We pray every week for the leaders of the Jewish Ministry Shabbat Shalom Newsletter Ressources : • Site internet : https://jewishadventist-org.gcnetadventist.org À consulter absolument. Pour s’abonner à notre newsletter, pour télécharger des ressources (École du shabbat hébraïque et autres liens), pour commander, entre autres, le livre “Consolez, Consolez mon peuple…” etc. • Le magazine en ligne Shalom Adventure : www.shalomadventure.com 653 לְֶך־לְָך 2 4 o c t o b r e / 11 C h e s h v a n 2015 / 5776 Si vous voulez consulter des articles, regarder des liens vidéos et tout savoir sur Israël et le Judaïsme, ce site est fait pour vous. • Facebook : https://www.facebook.com/WJAFC?fref=ts Si vous voulez échanger avec d’autres personnes, ce forum sur facebook est conçu pour cela. Développement professionnel urbain : Le CCAJAF (Centre Culturel d’Amitié Judéo-Adventiste de France) c’est : - Une formation professionnelle Urbaine pour le Ministère en faveur des Juifs - Des cours pour les étudiants en théologie. - L’aide à l’implantation de nouvelles congrégations - Encourager le dialogue Judéo-adventiste entre rabbins et théologiens. • Galerie Photos sur Google+ : http://picasaweb.google.com/jewishadventist Nous avons posté plusieurs photos sur Internet ces dernières années. N’hésitez pas à jeter un œil. Pour les activités en France : https://www.flickr.com/photos/beth-bnei-tsion_paris/ Sommaire Si vous voulez écouter des chants Juifs ou Messianiques. Si vous voulez vous exercer à écouter les Écrits Apostoliques en hébreu moderne, c’est LA radio à laquelle vous brancher ! • Site Internet de la Mission Adventiste : https://jewish-adventistmission-org.lifehopecenters.org Ce site internet est le nouveau lien du Bureau de la Mission Adventiste de la Conférence Générale des Adventistes du Septième Jour. Ce site Internet est en langue russe. La parasha ainsi que plusieurs autres articles y sont postés chaque semaine. CCAJAF Paris Journal d’information et de formation publié par le Centre Culturel d’Amitié Judéo-Adventiste de France Sous la responsabilité du Bureau de la Mission adventiste de la Conférence générale Nous prions chaque semaine pour le ministère judéo-adventiste ou les juifs du monde entier. Selon la liste de prière pour Journal d’information et de formation — Numéro 653 — 24 octobre 2 0 1 5 / 1 1 C h e s h v a n 5 7 7 6 2015, je suggère que nos collaborateurs prient durant la semaine du 25 au 31 octobre pour le pasteur Bruno Santeli, dirigeant du ministère judéo-adventiste à Curitiba, au Brésil. Prions Jael Wells Cuellar Richard Amram Elofer Hubert Paulleta 8 Nouvelles p. 1 Commentaires de la Parasha p. 2-4 Haftara p. 4-5 Écrits apostoliques p. 5 Histoires p. 6 Le coin de l’Inspiration p. 6-7 Coloriage pour enfants p. 7 Journal d’information hebdomadaire Judéo-adventiste • Radio en ligne : www.shema-israel-radio.com • Site Internet Russe : http://www.boruh.info Publication anglaise : Richard-AM.am Elofer Publication russe : Alexandra Obrevko Publication hollandaise : Hubert Paulleta Publication française : Sabine Baris Publication espagnole : Jael Wells Cuellar Publication portugaise : Carlos Muniz pour le succès de son Carlos Muniz Emails : ministère local. Alexandra Obrevko Nouvelles Une congrégation fructueuse à Boston v Nous avons reçu des nouvelles très intéressantes d’Alexander Bolotnikov le directeur du centre de formation Shalom de la division nord-américaine concernant l’œuvre judéo-adventiste à Boston. Bien qu’un ministère en faveur des juifs y ait été mis en place dès la fin du XIXème siècle par F.C. Gilbert, celui-ci n’a été consolidé dans cette ville que récemment. A. Bolotnikov nous dit : “Durant des années seul un petit groupe existait, composé tout au plus de cinq à six ressortissants russes juifs adventistes éparpillés dans la périphérie de Boston. Ils ont prié pour que quelqu’un vienne et prenne la direction des opérations. En 2012 le pasteur Alex Orfonidiy a emmenagé à Boston. Anglais : [email protected] Russe : [email protected] Français : [email protected] Espagnol : [email protected] Portugais: [email protected] Hollandais : [email protected] Crédit photos : Richard Elofer, Alexandra Obrevko, Hubert Paulleta, Sabine Baris, Jael Wells Cuellar, Carlos Muniz et Advent Digital Media Pour plus d’informations, nous contacter sur www.jewishadventist.org Sabine Baris Shabbat - Lech-Lecha Aujourd’hui après trois ans de travail vingt-six Juifs russophones sont prêts à s’organiser en communauté. Nous souhaiterions remercier les agents de la Fédération de la Nouvelle Angleterre du Sud pour leur soutien en faveur du nouveau groupe juif russe, qui sera bientôt mis sur pied.. Souccot à Dnepropetrovsk v Une merveilleuse célébration de Souccot s’est tenue à Dnepropetrovsk le 4 octobre dernier. Elle a été organisée conjointement par le groupe judéoadventiste et la troisième communauté adventiste de la ville. Plus d’une centaine de personnes y ont participé dont trente invités. Hazaken Andrew Suhovarov, le dirigeant du groupe judéo-adventiste, a conduit le programme. Vitaly Obrevko, un expert en études juives, et Hazaken de la communauté “Beit Shalom”, a tenu une présentation de Souccot. Il a expliqué la signification spirituelle de cette fête dans la Bible hébraïque, les écrits des Apôtres, dans la vie de Yeshoua, et au sujet de l’aspect eschatologique, universel de son agencement. Hazaken Ruslan Gresko a exploré le symbolisme de la fête des Tabernacles dans les écrits des Apôtres et sa valeur pratique dans la vie des croyants au cours d’une rencontre interactive. L’équipe de louange a présenté la liturgie juive ainsi que d’autres chants juifs, messianiques et chrétiens. Le pasteur Sergey Molchanov, président de la Fédération des adventistes du septième jour de Dnieper Est, a eu le mot de la fin et les bénédictions. Chaque personne ayant participé à cette célébration a été encouragée et heureuse, tel que cela devrait être en ce jour. Résumé de la Parashat Lech-Lecha D ix générations se sont succédées depuis Noach. L’homme a décliné spirituellement. En l’an 1948 après la Création (selon la tradition juive), Avram voit le jour. En observant le monde, il en vient à reconnaître l’existence de D., et donc mérite que D. lui apparaisse. Au début de la parasha de cette semaine D. dit à Avram de quitter son pays, ses proches et la maison de son père et de se diriger vers un pays inconnu où D. fera de lui une grande nation. Avram part donc, emmenant sa femme Saraï, son neveu Lot, leurs serviteurs, et ceux qu’ils ont convertis à la foi en D. Lorsqu’ils atteignent le pays de Canaan, D. apparaît à Avram et lui dit que c’est le pays qu’il donnera à ses descendants. Une famine survient et Avram se retrouve contraint de se rendre en Égypte afin de trouver de quoi se nourrir. Réalisant que la beauté de son épouse risquerait de lui coûter la vie des mains des Égyptiens, Avram lui demande de prétendre qu’elle est sa sœur. Saraï est conduite à pharaon, mais D. inflige à celui-ci et à sa cour de sévères plaies et elle est relachée intacte. Avram s’en retourne en Erets Yisrael (Canaan) enrichi des biens que lui ont octroyés les Égyptiens. Lors d’une querelle à propos des droits de pâturage entre leurs bergers, Avram décide de se séparer de son neveu Lot. Lot choisit de vivre dans la cité riche mais corrompue de “Puis il leva son camp de là pour se rendre dans les montagnes, à l’est de Béthel ; il dressa sa tente entre Béthel à l’ouest, et Aï à l’est. Il bâtit là un autel à l’Éternel et invoqua le nom de l’Éternel.” (Genèse 12.8) Parasha de la semaine Lech-Lecha לְֶך־לְָך Genèse 12.1 - 17.27 Lech-Lecha L a Torah déclare : “L’Éternel dit à Avram: Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai.” (Genèse 12.1). Lech-Lecha est l’ordre qu’Avram a reçu de D. lorsqu’il a quitté Haran à destination d’un pays inconnu, la Terre Promise. Mais c’est un ordre étrange, car lorsqu’une personne désire dire à quelqu’un “va” l’ordre devrait être exprimé par Lech. Nous ajoutons “le” au mot suivant afin de spécifier le lieu où se rendre comme dans l’expression lech leparis qui signifie “Va à Paris”. Mais lech-lecha est une forme très inhabituelle. Cette expression n’est employée dans toute la Bible qu’en rapport à Avram. Tout d’abord dans Genèse 12 au moment où il doit quitter Haran puis dans Genèse 22.2 lorsqu’Avraham reçoit l’ordre de se rendre à Moriah offrir son fils Itzhak en holocauste. L’expression Lech-Lecha a pour sens littéral “Va vers toi-même”. Elle invite l’interlocuteur à aller vers sa destinée, à s’isoler, à se séparer des autres. C’est pourquoi rabbi Hirsch la traduit par une paraphrase “Va par toi-même, suis ta propre voie, va de par 2 le chemin qui t’éloignera du pays de ta naissance, et de la maison de ton père — de tous tes anciens repères.” La génération d’Avraham était à nouveau éloignée de D., il était important pour Avraham de quitter la ville d’Haran afin de servir D. en esprit et en vérité. “Va par (vers) toi-même, suis ta propre voie” — ce qui a une valeur d’autant plus exaltée. Personne ne devrait prétendre ce qui suit : je suis aussi bon et aussi honnête que n’importe qui, comme le veut la tendance de nos jours. Chacun est directement responsable envers D. de sa conduite personnelle. Si cela s’avère nécessaire, si le principe adopté par la majorité apparaît comme étant faux — alors avancez seul et servez D. C’est cette attitude qui fut requise de la part d’Avraham pour servir de point de départ à sa propre mission et à celle de la nation devant naître de lui. Israël a été créé par D. L a Torah affirme : “Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction”. (Genèse 12.2). Avraham a eu le courage d’abandonner son style de vie, sa famille, ses amis, tout ce qu’il aimait dans cette vie, mais D. lui a promis qu’il retrouverait tous les privilèges laissés derrière lui. D. le récompenserait dans une plus large mesure. Avraham n’a pas été appelé à se joindre à une autre nation, mais à former une minorité, et quelle minorité : une minorité d’UN SEUL. Il s’apprête à devenir le fondateur d’une nation. Le texte stipule “Je ferai de toi une grande nation” . Toutes les conditions externes et les circonstances naturelles se positionneront contre la formation de cette nation, aussi il sera évident aux yeux de tous que D. lui-même est le créateur d’Israël. La tâche d’Avraham consistait à s’isoler, à marcher seul avec D. La deuxième étape consistait en la création d’une nation à partir d’Avraham. Elle était destinée à montrer que son existence était un second acte créateur de D. dans l’histoire, et à cette fin il était nécessaire qu’Israël devienne une nation uniquement au moyen de l’exil, et d’être sans-abri, apatride. Si Israël, dès le départ, avait vécu sur ses propres terres, sa création n’aurait rien eu de ma’asse Hashem ou d’un acte divin. Bénédictions de D. L a Torah déclare : “Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.” (Genèse 12.2-3). “Bénédiction” se dit Bracha en hébreu. Les bénédictions représentent une part conséquente de la tradition juive. Chaque matin, nous exprimons notre gratitude envers HaShem pour sa bonté par différentes Brachot (bénédictions). Chaque matin nous le bénissons de nous donner la vue ; “Béni soistu Seigneur notre D., Roi de l’univers, qui ouvre les yeux de l’aveugle.” Nous le bénissons de nous rendre nos forces ; “Béni sois-tu Seigneur notre D., Roi de l’univers, qui donne la force à celui est fatigué” et bénissons D. “qui pourvoit à tous mes besoins” , et ainsi de suite. Selon la halakha (loi juive), on doit bénir D. lorsque quelque chose de mal arrive, de même lorsqu’il s’agit d’une bonne chose. Le Talmud nous dit qu’au temps du roi David une plaie s’était abattue sur Israël. Chaque jour, cent personnes décédaient. Le roi David établit alors que cent bénédictions devraient être récitées quotidiennement et la plaie s’arrêta. Cette tradition a perduré par l’entremise de nos sages. Nous aussi, récitons au moins cent bénédictions chaque jour. Quel est le but de l’acte de bénir D. ? D. a-t-il besoin de nos bénédictions ? Le mot hébreu pour bénédictions, Bracha, est lié au mot Berech (un genou) ou vayevarech (il les a fait s’agenouiller). De même qu’un père s’agenouillera pour répondre à son enfant, de même nos bénédictions amènent D. à se rendre disponible pour nous et à accéder à nos requêtes. Ainsi, bénir D. le conduit à nous bénir en retour. En Israël lorsque nous croisons quelqu’un nous demandons : Mashlomcha ? (Comment allezvous ?). La personne répond : Baruch HaShem (Dieu soit béni). Vers le Néguev L a Torah déclare : “Avram parcourut le pays jusqu’au lieu nommé Sichem, jusqu’aux chênes de Moré. Les Cananéens étaient alors dans le pays.” (Genèse 12.6). Avraham a parcouru chaque lieu, mais il ne s’y est pas installé. Il attendait un signe, un signe promis par D. selon lequel il lui serait montré le lieu où il devrait s’installer. Avraham a voyagé ainsi, espérant un signe de D. lui désignant l’endroit où il devrait s’établir. Au verset 9 il est écrit : “Avram continua ses marches, en s’avançant vers le midi.” (Genèse 12.9). Il évitait avec soin les cités et les villes. Il désirait en premier lieu fonder une base solide pour lui et sa maison, et c’est pour cette raison qu’il a ressenti ce besoin d’isolement. Le Néguev (sud de Canaan) n’était pas semblable à un jardin florissant. C’était un désert. L’ordre donné à Avraham l’a conduit vers le sud inhospitalier. Le Néguev n’est pas un lieu d’habitation où règne abondance et confort, les rayons du soleil y frappent durement, verticalement. D. ne nous mène pas sur le chemin d’une vie facile mais teste notre foi et notre fidélité envers lui. L’inspiration de D. M oshe dit : “L’Éternel apparut à Avram, et dit” (Genèse 12.7). Nous ne savons pas exactement comment D. s’est adressé à Avraham au verset 1, car il est 3 Sodome, située dans la vallée fertile du Jourdain. Une guerre éclate entre les rois de la région et Sodome est vaincue. Lot est fait prisonnier. Avec l’aide de ses convertis, Avram sauve Lot, surpassant miraculeusement des forces plus importantes, mais refuse tout butin de la bataille. Au cours d’une alliance prophétique, D. révèle à Avram que sa postérité sera exilée sur une terre étrangère où elle sera oppressée durant quatre cents ans, après quoi elle sortira en possession de grands biens et retournera en Erets Yisrael, leur héritage irrévocable. Saraï est stérile et propose Hagar, sa servante égyptienne, à Avram dans l’espoir que celle-ci leur donnera un fils. Hagar devient arrogante lorsqu’elle découvre qu’elle est enceinte. Saraï la maltraite, et Hagar s’enfuit. D’après les instructions d’un ange Hagar retourne auprès d’Avram, et donne naissance à Yishmael. La parasha de cette semaine s’achève par D. ordonnant à Avram de se circoncire lui et les générations qui lui succèderont comme un signe d’une alliance divine. D. change le nom d’Avram en Avraham, et celui de Saraï en Sarah. Hashem promet à Avraham un fils, bien qu’il ait atteint l’âge de quatre-vingtdix-neuf ans et Sarah quatrevingt-neuf ans. Ce jour là, Avraham se circoncis, ainsi que Yishmael et toute les mâles de sa maison. “Voici à quoi je m’engage envers toi : tu deviendras l’ancêtre d’une foule de nations. On ne t’appellera plus Avram, mais Avraham, car je ferai de toi l’ancêtre d’une foule de nations. Je t’accorderai un si grand nombre de descendants qu’ils constitueront des nations ; il y aura même des rois dans ta postérité. Je maintiendrai mon alliance avec toi, puis, après toi, avec tes descendants, de génération en génération, pour toujours : ainsi je serai ton Dieu et celui de tes descendants après toi. ” (Genèse 17.4-7) Haftara Ésaïe 40.27 - 41.16 L e l iv re d ’ Ésa ïe est u n te x te de toute beauté. Ce prophète éta it u n vér itable poète comme le sug gère le mer vei l leu x poème de cet te sema ine. “ Ne l ’a s-t u pa s reconnu ? Ne l ’a s-t u pa s entendu ? C ’est le Dieu d ’ éter n ité, l ’ Éter nel , qu i a c réé les e x t rém ités de la ter re.” (Ésa ïe 4 0. 28). Le D. d ’ Israël est éter nel et i l a u n a mou r éter nel pou r ses en fa nts. I l appel le Israël son ser v iteu r, l ’ élu, et I l appel le Av ra ha m son a m i. C ’est le l ien ent re la Pa ra sha et cet te Ha f ta ra h ; toutes deu x pa rlent d ’Av ra ha m qu i a qu it té sa ter re pou r répond re à l ’appel de D. “ Ma is toi, Israël , mon ser v iteu r, Jacob, que j ’a i c hoisi, race d ’Av ra ha m, mon a m i, toi, que j ’a i sa isi des e x t rém ités de la ter re et que j ’a i appelé de ses con f ins, à qu i j ’a i d it : Tu es mon ser v iteu r, je te c hoisis et ne te rejet te pa s ! ” (Ésa ïe 41.8-9). juste mentionné “L’Éternel dit à Avram”, mais ici au verset 7 il est écrit que D. est apparu à Avraham. C’est la première fois qu’il apparaît à un homme afin de lui parler. Cette expression “L’Éternel apparut à Avram” (Vayaré YHWH), apparaît vingt-quatre fois dans le Tanakh. La première fois avec Avraham, le mot employé est issu du verbe “voir”, c’est la raison pour laquelle nous en concluons qu’Avraham à reçu une vision de D. Ce texte est une bonne indication quant à l’inspiration divine des Écritures, il ne s’agit pas d’un sentiment subjectif ou d’une voix résonnant en soi, mais c’est au moyen d’une véritable vision que D. s’est révélé aux prophètes et s’est adressé à eux. D. a toujours choisi d’apparaître et de parler à l’homme sur la terre promise, c’est dans ce pays que la présence de D. sur terre s’est à nouveau manifestée. Exprimer sa gratitude B ien que très inférieurs en nombre, Avram et les siens partent à la rescousse de son neveu Lot et 4 le délivrent ainsi que tous les autres peuples faits prisonniers avec lui. Lorsqu’Avram s’en retourne victorieux, la Torah déclare : “Malkitsedek , roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : il était sacrificateur du Dieu Très-Haut. Il bénit Avram, et dit : Béni soit Avram par le Dieu Très-Haut, maître du ciel et de la terre ! Béni soit le Dieu Très-Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains !” (Genèse 14.18-20). Le Talmud (Nedorim 32b) déclare que Malkitsedek s’est trompé en exprimant sa gratitude tout d’abord envers Avram puis envers D. Nous devons être reconnaissants envers ceux qui nous accordent une faveur, mais nous devons réaliser à la fois que D. est la source ultime de toute faveur. Avraham et la loi de D. L es Sages d’Israël identifient le début de l’ère de la Torah (2000 ans) au moment de la conversion d’Avraham, lors du passage de l’état d’adorateur d’idoles de Haran à celui de croyant en D. Pourquoi les Sages ont-ils vu dans cet évènement l’avènement de l’ère de la Torah ? Nous savons qu’Adam, Noach, Malkitsedek et tous les autres justes avaient connaissance de la loi de D. Cependant Avraham est le premier à avoir été loué pour avoir gardé les mitsvot de D. “Parce qu’Avraham a obéi à ma voix, et qu’il a observé mes ordres, mes commandements, mes statuts et mes lois.” (Genèse 26.5). Les mots hébreux employés dans ce verset dérivent des racines “Mitsva”, “Chouk” et “Torah”, ainsi la tradition juive s’avère correcte en avançant que l’ère de la Torah a débuté avec Avraham et non Moshe ; vision en harmonie avec la tradition adventiste qui affirme que “La loi de D., [qui] était la condition de l’alliance divine avec Avraham” (CC 61) et que “D. a appelé Avraham à être un enseignant de sa parole, il l’a choisi pour être le père d’une grande nation, car il a vu qu’Avraham instruirait ses enfants et sa maison selon les principes de la loi de D. Et ce qui donna toute sa puissance à l’enseignement d’Avraham fut l’influence de sa propre vie.” (Ed. 187). I Écrits apostoliques — MARC 10.28-40 l y a encore beaucoup de parallèles à faire entre la parasha Lech-Lecha et ce texte de la Besorah de Marc. D. est apparu à Avraham pour lui demander de quitter la maison de son père et de se rendre vers une terre étrangère. “Va-t’en de ton pays, de ta patrie et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai.” (Genèse 12.1) Dans cette partie de la Besorah, de Marc c’est Shim’on-Pierre qui déclare à Yeshoua qu’il se trouve dans la situation d’Avraham : “Écoute, nous avons tout quitté pour te suivre.” (Marc 10.28). Suivre Yeshoua Ben Yoseph de Nazareth est toujours risqué parmi les Juifs car on ne peut espérer l’aide et le soutien des membres de la famille ou des amis, Yeshoua n’étant pas populaire chez eux. La parasha précise toutefois qu’Avraham sera béni à cause de son obéissance à la Torah, de sa confiance en D. et du fait qu’il ait renoncé au confort de la grande ville d’Ur : “Je ferai de toi une grande nation et je te bénirai...” (Genèse 12.2-3). Or nous savons qu’Avraham était tout de même prêt à partir sans les promesses de bénédictions de D. car il Lui faisait entièrement confiance. Une grande promesse a également été donnée aux 12 talmidim qui ont suivi Yeshoua en laissant tout derrière eux : “En vérité, je vous le dis, il n’est personne qui ait quitté, à cause de moi et de l’Évangile, maison, frères, sœurs, mère, père, enfants ou terres, et qui ne reçoive au centuple, présentement dans ce temps-ci... et dans le monde futur, il recevra la vie éternelle.” (Marc 10.29-30). Cette promesse était une réalité à la fois pour Avraham et les talmidim de Yeshoua. En effet, Avraham quittait la maison de son père avec seulement quelques serviteurs et son neveu Lot, et il fut véritablement béni car bientôt 1000 personnes feraient partie de sa caravane, un groupe si grand qu’il fallut le séparer en deux avec Lot d’un côté et Avraham de l’autre. De la même manière, malgré le fait que les disciples avaient perdu maison, famille, amis et voisins, ils retrouvèrent des “maisons, des frères, des sœurs, des mères et des enfants...” Dans la chambre haute (Actes 1) ils étaient 120 personnes assemblées et dans Actes 2, Shim’on et ses amis baptisaient 3000 nouveaux croyants et disciples de Yeshoua. Et comme Yeshoua l’avait annoncé, ces nouveaux “frères, sœurs, mères, enfants...” seraient accompagnés de “persécutions”. Quasiment tous les disciples mourront en effet en martyrs dans l’empire romain. Le deuxième parallèle entre Genèse et Marc est le voyage entrepris par Avraham depuis Haran jusqu’au Néguev, depuis le nord vers le sud : “Avram repartit, en se rendant par étapes vers le Néguev.” (Genèse 12.9). De même, Yeshoua et ses disciples ont entrepris un voyage vers Jérusalem, du Nord de la Galilée, jusqu’à la Judée au Sud : “Ils étaient en chemin pour monter à Jérusalem. Jésus marchait devant ses disciples” (Marc 10.32). Les voyages d’Avraham et de Yeshoua n’étaient pas des plus aisés : Avraham s’est rendu dans une nouvelle contrée dont les habitants n’étaient pas prêts à lui faire de la place. D’après la Torah, il est passé par de nombreuses épreuves et difficultés. Les voyages de Yeshoua et de ses disciples n’étaient pas faciles non plus, ils ont rencontré beaucoup d’obstacles et d’opposition c’est pourquoi Yeshoua leur annonce que cette oppositin conduira à sa mort : “Voici : nous montons à Jérusalem, et le Fils de l’homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes. Ils le condamneront à mort, le livreront aux païens se moqueront de lui, cracheront sur lui, le flagelleront et le feront mourir ; et trois jours après, il ressuscitera.” (Marc 10.33-34). Le troisième parallèle entre ces deux textes est la rencontre entre Avraham et Malkitsedek. Après avoir combattu cinq rois de villes puissantes à Canaan, Avraham sort victorieux et il est béni par Malkitsedek : “Malkitsedek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : il était sacrificateur du Dieu Très-Haut. Il bénit Avram et dit : Béni soit Avram par le Dieu Très-Haut, Maître du ciel et de la terre !” (Genèse 14.18-19). Qu’est-ce-qui est en jeu ici ? Ce n’est pas seulement le fait d’avoir combattu et eu la victoire sur les rois de villes puissantes mais c’est aussi le pouvoir sur le peuple de D. Malkitsedek n’était pas un homme ordinaire, il était le grand prêtre du Seigneur et roi de Salem (la future Jérusalem). C’était un roi juste (Melki-Tsedek). Le peuple de D. devrait être les descendants de Malkitsedek. Mais D. a fait un autre choix : Avraham. À travers cette rencontre, Malkitsedek rencontrait les futurs rois d’Israël et chefs spirituels du peuple de D. qui se trouvaient potentiellement en Avraham. C’est pourquoi dans ce texte de la Besorah nous voyons que certains talmidim de Yeshoua lui demandent de leur accorder un certain pouvoir dans le futur royaume de Yeshoua : “Quand tu seras dans ton règne glorieux, accorde-nous de siéger à côté de toi, l’un à ta droite, l’autre à ta gauche.” (Marc 37). Il est clair qu’ils ne comprenaient pas la nature spirituelle du nouveau royaume à venir, où le pouvoir humain ne serait plus nécessaire, d’où la réponse de Yeshoua : “Vous ne savez pas ce que vous demandez” (Marc 10.38). Les disciples ont encore beaucoup de choses à apprendre. 5 D. est not re protec teu r, nous n’avons r ien à c ra ind re qua nd nous sommes avec le Tout-P u issa nt. Après avoi r qu it té sa ter re, Av ra ha m a été protégé tout au long de ses déplacements en ter re ét ra ngère. “ S ois sa ns c ra inte, ca r je su is avec toi ; n’ouv re pa s des yeu x inqu iets, ca r je su is ton Dieu ; je te for t i f ie, je v iens à ton secou rs, je te sout iens de ma d roite v ic tor ieuse.” (Ésa ïe 41.10). Histoires et Traditions Le coin de l’Inspiration v D. choisit Avraham comme messager à travers qui communiquer la lumière au monde. La parole de D. vint à lui, sans promesses flatteuses de grands gains pour cette vie, ni de grande renommée ou d’honneur mondain. (RC 342) Un véritable ami U n Midrash raconte l’histoire d’un homme d’affaire dans l’ancien temps de la Terre d’Israël, qui fut accusé d’espionnage. Après avoir été condamné à mort, l’homme demande qu’on lui oictroie 30 jours pour régler ses affaires et dire adieu à sa famille. Le juge se met à rire face à cette ridicule demande ; l’homme répond qu’un ami resterait en prison à sa place jusqu’à son retour – s’il ne revient pas son ami sera exécuté à sa place. Le juge demande à voir cela. Alors ils envoient chercher l’ami. Et en effet, il accepte de se porter prisonnier à la place de son ami, et jusqu’à la potence si nécessaire. L’homme d’affaire rentre chez lui, règle ses affaires, dit adieu à sa famille et revient très en avance. Malheureusement, une tempête sur la mer le retarde. Il arrive très peu de temps avant son exécution. Il accourt vers la place publique où il trouve son ami déjà à la potence ; il crie, “Non, c’est à moi d’être exécuté !” Son ami crie en réponse, “Non, tu arrives trop tard !” Créant alors tant de mouvement et de confusion le roi les convoque pour qu’ils se présentent devant lui. Chacun s’explique et ils commencent à se disputer sur celui qui devrait être exécuté. Finalement, le roi les arrête et dit, “Je vous pardonne à tous les deux à une condition – que vous fassiez de moi votre troisième ami !” Quelle est l’essence de l’amitié ? 6 La loyauté. Un véritable ami est toujours là pour vous. Le mot hébreu pour ami est “chaver” – du mot “chibbour” signifiant attaché, joint. Un véritable ami est quelqu’un dont l’amour est inconditionnel, qui sera là pour toujours. Le fondement profond de l’amitié est la loyauté. Un véritable ami n’approuve pas une mauvaise attitude ou des choix immoraux, cependant il reste présent pour soutenir, reprendre et aider son ami à remettre sa vie sur le droit chemin. Il s’intéresse suffisamment à vous pour vous dire lorsque vous agissez mal, mais il le fait avec amour et de manière à ce que vous puissiez l’entendre. Un ami véritable vous aide à grandir comme personne et à atteindre vos objectifs. On ne choisit pas un chirurgien simplement parce qu’il nous semble sympathique. Choisir un ami a beaucoup d’importance ; les amis influencent notre vie – et ont des responsabilités ! Sachez quels traits de caractères vous voulez trouver chez un ami avant de chercher une amitié. Attention à ne pas s’engager dans une amitié sans y avoir pensé. Assurez vous de choisir les amis qu’il vous faut ! Comment se faire un ami v ér it a ble ? Prem ièrement , attention à votre choix. Si l’amitié signifie engagement et loyauté, une sélection appliquée est de rigueur. Un ami peut vous aider à grandir dans la vie ou vous tirer vers le bas. Apprenez à connaître le caractère et l’histoire de la personne avant d’en faire un ami. Un parfum merveilleux U ne bouteille de parfum se trouvait sur le coin d’une étagère. Aussi longtemps qu’elle se trouvait là, nul n’appréciait son parfum. C’est seulement lorsqu’on la déplaçait d’un endroit à l’autre que tout le monde appréciait son merveilleux parfum. Il en fut de même avec Avraham et Sarah : D. voulait qu’ils se déplacent d’un endroit à l’autre afin que les gens puissent les connaître et apprendre de leurs manières pieuses et généreuses. Parasha des enfants Lech-Lecha לְֶך־לְָך v La vie d’Avraham, l’ami de D., était une vie de prière. Où qu’il plantât sa tente, à proximité était construit un autel sur lequel était offert le sacrifice du matin et du soir. Lorsqu’il retirait sa tente, l’autel restait. Et le Cananéen itinérant, qui s’approchait de cet autel, comprenait qui avait été présent. Il plantait lui-même sa tente puis il réparait l’autel et y adorait le D. vivant. (Pr 123) Quel est ton nom ? O n raconte l’histoire d’une femme qui entre dans ce qu’elle pense être une laverie tenue par un chinois. Cependant, derrière le comptoir se trouve un petit homme juif. La femme demande : - “N’est-ce pas une blanchisserie chinoise ? L’homme répond dans un fort accent Yiddish : - “Et bien non. Jé suis lé propriétaire. On pourrait dire qué nous sommes une blanchisserie juive”. - “Mais... Et le nom ?” demande la dame. - “Ah le nom ! Dans la queue à Ellis Island, jé mé tenais derrière mon cousin et l’officier d’immigration a demandé : “Votré nom ?” Et mon cousin a répondu, “Rabinowitz.” Puis l’officier mé posé la même question et jé répondu : “mam choz” (même chose, que l’officier a pris pour un nom à connotation chinoise !). Le coin de l’Inspiration Genèse 12.1 - 17.27 “ll y eut une famine dans le pays, et Avram descendit en Égypte pour y séjourner, car la famine s’appesantissait sur le pays. Lorsqu’il fut près d’arriver en Égypte, il dit à sa femme Saraï : Voyons donc, je sais que tu es une belle femme. Aussi, quand les Égyptiens te verront, ils diront : C’est sa femme ! Alors ils me tueront et te laisseront la vie. Tu vas dire que tu es ma sœur, afin que je sois bien traité à cause de toi, et grâce à toi j’aurai la vie sauve. Lorsqu’Avram fut arrivé en Égypte, les Égyptiens virent que la femme était fort belle. Les ministres du Pharaon la virent aussi et en firent l’éloge au Pharaon ; alors la femme fut emmenée dans le palais du Pharaon. Quant à Avram, il le traita bien à cause d’elle ; et Avram reçut du petit et du gros bétail, des ânes, des serviteurs et des servantes, des ânesses et des chameaux.” (Genèse 12.10-16) http://www.bnai-tikkun.org.nz 7