30/3/2016 Où va l’écosystème des salles de cinéma ?, Positionnement ­ Les Echos Business MARKETING › CRM › Big Data › Positionnement › Branding › Innovation produit › Marketing digital › Expérience Client ACCUEIL BUSINESS DIRECTIONS MARKETING MARKETING POSITIONNEMENT Où va l’écosystème des salles de cinéma ? BEATRICE BILLON, COFONDATRICE DE PARIS FAIT SON CINÉMA | LE 20/03/2016 À 11:41 http://business.lesechos.fr/directions­marketing/marketing/positionnement/021779508457­ou­va­l­ecosysteme­des­salles­de­cinema­208572.php 1/3 30/3/2016 Où va l’écosystème des salles de cinéma ?, Positionnement ­ Les Echos Business Beatrice Billon co-fondatrice de la start-up Paris Fait Son Cinéma. - Droits réservés Chronique | L’expérience des spectateurs de films se réinvente. Vision de l’avenir de cette industrie par Beatrice Billon, cofondatrice de Paris fait son cinéma. Serpent de mer, l’e­screening – ou l’accès à la maison aux films sortant en salles de cinéma – réalimente les conversations avec le récent effet d’annonce de la start­up US Screening Room. Créée par Sean Parke, cofondateur de Napster, la jeune pousse promet ce service à 50 dollars pour 48 heures de location. Même si cette offre, qui a déjà reçu le soutien de Steven Spielberg et de J.J. Abrams, reste pour l’instant au stade de projet – d’autant plus en France où la législation impose une chronologie des http://business.lesechos.fr/directions­marketing/marketing/positionnement/021779508457­ou­va­l­ecosysteme­des­salles­de­cinema­208572.php 2/3 30/3/2016 Où va l’écosystème des salles de cinéma ?, Positionnement ­ Les Echos Business médias –, elle amène tout de même globalement à s’interroger sur les ressources stratégiques dont disposent les exploitants de cinéma : face à la pléthore d’offres digitales apportant le septième art à domicile, comment peuvent­ils garder leurs spectateurs ? Si le cinéphile préférera toujours retrouver les longs métrages sur grand écran, comment ne plus perdre la clientèle des blockbusters allant au moins une fois par an au cinéma, qui représentait 39 % des entrées pour les films ayant réuni plus de 4 millions de spectateurs en 2014 contre 45 % en 2009 (source CNC) ? Une des premières solutions passe par l’application d’une politique tarifaire attractive, comme le proposent la majorité des exploitants avec leurs cartes de fidélité. Une autre solution est d’ordre technologique, avec un confort sonore et visuel inégalable dans les multiplexes. Mais la vraie solution se trouve peut­être simplement dans l’ADN même du cinéma : l’émotion. Cette « nouvelle » tendance commence à faire ses preuves chez UGC avec des séances enrichies où, en plus de la projection, les participants prennent plaisir à se retrouver pour plonger dans l’univers du film, à travers des activités ludiques – des cours de danse autour de « Dirty Dancing » ou un concours de bowling sur l’écran de la salle avant « The Big Lebowski » – leur fabriquant des souvenirs. Cofondatrice de Paris fait son cinéma http://business.lesechos.fr/directions­marketing/marketing/positionnement/021779508457­ou­va­l­ecosysteme­des­salles­de­cinema­208572.php 3/3