre.
1.3.3 Héraclite (470 av.)
Le feu est le principe premier : le feu est quelque chose qui change constamment
tout en restant égal à lui-même.
La réalité est un proces continu : tout se transforme – l’immobilité est illusion. Le
Logos, loi invisible qui règle les changements et les oppositions entre les
éléments.
Il faut se méfier de nos sens qui nous trompent.
Conception cyclique du temps.
1.3.4 Parménide (515 – 440 av.)
Tout est : il n’y a ni mouvement, ni devenir, ni temps et ni espace. Le mouvement
est apparent – nos sens nous trompent. La vraie connaissance s’obtient par la
pensée.
Zénon, élève de Parménide, démontre aux moyen de paradoxes (la flèche vers
la cible) l’impossibilité du mouvement.
Cette controverse est à l’origine de deux courants philosophiques : l’empirisme et
le rationalisme. Ilustré par le paradoxe de Zénon : nos sens indiquent que la flèche
atteint bien son but alors que la réflexion pure tend vers le contraire
1.3.5 Les atomistes
Principaux philosophes :
Empédocle (440 av.) : 4 éléments (air, terre, feu et eau) et 2 forces (amour et
haine)
Anaxagore (500 - 428 av.) : nombre infini d’éléments de base, une force appelée
‘Nous’ ordonne tout;
Démocrite (460 – 370 av.) : tout est constitué d’éléments premiers, les atomes,
éternels et immuables. Ils bougent dans le vide en suivant des lois de la nature.
C’est un système matérialiste et déterministe.
1.3.6 Conclusions
1. Ils ont inventé un mode de pensée libéré des mythes et de la religion.
2. Ils sont matérialistes : la matière est le principe premier (dans la pensée Judéo-
chrétienne, Dieu crée la matière).
3. Ils jettent les bases de quelques controverses : empirisme / rationalisme;
monisme / dualisme; être / devenir.
4. Ils concoivent au-dela de la variété apparente des choses, un principe premier.
5. Importance de la raison.
1.4 Socrate et les sophistes
L’homme devient le centre de la réflexion et non plus la nature comme
précedemment.
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1.4.1 Protagoras (490 – 422 av.) (sophisme)
“Homo Mensura” : l’homme est la mesure de toute chose. L’homme détermine l’être,
donc tout ce qui s’en écarte est récusé (scepticisme) et aucun être est objectif mais
uniquement subjectif et changeant (relativisme, subjectivisme). Il n’y a donc aucune
réalité objective ce qui constitue une rupture complète par rapport aux
présocratiques.
1.4.2 Socrate (469 - 399 av.)
Le dialogue socratique comporte 3 phases :
1. Une question est posée – quelqu’un trouve une réponse;
2. L’ironie – prise de conscience de l’ignorance;
3. La maïeutique – recherche en soi via dialogue du vrai savoir que l’on croyait
ignorer.
“Connais-toi toi-même” : la raison implique une conduite juste. Virtue is
knowledge
1.5 Platon (427 – 347 av.)
Théorie des idées : basé sur une dualité :
1. Le monde des sens : changement
2. Le monde des idées : modèles immuables, on y accède par la raison :
Platon combine les théories de Parménide et de Héraclite;
Cette théorie est illustrée par le mythe de la caverne.
Théorie de la cité idéale : aristocratie – hiërarchie de classes : les philosophes
indiquent la voie – les artistes sont exclus “La République”
Fondateur de l’Académie.
Une partie de notre savoir est inné (vies antérieures) : via la réminiscence l’on
peut y accéder
La seule vraie science est la dialectique qui permet une vision globale des Idées
Apport de Platon : encourager les philosophes à chercher une vérité idéale
(mystique) qui est cachée derrière les apparences.
1.6 Aristote (384 – 322 av.)
Il s’oppose à la théorie des idées : l’homme est ancrée dans la nature dans
laquelle on peut trouver des catégories à partir de l’induction : à partir d’un cas
particulier, on généralise pour obtenir une loi générale.
L’être se résume à sa substance
Deux composantes fondamentales de la réalité sont la matière et la forme : la
forme détermine la fonction, la matière permet l’individualisation.
La nature est un système avec une finalité. Il y a 4 causes : la cause formelle (qui
détermine la fome), la cause efficiente (le moteur, le travail), la cause matérielle
(qui détermine la matière) et la cause finale (le but).
Le ‘telos’ est l’idéal vers lequel tend toute chose. C’est une nécessité pour
l’univers.
Fondateur de la logique formelle (ie indépendante du contenu) :
1. Le principe d’identité : A est A;
2. Le principe de contradiction: A n’est pas non-A : une proposition ne peut
être vraie et fausse en même temps;
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3. Le principe du tiers exclu : il n’y a pas de milieu entre A et non-A.
Fondateur de la logique déductive ou du syllogisme : quand deux prémises
(mineure et majeure) sont vraies alors la conclusion est vraie
La philophie morale est également finaliste : tout ce que faisons a un but. Elle a
également un caractère élitaire. L’objectif de la vie est le bonheur. Il prêche la
modération.
L’éthique ne constitue pas uniquement en la recherche de valeurs justes, il faut
également mettre celles-ci en pratique.
La clef de voûte de la Cité est la justice, dont le ressort est l’égalité.
Fondateur du Lycée.
1.7 Conclusions
Avant Socrate, la Nature est le thème central alors qu’après l’homme le devient.
Deux formes de matérialismes :
1. Système transcentental de Platon : il y a d’une part les idées et d’autre part la
matière qui est une “copie” des idées; raisonnement à-priori
2. Système immanent de Aristote : la réalité, composée de matière et de formes,
tend (évolue) vers un idéal (Dieu- moteur immobile). (finalisme); raisonnement à-
posteriori basé sur l’expérience.
Deux modes de raisonnement :
1. Le raisonnement déductif de Platon : on va de l’universel vers le particulier;
2. Le raisonnement inductif de Aristote : on va du particulier vers l’universel.
Nous avons déjà abordé 3 thèmes de réflexion :
1. Matière = Etre ou Etre Matière
2. Etre Devenir Temps = Linéaire ou cyclique
3. Savoir = Observation ou Réflexion
Deux cultures s’opposent :
Culture Indo-Européenne Culture Sémite
1. polythéiste
2. cycle
3. vue est le sens le plus important
combat entre le bien et le mal
1. monothéiste
2. linéarité de l’histoire
3. ouïe est le sens le
plus important
1.8 Héllénisme
période de “décadence” de la civilisation grecque.
Il y a quatre courants principaux :
cyniques : Diogène
stoiciens : Zénon
épicuriens
neo-platonisme : Plotin
1.8.1 Epicure
Le but de l’existence est le bonheur qui est défini comme étant l’absence de
douleur et la poursuite de plaisirs modérés. Il faut se retirer du monde violent de
la politique.
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1.8.2 Stoiciens
Principaux philosophes : Zenon, Seneque, Epictete, Marc Aurele
Savoir = sagesse; fatalité
Il faut rejeter les émotions parce que celles-ci rendent malheureux
Dans certaines circonstances, encouragent le suicide
Influence le christianisme naissant
1.8.3 Plotin (204 – 270)
Forme mystique du platonisme : il essaie de concilier les doctrines chrétiennes
naissantes avec les théories de Platon.
2 Philosophie médiévale (400 – 1492)
313 : L’Empereur Romain Constantin se convertit au christianisme. A partir de ce
moment l’influence du christianisme va uniquement augmenter. La philosophie va
tendre vers la téologie.
Empire Romain s’éclate en deux :
Empire d’Occident : Rome, fin en 410 suite aux invasions des
Barbares
Empire d’Orient : Constantinople, fin en 1453 suite aux invasions
des Turcs.
Il y a trois zones culturelles en Europe :
Ouest : culture chrétienne, langue latine
Est : culture chrétienne, langue grecque
Sud : culture musulmane, langue arabe
2.1 Saint-Augustin (354 - 430)
En 388 : se convertit au christianisme.
Il reprend la pensée de Platon.
Il tente de concilier la foi (au christianisme) et la raison
Le mal est l’absence de Dieu : Dieu a crée l’homme doté de volonté : ils utilisent
celle-ci pour faire le mal
Destin
Preuve téléologique de l’existence de Dieu : le monde est beau, et ordonné ce
qui ne peut être fait que par un créateur : Dieu est omniscient, donc tout ce qui
arrive est sa volonté, donc les hommes ne sont pas responsables et libres. En
fait, il faut placer Dieu en dehors du temps.
2.2 Encylopédistes
Pendant 400 années, la philosophie occidentale – d’inspiration classique – avec la
chute de l’Empire Romain, va plonger dans un profond sommeil. Quelques moines
essaient de rassembler les savoirs ancestraux.
2.3 John Scott (810 – 877)
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