et des textures Prévenir les déchets Valoriser les

DÉVELOPPEMENT DURABLE AU CHRU DE NANCY
LA RESTAURATION
À L’HÔPITAL
La restauration
au CHRU de Nancy,
c’est chaque année
Plus de 2 millions de repas
dont 1,5 million servis
aux patients hospitalisés
et 700 000 dans les selfs du personnel
soit 6 027 repas par jour
pour 5 tonnes de matières premières
Une équipe de 180 professionnels
Approvisionnement et production 5 jours/7
Distribution et livraison 7 jours/7
La cuisine des goûts
et des textures
Pour l’alimentation à l’hôpital, tout compte :
l’équilibre énergétique, les régimes
particuliers, le goût et les textures.
Avec 53 combinaisons possibles
de plats, le service Restauration du
CHRU actualise les menus en fonction des
saisons, des produits disponibles chez les
fournisseurs, de l’inventivité des cuisiniers,
et des 55 régimes liés aux prescriptions
médicales et à l’âge du patient.
Qualité &
sécurité garanties
Depuis 2014, le CHRU de Nancy est
certié ISO 22 000. Une norme qui
garantit la qualité de l’organisation en
place pour identier et prévenir les
multiples risques attachés aux cuisines
de collectivité hospitalière : biologiques,
physiques, chimiques, allergéniques, liés aux
régimes particuliers ou encore à la gestion
des situations d’urgences.
Parmi les autres engagements pris par le
CHRU : la réduction du gâchis alimentaire
et des bio-déchets.
Prévenir
les déchets
Quelques actions récentes
Diminution de moitié des quantités
de repas jetés
Aujourd’hui, 1,39 repas est jeté pour
100 repas produits (contre 3,4 avant la
certication)
Soit une économie annuelle de 2200 repas
Utilisation de barquettes cellulose
compostables = 15 tonnes de déchets
plastiques évités
Livraison en cagettes plastiques
réutilisables du pain pour les patients
hospitalisés = 15 tonnes de déchets cartons
évités
Valoriser
les bio-déchets
Transformation en compost par
une société prestataire :
des déchets alimentaires, récupérés sur le
site de production des repas au CHRU et
dans les selfs du personnel
des déchets de gazon, plantes, feuilles
et branches (120 tonnes environ chaque
année), issus des 38 hectares d’espaces
verts entretenus - engazonnés ou non, par
le service jardin et espaces verts du CHRU,
soit l’équivalent d’un carré de 600 m de
côté.
Manger
autrement
Pour limiter les gaz à effet de serre
liés à l’alimentation, privilégier :
les fruits et légumes de saison
(limitent le CO2 lié au chauffage en serre
et à l’importation)
les aliments frais aux aliments préparés
(évitent les gaz uorés de la réfrigération)
les viandes d’animaux à un seul
estomac (volaille, porc, poisson…) car
les ruminants émettent du méthane, un
gaz 25 fois plus nocif que le CO2
les produits « près de chez nous » :
1 kg de bœuf américain émet 15 fois plus
de C02 qu’1kg de bœuf français pour
arriver dans nos assiettes
les protéines végétales comme les
légumes secs (fèves, haricots, lentilles…)
Conception & réalisation : délégation à la Communication du CHRU de Nancy, mai 2015.
DÉVELOPPEMENT DURABLE AU CHRU DE NANCY
SOIGNER
DEMANDE DE LÉNERGIE !
700 000 patients chaque année, 9 000 professionnels, une blanchisserie et un service restauration
internalisés, un système d’information d’envergure, des plateaux médico-techniques importants…
Les besoins d’énergie du CHRU de Nancy sont à la hauteur de la qualité de son offre de soins.
Un air de qualité
Maîtriser le risque infectieux et garantir le confort des patients
nécessitent des règles spéciques de qualité de l’air.
Plus le risque est éle (dans les blocs opératoires par exemple), plus la
dépense énergétique est forte. Vitesse d’air, taux de renouvellement, temps
de décontamination, pression, température, taux d’humidité… le tout régulé
par des équipements gourmands en énergie.
La température doit également être adaptée : entre 19 et 20°C dans les
blocs, entre 22 et 26°C pour les réanimations.
Maîtriser les coûts
Grâce à des actions :
d’efcacité énergétique (bâtiments, processus industriels)
sur les contrats des prestataires (énergie et maintenance)
sur l’achat d’équipements plus économes ou à plus longue durée de vie
de densication des surfaces (mutualiser les espaces)
Grâce à des comportements individuels et collectifs éco-responsables
permettant d’économiser 10 % de l’énergie :
fermer les volets roulants, la porte des locaux climatisés ou chauffés,
limiter le chauffage en l’absence des occupants…
signaler les matériels défectueux pour éviter la surconsommation (avec COSWIN)
bien éteindre les dispositifs électriques (lampes, ordinateur - écrans compris)
Avec une facture quotidienne de consommations d’énergies
de 25 000 €, chaque geste compte !
L’efcacité
énergétique
Chaque jour à la blanchisserie du CHRU, c’est entre
autres 6 000 draps, 10 500 tenues, 2 500 alèzes et 8 000
éponges lavés, séchés, repassés, assouplis…
Depuis 2009, la recherche constante d’amélioration
des procédés a permis de :
Diminuer la quantité d’eau utilisée : 3,6 litres par kg de
linge lavé contre 11 en 2009
Diminuer progressivement les températures de lavage
(40°C contre 85° en 2009)
Utiliser des produits lessiviels écolabellisés moins
agressifs pour l’environnement
Quelle énergie,
pour quoi ?
La vapeur d’eau : issue du réseau de chaleur Nancy
Énergie, elle est transformée en eau basse température via
un système d’échangeurs, pour les besoins en chauffage
et en eau chaude sanitaire. (Site des Hôpitaux Urbains)
Le gaz naturel alimente en chaleur les bâtiments
du site de Brabois, par l’intermédiaire de la chaufferie
actuellement exploitée par le CHRU.
L’électricité est utilisée pour les autres usages
énergétiques : éclairage, équipements médicaux, force
motrice (ascenseurs, pompes…), réseau informatique,
portes et barrières…
Le oul pour le fonctionnement de secours (groupes
électrogènes, chaudière mixte).
Une chaufferie biomasse
En 2012, le CHRU a réalisé son premier bilan des émissions de gaz à effet de
serre. Une action phare pour les réduire : la chaufferie biomasse.
Installée à Brabois sur une parcelle vendue par le CHRU, la mise en service
de la nouvelle chaufferie biomasse et gaz a eu lieu en 2016.
Inscrite dans la stratégie climat du Grand Nancy, elle permet de couvrir
80 % des besoins du plateau de Brabois, en fournissant notamment le CHRU
et la Faculté de Médecine. L’ancienne chaufferie continue de fonctionner en
complément sur les périodes de pointe.
L’équipement fonctionnant à plus de 50% d’énergie renouvelable (utilisation de
matières végétales), produit une énergie moins coûteuse pour un
impact environnemental réduit (17 500 tonnes de CO2 évitées).
Conception & réalisation : délégation à la Communication du CHRU de Nancy, mai 2015.
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