Enseignement Term S Obligatoire - Dossier 6 : La procréation.
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Ac-Poitiers
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Term S
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Enseignement obligatoire
La testosrone permet le maintien des
caractères sexuels secondaires chez
l’homme, la prise d’androgènes chez la
femme modifie de manre irréversible
ses caractères sexuels secondaires.
Daprès SVT Term S, éditions Hachette, 1994.
La procréation
DOSSIER 6 - Sommaire :
I/ Rappels de 1ère S
Les hormones sont des messagers chimiques qui assurent la coordination de l’activité des cellules dans un
organisme pluricellulaire. Elles agissent sur les cellules qui synthétisent le récepteur appropr.
II/ Les appareils génitaux de lHomme
L’appareil génital de l’homme produit des gamètes mobiles et permet l’accouplement, l’appareil génital de la
femme produit des gamètes, permet l’accouplement et le développement de lembryon.
III/ Les étapes de la mise en place du sexe phénotypique à partir du sexe génotypique
La mise en place d’un sexe fonctionnel reproducteur à la puber nécessite 3 étapes au préalable. A partir du
sexe gamétique défini dès la naissance, un sexe gonadique permet la formation d’un sexe masculin ou minin
pour la naissance. A la puber, les sexes physiologique et psychologique achèveront la mise en place du sexe
phénotypique macroscopique entamée 12 ans plus tôt.
IV/ La gulation physiologique de l’axe gonadotrope, intervention à 3 niveaux
Le fonctionnement de l’appareil génital chez l’homme et la femme repose sur la production d’hormones qui
coordonnent l’activité d’organes géographiquement dispersés. Le complexe hypothalamo-hypophysaire produit
des gonadostimulines qui stimulent la production d’hormones par les gonades. Ces hormones agissent sur le
complexe hypothalamo-hypophysaire par rétrocontrôle.
V/ Du comportement reproducteur à la grossesse
Le rapprochement des sexes est sous le contrôle de facteurs hormonaux internes en partie contrôs par des
facteurs externes via le Sysme nerveux et l’hypothalamus. La grossesse est caractérisée notamment par le
maintien en activité du corps jaune via l’hCG.
VI/ La maîtrise de la reproduction, les PMA et le suivi des grossesses
La connaissance des mécanismes de la régulation de l’activité sexuelle a permis la mise au point de prodés
contraceptifs permettant le contrôle des naissances et la mise en application de techniques de remédiation à
certaines formes de srilité : les méthodes de procréation médicalement assistées. D’autres techniques
permettent de suivre de bon déroulement des grossesses. S. Remérand 2003.
La reproduction sexuée (méiose et fécondation) ou procréation apparaît très tôt dans lhistoire du
vivant, en même temps que les eucaryotes il y a 2 milliards d’années. Par contre lapparition de la nidation,
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cest-à-dire le développement intra-utérin de lembryon, est une innovation tardive dans lévolution du vivant
qui ne se réalise pleinement qu’avec les mammifères Placentaires qualifiés à ce titre de vivipares.
I/ Rappels de 1ère S
II-1 Rappel de la définition d'une hormone et du mode de codage du message hormonal
¢ Une hormone est une molécule informative synthétisée par une glande ou un neurone, transportée
par le sang, qui agit à distance sur une cellule cible. Cette cellule cible possède sur sa surface plasmique un
récepteur spécifique de la molécule informative. Cette hormone entrnera une réponse biologique de la cellule
cible (nouvelle synthèse, division cellulaire, sécrétion...). (Doc. 1)
¢ L’activité biologique des hormones cesse avec leur disparition. En effet, comme toute molécule,
les hormones sont dégradées au fil du temps. La demi-vie (temps nécessaire à la disparition de la moitié des
molécules produite à un temps t) dune telle molécule est de lordre de la minute.
¢ Le codage du message hormonal se fait en quantité dhormones (Doc. 2). Contrairement au
message nerveux (1ère S) qui est codé en fréquence de Potentiel d’Action et dont la persistance de linformation
est réduite au temps du PA soit 1 ms, les messagers hormonaux sont plus longs à mettre en place mais persistent
plus longtemps et touchent lensemble des cellules d’un organisme via le milieu intérieur (sang, lymphe et milieu
extracellulaire).
¢ La durée de vie limitée de ces molécules, hydrolysées par des enzymes, impose un
renouvellement permanent. La communication hormonale repose donc sur un équilibre dynamique,
permanent, entre la production dune hormone par les cellules endocrines, la production de son récepteur par
les cellules cibles et la dégradation de cette hormone par hydrolyse, hépatique généralement (Doc. 2).
¢ Un dérèglement hormonal montre un dysfonctionnement d’ordre :
- quantitatif : lhormone nest pas produite en bonne quantité (trop ou pas assez)
- qualitatif : lhormone est non fonctionnelle et/ ou le récepteur ne reconnaît pas lhormone :
« la clé et/ ou la serrure » ne sont pas complémentaires.
I-2 La glymie : un exemple d’autogulation qui maintien lhoméostasie
¢ Bien que faisant intervenir des organes très différents (foie, pancréas, muscles, tissu adipeux pour la
régulation de la glymie par exemple), tous les systèmes de gulation, pour maintenir lhoméostasie,
comprennent (Doc. 3)
- un système rég avec un paramètre (taux plasmatique de glucose, de testostérone,
d’hormones ovariennes, d’O2, de CO2...) qui déclenche la mise en route des systèmes
régulateurs lorsque la valeur de ce paramètre sécarte de sa valeur de référence ou valeur
consigne,
- un système réglant avec :
o un détecteur d’écart qui compare la valeur du paramètre à tout moment avec la valeur
référence de ce même paramètre, et qui émet, le cas échéant, un message d’écart (cellules
réceptrices sensibles au taux de glucose au niveau des Ilots de Langerhans),
o un centre de commande ou ingrateur (ici ce sont encore les îlots de Langerhans,
généralement cest lhypothalamus) qui répond au message d’écart en émettant une
commande de correction (messagers hormonaux : glucagon ou insuline),
o un système correcteur constitué d’un ou plusieurs organes effecteurs dont laction
permet le retour du paramètre perturbé à sa valeur de référence grâce à des messagers et à
une boucle de rétroaction ou feed-back (les hormones glucagon ou insuline qui jouent
aux niveaux des hépatocytes, myocytes et adipocytes).
¢ Ainsi les écarts à la valeur de consigne sont automatiquement corrigés, la glymie est auto-
régulée et maintenue constante.
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Doc. 1
: Une hormone est un messager chimique véhicu par le sang dont
la cible possède des
récepteurs spécifiques à cette hormone.
Daprès SVT 1ère S, Bordas, 2001, modifié Remérand 2001.
Doc. 2
: Le message hormonal est codé en quantité dhormones, en permanence renouvelées.
Daprès SVT 1ère S, Bordas, 2001, modifié Remérand 2001.
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Doc. 3 : Les différents éléments dun schéma de gulation.
Ilots de Langerhans
Détecteur décart (capteur de la glycémie et transduction de
lécart cest à dire traduction dune quantité de glucose
déterminée dans le sang en un message chimique hormonal dont
la quantité sera fonction de la grandeur de lécart à la valeur
référence) et centre intégrateur, décideur, sécréteur des
messages hormonaux
Valeur modifiée Glucagon ou Insuline
Messagers hormonaux
Commande de correction en ajustant la glycémie par
lintermédiaire des hormones pancréatiques
Taux plasmatique de glucose
Valeur référence
Paramètre
Valeur rétablie Foie, Muscles et/ou Tissu adipeux
Organe effecteur
Paramètre à régler :
(Glycémie)
Détecteur d'écart ou capteur :
Centre intégrateur :
(synthèse en conséquence d'hormones
pancréatiques)
Effecteurs :
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II/ Les appareils génitaux de lHomme
Les gonades sont des organes doubles; ils sont reproducteurs (production de gamètes) et endocrines
(libération d’hormones). Ces 2 fonctions sont réalisées par deux types de cellules différentes.
II-1 L’appareil génital de lhomme produit des gamètes mobiles et permet l’accouplement
¢ La production des spermatozoïdes, continue, débute à la puberté et se termine à la mort.
¢ Les gonades mâles (gonê = semence) sont les testicules qui produisent les spermatozoïdes et les
hormones mâles (androgènes). Les testicules sont cloisonnés en lobules qui renferment 3 à 4 tubules séminifères
où sont produits les spermatozoïdes ou spermatogenèse. Ces derniers quittent le testicule par lépididyme qui
épouse la surface du testicule.
Lhomme fabrique chaque jour plusieurs centaines de millions de spermatozoïdes par jour à partir des
gonies, cellules souches des spermatozoïdes (Doc. 4). Le nombre des cellules goniales, contrairement à la
femme, nest pas fixé dès la naissance mais évolue tout au long de la vie. Le processus de la spermatogenèse
prend 72 jours. Le volume de sperme par éjaculât représente 2 à 6 ml et on compte entre 50 et 100 millions de
spermatozoïdes. Les spermatozoïdes non éjaculés sont éliminés dans les urines ou bien phagocytés par les
macrophages (globules blancs).
¢ Entre les tubes se trouvent des cellules endocrines, formant le tissu interstitiel (Doc. 4). Ces cellules
de Leydig sécrètent des hormones mâles dont la testostérone. Cette hormone stéroïde stimule la
spermatogenèse et agit sur de nombreux types cellulaires entraînant l’apparition des caractères sexuels
secondaires : pilosité, musculature, forme du bassin, voix, comportement....
¢ Les glandes annexes, prostate et sicules séminales (Doc. 4), produisent le liquide séminal (90%
du sperme). Les vésicules séminales sécrètent un liquide alcalin, visqueux et jaunâtre, contenant des
prostaglandines et riche en fructose (molécule glucidique énergétique pour les spermatozoïdes). Cette sécrétion
représente 60 % du volume du sperme.
La prostate forme jusqu’à 30 % du volume spermatique et joue un rôle primordial dans lactivation des
spermatozoïdes. La sécrétion prostatique contient du Zinc au rôle bactéricide et qui permet de maintenir le noyau
dans un état de condensation maximal.
¢ Laccouplement nest possible que si le pénis est en érection. Elle est provoquée par un afflux de
sang dans les corps érectiles, corps spongieux et caverneux (Doc. 4), conférant la rigidité nécessaire à
lintroduction dans le vagin. Le sang rempli les corps caverneux suite à l'inhibition des micromuscles localisés
dans les corps caverneux et qui jusqu'ici empêchaient le sang d'affluer dans de petites logettes. L'"excitation"
sexuelle est donc une inhibition nerveuse !!!. Les glandes de Cowper sécrètent un liquide lubrifiant facilitant la
pénétration. Lorgasme accompagnant léjaculation est suivi d’une période réfractaire, d’impuissance plus ou
moins longue.
II-2 L’appareil génital de la femme produit des gamètes, permet l’accouplement et le
développement de lembryon
II-2-1 L'ovogenèse ou production de gamètes femelles dans les ovaires
¢ La production des ovules est assurée, alternativement, par les deux ovaires. Leur
fonctionnement est cyclique (28 jours en moyenne) et limité dans le temps, de la puberté (10-11 ans) à la
ménopause (50 ans).
¢ Les ovaires fonctionnent par intermittence (Doc. 5). Au cours d’un cycle de 28 jours, lun des deux
ovaires seulement libère un ovocyte II (issu de la division équationnelle, II, de la méiose), 14 jours après le
début du cycle correspondant au premier jour des règles.
¢ L'ovogenèse (Doc. 5 et 6) proprement dite, c'est-à-dire la production d'ovules ne peut pas être
séparée de l'étude de la folliculogenèse c'est-à-dire la prolifération des cellules folliculaires adjacentes,
protectrices et nourricières des ovules.
L'ovogenèse
A partir d'une cellule souche, l'ovogonie, l'ovogenèse aboutit, par méiose, aux gamètes femelles
différenciées, les ovocytes II.
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