Histoire et anthropologie des sociétés musulmanes dans l’Asie du sud contemporaine
• Mariam ABOU ZAHAB, chargée de cours à l’INALCO
• Michel BOIVIN, directeur de recherche au CNRS(TH)
• Delphine ORTIS, chargé de cours EHESS et INALCO
• Fabrizio SPEZIALE, maître de conférences Paris 3-CNRS(TH)
https://enseignements-2016.ehess.fr/2016/ue/550//
!CEIAS, 13h-16h, salle AS1_23 (1
er
sous-sol), 54 boulevard Raspail 75006 Paris!
Mercredi 26 avril 2017
PRESENTATION DE TRAVAUX D’ETUDIANTS
Mansoor Ahmed (Doctorat Histoire et civilisation, EHESS-CEIAS)
Precursor institutions of ‘Council of Islamic Ideology Pakistan’: A legacy carried forward
(1947-1973).
1973 Constitution required the government to appoint ‘Council of Islamic Ideology’ (Council)
to recommend steps to reform the lives of people, according to the ‘principles of Islam’, by
recommendations, reviewing Laws and responding to references of the Legislatures. Till date
it had mooted an implied role to inculcate religion in the polity of the country. This
presentation will investigate its precursor institutions, ‘Advisory Council of Islamic Ideology’
1962-1971 and the ‘Law Commission’ (1957-1958) to have better understanding of the déja
vu role of Council.
Houssame Bentabet (Doctorat Sociologie, EHESS-CEIAS)
L’Abandon de l’islam
L’abandon de l’islam est un phénomène qui touche des musulmans de nationalités différentes.
En même temps que les phénomènes de radicalisation captent l’attention du monde, une
trajectoire opposée s’opère dans le silence et concerne des musulmans appartenant aussi bien
à des sociétés séculières, où ils seraient considérés comme « minorité religieuse », qu’à des
sociétés majoritairement musulmanes où l’abandon de l’islam ou « l’apostasie » est passible
de la peine de mort. En effet, les ex-musulmans semblent être conscients du risque qu’ils
encourent en abandonnant leur foi, puisqu’ils s’exposent à la condamnation à mort pour
apostasie : une question non encore réglée de manière définitive par les juristes musulmans.