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La surconsommation des
antibiotiques – comment l’éviter?
Sommaire du projet de Chicoutimi/Jonquière
sur la surconsommation des antibiotiques et
de la résistance aux antibiotiques.
La surconsommation des antibiotiques –
comment l’éviter?
Introduction
Au début des années 1970, plusieurs articles publiés indiquent que le développement de
nouveaux antibiotiques éliminera presque toutes maladies bactériennes par l’an 2000. Par le milieu des
années 1990, ces mêmes publications ont donné suite pour examiner pourquoi les bactéries ont
survécu contre ces nouveaux agents antibactériens.
Plusieurs facteurs ont sûrement contribué aux développement de la résistance aux
antibiotiques:
la surconsommation
l’introduction d’antibiotiques dans l’industrie agriculture
la facilité du voyage à l’étranger permettant le transport de souches résistantes
Au Canada, cette résistance aux antibiotiques est un sérieux problème de santé publique. En
1997, Santé Canada invite de nombreux experts à participer à une conférence pour discuter la cause
de la surconsommation des antibiotiques. Ce groupe d’experts créent un détachement spécial qui va
faire plusieurs recommandations durant cette première conférence, dont les deux plus importants
étaient:
réduire la consommation des antibiotiques au Canada de 25% par l’an 2000.
établir un réseau pour surveiller les cas émergents de résistance à travers le pays,
permettent aux médecins de faire le meilleur choix d’antibiotiques et d’être bien
informés sur ces nouvelles souches résistantes.
Différentes initiatives ont été essayées par ce détachement spécial, incluant le projet de Port
Perry et de divers brochures informatives pour le publique.
En 1996, en avance de la réunion du détachement spécial, Don Renaud de SOLUTIONS in
Health, Inc. et Grant Gunn de Bayer Canada, Inc. se sont rencontrer pour discuter ce problème. De
cette réunion, ils ont développé un programme qui utiliserait l’expérience et l’expertise des
pharmaciens communautaires pour sensibiliser les gens aux causes des infections bactériennes et de
l’usage approprié des antibiotiques. Le programme, intitulé “La surconsommation des antibiotiques –
comment l’éviter?” a été initié à Belleville en Ontario durant l’hiver 1997.
Première phase du projet sur la surconsommation des antibiotiques
Le projet pilote de Belleville a pris place durant les mois de janvier, février et mars, 1997. Le
but du projet étaient de sensibiliser les patients et parents au sujet des infections bactériennes et leurs
traitements. Une brochure, développé par l’Ontario Pharmacist’ Association, la Société canadienne des
maladies infectieuses et la Société canadienne des pharmaciens d’hôpitaux – secteur de l’Ontario,
adressait 5 points clé des maladies infectieuses:
la différence entre les infections virales et bactériennes
le fait que les antibiotiques sont utiles que pour les infections bactériennes et non pour
les infections virales
le concept de la résistance aux antibiotiques
l’importance de toujours compléter une prescription d’antibiotique pour réduire le
développement de la résistance
l’importance de ne jamais partager les médicaments ou bien de finir une prescription
d’un antibiotique d’un traitement précédant
Les pharmaciens ont renforcé ces points clé, en plus d’indiquer aux patients ou parents de
faire confiance à l’évaluation de leur médecin et de respecter la décision du médecin lorsqu’il choisit de
ne pas prescrire d’antibiotique.
Le projet pilote a donc pris place à Belleville en Ontario. Le but de l’enquête était d’examiner le
succès des concepts de la brochure, et de mesurer la difficulté d’implémentation d’un tel projet dans
une communauté. Le choix de Belleville a été basé sur la grandeur de la ville et de son isolation
géographique des autres centres urbains.
Une soirée éducative a été organisée , à laquelle les pharmaciens et médecins de la ville ont
été invités. De cette façon, les deux groupes de professionnels ont reçu la même information, les
permettant de partager les mêmes ennuis, et, en général, d’augmenter le “confort” entre eux.
Les pharmaciens ont été demandés de distribuer les brochures à leurs patients et parents
dans leurs pharmacies en deux situations.
En premier, toute personne recevant une nouvelle prescription pour un antibiotique recevra
une brochure. Le but n’était pas de décourager les patients ou parents de ne pas prendre l’antibiotique
qu’il venait de recevoir, mais plutôt de leur encourager de bien prendre le médicament tel que prescrit
et de les éduquer en avance de la prochaine visite chez le médecin. En plus, lorsqu’un membre de la
même famille se présente avec les mêmes symptômes et croît qu’il a besoin d’un antibiotique, la
brochure aura présenté au moins le concept des infections virales. De cette façon, si le médecin fait
mention d’une infection virale, le patient aura déjà été sensibilisé à cette information par un
pharmacien. Alors avoir entendu le même message de deux différents professionnels, le souhait est
que le patient réalisera que les antibiotiques ne sont pas toujours nécessaire.
En dernier, le pharmacien devrait distribuer une brochure lorsqu’un client recherche un produit
à sélection libre contre la grippe. Dans cette situation, l’hypothèse est qu’un patient ou parent va
acheter un produit à l’étagère en attendant de voire le médecin, où ils pourront lui demander un
antibiotique. L’information de la brochure explique clairement le rôle que joue les antibiotiques pour
traiter les infections bactériennes, et non les infections virales. En discutant ces différences avec le
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patient ou le parent durant la sélection du produit contre le rhume, le pharmacien a l’opportunité de leur
rappeler que les antibiotiques sont seulement efficace contre les infections bactériennes. Comme de
raison, le rôle du pharmacien n’est pas de décourager une visite chez le médecin, mais simplement de
sensibiliser les gens sur l’usage approprié des antibiotiques. Si le médecin indique au patient que son
infection est virale, le patient aura entendu et lu le même message plus d’une fois. De cette façon, le
patient est plus probable de suivre les directives du médecin.
Les résultats de Belleville étaient exceptionnels. La ville a constaté une réduction de 12% en
réclamation durant la période de trois mois comparée à la même période l’année précédente. La
province de l’Ontario, où aucune intervention n’avait pris place, n’a constaté qu’une réduction de 7% de
consommation. Ces résultats se traduisent à une différence de 71% de moins de consommation pour
Belleville comparé à l’Ontario.
Projet de Belleville, Ontario
1996
1997
Belleville Province de l'Ontario
À la fin du projet, le poursuivit avec les professionnels de Belleville a dévoilé que, d’après eux,
le projet avait grandement augmenté le connaissance des gens de la ville au sujet des antibiotiques et
de infections bactériennes et virales.
Le projet-pilote de Belleville a très bien illustré que l’intervention du pharmacien peut avoir un
impact immense sur la sensibilisation des gens envers les infections et leurs traitements.
Ce projet a donc due être reproduit pour s’assurer que la réduction de consommation des
antibiotiques observer à Belleville étaient vraiment dû à l’effort des pharmaciens. Dans les villes de
Brandon au Manitoba, Trail et Kelowna en Colombie Britannique, St Jean et Fredericton au Nouveau
Brunswick ont prouvé les même résultats. Dans les 15 sites différents où ce projet a été réalisé, les
résultats ont bien illustré que le pharmacien peut jouer un rôle dans l’éducation de la population.
Il est à noter que ce projet n’aurait pu se développer sans l’appui de Bayer Canada. Dès le
début du développement du projet, Bayer savait qu’avec le succès d’un tel projet il s’adonnerait à voir
des pertes de ventes de leurs produits. Mais les gens de Bayer reconnaissent que la consommation
approprié des antibiotiques bénéficiera tout le monde à long terme. La résistance aux antibiotiques
sera ralenti se qui permettra une plus grande et plus longue efficacité aux produits contre les maladies
bactériennes. Bayer reconnaissent aussi que les pharmaciens sont dans une position optimale pour
pouvoir sensibiliser le grand public à ce sujet.
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Chicoutimi-Jonquière
En septembre, 2000, Fred Smtih et Denis Roy de SOLUTIONS in Health, Inc. ont présenté
aux représentants de l’AQPP le concept du projet, soit de réduire la consommation des antibiotiques.
Nous voulions organiser ce projet dans une ville du Québec où les citoyens pourraient bénéficier de
l’intervention des pharmaciens. Nous voulions une ville de population moyenne, quelque peu isolé des
grands centre urbains où les pharmaciens seraient motivés à participer à un tel projet. Après maintes
discutions avec M. Norman Cadieux, Mme Céline Ranger et Mme Édith Lorquet de l’AQPP et Mme
Reine Larose de Bayer Canada, les villes de Chicoutimi-Jonquière ont été sélectionnées. Les
pharmaciens et pharmaciennes de ces villes ont une forte présence locale qui faciliterait
l’implémentation du projet.
Le programme a été développé pour répondre à quatre critère :
démontrer la valeur de la communication verbale et écrite pour diminuer la demande
pour les prescriptions d’antibiotiques
mesurer les effets du programme au Québec
démontrer que l’intervention du pharmacien peut réduire la consommation des
antibiotiques
augmenter la valeur du service professionnel que les pharmaciens et pharmaciennes
offrent
Une soirée informative a été organisée pour introduire tous les concepts du programme. Plus
de 40 pharmacies ont reçu une invitation pour participer à cette soirée. Dr. Michel Gagnon a été invité à
faire une présentation aux pharmaciens pour leurs expliquer comment cette résistance se développe,
qu’elles sont les conséquences de la résistance ainsi que certaines options pour ralentir son
développement.
Les pharmaciens ont alors été expliqués leur rôle dans ce projet; c’est-à-dire, distribuer et
expliquer le contenu d’une brochure à chaque personne ou parent recevant une prescription pour un
antibiotique. Ils ont été encouragés de faire de même pour toute personne cherchant un produits pour
traiter les symptômes de leur rhume. La distribution a été entreprise entre le 12 février et le 12 mai,
donc une période de trois mois. À la fin de cette période, nous avons comparé le nombre de
prescriptions distribuées en 2001 à la même période de 3 trois mois de l’an 2000. Pour s’assurer que
l’information était vraiment représentative de l’effort des pharmaciens, nous avons recherché le nombre
de prescription distribuées au Québec entier pendant les mêmes périodes de temp.
Chaque pharmacie participante a reçu ce même soir des brochures pour que la distribution
puisse prendre place immédiatement. Pour celles qui ne pouvaient pas participer à la soirée
informative, les représentants de Bayer Canada, Inc. de la région se sont assurer que les brochures
leurs sont fait parvenues. En même temps, lorsqu’une pharmacie manquait de brochure, les
pharmaciens étaient encouragés de faire un appel à Mme Ranger à l’AQPP ou directement à un des
représentants de Bayer pour en recevoir d’autre.
Observations
Dans toutes les municipalités où ce projet à été implémenté, la participation des pharmaciens
a semblé être le point déterminant du succès ou de la faillite. Seulement un site a vu une pauvre
participation; en autre mot, les pharmaciens n’ont simplement pas distribué la brochure à leurs patients.
Les résultats étaient prévisibles : aucune baisse de consommation d’antibiotiques n’a pu être observée.
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