Première phase du projet sur la surconsommation des antibiotiques
Le projet pilote de Belleville a pris place durant les mois de janvier, février et mars, 1997. Le
but du projet étaient de sensibiliser les patients et parents au sujet des infections bactériennes et leurs
traitements. Une brochure, développé par l’Ontario Pharmacist’ Association, la Société canadienne des
maladies infectieuses et la Société canadienne des pharmaciens d’hôpitaux – secteur de l’Ontario,
adressait 5 points clé des maladies infectieuses:
la différence entre les infections virales et bactériennes
le fait que les antibiotiques sont utiles que pour les infections bactériennes et non pour
les infections virales
le concept de la résistance aux antibiotiques
l’importance de toujours compléter une prescription d’antibiotique pour réduire le
développement de la résistance
l’importance de ne jamais partager les médicaments ou bien de finir une prescription
d’un antibiotique d’un traitement précédant
Les pharmaciens ont renforcé ces points clé, en plus d’indiquer aux patients ou parents de
faire confiance à l’évaluation de leur médecin et de respecter la décision du médecin lorsqu’il choisit de
ne pas prescrire d’antibiotique.
Le projet pilote a donc pris place à Belleville en Ontario. Le but de l’enquête était d’examiner le
succès des concepts de la brochure, et de mesurer la difficulté d’implémentation d’un tel projet dans
une communauté. Le choix de Belleville a été basé sur la grandeur de la ville et de son isolation
géographique des autres centres urbains.
Une soirée éducative a été organisée , à laquelle les pharmaciens et médecins de la ville ont
été invités. De cette façon, les deux groupes de professionnels ont reçu la même information, les
permettant de partager les mêmes ennuis, et, en général, d’augmenter le “confort” entre eux.
Les pharmaciens ont été demandés de distribuer les brochures à leurs patients et parents
dans leurs pharmacies en deux situations.
En premier, toute personne recevant une nouvelle prescription pour un antibiotique recevra
une brochure. Le but n’était pas de décourager les patients ou parents de ne pas prendre l’antibiotique
qu’il venait de recevoir, mais plutôt de leur encourager de bien prendre le médicament tel que prescrit
et de les éduquer en avance de la prochaine visite chez le médecin. En plus, lorsqu’un membre de la
même famille se présente avec les mêmes symptômes et croît qu’il a besoin d’un antibiotique, la
brochure aura présenté au moins le concept des infections virales. De cette façon, si le médecin fait
mention d’une infection virale, le patient aura déjà été sensibilisé à cette information par un
pharmacien. Alors avoir entendu le même message de deux différents professionnels, le souhait est
que le patient réalisera que les antibiotiques ne sont pas toujours nécessaire.
En dernier, le pharmacien devrait distribuer une brochure lorsqu’un client recherche un produit
à sélection libre contre la grippe. Dans cette situation, l’hypothèse est qu’un patient ou parent va
acheter un produit à l’étagère en attendant de voire le médecin, où ils pourront lui demander un
antibiotique. L’information de la brochure explique clairement le rôle que joue les antibiotiques pour
traiter les infections bactériennes, et non les infections virales. En discutant ces différences avec le