Enfin une solution à la crise : construisons
l'Etoile de la Mort
Attendu qu’il est désormais acquis que l’État doit augmenter massivement la dépense publique pour
relancer la croissance et qu’un déficit budgétaire inférieur à 10 % du produit intérieur brut est une
politique d’austérité ;
Attendu qu’il est également acquis que les seules solutions raisonnables à un endettement public
insoutenable sont encore plus de dette et/ou le financement de la dépense publique par la création
monétaire ;
Attendu, enfin, que nous entrons dans une nouvelle ère, que le paradigme a changé, que les lignes
ont bougé, qu’il faut désormais raisonner hors du cadre et que, de toute manière, si on ne peut pas
les battre, autant se joindre à eux ;
Attendu ce qui précède, donc, je me fais fort de participer, avec mes faibles moyens, au
redressement productif national, à la relance de la croissance durable et à la réindustrialisation de la
France en relayant ici le plan initialement élaboré par Tyler Durden (Zero Hedge) en février 2012.
Pour d’obscures raison, le gouvernement des États-Unis n’a pas donné suite : l’occasion est
historique, n’attendons plus une seconde :
Construisons l’Étoile de la Mort
L’Étoile de la Mort, pour ceux d’entre nous qui se seraient absentés ces 36 dernières années, est
une station orbitale de combat ayant la forme d’une sphère de 70 kilomètres de rayon et qui, d’un
seul tir de son superlaser impérial Mk I, peut atomiser une planète entière. L’Étoile de la Mort c’est
donc l’arme intergalactique absolue mais, plus que cela encore, c’est aussi un formidable défi
technologique et la plus grande aventure industrielle de tous les temps. Enfin et surtout, construire
l’Étoile de la Mort, c’est assurer à notre pays plusieurs décennies de croissance à deux chiffres et de
plein-emploi.
Dans sa proposition initiale, M. Durden produit une première évaluation du budget de construction
qui, pour diverses raisons, me semble très en dessous de la réalité. Il est important de noter ici que
c’est une excellente nouvelle : l’objectif n’est pas de faire des économies mais, au contraire, de
dépenser le plus possible afin de maximiser l’effet de cette opération sur la demande agrégée et
donc, sur la croissance. Le meilleur moyen d’évaluer le coût de la structure interne de l’Étoile de la
Mort consiste, me semble-t-il, à extrapoler le budget d’un projet de même nature (une station
orbitale) mais de dimensions plus modestes : en l’occurrence, la Station spatiale internationale (ISS).
Nous savons que, de 1985 à 2015, le programme ISS aura couté un total d’environ 113 milliards
d’euros dont 38 milliards rien que pour affréter les 36 vols de navettes spatiales qui ont permit
d’amener les différents éléments en orbite. Or, avec un volume pressurisé de 2,1 millions de
kilomètres cubes, on peut estimer que l’Étoile de la Mort sera environ 2,14x10^15 fois plus spacieuse
et donc plus coûteuse que la Station spatiale internationale (900 m3). Ce qui porte le coût de la
structure interne à 269x10^21 euros (269 suivi de 21 zéros ; 269 000 milliards de milliards). Au
regard de ce chiffre, on considèrera que le coût du blindage, de l’armement et des 265 675 hommes
d’équipage sont négligeables.
Que la farce soit avec nous !