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La surveillance et la mise à niveau du fluide ne sont plus nécessaires. Cette caractéristique
est particulièrement appréciable pour des pylônes aérosouterrains, éloignés des systèmes
de contrôle commande et des sources d'alimentation.
Lors de défauts éventuels, le risque d’incendie ou d’explosion est considéré comme nul.
C’est un progrès considérable pour le personnel, le matériel et les riverains à proximité des
installations. On peut également souligner la résistance des extrémités synthétiques vis-à-vis
des actes de vandalisme et des contraintes sismiques
Enfin, l’absence de fluide réduit notablement la pollution susceptible d’être générée.
En outre, pour les extrémités flexibles, on peut noter que l’enroulement aisé de l’extrémité
sur touret permet une utilisation dans le cadre de liaisons temporaires.
Leur compacité entraîne un impact visuel particulièrement réduit qui contribue à une
meilleure intégration dans l’environnement.
4. EVALUATION DES PERFORMANCES
Alors que le développement des extrémités synthétique Haute Tension date d’il y a 20 ans,
quelques normes internationales les concernant n'ont été publiées que récemment [2]. Dans
la phase initiale du projet de développement des extrémités synthétiques haute tension, il
n'existait pas non plus de norme nationale.
Figure 3 : Extrémités composites en essai de
vieillissement accéléré sous contraintes
climatiques simulées
Des essais d'investigation d'extrémités
synthétiques Haute Tension en zone polluée
ont été conduits pendant plusieurs années.
Associés au retour d'expérience des
extrémités synthétiques moyenne tension
largement utilisées, ils ont servi de base à
l'élaboration des normes françaises. Il s'agit :
• De la norme NF C 33-064 [3] pour les
extrémités synthétiques jusqu'à 150 kV,
• De la norme C 33-065 [4] pour les
extrémités à enveloppe composite de
tension supérieure à 150 kV.
Elles introduisent dans le corps d'essais une
évaluation du comportement de l'extrémité
sous contrainte climatique [5] issu de Electra
88 (1983) [6] et repris dans la CEI 1109
(1992) [7] :
• essais de vieillissement accéléré
sous contraintes climatiques
simulées (5 000 h). Figure 3.
• essais de tenue au cheminement sur matériaux (2 000 h),
• essais de tenue en atmosphère humide et sous condensation (240 h),