HORMONOLOGIE - REPRODUCTION – Anatomie des ovaires
Si une dame a une douleur dans cette zone qu'est la fosse iliaque droite (ce qui est relativement fréquent), il
peut s’agir d’une appendicite. On représente donc le caecum et l’appendice caecal. Cela peut aussi être une
douleur annexielle (par annexe on regroupe trompe et ovaire). Enfin cette douleur peut venir de la dernière
anse iléale.
L’ovaire est blanc nacré.
De l’autre côté (donc côté gauche) une douleur peut évoquer un problème au niveau du colon sigmoïde mais
cela apparaît chez la personne plus âgée, ce n'est pas le même terrain. On choisit donc le côté droit par rapport
aux nombreux diagnostics différentiels possibles en cas de douleur de la fosse iliaque droite.
On parle d’un flirt appendiculo-ovarien, ces deux structures se touchent. On peut avoir un abcès
appendiculaire qui va donner un toucher pelvien douloureux (alors qu'il est normalement douloureux lors d'une
problème à l'ovaire). Une ovarite/salpingite peut aussi s’exprimer par des problèmes digestifs.
II. Clinique
Au sujet de la clinique, il y a la palpation abdominale. Les ovaires ne sont pas palpables par voie abdominale,
ils sont trop petits et trop profonds. Il va falloir les explorer par les touchers pelviens, notamment le toucher
vaginal (car l'ovaire à une certaine sensibilité à la pression).
III. Imagerie
En imagerie, l'échographie peut être réalisée par voie sus-pubienne et endo-vaginale (c'est l'examen de
référence pour analyser l'ovaire, c'est l'examen pour lequel on a le plus de visibilité). On peut recourir à l’IRM
pelvienne si on a affaire à des pathologies plus graves comme les tumeurs ovariennes. Le scanner est très
mauvais en terme de renseignement, il est de plus irradiant, on l’évite.
IV. Chirurgie
Sur le plan de la chirurgie, on opère exclusivement par cœlioscopie (qui permet aussi une exploration).
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