Manuel de codage ICD-10-BE
Version officielle 2015 - Chapitre 5 53
être codés de façon plus précise en se référant à des rapports d'examens complémentaires, moyennant
approbation de la part du médecin traitant.
Notez dans les exemples suivants la variation dans la désignation du code quand, après confirmation du
médecin traitant, plus d’informations sont disponibles:
• Rapport de sortie: Cancer du col (C53.9)
Rapport anatomopathologique: Carcinome in situ du col utérin
Diagnostic final attribué après approbation du médecin traitant: Carcinome in situ du col (D06.9)
• Rapport de sortie: Infection urinaire (N39.0)
Rapport du laboratoire: EMU: Culture positive pour E Coli + de 100.000 colonies
Diagnostic final attribué après approbation du médecin traitant: Infection urinaire à E. coli (N39.0 + B96.20)
• Rapport de sortie: Pneumonie (J18.9)
Rapport du laboratoire: Crachat: quelques coques gram positifs à l'examen direct, culture: croissance
de rares colonies de staphylocoques blancs.
Diagnostic final attribué après approbation du médecin traitant: Pneumonie sans germe identifié (J18.9).
Dans ce cas-ci, le médecin a considéré les germes détectés au laboratoire comme des contaminants.
• Diagnostic: Fracture du fémur, contact initial (S72.90XA)
Protocole de radiologie: Fracture ouverte du col fémoral droit, sous-trochantérienne
Diagnostic final attribué après approbation du médecin traitant: Fracture ouverte du col fémoral droit,
sous-trochantérienne, contact initial (S72.21XB)
L'attribution d’un code se base généralement sur la documentation rédigée par le médecin en charge du
patient. Il est également approprié de se baser sur la documentation des autres médecins (par exemple, des
consultants, des résidents, l'anesthésiste) impliqués dans les soins et traitement du patient pour attribuer un
code, pour autant que ces informations ne soient pas en conflit avec celles mentionnées par le médecin en
charge du patient. Il n’est pas nécessaire de contacter le médecin en charge du patient si un médecin
impliqué dans les soins et traitement du patient (y compris dans le cas d'un médecin consultant) a
documenté un diagnostic et que celui-ci ne rentre pas en conflit avec un diagnostic rapporté dans le dossier
par un autre médecin. S’il existe des contradictions entre les diagnostics rapportés au dossier par différents
médecins, le médecin traitant doit être interrogé pour clarifier la situation car en fin de compte, c'est lui qui
est responsable du diagnostic final.
Si le médecin traitant ne confirme pas que les découvertes anatomopathologiques ou radiologiques
correspondent à une affection spécifique, il faut l’interroger à propos de la signification clinique de ces
résultats et la pertinence de les enregistrer dans le RHM en tant que résultats anormaux d'examen. Bien que
le pathologiste et le radiologue fournissent une interprétation écrite de la biopsie tissulaire ou de l’image
radiologique, ceci n’est pas équivalent au diagnostic médical du médecin traitant qui se base lui sur l'image
clinique complète du patient. Le médecin traitant est responsable de, et directement impliqué dans les soins
et le traitement du patient. L’interprétation d’un échantillon isolé par le pathologiste ou l’interprétation d’une
image par le radiologue, qui ne disposent souvent pas de l'ensemble du contexte clinique entourant cet
échantillon/ce cliché, n'est pas identique à un diagnostic fourni par un médecin directement impliqué dans
les soins au patient. En effet, les résultats d'examens désignent rarement une et une seule affection: la
localisation de la biopsie, pas toujours fournie au pathologiste, a une grande importance, de même que le