SOLUTIONS in Health, Inc. SOLUTIONS in Health, Inc. 121 Pheasant Run Drive Belle River, ON N0R 1A0 Phone 519 979 5941 Fax 519 250 6944 [email protected] La surconsommation des antibiotiques – comment l’éviter? Sommaire du projet de Chicoutimi/Jonquière sur la surconsommation des antibiotiques et de la résistance aux antibiotiques. La surconsommation des antibiotiques – comment l’éviter? Introduction Au début des années 1970, plusieurs articles publiés indiquent que le développement de nouveaux antibiotiques éliminera presque toutes maladies bactériennes par l’an 2000. Par le milieu des années 1990, ces mêmes publications ont donné suite pour examiner pourquoi les bactéries ont survécu contre ces nouveaux agents antibactériens. Plusieurs facteurs ont sûrement contribué aux développement de la résistance aux antibiotiques: la surconsommation l’introduction d’antibiotiques dans l’industrie agriculture la facilité du voyage à l’étranger permettant le transport de souches résistantes Au Canada, cette résistance aux antibiotiques est un sérieux problème de santé publique. En 1997, Santé Canada invite de nombreux experts à participer à une conférence pour discuter la cause de la surconsommation des antibiotiques. Ce groupe d’experts créent un détachement spécial qui va faire plusieurs recommandations durant cette première conférence, dont les deux plus importants étaient: réduire la consommation des antibiotiques au Canada de 25% par l’an 2000. établir un réseau pour surveiller les cas émergents de résistance à travers le pays, permettent aux médecins de faire le meilleur choix d’antibiotiques et d’être bien informés sur ces nouvelles souches résistantes. Différentes initiatives ont été essayées par ce détachement spécial, incluant le projet de Port Perry et de divers brochures informatives pour le publique. En 1996, en avance de la réunion du détachement spécial, Don Renaud de SOLUTIONS in Health, Inc. et Grant Gunn de Bayer Canada, Inc. se sont rencontrer pour discuter ce problème. De cette réunion, ils ont développé un programme qui utiliserait l’expérience et l’expertise des pharmaciens communautaires pour sensibiliser les gens aux causes des infections bactériennes et de l’usage approprié des antibiotiques. Le programme, intitulé “La surconsommation des antibiotiques – comment l’éviter?” a été initié à Belleville en Ontario durant l’hiver 1997. Première phase du projet sur la surconsommation des antibiotiques Le projet pilote de Belleville a pris place durant les mois de janvier, février et mars, 1997. Le but du projet étaient de sensibiliser les patients et parents au sujet des infections bactériennes et leurs traitements. Une brochure, développé par l’Ontario Pharmacist’ Association, la Société canadienne des maladies infectieuses et la Société canadienne des pharmaciens d’hôpitaux – secteur de l’Ontario, adressait 5 points clé des maladies infectieuses: la différence entre les infections virales et bactériennes le fait que les antibiotiques sont utiles que pour les infections bactériennes et non pour les infections virales le concept de la résistance aux antibiotiques l’importance de toujours compléter une prescription d’antibiotique pour réduire le développement de la résistance l’importance de ne jamais partager les médicaments ou bien de finir une prescription d’un antibiotique d’un traitement précédant Les pharmaciens ont renforcé ces points clé, en plus d’indiquer aux patients ou parents de faire confiance à l’évaluation de leur médecin et de respecter la décision du médecin lorsqu’il choisit de ne pas prescrire d’antibiotique. Le projet pilote a donc pris place à Belleville en Ontario. Le but de l’enquête était d’examiner le succès des concepts de la brochure, et de mesurer la difficulté d’implémentation d’un tel projet dans une communauté. Le choix de Belleville a été basé sur la grandeur de la ville et de son isolation géographique des autres centres urbains. Une soirée éducative a été organisée , à laquelle les pharmaciens et médecins de la ville ont été invités. De cette façon, les deux groupes de professionnels ont reçu la même information, les permettant de partager les mêmes ennuis, et, en général, d’augmenter le “confort” entre eux. Les pharmaciens ont été demandés de distribuer les brochures à leurs patients et parents dans leurs pharmacies en deux situations. En premier, toute personne recevant une nouvelle prescription pour un antibiotique recevra une brochure. Le but n’était pas de décourager les patients ou parents de ne pas prendre l’antibiotique qu’il venait de recevoir, mais plutôt de leur encourager de bien prendre le médicament tel que prescrit et de les éduquer en avance de la prochaine visite chez le médecin. En plus, lorsqu’un membre de la même famille se présente avec les mêmes symptômes et croît qu’il a besoin d’un antibiotique, la brochure aura présenté au moins le concept des infections virales. De cette façon, si le médecin fait mention d’une infection virale, le patient aura déjà été sensibilisé à cette information par un pharmacien. Alors avoir entendu le même message de deux différents professionnels, le souhait est que le patient réalisera que les antibiotiques ne sont pas toujours nécessaire. En dernier, le pharmacien devrait distribuer une brochure lorsqu’un client recherche un produit à sélection libre contre la grippe. Dans cette situation, l’hypothèse est qu’un patient ou parent va acheter un produit à l’étagère en attendant de voire le médecin, où ils pourront lui demander un antibiotique. L’information de la brochure explique clairement le rôle que joue les antibiotiques pour traiter les infections bactériennes, et non les infections virales. En discutant ces différences avec le 2 patient ou le parent durant la sélection du produit contre le rhume, le pharmacien a l’opportunité de leur rappeler que les antibiotiques sont seulement efficace contre les infections bactériennes. Comme de raison, le rôle du pharmacien n’est pas de décourager une visite chez le médecin, mais simplement de sensibiliser les gens sur l’usage approprié des antibiotiques. Si le médecin indique au patient que son infection est virale, le patient aura entendu et lu le même message plus d’une fois. De cette façon, le patient est plus probable de suivre les directives du médecin. Les résultats de Belleville étaient exceptionnels. La ville a constaté une réduction de 12% en réclamation durant la période de trois mois comparée à la même période l’année précédente. La province de l’Ontario, où aucune intervention n’avait pris place, n’a constaté qu’une réduction de 7% de consommation. Ces résultats se traduisent à une différence de 71% de moins de consommation pour Belleville comparé à l’Ontario. Projet de Belleville, Ontario Belleville Province de l'Ontario 1996 1997 À la fin du projet, le poursuivit avec les professionnels de Belleville a dévoilé que, d’après eux, le projet avait grandement augmenté le connaissance des gens de la ville au sujet des antibiotiques et de infections bactériennes et virales. Le projet-pilote de Belleville a très bien illustré que l’intervention du pharmacien peut avoir un impact immense sur la sensibilisation des gens envers les infections et leurs traitements. Ce projet a donc due être reproduit pour s’assurer que la réduction de consommation des antibiotiques observer à Belleville étaient vraiment dû à l’effort des pharmaciens. Dans les villes de Brandon au Manitoba, Trail et Kelowna en Colombie Britannique, St Jean et Fredericton au Nouveau Brunswick ont prouvé les même résultats. Dans les 15 sites différents où ce projet a été réalisé, les résultats ont bien illustré que le pharmacien peut jouer un rôle dans l’éducation de la population. Il est à noter que ce projet n’aurait pu se développer sans l’appui de Bayer Canada. Dès le début du développement du projet, Bayer savait qu’avec le succès d’un tel projet il s’adonnerait à voir des pertes de ventes de leurs produits. Mais les gens de Bayer reconnaissent que la consommation approprié des antibiotiques bénéficiera tout le monde à long terme. La résistance aux antibiotiques sera ralenti se qui permettra une plus grande et plus longue efficacité aux produits contre les maladies bactériennes. Bayer reconnaissent aussi que les pharmaciens sont dans une position optimale pour pouvoir sensibiliser le grand public à ce sujet. 3 Chicoutimi-Jonquière En septembre, 2000, Fred Smtih et Denis Roy de SOLUTIONS in Health, Inc. ont présenté aux représentants de l’AQPP le concept du projet, soit de réduire la consommation des antibiotiques. Nous voulions organiser ce projet dans une ville du Québec où les citoyens pourraient bénéficier de l’intervention des pharmaciens. Nous voulions une ville de population moyenne, quelque peu isolé des grands centre urbains où les pharmaciens seraient motivés à participer à un tel projet. Après maintes discutions avec M. Norman Cadieux, Mme Céline Ranger et Mme Édith Lorquet de l’AQPP et Mme Reine Larose de Bayer Canada, les villes de Chicoutimi-Jonquière ont été sélectionnées. Les pharmaciens et pharmaciennes de ces villes ont une forte présence locale qui faciliterait l’implémentation du projet. Le programme a été développé pour répondre à quatre critère : démontrer la valeur de la communication verbale et écrite pour diminuer la demande pour les prescriptions d’antibiotiques mesurer les effets du programme au Québec démontrer que l’intervention du pharmacien peut réduire la consommation des antibiotiques augmenter la valeur du service professionnel que les pharmaciens et pharmaciennes offrent Une soirée informative a été organisée pour introduire tous les concepts du programme. Plus de 40 pharmacies ont reçu une invitation pour participer à cette soirée. Dr. Michel Gagnon a été invité à faire une présentation aux pharmaciens pour leurs expliquer comment cette résistance se développe, qu’elles sont les conséquences de la résistance ainsi que certaines options pour ralentir son développement. Les pharmaciens ont alors été expliqués leur rôle dans ce projet; c’est-à-dire, distribuer et expliquer le contenu d’une brochure à chaque personne ou parent recevant une prescription pour un antibiotique. Ils ont été encouragés de faire de même pour toute personne cherchant un produits pour traiter les symptômes de leur rhume. La distribution a été entreprise entre le 12 février et le 12 mai, donc une période de trois mois. À la fin de cette période, nous avons comparé le nombre de prescriptions distribuées en 2001 à la même période de 3 trois mois de l’an 2000. Pour s’assurer que l’information était vraiment représentative de l’effort des pharmaciens, nous avons recherché le nombre de prescription distribuées au Québec entier pendant les mêmes périodes de temp. Chaque pharmacie participante a reçu ce même soir des brochures pour que la distribution puisse prendre place immédiatement. Pour celles qui ne pouvaient pas participer à la soirée informative, les représentants de Bayer Canada, Inc. de la région se sont assurer que les brochures leurs sont fait parvenues. En même temps, lorsqu’une pharmacie manquait de brochure, les pharmaciens étaient encouragés de faire un appel à Mme Ranger à l’AQPP ou directement à un des représentants de Bayer pour en recevoir d’autre. Observations Dans toutes les municipalités où ce projet à été implémenté, la participation des pharmaciens a semblé être le point déterminant du succès ou de la faillite. Seulement un site a vu une pauvre participation; en autre mot, les pharmaciens n’ont simplement pas distribué la brochure à leurs patients. Les résultats étaient prévisibles : aucune baisse de consommation d’antibiotiques n’a pu être observée. 4 Durant le projet de Chicoutimi-Jonquière, plus de 10 000 exemplaires de la brochures ont été imprimés, distribué dans une 40e de pharmacies. À la fin du projet, il ne restait qu’une centaine de copies en possession des représentants de Bayer. Alors le restant des brochures étaient dans les pharmacies. La participation des pharmaciens de Chicoutimi-Jonquière a donc été excellentes. Conclusions À la fin du projet, nous avons fait demande à la Régis de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) pour obtenir l’information nécessaire pour rapporter sur le projet. La RAMQ a rapporté que la région du Saguenay a vue une augmentation de 16.5% dans les 3 mois de 2001 comparé au même 3 mois de 2000. En ce qui concerne la Province du Québec, elle a vu une augmentation de 4% pour les mêmes périodes. Ces résultats nous ont vraiment surpris ; nous ne nous attendions pas à ce que l’effort des pharmaciens du Saguenay résultent à de tels conclusions. Projet Chicoutimi-Jonquière Saguenay Province du Québec 2000 2001 L’analyse a par contre dévoilé que les données de la RAMQ n’avait pas inclus le nombre de participants à leur plan médical. Nous avons du alors faire une seconde demande pour vérifier leur résultats et pour obtenir le nombre de participant au plan de la RAMQ. Ces résultats n’ont malheureusement pas abouti à ce que nous recherchions. La RAMQ a vérifié leurs données mais elle a été impossible de nous fournir le nombre de gens qui ont fait des réclamations pour des prescriptions, soit pour la région de Saguenay ou pour la Province entière. Sans cette information, il est donc impossible d’établir si ces augmentations sont vraiment précises. Dans toutes autres provinces au Canada, comparant 2001 à 2000, la tendance est plutôt une diminution de consommation des antibiotiques. À cause du problème que nous avons rencontré, nous avons fait demande à IMS pour obtenir les mêmes données que nous avions demandé à la RAMQ. Les données de IMS étaient limitées à la Province du Québec seulement, et non seulement que pour la région du Saguenay. En plus, ces résultats étaient seulement pour la période de juin, 2000 à juin, 2001. IMS a donc montré une augmentation de réclamation de 0.2% de 2000 à 2001. Cette augmentation est ajusté pour le changement du nombre de participants d’une année à l’autre. 5 Nous avons fait appel à Green Shield Canada pour obtenir leurs données pour les périodes du projet. Green Shield a pris l’information de tous leurs participants au Québec; Green Shield a observé une augmentation de consommation d’antibiotiques de 9.3% entre 2000 et 2001. L’information que nous avons obtenu de la RAMQ ne peut être confirmé par IMS, Green Shield ou ESI Canada. Les quatre services montrent des résultats complètement différents. Nous sommes alors dans l’impossibilité de conclure que l’intervention des pharmaciens de la région de Chicoutimi-Jonquière a réduit la consommation des antibiotiques. Nous pouvons par contre spéculer, d’après nos observations dans les autres villes où ce projet à déjà été fait, que les résultats auraient sûrement été positifs. La participation des pharmaciens du Saguenay a été excellente, et les brochures ont bien été distribuées comme le projet avait été envisagé. Comme note finale, SOLUTIONS in Health, Inc. voulons remercier tous les pharmaciens et pharmaciennes qui ont participé à ce projet. Votre effort aurait probablement donné de résultats plus positif mais, à cause du manque d’information, nous ne pouvons conclure que la consommation d’antibiotiques a été réduite. Nous voulons remercier encore une fois M. Normand Cadieux, et en particulier Mme Céline Ranger, de l’AQPP pour leur travail et patience. Finalement, un remerciement à Bayer Canada, Inc., en particulier Mme Reine Larose pour leur appui financier et leur direction. Denis Roy, B.Sc.Pharm. Pharmacien, consultant SOLUTIONS in Health, Inc. 6