Xavier'Raufer'+'février'2016'
"Sociologie critique" : grands
principes et grands sentiments
Imaginons qu'un chercheur proche de la droite libérale ou nationale fasse financer
une étude par un oligarque ami de Poutine - en prime, un peu filou. Qu'est ce qu'il
prendrait ! On entend d'ici le tollé des journalistes-procureurs sur l'affreuse
compromission... Le retour des collabos. Une pétition indignée dénonçerait l'étude
"qui ne passe pas"... Une manif' peut-être...
Prenons à l'inverse un chercheur partisan de la gauche radicale, hostile à la
"société de classes". De ceux qui excusent tout malfaiteur ou terroriste, sanguinaire
djihadi ou migrant-violeur, comme "victime de l'exclusion et du racisme". Quel
chance il a, ce "sociologue critique" ! Car lui peut toucher des subvention de fort
glauques requins de la finance, et dans un silence de cathédrale, encore.
Désignons d'abord le requin, puis voyons qui il "aide" et pourquoi. Voici M. George
Soros, capitaliste "de gauche", déjà condamné et re-condamné par la justice
française ; enfin, débouté par la Cour européenne des droits de l'homme, suite à sa
condamnation pour une arnaque visant la Société Générale.
Est-il calmé ? Non. En décembre passé, le New York Times - qui est loin du brûlot
anticapitaliste - s'indigne : alors que "les inégalités sont les plus criantes depuis un
siècle", des milliardaires ont, pour "fuir l'impôt", monté à leur seul profit un indécent
système d'évasion fiscale. Passons les détails : sous le titre "A Private Tax System
Saves Billions For The Wealthiest", l"ésotérique combine" est révélée par le New
York Times du 30 décembre dernier.
Parmi ces ploutocrates, "The liberal billionnaire George Soros" dont le NYT,
choqué, souligne qu'il "appelle publiquement à taxer les plus riches, tout en
s'enrichissant plus encore par l'évasion fiscale".
Rappel : M. Soros possède 24 milliards de dollars - peu taxés, car il a liquidé son
Hedge Fund (terme qui, pour l'opinion, pue l'arnaque à cent mètres), pour un
aimable "Family Office". On a compris que, passant du Hedge Fund à l'émouvant
"bureau familial", M. Soros évite encore bien des taxes.
Autre truc lui permettant de "fuir l'impôt", la philanthropie : M. Soros investit
quelques décimales de ses milliards dans des fondations "humanitaires". Cela fait