manièl`e de l`hémoglobine dans le sang? C`est ce qu`il est encore

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manièl'e de l'hémoglobin e dans le sang? C'est ce qu'il est encore impos-
sible de dire: ce qu'il ya de certain, c'est que la présence constante d .. ns
la feuille
d'un carbure d'h yd rogène pou van t abs o rb e l' spontanément ~tl'air
24 pour 100 de son poids d'oxygène, ~'est-à-dire env iron 200 fois son vo-
lume, doit solliciter le s recherches des physiologistes, s urtout en prenant
en considération que dans la fpuille vipante, malgTé son oxyclabilité, la ca-
rotine re ste inalt érée et qu'il est fort probable qu'elle y subit nes alterna -
tives d'oxydation et de réduction, de teUe sorte que sa proportion demeure
à peu près invariable pour un espace de t emps limit é. »
ZOOLOGIE. Sur un nouvel Entoniscien (Pinnotherion vermiforme nov.
gen. et nov. sp.) parasùe du Pinnothe're des lI1odio/es. Note de MM. A.
GIARD et J. BONNIER.
« L'animal qui fait l 'objet de cette Note esl doublement intéres aut,
comme appartenant à un groupe de Crustacés peu connus et comme foul'-
nissant un nouvel e xempl e de parasitisme au seconn degré.
1) Des Crabes du genre Pinnolheres se tl' ouvent communément à Wime-
reux dans les Mylilus edulis L., Jfodiola modi olus L., Mactra stultorum L. ;
plus rarement dans les Cardiumeclule L. el Don œrana lùwm Lam. Plusieurs
formes spécifiques so nt sans doute confondues sous le nom de Pinnotheres
pisum L. Au mois de septembre dernier, nous avons trouvé, dans une Mo-
diole déjà vieille (co uverte de serpules et toute pe rfor ée par les C Liona ), un
Pinnothère femelle, de taille assez g rann e (15
mm
de larg-e), mais différent
du P. veterum Bosc, qu'on dit habiter parfois les Modioles. Celte femelle
ne portait pas d' œuf" et les pattes ovigères étai en t légè rement atrophiées.
Mais notre atlention fut particulièrement attirée sur une masse d'un gris
violacé, visible a travers le tég ument dor sal tran spa rent, et rappelant l'as-
pect d'une ponte de Grapsion Caro/inii Gel. Une po nction faite avec une
pipette effilée nous procura des embryons mùrs n'un Entoniscien, et nous
pùmes bient ôt extraire, avec toutes les précautions indispensables en pa-
reille circonstance, la femelle adulte qui renfermait ces embryons dans sa
cavité. inc ubatri ce. Celle-ci occupait tout le côté gauche de la cavité viscé-
rale nu Pinnothère, depuis le bord frontal de la car apace , et, contraire-
ment à ce qui a li eu pour les autres Entonisciens, elle sc prolongeait dans
la parlie caudale du C rab e jllsqll'au troi sième segment de l'abdom en. Les
g landes génitales cl l'hôte étaient atrophiées, le foie très réduit el très
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p,\le. Le-' sac enveloppant le parasite adhérait il la partie branchiale droitr
et pa sait, co mme d'habitud e, ous l'int estin.
» Ce parasit ,que nous appellerons Pinnotherion vermiforme, appartienL
,', un genre nouveau. Les caractères, dan s le exe femelle, sont fournis sur-
tout par la forme de la première lame incubatrice et par les bos es ova-
riennes. La première lame incubatrice est dépourvue de lamelle tl'ansverse,
et sa partie récurrente présente une longu eur inusitée. Il n'y a pas de bosses
ovarienne dorsales. Les bosses ventrale s sont au nombr e de deux: la se-
conde (pos térieur e), excessivement lon gue et cylindrique, semble former
le prolongement du corps de l'animal, dont elle rejette vers le dos le pléon
recourbé en U avec la partie céphalique. Les muscles de la paroi du corps
qui recouvre l'ovaire ont, malgré cette é norme distension, conservé une
grande puissance, et l es bosses ovariennes sont animées de contl'actions
é
nergiques. La deuxième surtout pr ésente des mouvements vermiformes,
qui lui perm e ttent de se recourber et de s 'insinuer, comme nous l'ayons
dit, dans la queue du Crabe, malgré le reploiement de cette dernière. Les
organes situés dans le voisinage de l'ouv erture génitale, et désignés sous le
. nom de r écep tacl es séminaux, ont une forme presqlle ovoïde, et le ur surface
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offre quatre à cinq lobes dispos ' s comme les côtes d'un melon. Le foie,
d'un beau rouge cerise, était rempli d'un li quide abondant, tenant en sus-
pension des concrétions analogues à des p"oduits rénaux. C'est d'ailleurs
l'aspect ordinaire du foie des Entonisciens, quelque temps après la ponte
entre deux périodes d'activité sexuelle. Ce prétendu foie paraît jouer le
double rôle d'organe d'excrétion et d'organe de résel'Ve. Le pléon et ses
a
ppendices latéraux et t erm innux ressemblent beaucoup aux parties cor-
res pondantes des Grapsion.
li u milieu des e mbr yo ns, et fix és aux replis des lames in c ubatrices, se
trouyaient deux mâles dég rad és; nous n 'av ons pas rencontré de mâle s
c
ryptonisciens, malgré une rech erc he atLentive à la loup e et au microscope.
L'un des deux mâles dégradés mesurait 2
mm
et se trouvait en pleine matu-
rité sexuelle: il était des tiné sans doute à féconder la ponte prochain e.
L': 'IlItre était beaucoup plus petit ( un tiers ), mort et déjà en partie décom-
posé; il avait dtl féco
nder les œufs actu e ll e ment développés. Le mâle dé-
g radé ressemble à ceux des Grapsion et des Portunion, mais il esL presqu e
entiè
rem e nt dépourvu de pigments. La fourche c audale est tr ès longue;
cie plus, les c roch ets ventraux m éd ians sont situés sur le septième anneau
thoracique ( ann eau génital) et sur le pr emier anneall pléal; le deuxième
seg
ment pléal port e seulement un petit tub e rcule rudim e ntair e. Le s màle s
C. R., 1 81\9, : 1' Semest re. ( 1'. en . . 24.)
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de tous les Entonisciens con nus jusqu'à présent I"Je po rtai ent pas de cro -
chet médian sur l'anneau gén ital. L'appendice du Priapion est d'une lout
autre nature. Chez le Pinnotlzerion, les ouvel'tures des canaux déférents
sont situées, non sur l'append ice médian, mais vers le bOl"d antérieur dn
. "
septl eme segment.
» Les spermatozoïdes, fixés à l'acide osmique ct examinés apI'ès colora-
tion il. l'immersion homog ène, présentent la structure complexe d es sper-
matozoïdes des Thoracostracés, mais n'ont pas les rayo ns caractérist i ques
,
de ceux du Homard, de l'E crevisse, etc.
li L'embryon se rapproche beaucoup de celui des Grapsion et des Por-
[union. Il est
fortement pigme nté, en bru n et en vMt, malgré l'obscurité d LI
mi lieu où il se eléveloppe. Ses yeux sont assez gros. Les lobules albtlmino-
g raisseux prés e ntent une dispositi on régullèrement métamériqu e, comme
che z l'embryon d'Athalg es paguri Rathke. Le foie est très fortement con-
tractile.
La griffe du sixième pereiopod e est longnc et puissante; le bA-
ton net terminal court et très transparent.
» En ré sumé, par les traits prlucipaux de son organisation, le genre
Pinnotherion paraît surtout yoisin des Grapsion; mais il s'en distingue très
nettement, dans le sexe feme ll e, pal' la forme de la première lame i nCll-
batrice et de )'oYair e; dans le sexe màle, par la disp osition des crochets
mé dians ventraux.
» Le Pinnotherion vermiforme semble être très rare, puisque nous u'en
avons rencontré qu'un co uple unique, bien que nous ayons examiné des
centaines de Pinnotheres provenant des divers Acéphales énumérés ci-
dessus (t ). »
ANATOMIE ANIMALE. Sur L'appareil reproducteur des Ap ly si es. Note
,
de M. EOOUARD ROBERT, pl'ésentée par M. de Ql1atrefages.
(( Cet appareil comprenrl les organes suivants: 1' ) la gLande genitale her-
maphrodite;
2° le canal eifërent; 3° un organe complexe, que je désigne
en bloc sous le nom de masse genita/e annexe; [~O le ca nal genital commun.
s'ouvrant à droitp et en ayan t de la branchie; 5° le sillon genital externe,
( 1) Un Mémoire accompagné de Pl anches fera connaître avec plus de détails l 'o rg<1 -
nis
Jtioo de ce nouvel el curieux. représentant de la famille des Entonisciens.
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