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Association loi 1901 agréée par le Ministère de l’Environ-
nement pour le Nord et le Pas de Calais
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Changement
climatique
Corridors biologiques et changement climatique
Les conclusions scientifiques du rapport 2007 du GIEC sont
sans appel : “le réchauffement du système climatique est sans
équivoque” et il qualifie de “très probable(+90% de chance,
alors qu’on en était à 66% de chance en 2001) le rôle des ac-
tivités humaines dans l’augmentation des températures
moyennes depuis le milieu du XXe siècle.
Le changement climatique a déjà une incidence perceptible
sur la biodiversité. Il modifie notamment la répartition des es-
pèces, les époques de floraison et les migrations des oiseaux.
Le rapport du GIEC, élaboré en avril 2002 à la demande de la
Convention des Nations Unies sur la diversité biologique, tirait
la sonnette d’alarme pour les conséquences du réchauffement
climatique sur la diversité biologique et proposait un certain
nombre de mesures d’adaptation pour en limiter les effets, no-
tamment la nécessité de voies de dispersion pour la faune et
la flore dans les paysages fragmentés: un argument de plus
pour le développement de corridors biologiques.
Jean-Louis Wattez
Président de Lestrem Nature
Rapport 2002 consultable sur notre site
www.lestrem-nature.org
Conséquence générale des changements climatiques: les habitats de nom-
breuses espèces se déplaceront vers le pôle ou en altitude par rapport aux
emplacements actuels.
Exemple : les aires de répartition des papillons en Europe et en Amérique du Nord se sont
déplacées vers le pôle et en altitude, en parallèle avec l’augmentation des
températures. Une étude portant sur 35 papillons non migrateurs en Europe
a montré que plus de 60% d’entre eux se sont déplacés vers le nord sur une
distance comprise entre 35 et 240 km au cours du 20
ème
siècle.
Il est probable que les espèces composant une communauté ne se déplaceront
pas en même temps.
Plus probablement, les espèces réagiront individuellement aux changements climati-
ques et aux perturbations, avec des décalages temporels et des périodes de
réorganisation considérables.
Cette tendance perturbera les écosystèmes établis et créera de
nouveaux ensembles d’espèces moins diverses et à caractère plus proliféra-
teur c’est à dire des espèces très mobiles capables de s’établir rapidement.
GIEC 2002
Numéro 25
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Parmi les besoins identifiés en matière d’informations et d’évaluations, on peut citer :
L’amélioration de la connaissances sur l’interaction entre la diversité biologique, la structure et
la fonction des écosystèmes et la dispersion et/ou la migration dans des paysages fragmentés.
GIEC 2002
Options d’adaptation pour atténuer les incidences des change-
ments climatiques sur les écosystèmes et la diversité biologique :
Les réseaux de réserves dotées de couloirs interconnectés consti-
tuent des voies de dispersion et de migration pour la faune et la
flore. Le choix de l’emplacement et la gestion des réserves et des
zones protégées devront tenir compte des changements climati-
ques potentiels afin d’assurer la poursuite du fonctionnement op-
timal des réserves. Les options incluent des couloirs ou des matri-
ces d’habitats, reliant des réserves et des paysages fragmentés et
permettant la migration.
GIEC 2002
France: stratégie nationale d’adaptation
Les spécialistes du climat sont globalement d’accord : un réchauffement de 1°C de la
température moyenne de la France équivaut à une « descente » de la France d’environ
200 kilomètres vers le Sud. Avec 4°C de plus qu’actuellement, c’est le climat de Mar-
seille que l’on retrouverait à Paris. Il ne faut pas se réjouir pour autant ! Ce phénomène
s’accompagnera d’une instabilité accrue du climat (tempêtes, sécheresses, inondations,
etc.). Les conséquences du réchauffement sur la physionomie de nos territoires
seront d’une ampleur et d’une vitesse sans précédent. La diversité exceptionnelle
de nos terroirs devrait s’en trouver profondément bouleversée. Ainsi, la géographie des
zones agricoles et viticoles, la physionomie de la végétation des grands massifs monta-
gneux et forestiers, les régimes des bassins versants sont appelés à une profonde trans-
formation, tandis que la répartition des espèces faunistiques et floristiques, protégées
ou non, disparaîtra ou évoluera.
Ces faits nouveaux s’ajoutent aux défis actuels auxquels font face les gestionnaires du paysage :
sur un territoire de plus en plus artificialisé, grignoté par l’urbanisation diffuse et par les grandes infras-
tructures, ils doivent désormais établir une vision prospective qui intègre parmi les autres facteurs évolu-
tifs le changement climatique et ses effets collatéraux
Office National sur les Effets du Réchauffement Climatique : des changements inéluc-
tables qui nécessitent adaptation, atténuation et développement durable.
Les liens entre la diversité biologique
et les changements climatiques sont
bidirectionnels :
Les changements climatiques
menacent la biodiversité
La diversité biologique peut
réduire les conséquences des
changements climatiques
Il est permis de penser qu’une société consciente de la nécessité de s’adapter au changement
climatique ne choisira pas délibérément, sur le long terme, de laisser celui-ci s’aggraver. Il ap-
paraît en effet clairement qu’aucune mesure d’adaptation ne compenserait l’augmentation des
émissions de gaz à effet de serre. Des réductions d’émissions de ces gaz doivent être condui-
tes dans tous les secteurs: transports, habitat, industrie, agriculture ...Comme l’adaptation,
l’atténuation doit aussi passer par une régionalisation et une territorialisation des responsabili-
tés et des moyens d’action.
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Sept mauvaises excuses favorites pour ne rien faire
1. Je ne crois pas au changement climatique
Personne n’est certain que le climat se réchauffe.
Le climat n’est pas en train de se réchauffer, il y avait des vignes en Angleterre au Moyen Age.
Je me réjouis de sortir les parasols en hiver etc…
Réponse
Toutes les écoles de pensées scientifiques confirment la réalité du chan-
gement climatique et l’augmentation de l’effet de serre qui altère le cli-
mat.
2. La technologie stoppera le changement climatique
Des panneaux solaires sur une petite surface du Sahara suffiraient à satisfaire tous les besoins en
électricité du monde.
La solution au problème du dioxyde de carbone CO
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est de les séquestrer dans les forêts, des mines
ou sous la mer…
L’énergie solaire renouvelable est une des solutions d’avenir mais l’ur-
gence impose des actions pour éviter des dégâts à la planète.
Toutes les options technologiques de piégeage du carbone sont coûteu-
ses en énergie ( surcoût énergétique de 40%).
Aucune garantie n’existe sur le stockage à long terme.
Réponse
3. Je rejette la responsabilité sur le gouvernement, les Etats-Unis,
etc…
Les Etats-Unis sont les principaux coupables, ils sont responsables d’une bien plus grande proportion
des émissions de gaz à effet de serre que dans la population globale.
Le vrai problème c’est que l’économie de la Chine croit à un tel rythme que son produit intérieur brut
dépassera bientôt celui des Etats-Unis….
Toutes ces affirmations ont beau posséder une certaine validité, le chan-
gement climatique est un problème global et planétaire.
La Belgique, la France et la Suisse produisent aujourd’hui 2,6 -1,5 - 1,3
fois plus d’émissions moyennes par personne que la moyenne mondiale.
Chaque pays doit contribuer de façon équitable à résoudre le problème.
Réponse
4. Je n’y peux rien !
Cela ne fera aucune différence si je cesse de prendre l’avion ou utilise moins ma voiture. Ma vie est déjà
assez compliquée, la changer demanderait beaucoup trop d’efforts. C’est déjà trop tard, on ne pourra pas
empêcher le réchauffement climatique. Il faudra simplement s’adapter.
Il n’est pas trop tard et il n’y pas de limites à ce que l’on peut faire in-
dividuellement et collectivement. Plus on retardera le moment de faire
quelque chose, plus les conséquences seront graves et plus les diffi-
cultés pour inverser les tendances seront grandes.
Réponse
D’après « LaRevueDurable », première revue de vulgarisation francophone sur tout ce qui tou-
che à l’écologie et au développement durable. Route de Lausanne Fribourg Suisse.
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5. Ce n’est pas mon problème !
Nous n’avons pas à résoudre les problèmes de nos enfants, nous avons déjà assez de problèmes
à résoudre nous-mêmes.
Je m’en fiche, je serai mort quand ça arrivera...
6. Il y a des problèmes plus importants et urgents !
La meilleure façon de soutenir les populations de nombreux pays en développement est de les aider à
avoir accès à l’eau potable, à l’assainissement , à l’électricité.
L’argent dépensé serait plus utile à développer le commerce mondial pour réduire le chômage.
7. La façon
dont je gère ma vie est mon affaire!
Je dois utiliser ma voiture car je n’ai pas d’autres moyens d’aller au travail
.
. .
.
Les transports publics man-
quent d’efficacité et de confort.
Il est bien beau de dire qu’il ne faut pas voyager en avion, mais comment rendre visite à nos amis et ma
famille qui vivent de l’autre coté de l’Atlantique?
Ces derniers temps, il n’est plus possible de se faire plaisir sans que quelqu’un vous dise que cela est nui-
sible.
Réponse
Le changement climatique est d’ores et déjà en train d’avoir lieu et il
relève de la responsabilité de chacun de s’y attaquer. Chaque indivi-
du devrait avoir à rendre compte de ses actes : les justifications des
petits intérêts égoïstes et de l’ignorance ne tiennent pas la route.
Agir immédiatement pour réduire la menace de changement climati-
que n’implique en rien de nier les autres problèmes : pauvreté, man-
que d’eau potable, maladies infectieuses, insécurité alimentaire…
Bien pire, ignorer le changement climatique exacerbera ces problè-
mes globaux, notamment les déplacements de population!
Réponse
Vu le Maire : Marc Delannoy.
Imprimé par les services de la mairie de
Lestrem.
Réponse
Le futur de la planète est en jeu. Dans ce contexte, les choix person-
nels à courte vue doivent laisser la place à des décisions aux consé-
quences sociétales et environnementales mesurées.
Grenelle de l’Environnement:
vers une trame verte nationale
Imprimé sur papier recyclé
1 tonne de papier recyclé économise : 17 arbres, 1m
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d'espace en décharge, 30 kg de polluants atmosphériques,
consomme 6 fois moins d'énergie et 9 fois moins d'eau pure.
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