Lech-Lecha - Activités régulières de Beth B`nei Tsion

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We pray every week for the
leaders of the Jewish Ministry
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Ressources :
• Site internet : https://jewishadventist-org.gcnetadventist.org
À consulter absolument. Pour s’abonner à notre newsletter, pour télécharger des ressources (École du shabbat
hébraïque et autres liens), pour commander, entre autres, le livre “Consolez, Consolez mon peuple…” etc.
•
Le magazine en ligne Shalom Adventure : www.shalomadventure.com
653
‫לְֶך־לְָך‬
2 4 o c t o b r e / 11 C h e s h v a n
2015 / 5776
Si vous voulez consulter des articles, regarder des liens vidéos et tout savoir sur Israël et le Judaïsme, ce site
est fait pour vous.
• Facebook : https://www.facebook.com/WJAFC?fref=ts
Si vous voulez échanger avec d’autres personnes, ce forum sur facebook est conçu pour cela.
Développement professionnel urbain :
Le CCAJAF (Centre Culturel
d’Amitié Judéo-Adventiste de
France) c’est :
- Une formation professionnelle
Urbaine pour le Ministère en
faveur des Juifs
- Des cours pour les
étudiants en théologie.
- L’aide à l’implantation de
nouvelles congrégations
- Encourager le dialogue
Judéo-adventiste entre
rabbins et théologiens.
• Galerie Photos sur Google+ : http://picasaweb.google.com/jewishadventist
Nous avons posté plusieurs photos sur Internet ces dernières années. N’hésitez pas à jeter un œil.
Pour les activités en France : https://www.flickr.com/photos/beth-bnei-tsion_paris/
Sommaire
Si vous voulez écouter des chants Juifs ou Messianiques. Si vous voulez vous exercer à écouter les Écrits Apostoliques en hébreu moderne, c’est LA radio à laquelle vous brancher !
• Site Internet de la Mission Adventiste : https://jewish-adventistmission-org.lifehopecenters.org
Ce site internet est le nouveau lien du Bureau de la Mission Adventiste de la Conférence Générale des Adventistes
du Septième Jour.
Ce site Internet est en langue russe. La parasha ainsi que plusieurs autres articles y sont postés chaque
semaine.
CCAJAF
Paris
Journal d’information et de formation publié par le
Centre Culturel d’Amitié Judéo-Adventiste de France
Sous la responsabilité du Bureau de
la Mission adventiste de la Conférence générale
Nous prions chaque
semaine pour le ministère
judéo-adventiste ou les
juifs du monde entier.
Selon la liste de prière pour
Journal d’information et de formation — Numéro 653 — 24 octobre 2 0 1 5 / 1 1 C h e s h v a n 5 7 7 6
2015, je suggère que nos
collaborateurs prient durant
la semaine du 25 au 31
octobre pour le pasteur
Bruno Santeli, dirigeant du
ministère judéo-adventiste
à Curitiba, au Brésil. Prions
Jael Wells Cuellar
Richard Amram Elofer
Hubert Paulleta
8
Nouvelles
p. 1
Commentaires de la Parasha p. 2-4
Haftara p. 4-5
Écrits apostoliques
p. 5
Histoires
p. 6
Le coin de l’Inspiration p. 6-7
Coloriage pour enfants
p. 7
Journal
d’information
hebdomadaire
Judéo-adventiste
• Radio en ligne : www.shema-israel-radio.com
• Site Internet Russe : http://www.boruh.info
Publication anglaise :
Richard-AM.am Elofer
Publication russe :
Alexandra Obrevko
Publication hollandaise :
Hubert Paulleta
Publication française :
Sabine Baris
Publication espagnole :
Jael Wells Cuellar
Publication portugaise :
Carlos Muniz
pour le succès de son
Carlos Muniz
Emails :
ministère local.
Alexandra Obrevko
Nouvelles
Une congrégation fructueuse à
Boston
v Nous avons reçu des nouvelles très intéressantes
d’Alexander Bolotnikov le directeur du centre de
formation Shalom de la division nord-américaine
concernant l’œuvre judéo-adventiste à Boston.
Bien qu’un ministère en faveur des juifs y ait été
mis en place dès la fin du XIXème siècle par F.C.
Gilbert, celui-ci n’a été consolidé dans cette ville
que récemment. A. Bolotnikov nous dit : “Durant
des années seul un petit groupe existait, composé
tout au plus de cinq à six ressortissants russes juifs
adventistes éparpillés dans la périphérie de Boston.
Ils ont prié pour que quelqu’un vienne et prenne la
direction des opérations. En 2012 le pasteur Alex
Orfonidiy a emmenagé à Boston.
Anglais : [email protected]
Russe : [email protected]
Français : [email protected]
Espagnol : [email protected]
Portugais: [email protected]
Hollandais : [email protected]
Crédit photos : Richard Elofer, Alexandra Obrevko, Hubert Paulleta,
Sabine Baris, Jael Wells Cuellar, Carlos Muniz et Advent Digital Media
Pour plus d’informations, nous contacter sur www.jewishadventist.org
Sabine Baris
Shabbat - Lech-Lecha
Aujourd’hui après trois ans de travail vingt-six
Juifs russophones sont prêts à s’organiser en
communauté. Nous souhaiterions remercier les
agents de la Fédération de la Nouvelle Angleterre
du Sud pour leur soutien en faveur du nouveau
groupe juif russe, qui sera bientôt mis sur pied..
Souccot à Dnepropetrovsk
v Une merveilleuse célébration de Souccot s’est
tenue à Dnepropetrovsk le 4 octobre dernier. Elle
a été organisée conjointement par le groupe judéoadventiste et la troisième communauté adventiste
de la ville. Plus d’une centaine de personnes y ont
participé dont trente invités.
Hazaken Andrew Suhovarov, le dirigeant du
groupe judéo-adventiste, a conduit le programme.
Vitaly Obrevko, un expert en études juives, et
Hazaken de la communauté “Beit Shalom”, a
tenu une présentation de Souccot. Il a expliqué la
signification spirituelle de cette fête dans la Bible
hébraïque, les écrits des Apôtres, dans la vie de
Yeshoua, et au sujet de l’aspect eschatologique,
universel de son agencement. Hazaken Ruslan
Gresko a exploré le symbolisme de la fête des
Tabernacles dans les écrits des Apôtres et sa valeur
pratique dans la vie des croyants au cours d’une
rencontre interactive.
L’équipe de louange a présenté la liturgie juive
ainsi que d’autres chants juifs, messianiques et
chrétiens. Le pasteur Sergey Molchanov, président
de la Fédération des adventistes du septième
jour de Dnieper Est, a eu le mot de la fin et les
bénédictions. Chaque personne ayant participé à
cette célébration a été encouragée et heureuse, tel
que cela devrait être en ce jour.
Résumé de
la Parashat
Lech-Lecha
D
ix générations se sont
succédées
depuis
Noach. L’homme a
décliné spirituellement.
En l’an 1948 après la
Création (selon la tradition
juive), Avram voit le jour. En
observant le monde, il en vient
à reconnaître l’existence de
D., et donc mérite que D. lui
apparaisse.
Au début de la parasha de
cette semaine D. dit à Avram
de quitter son pays, ses
proches et la maison de son
père et de se diriger vers un
pays inconnu où D. fera de lui
une grande nation.
Avram part donc, emmenant
sa femme Saraï, son neveu
Lot, leurs serviteurs, et ceux
qu’ils ont convertis à la foi en
D.
Lorsqu’ils atteignent le pays de
Canaan, D. apparaît à Avram
et lui dit que c’est le pays qu’il
donnera à ses descendants.
Une famine survient et
Avram se retrouve contraint
de se rendre en Égypte afin
de trouver de quoi se nourrir.
Réalisant que la beauté de son
épouse risquerait de lui coûter
la vie des mains des Égyptiens,
Avram lui demande de
prétendre qu’elle est sa sœur.
Saraï est conduite à pharaon,
mais D. inflige à celui-ci et à sa
cour de sévères plaies et elle est
relachée intacte.
Avram s’en retourne en Erets
Yisrael (Canaan) enrichi des
biens que lui ont octroyés les
Égyptiens.
Lors d’une querelle à propos
des droits de pâturage entre
leurs bergers, Avram décide de
se séparer de son neveu Lot.
Lot choisit de vivre dans la
cité riche mais corrompue de
“Puis il leva son camp de là pour
se rendre dans les montagnes,
à l’est de Béthel ; il dressa sa
tente entre Béthel à l’ouest, et
Aï à l’est. Il bâtit là un autel à
l’Éternel et invoqua le nom de
l’Éternel.”
(Genèse 12.8)
Parasha
de la semaine
Lech-Lecha
‫לְֶך־לְָך‬
Genèse 12.1 - 17.27
Lech-Lecha
L
a Torah déclare :
“L’Éternel dit à Avram:
Va-t-en de ton pays, de
ta patrie, et de la maison de
ton père, dans le pays que je te
montrerai.” (Genèse 12.1).
Lech-Lecha
est
l’ordre
qu’Avram a reçu de D.
lorsqu’il a quitté Haran
à destination d’un pays
inconnu, la Terre Promise.
Mais c’est un ordre étrange,
car lorsqu’une personne désire
dire à quelqu’un “va” l’ordre
devrait être exprimé par
Lech. Nous ajoutons “le” au
mot suivant afin de spécifier
le lieu où se rendre comme
dans l’expression lech leparis
qui signifie “Va à Paris”. Mais
lech-lecha est une forme très
inhabituelle. Cette expression
n’est employée dans toute la
Bible qu’en rapport à Avram.
Tout d’abord dans Genèse 12
au moment où il doit quitter
Haran puis dans Genèse 22.2
lorsqu’Avraham reçoit l’ordre
de se rendre à Moriah offrir
son fils Itzhak en holocauste.
L’expression
Lech-Lecha
a pour sens littéral “Va
vers toi-même”. Elle invite
l’interlocuteur à aller vers sa
destinée, à s’isoler, à se séparer
des autres. C’est pourquoi
rabbi Hirsch la traduit par une
paraphrase “Va par toi-même,
suis ta propre voie, va de par
2
le chemin qui t’éloignera du
pays de ta naissance, et de la
maison de ton père — de tous
tes anciens repères.”
La génération d’Avraham
était à nouveau éloignée de
D., il était important pour
Avraham de quitter la ville
d’Haran afin de servir D. en
esprit et en vérité. “Va par
(vers) toi-même, suis ta propre
voie” — ce qui a une valeur
d’autant plus exaltée.
Personne ne devrait prétendre
ce qui suit : je suis aussi bon
et aussi honnête que n’importe
qui, comme le veut la tendance
de nos jours. Chacun est
directement
responsable
envers D. de sa conduite
personnelle. Si cela s’avère
nécessaire, si le principe
adopté par la majorité apparaît
comme étant faux — alors
avancez seul et servez D. C’est
cette attitude qui fut requise
de la part d’Avraham pour
servir de point de départ à sa
propre mission et à celle de la
nation devant naître de lui.
Israël a été
créé par D.
L
a Torah affirme :
“Je ferai de toi une
grande nation, et je
te bénirai ; je rendrai ton
nom grand, et tu seras une
source
de
bénédiction”.
(Genèse 12.2). Avraham a
eu le courage d’abandonner
son style de vie, sa famille, ses
amis, tout ce qu’il aimait dans
cette vie, mais D. lui a promis
qu’il retrouverait tous les
privilèges laissés derrière lui.
D. le récompenserait dans une
plus large mesure. Avraham
n’a pas été appelé à se joindre
à une autre nation, mais à
former une minorité, et quelle
minorité : une minorité d’UN
SEUL. Il s’apprête à devenir
le fondateur d’une nation. Le
texte stipule “Je ferai de toi
une grande nation” .
Toutes les conditions externes
et les circonstances naturelles
se positionneront contre la
formation de cette nation,
aussi il sera évident aux yeux
de tous que D. lui-même est le
créateur d’Israël.
La tâche d’Avraham consistait
à s’isoler, à marcher seul avec D.
La deuxième étape consistait
en la création d’une nation à
partir d’Avraham. Elle était
destinée à montrer que son
existence était un second acte
créateur de D. dans l’histoire,
et à cette fin il était nécessaire
qu’Israël devienne une nation
uniquement au moyen de l’exil,
et d’être sans-abri, apatride.
Si Israël, dès le départ, avait
vécu sur ses propres terres, sa
création n’aurait rien eu de
ma’asse Hashem ou d’un acte
divin.
Bénédictions
de D.
L
a Torah déclare : “Je
ferai de toi une grande
nation, et je te bénirai ;
je rendrai ton nom grand, et tu
seras une source de bénédiction.
Je bénirai ceux qui te béniront,
et je maudirai ceux qui te
maudiront ; et toutes les familles
de la terre seront bénies en toi.”
(Genèse 12.2-3).
“Bénédiction” se dit Bracha
en hébreu. Les bénédictions
représentent
une
part
conséquente de la tradition juive.
Chaque matin, nous exprimons
notre gratitude envers HaShem
pour sa bonté par différentes
Brachot (bénédictions). Chaque
matin nous le bénissons de
nous donner la vue ; “Béni soistu Seigneur notre D., Roi de
l’univers, qui ouvre les yeux de
l’aveugle.” Nous le bénissons de
nous rendre nos forces ; “Béni
sois-tu Seigneur notre D., Roi
de l’univers, qui donne la force
à celui est fatigué” et bénissons
D. “qui pourvoit à tous mes
besoins” , et ainsi de suite.
Selon la halakha (loi juive), on
doit bénir D. lorsque quelque
chose de mal arrive, de même
lorsqu’il s’agit d’une bonne
chose. Le Talmud nous dit qu’au
temps du roi David une plaie
s’était abattue sur Israël. Chaque
jour, cent personnes décédaient.
Le roi David établit alors que
cent bénédictions devraient être
récitées quotidiennement et la
plaie s’arrêta. Cette tradition a
perduré par l’entremise de nos
sages. Nous aussi, récitons au
moins cent bénédictions chaque
jour.
Quel est le but de l’acte de
bénir D. ? D. a-t-il besoin de
nos bénédictions ? Le mot
hébreu pour bénédictions,
Bracha, est lié au mot Berech
(un genou) ou vayevarech (il les
a fait s’agenouiller). De même
qu’un père s’agenouillera pour
répondre à son enfant, de même
nos bénédictions amènent D. à
se rendre disponible pour nous
et à accéder à nos requêtes.
Ainsi, bénir D. le conduit à nous
bénir en retour.
En Israël lorsque nous croisons
quelqu’un nous demandons :
Mashlomcha ? (Comment allezvous ?). La personne répond :
Baruch HaShem (Dieu soit béni).
Vers le Néguev
L
a Torah déclare : “Avram
parcourut
le
pays
jusqu’au lieu nommé
Sichem, jusqu’aux chênes de
Moré. Les Cananéens étaient
alors dans le pays.” (Genèse
12.6).
Avraham a parcouru chaque
lieu, mais il ne s’y est pas installé.
Il attendait un signe, un signe
promis par D. selon lequel il
lui serait montré le lieu où il
devrait s’installer. Avraham a
voyagé ainsi, espérant un signe
de D. lui désignant l’endroit où
il devrait s’établir. Au verset 9 il
est écrit : “Avram continua ses
marches, en s’avançant vers le
midi.” (Genèse 12.9).
Il évitait avec soin les cités et les
villes. Il désirait en premier lieu
fonder une base solide pour lui
et sa maison, et c’est pour cette
raison qu’il a ressenti ce besoin
d’isolement.
Le Néguev (sud de Canaan)
n’était pas semblable à un
jardin
florissant.
C’était
un désert. L’ordre donné à
Avraham l’a conduit vers le
sud inhospitalier. Le Néguev
n’est pas un lieu d’habitation
où règne abondance et confort,
les rayons du soleil y frappent
durement, verticalement.
D. ne nous mène pas sur le
chemin d’une vie facile mais
teste notre foi et notre fidélité
envers lui.
L’inspiration
de D.
M
oshe dit : “L’Éternel
apparut à Avram, et
dit” (Genèse 12.7).
Nous ne savons pas exactement
comment D. s’est adressé à
Avraham au verset 1, car il est
3
Sodome, située dans la vallée
fertile du Jourdain.
Une guerre éclate entre les rois
de la région et Sodome est
vaincue. Lot est fait prisonnier.
Avec l’aide de ses convertis,
Avram sauve Lot, surpassant
miraculeusement des forces
plus importantes, mais refuse
tout butin de la bataille.
Au cours d’une alliance
prophétique, D. révèle à
Avram que sa postérité sera
exilée sur une terre étrangère
où elle sera oppressée durant
quatre cents ans, après quoi
elle sortira en possession de
grands biens et retournera en
Erets Yisrael, leur héritage
irrévocable.
Saraï est stérile et propose
Hagar, sa servante égyptienne,
à Avram dans l’espoir que
celle-ci leur donnera un fils.
Hagar devient arrogante
lorsqu’elle découvre qu’elle
est enceinte. Saraï la maltraite,
et Hagar s’enfuit.
D’après les instructions d’un
ange Hagar retourne auprès
d’Avram, et donne naissance
à Yishmael.
La parasha de cette semaine
s’achève par D. ordonnant
à Avram de se circoncire
lui et les générations qui lui
succèderont comme un signe
d’une alliance divine.
D. change le nom d’Avram
en Avraham, et celui de Saraï
en Sarah. Hashem promet à
Avraham un fils, bien qu’il ait
atteint l’âge de quatre-vingtdix-neuf ans et Sarah quatrevingt-neuf ans.
Ce jour là, Avraham se
circoncis, ainsi que Yishmael
et toute les mâles de sa
maison.
“Voici à quoi je m’engage envers toi : tu
deviendras l’ancêtre d’une foule de nations.
On ne t’appellera plus Avram, mais Avraham,
car je ferai de toi l’ancêtre d’une foule de
nations. Je t’accorderai un si grand nombre de
descendants qu’ils constitueront des nations ;
il y aura même des rois dans ta postérité. Je
maintiendrai mon alliance avec toi, puis, après
toi, avec tes descendants, de génération en
génération, pour toujours : ainsi je serai ton
Dieu et celui de tes descendants après toi. ”
(Genèse 17.4-7)
Haftara
Ésaïe 40.27 - 41.16
L
e l iv re d ’ Ésa ïe
est u n te x te de
toute
beauté.
Ce prophète éta it
u n vér itable poète
comme le sug gère le
mer vei l leu x
poème
de cet te sema ine.
“ Ne
l ’a s-t u
pa s
reconnu ? Ne l ’a s-t u
pa s entendu ? C ’est
le Dieu d ’ éter n ité,
l ’ Éter nel , qu i a c réé
les e x t rém ités de la
ter re.” (Ésa ïe 4 0. 28).
Le
D.
d ’ Israël
est éter nel et i l a
u n a mou r éter nel
pou r ses en fa nts. I l
appel le Israël son
ser v iteu r, l ’ élu, et
I l appel le Av ra ha m
son a m i. C ’est le
l ien ent re la Pa ra sha
et cet te Ha f ta ra h ;
toutes deu x pa rlent
d ’Av ra ha m
qu i
a qu it té sa ter re
pou r
répond re
à l ’appel de D.
“ Ma is toi, Israël ,
mon ser v iteu r, Jacob,
que j ’a i c hoisi, race
d ’Av ra ha m, mon a m i,
toi, que j ’a i sa isi des
e x t rém ités de la ter re
et que j ’a i appelé
de ses con f ins, à
qu i j ’a i d it : Tu es
mon ser v iteu r, je te
c hoisis et ne te rejet te
pa s ! ” (Ésa ïe 41.8-9).
juste mentionné “L’Éternel dit
à Avram”, mais ici au verset 7
il est écrit que D. est apparu
à Avraham. C’est la première
fois qu’il apparaît à un homme
afin de lui parler. Cette
expression “L’Éternel apparut
à Avram” (Vayaré YHWH),
apparaît vingt-quatre fois dans
le Tanakh.
La première fois avec
Avraham, le mot employé est
issu du verbe “voir”, c’est la
raison pour laquelle nous en
concluons qu’Avraham à reçu
une vision de D.
Ce texte est une bonne
indication quant à l’inspiration
divine des Écritures, il ne s’agit
pas d’un sentiment subjectif
ou d’une voix résonnant en
soi, mais c’est au moyen d’une
véritable vision que D. s’est
révélé aux prophètes et s’est
adressé à eux. D. a toujours
choisi d’apparaître et de
parler à l’homme sur la terre
promise, c’est dans ce pays que
la présence de D. sur terre s’est
à nouveau manifestée.
Exprimer sa
gratitude
B
ien que très inférieurs
en nombre, Avram et
les siens partent à la
rescousse de son neveu Lot et
4
le délivrent ainsi que tous les
autres peuples faits prisonniers
avec lui. Lorsqu’Avram s’en
retourne victorieux, la Torah
déclare : “Malkitsedek , roi
de Salem, fit apporter du pain
et du vin : il était sacrificateur
du Dieu Très-Haut. Il bénit
Avram, et dit : Béni soit Avram
par le Dieu Très-Haut, maître
du ciel et de la terre ! Béni soit
le Dieu Très-Haut, qui a livré
tes ennemis entre tes mains !”
(Genèse 14.18-20).
Le Talmud (Nedorim 32b)
déclare que Malkitsedek
s’est trompé en exprimant sa
gratitude tout d’abord envers
Avram puis envers D.
Nous
devons
être
reconnaissants envers ceux
qui nous accordent une faveur,
mais nous devons réaliser à la
fois que D. est la source ultime
de toute faveur.
Avraham et
la loi de D.
L
es
Sages
d’Israël
identifient le début
de l’ère de la Torah
(2000 ans) au moment de la
conversion d’Avraham, lors du
passage de l’état d’adorateur
d’idoles de Haran à celui
de croyant en D. Pourquoi
les Sages ont-ils vu dans cet
évènement l’avènement de
l’ère de la Torah ?
Nous savons qu’Adam, Noach,
Malkitsedek et tous les autres
justes avaient connaissance de
la loi de D.
Cependant Avraham est le
premier à avoir été loué pour
avoir gardé les mitsvot de D.
“Parce qu’Avraham a obéi à
ma voix, et qu’il a observé mes
ordres, mes commandements,
mes statuts et mes lois.”
(Genèse 26.5).
Les mots hébreux employés
dans ce verset dérivent des
racines “Mitsva”, “Chouk” et
“Torah”, ainsi la tradition juive
s’avère correcte en avançant
que l’ère de la Torah a débuté
avec Avraham et non Moshe ;
vision en harmonie avec
la tradition adventiste qui
affirme que “La loi de D., [qui]
était la condition de l’alliance
divine avec Avraham” (CC 61)
et que “D. a appelé Avraham
à être un enseignant de sa
parole, il l’a choisi pour être le
père d’une grande nation, car il
a vu qu’Avraham instruirait ses
enfants et sa maison selon les
principes de la loi de D. Et ce
qui donna toute sa puissance à
l’enseignement d’Avraham fut
l’influence de sa propre vie.”
(Ed. 187).
I
Écrits apostoliques — MARC 10.28-40
l y a encore beaucoup de
parallèles à faire entre la
parasha Lech-Lecha et ce texte
de la Besorah de Marc.
D. est apparu à Avraham pour lui
demander de quitter la maison de
son père et de se rendre vers une
terre étrangère.
“Va-t’en de ton pays, de ta patrie
et de la maison de ton père, vers
le pays que je te montrerai.”
(Genèse 12.1)
Dans cette partie de la Besorah,
de Marc c’est Shim’on-Pierre qui
déclare à Yeshoua qu’il se trouve
dans la situation d’Avraham :
“Écoute, nous avons tout quitté
pour te suivre.” (Marc 10.28).
Suivre Yeshoua Ben Yoseph de
Nazareth est toujours risqué parmi
les Juifs car on ne peut espérer
l’aide et le soutien des membres
de la famille ou des amis, Yeshoua
n’étant pas populaire chez eux.
La parasha précise toutefois
qu’Avraham sera béni à cause de
son obéissance à la Torah, de sa
confiance en D. et du fait qu’il ait
renoncé au confort de la grande
ville d’Ur : “Je ferai de toi une
grande nation et je te bénirai...”
(Genèse 12.2-3). Or nous savons
qu’Avraham était tout de même
prêt à partir sans les promesses
de bénédictions de D. car il Lui
faisait entièrement confiance.
Une grande promesse a également
été donnée aux 12 talmidim qui
ont suivi Yeshoua en laissant tout
derrière eux : “En vérité, je vous le
dis, il n’est personne qui ait quitté,
à cause de moi et de l’Évangile,
maison, frères, sœurs, mère, père,
enfants ou terres, et qui ne reçoive
au centuple, présentement dans
ce temps-ci... et dans le monde
futur, il recevra la vie éternelle.”
(Marc 10.29-30).
Cette promesse était une réalité
à la fois pour Avraham et les
talmidim de Yeshoua. En effet,
Avraham quittait la maison de
son père avec seulement quelques
serviteurs et son neveu Lot, et il
fut véritablement béni car bientôt
1000 personnes feraient partie de
sa caravane, un groupe si grand
qu’il fallut le séparer en deux avec
Lot d’un côté et Avraham de
l’autre.
De la même manière, malgré le
fait que les disciples avaient perdu
maison, famille, amis et voisins,
ils retrouvèrent des “maisons, des
frères, des sœurs, des mères et des
enfants...” Dans la chambre haute
(Actes 1) ils étaient 120 personnes
assemblées et dans Actes 2,
Shim’on et ses amis baptisaient
3000 nouveaux croyants et
disciples de Yeshoua. Et comme
Yeshoua l’avait annoncé, ces
nouveaux “frères, sœurs, mères,
enfants...” seraient accompagnés
de “persécutions”. Quasiment tous
les disciples mourront en effet en
martyrs dans l’empire romain.
Le deuxième parallèle entre
Genèse et Marc est le voyage
entrepris par Avraham depuis
Haran jusqu’au Néguev, depuis le
nord vers le sud : “Avram repartit,
en se rendant par étapes vers le
Néguev.” (Genèse 12.9).
De même, Yeshoua et ses disciples
ont entrepris un voyage vers
Jérusalem, du Nord de la Galilée,
jusqu’à la Judée au Sud : “Ils
étaient en chemin pour monter à
Jérusalem. Jésus marchait devant
ses disciples” (Marc 10.32).
Les voyages d’Avraham et de
Yeshoua n’étaient pas des plus
aisés : Avraham s’est rendu dans
une nouvelle contrée dont les
habitants n’étaient pas prêts à lui
faire de la place. D’après la Torah,
il est passé par de nombreuses
épreuves et difficultés. Les
voyages de Yeshoua et de ses
disciples n’étaient pas faciles non
plus, ils ont rencontré beaucoup
d’obstacles et d’opposition c’est
pourquoi Yeshoua leur annonce
que cette oppositin conduira à sa
mort : “Voici : nous montons à
Jérusalem, et le Fils de l’homme
sera livré aux principaux
sacrificateurs et aux scribes.
Ils le condamneront à mort, le
livreront aux païens se moqueront
de lui, cracheront sur lui, le
flagelleront et le feront mourir ;
et trois jours après, il ressuscitera.”
(Marc 10.33-34).
Le troisième parallèle entre ces
deux textes est la rencontre entre
Avraham et Malkitsedek. Après
avoir combattu cinq rois de villes
puissantes à Canaan, Avraham
sort victorieux et il est béni par
Malkitsedek : “Malkitsedek, roi
de Salem, fit apporter du pain et
du vin : il était sacrificateur du
Dieu Très-Haut. Il bénit Avram
et dit : Béni soit Avram par le
Dieu Très-Haut, Maître du ciel
et de la terre !” (Genèse 14.18-19).
Qu’est-ce-qui est en jeu ici ? Ce
n’est pas seulement le fait d’avoir
combattu et eu la victoire sur les
rois de villes puissantes mais c’est
aussi le pouvoir sur le peuple de
D. Malkitsedek n’était pas un
homme ordinaire, il était le grand
prêtre du Seigneur et roi de Salem
(la future Jérusalem). C’était un roi
juste (Melki-Tsedek). Le peuple
de D. devrait être les descendants
de Malkitsedek. Mais D. a fait un
autre choix : Avraham. À travers
cette rencontre, Malkitsedek
rencontrait les futurs rois d’Israël
et chefs spirituels du peuple de D.
qui se trouvaient potentiellement
en Avraham. C’est pourquoi dans
ce texte de la Besorah nous voyons
que certains talmidim de Yeshoua
lui demandent de leur accorder
un certain pouvoir dans le futur
royaume de Yeshoua : “Quand
tu seras dans ton règne glorieux,
accorde-nous de siéger à côté
de toi, l’un à ta droite, l’autre à ta
gauche.” (Marc 37).
Il est clair qu’ils ne comprenaient
pas la nature spirituelle du nouveau
royaume à venir, où le pouvoir
humain ne serait plus nécessaire,
d’où la réponse de Yeshoua :
“Vous ne savez pas ce que vous
demandez” (Marc 10.38). Les
disciples ont encore beaucoup de
choses à apprendre.
5
D.
est
not re
protec teu r,
nous
n’avons r ien à c ra ind re
qua nd nous sommes
avec le Tout-P u issa nt.
Après avoi r qu it té sa
ter re, Av ra ha m a été
protégé tout au long
de ses déplacements
en ter re ét ra ngère.
“ S ois sa ns c ra inte,
ca r je su is avec toi ;
n’ouv re pa s des yeu x
inqu iets, ca r je su is ton
Dieu ; je te for t i f ie,
je v iens à ton secou rs,
je te sout iens de ma
d roite
v ic tor ieuse.”
(Ésa ïe 41.10).
Histoires et Traditions
Le coin de
l’Inspiration
v D. choisit Avraham
comme messager
à travers qui
communiquer la lumière
au monde.
La parole de D. vint à lui,
sans promesses flatteuses
de grands gains pour
cette vie, ni de grande
renommée ou d’honneur
mondain. (RC 342)
Un véritable ami
U
n
Midrash raconte
l’histoire d’un homme
d’affaire dans l’ancien
temps de la Terre d’Israël, qui fut
accusé d’espionnage. Après avoir
été condamné à mort, l’homme
demande qu’on lui oictroie 30
jours pour régler ses affaires et
dire adieu à sa famille. Le juge
se met à rire face à cette ridicule
demande ; l’homme répond qu’un
ami resterait en prison à sa place
jusqu’à son retour – s’il ne revient
pas son ami sera exécuté à sa place.
Le juge demande à voir cela.
Alors ils envoient chercher
l’ami. Et en effet, il accepte de
se porter prisonnier à la place de
son ami, et jusqu’à la potence si
nécessaire.
L’homme d’affaire rentre chez
lui, règle ses affaires, dit adieu
à sa famille et revient très en
avance. Malheureusement, une
tempête sur la mer le retarde. Il
arrive très peu de temps avant
son exécution. Il accourt vers
la place publique où il trouve
son ami déjà à la potence ; il
crie, “Non, c’est à moi d’être
exécuté !” Son ami crie en
réponse, “Non, tu arrives trop
tard !” Créant alors tant de
mouvement et de confusion le
roi les convoque pour qu’ils se
présentent devant lui.
Chacun s’explique et ils
commencent à se disputer sur
celui qui devrait être exécuté.
Finalement, le roi les arrête et
dit, “Je vous pardonne à tous les
deux à une condition – que vous
fassiez de moi votre troisième
ami !”
Quelle est l’essence de l’amitié ?
6
La loyauté. Un véritable ami est
toujours là pour vous. Le mot
hébreu pour ami est “chaver”
– du mot “chibbour” signifiant
attaché, joint. Un véritable ami
est quelqu’un dont l’amour est
inconditionnel, qui sera là pour
toujours. Le fondement profond
de l’amitié est la loyauté. Un
véritable ami n’approuve pas une
mauvaise attitude ou des choix
immoraux, cependant il reste
présent pour soutenir, reprendre
et aider son ami à remettre sa vie
sur le droit chemin. Il s’intéresse
suffisamment à vous pour vous
dire lorsque vous agissez mal,
mais il le fait avec amour et de
manière à ce que vous puissiez
l’entendre. Un ami véritable vous
aide à grandir comme personne
et à atteindre vos objectifs.
On ne choisit pas un chirurgien
simplement parce qu’il nous
semble sympathique. Choisir un
ami a beaucoup d’importance ;
les amis influencent notre vie
– et ont des responsabilités !
Sachez quels traits de caractères
vous voulez trouver chez un ami
avant de chercher une amitié.
Attention à ne pas s’engager
dans une amitié sans y avoir
pensé. Assurez vous de choisir
les amis qu’il vous faut !
Comment se faire un ami
v ér it a ble ? Prem ièrement ,
attention à votre choix. Si
l’amitié signifie engagement et
loyauté, une sélection appliquée
est de rigueur. Un ami peut vous
aider à grandir dans la vie ou
vous tirer vers le bas. Apprenez
à connaître le caractère et
l’histoire de la personne avant
d’en faire un ami.
Un parfum
merveilleux
U
ne bouteille de parfum
se trouvait sur le coin
d’une étagère. Aussi
longtemps qu’elle se trouvait là,
nul n’appréciait son parfum. C’est
seulement lorsqu’on la déplaçait
d’un endroit à l’autre que tout le
monde appréciait son merveilleux
parfum.
Il en fut de même avec Avraham
et Sarah : D. voulait qu’ils se
déplacent d’un endroit à l’autre
afin que les gens puissent les
connaître et apprendre de leurs
manières pieuses et généreuses.
Parasha des enfants
Lech-Lecha
‫לְֶך־לְָך‬
v La vie d’Avraham, l’ami
de D., était une vie de
prière. Où qu’il plantât
sa tente, à proximité
était construit un autel
sur lequel était offert le
sacrifice du matin et du
soir.
Lorsqu’il retirait sa
tente, l’autel restait. Et le
Cananéen itinérant, qui
s’approchait de cet autel,
comprenait qui avait été
présent.
Il plantait lui-même sa
tente puis il réparait l’autel
et y adorait le D. vivant.
(Pr 123)
Quel est ton
nom ?
O
n raconte l’histoire d’une
femme qui entre dans
ce qu’elle pense être
une laverie tenue par un chinois.
Cependant, derrière le comptoir
se trouve un petit homme juif. La
femme demande :
- “N’est-ce pas une blanchisserie
chinoise ?
L’homme répond dans un fort
accent Yiddish :
- “Et bien non. Jé suis lé
propriétaire. On pourrait dire qué
nous sommes une blanchisserie
juive”.
- “Mais... Et le nom ?” demande
la dame.
- “Ah le nom ! Dans la queue à Ellis
Island, jé mé tenais derrière mon
cousin et l’officier d’immigration a
demandé : “Votré nom ?” Et mon
cousin a répondu, “Rabinowitz.”
Puis l’officier mé posé la même
question et jé répondu : “mam
choz” (même chose, que l’officier a
pris pour un nom à connotation
chinoise !).
Le coin de
l’Inspiration
Genèse 12.1 - 17.27
“ll y eut une famine dans le pays, et Avram descendit en Égypte pour y séjourner,
car la famine s’appesantissait sur le pays. Lorsqu’il fut près d’arriver en Égypte,
il dit à sa femme Saraï : Voyons donc, je sais que tu es une belle femme. Aussi,
quand les Égyptiens te verront, ils diront : C’est sa femme ! Alors ils me tueront
et te laisseront la vie. Tu vas dire que tu es ma sœur, afin que je sois bien traité à
cause de toi, et grâce à toi j’aurai la vie sauve. Lorsqu’Avram fut arrivé en Égypte,
les Égyptiens virent que la femme était fort belle. Les ministres du Pharaon la
virent aussi et en firent l’éloge au Pharaon ; alors la femme fut emmenée dans le
palais du Pharaon. Quant à Avram, il le traita bien à cause d’elle ; et Avram reçut
du petit et du gros bétail, des ânes, des serviteurs et des servantes, des ânesses et
des chameaux.” (Genèse 12.10-16)
http://www.bnai-tikkun.org.nz
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