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Critique des mécanismes de l’évolution.
Aout
11
2006
Sujets islamiques-Sujets divers-Leçon(072):Critique
des mécanismes de l’évolution.
Gloire à Allah, Maître de la Création . Paix et Salut sur notre guide Mohamed qui croit en
la promesse de Dieu, le digne de confiance. Seigneur, nous ne savons que ce que Tu nous
as enseigné; Toi le Savant, le Sage. Seigneur, enseigne-nous ce qui nous sera utile ; fais
en sorte que ce que Tu nous enseignes nous soit utile et augmente notre savoir. Fais en
sorte que la vérité nous apparaisse comme telle et accorde nous les facilités pour la suivre,
et fais en sorte que le mensonge nous apparaisse comme tel et accorde nous les facilités
pour nous en éloigner. Fais en sorte que nous soyons de ceux qui savent écouter pour
suivre le meilleur discours. Par Ta miséricorde, compte-nous parmi Tes hommes
bienfaisants.
Athéisme et mécréance, source des crimes:
J’ai voulu traiter un sujet dont limportance et la gravité apparaissent aux yeux des
prêcheurs dans la voie du Seigneur. Il s’agit de la mécréance que vous constatez dans le
monde contemporain, des crimes perpétrés, des meurtres commis aveuglément, des
destructions sauvages, des populations civiles massacrées, des enfants sans défense
égorgés… Mais quelle est le concept qui a engendré toute cette mécréance ? Comment
ces criminels peuvent-ils rester sereins, tranquilles avec leurs consciences après avoir
accompli leurs forfaits ? Ce phénomène est en fait la conséquence directe de l’athéisme. Ils
se sentent alors invincibles, dans leur bon droit pour pouvoir mener une vie qui leur permet
d’assouvir tous leurs désirs, et évoluer dans les plus hautes sphères du bien-être, du luxe
et de l’extravagance, et profiter à outrance de tout ce qui est licite, et surtout de ce qui est
interdit. Il est impossible que de tels forfaits puissent être perpétrés dans une situation de
bon sens, de raison, sauf dans un contexte où prédomine une idée préconçue qu’il n’existe
pas de Dieu. Qui a inspiré à ces athées l’idée qu’il n’existe pas de Dieu ? C’est un savant
du nom de Charles Darwin qui croit que toutes les créatures, avec l’homme au sommet,
sont la conséquence d’une évolution naturelle. Pour lui, la création a débuté avec des gaz,
puis des matières, puis des créatures unicellulaires qui se sont scindées, ont évolué vers
plus de complexijusqu’à l’aboutissement à l’homme. Ainsi, il n’est plus question de Dieu
ni d’au-delà ; ces criminels partent de l’idée absolue qu’il n’y a pas de Dieu.
Ainsi, tout étudiant ou chercheur qui ne possède pas la preuve formelle que cette théorie
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Critique des mécanismes de l’évolution.
doit être foulée aux pieds ne peut être considéré comme étudiant en science sacrée ou
profane ni ne peut prétendre devenir prêcheur.
Fondements de la théorie de Darwin et aspects de son incohérence:
1er incohérence: l’apparition de la cellule vivante à partir d’une
matière non vivante:
Je vous ai présenté dans mon dernier exposé que le principe de cette théorie consiste en
l’apparition spontanée d’une cellule vivante à partir d’une matière non vivante, et les
exemples choisis pour étayer ces allégations sont que les grenouilles apparaissent
spontanément dans la vase, que les souris apparaissent spontanément dans des chiffons
usagés, et que les asticots apparaissent dans la viande en décomposition. La science a fini
par établir que cette conception et ces allégations ne méritent même pas qu’on s’y attarde,
parce qu’elles sont tout simplement absurdes.
Il s’est avéré ensuite que la cellule vivante qui était considérée comme unité structurelle de
base, est maintenant considérée comme unité fonctionnelle, plus encore, la première unité
fonctionnelle agissant par elle-même ; un monde à part, très loin de l’idée simpliste qu’on
s’imaginait en la définissant comme étant une membrane, un cytoplasme et un noyau, sans
plus. De nombreuses recherches sont menées sur cette cellule, et des milliers d’ouvrages
édités sur le sujet. Au sein du noyau ont été découvertes les sources de l’hérédité: les
chromosomes et les gènes. Ce point a été étudié lors d’un exposé précédent dans lequel il
est apparu que le gène recèle des informations programmées qui nécessitent à elles
seules, l’équivalent d’un million de pages écrites ; tout cela niché dans des gènes logés
dans le noyau, lui-même préservé au cœur de la cellule. Une série de gènes est présente
dans chaque cellule, et chaque gène contient des informations programmées, de la voix
fluette de l’enfant en bas âge qui devient grave à l’adolescence. Quand intervient
l’activation de l’information relative à la voix grave de l’adolescent ? Elle intervient
précisément à un âge prédéterminé, et chaque information subit l’activation à un moment
qui lui a été prévu de manière précise et spécifique.
Nous avons vu que si l’on veut reporter par écrit les informations contenues dans les
gènes et relatives à la forme de l’être humain, nous aurions besoin de pas moins d’un
million de pages ; et que si l’on prenait l’équivalent du contenu d’une cuillère à café de
gènes, l’ensemble des publications réalisées dans toutes les langues depuis l’apparition de
l’imprimerie à nos jours ne suffirait pas à contenir la masse d’informations qui y sont
stockées. Peut-on qualifier cela de hasard !?
2ème incohérence: les mécanismes fantaisistes de l’évolution
appuyés par des exemples:
En abordant les mécanismes fantaisistes de l’évolution selon la théorie de Darwin, nous
observons chez l’ensemble de la communauté scientifique que le scénario retenu par les
darwinistes et selon lequel toutes les créatures vivantes sont issues de façon spontanée de
matières non vivantes est une vision en contradiction avec la réalité. Il a été également
démontré qu’il n’existe aucun mécanisme à même de permettre une quelconque
transformation ou mutation du patrimoine contenu dans une cellule en un organe complexe
comme l’œil avec ses cent trente millions de cônes et de bâtonnets.
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Il a été également démontré qu’il n’existe aucun mécanisme capable de transformer le
patrimoine génétique contenu dans une cellule, en une créature complexe pluricellulaire,
destinée, après multiplication, à se diversifier en des millions d’espèces.
Nous nous trouvons ainsi en présence de deux problèmes: d’abord la cellule vivante est
issue d’une matière non vivante ; puis comment la cellule vivante unique est devenue un
être complexe ?
Considérons ce qui suit: trois cent mille poils ; chaque poil est doté d’une veinule, d’une
artériole, d’un nerf, d’un muscle, d’une glande sébacée, d’une glande dans laquelle
s’effectue la coloration, appelée follicule pileux. Considérons également la rétine de l’œil
avec ses cent trente millions de bâtonnets et de cônes. Comment ces deux éléments se
sont-ils formés à partir d’une seule cellule en des composés aussi complexes ? Là se situe
le problème.
Pour expliquer l’évolution, Darwin n’a présenté qu’un seul mécanisme qu’il dénomme « la
sélection naturelle ». Nous pouvons nous rendre compte de l’importance accordée à ce
concept dans son ouvrage intitulé « l’Origine des Espèces » qui développe cette idée de «
sélection naturelle ». Il base ce concept sur l’idée de la survie des individus les plus
adaptés et les mieux en harmonie avec les conditions naturelles ambiantes. C’est l’individu
le plus fort, le mieux adapté au milieu qui survit.
L’exemple choisi pour illustrer ce phénomène est le suivant: au sein du troupeau menacé
par un prédateur, c’est la gazelle qui court plus rapidement qui bénéficie des plus grandes
chances de survie. Ainsi, c’est l’individu qui possède les meilleures aptitudes d’adaptation
qui survit ; le reste est condamné à succomber. Ainsi, à terme, il ne subsiste plus dans le
troupeau que les individus les plus forts et les plus rapides. Cependant, ce mécanisme ne
prouve nullement qu’il y a évolution de la gazelle et sa transformation en une autre espèce.
Ce qu’affirme Darwin: « Grace à sa vitesse, la gazelle échappe au danger. » Il affirme: « à
l’origine ce n’était qu’une cellule qui est devenue gazelle. » Comment s’est opérée donc
cette évolution ? En vérité, ce que permet la sélection naturelle, c’est uniquement
l’élimination des individus faibles, malades ou handicapés, et la préservation et la
perpétuation de l’espèce et de ses aptitudes. Par conséquent, la sélection naturelle ne
dispose d’aucun mécanisme d’évolution et ne suffit nullement à expliquer le phénomène de
l’évolution tel qu’exposé par Darwin.
Darwin lui-même était conscient de ce problème:
Darwin lui-même était conscient de ce problème, ce qui lui fait dire dans son ouvrage
‘l’Origine des Espèces’: « Si aucune modification importante ne se produit, alors la sélection
naturelle ne peut rien faire. » La sélection naturelle ne peut opérer qu’une élimination de
l’individu faible qui ne peut s’adapter, qui présente un handicap et est par conséquent
condamné à disparaître, alors qu’il affirme que tout a débuté à partir d’une cellule unique
pour aboutir à un être complexe.
La théorie de la sélection naturelle ne suffit donc pas à expliquer le phénomène de
l’évolution.
Sur le concept dénommé « modifications utiles » Darwin s’est profondément inspiré de son
contemporain, le biologiste français Lamarck qui pensait que les modifications et les
propriétés dont sont dotés les êtres vivants au cours de leur existence sont transmises à
leur descendance. Lamarck était également convaincu que ce patrimoine s’accumule de
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Critique des mécanismes de l’évolution.
génération en génération pour que s’opère un choix du caractère utile, ce qui permet
l’apparition d’espèces nouvelles.
Darwin a ainsi découvert en Lamarck un maître qui affirme que la reproduction par
accouplements entre les êtres vivants engendre des espèces nouvelles qui sont la
conséquence d’une sélection naturelle et qui permettent et assurent l’évolution. Lamarck
illustre cette idée et cite l’exemple de la girafe qui, selon lui, a connu une évolution à partir
d’un ancêtre qui n’était qu’une gazelle. La girafe était donc à l’origine une simple gazelle,
qui, à force de tendre le coup pour se saisir et se nourrir des feuilles sur les hautes
branches des arbres, a vu son coup s’allonger progressivement au cours des générations.
Nous savons tous qu’un homme trapu restera trapu même s’il persiste à tendre le cou et à
sauter en l’air, et ses différentes tentatives pour s’allonger resteront vaines.
D’après Lamarck donc, il a suffi à cette gazelle de tendre continuellement son cou pour se
nourrir pour voir son cou s’allonger progressivement de génération en génération pour
devenir en fin de compte une girafe. Lamarck va plus loin dans son raisonnement et affirme
que de me, si on procède à la section des mains des membres d’une même famille, et
ce, durant plusieurs générations, des descendants de cette famille naîtront à coup sûr sans
mains !!! Autrement dit, si on décide de couper les mains à tous les membres d’une même
famille sur cinq générations par exemple, le descendant suivant naîtra sans mains et ses
descendants naîtront fatalement et à jamais sans mains.
Ce sont des vues de l’esprit de personnes mentalement dérangées dont la théorie est
encore en vigueur dans le monde entier. Il est facile de vérifier que toutes les
encyclopédies dans le monde présentent encore au premier plan cette théorie de Darwin,
et toutes méthodes et programmes scolaires et universitaires s’en inspirent. N’est-ce pas là
le domaine de l’absurde !?
Quant à Darwin qui s’est inspiré de cette conception, il a avancé dans son ouvrage
«l’Origine des Espèces » des idées encore plus absurdes puisqu’il prétend qu’à force de
tentatives de pêcher dans les eaux pour se nourrir, des ours ont fini par se transformer en
baleines !!! Imaginez des ours qui ont pris l’habitude de pêcher en mer pour se nourrir ; ils
ont tout simplement fini par rester dans l’eau et sont devenus des baleines après avoir
abandonné leur fourrure et garune peau luisante. Leur poids est également passé d’une
centaine de kilogrammes à cent cinquante tonnes que représente la masse d’une baleine
bleue !!!
Il est bien connu que Darwin et Lamarck partageaient les mêmes vues. Ainsi, toutes leurs
conceptions étaient en complète contradiction avec les lois de la biologie, mais leur but était
la dénégation, le désaveu de tous les livres sacrés et l’abolition de toutes les religions.
Nous sommes donc en présence d’une faute d’ordre moral et non scientifique. C’est
vraiment ridicule, parce-que même un enfant ne peut croire que la girafe était à l’origine
une gazelle, et la baleine bleue un ours !!! Tout cela pour être en harmonie avec l’évolution
et pour dire qu’il n’y a pas de Dieu, mais qu’il y avait une cellule unique surgie
spontanément d’une matière non vivante, qu’une souris apparaît sur des chiffons contenant
des graines, qu’une grenouille surgit de la boue et que les asticots surgissent
spontanément de la viande en décomposition. Tous ces exemples ont servi de base à la
théorie objet de l’ouvrage « l’Origine des Espèces »
Je vous ai déjà fait observer qu’un homme peut accepter d’emblée le faux parce qu’il le
conforte, et qu’il rejette d’emblée le vrai, parce qu’il le gêne quelque part ; et que la
croyance des gens ne dépend nullement du vrai ou du faux.
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Critique des mécanismes de l’évolution.
Darwin et Lamarck se sont ainsi trompés parce que leurs allégations sont en complète
contradiction avec toutes les lois les plus importantes de la biologie ; parce que plusieurs
spécialités scientifiques importantes telles que la génétique, la microbiologie et la chimie
organique n’existaient pas encore, comme n’étaient pas encore connues les lois de
l’hérédité. Cette théorie datant de 1800 était très ancienne, et Darwin et Lamarck étaient
convaincus que les caractères héréditaires se transmettaient par le sang. Dans cet
environnement de retard scientifique de l’époque, les scénarios darwiniens fondés sur des
chimères et très loin de la réalité n’étaient nullement sérieux malgré l’immense écho qu’a
connu la théorie de Darwin.
La renommée que connut l’ouvrage de Darwin n’était pas due à une réalité scientifique qui
y était traitée, mais uniquement pour ses positions affichées contre l’église et l’hostilité qu’il
montrait en direction de l’église tyrannique de l’époque du Moyen-âge. Ainsi, était accepté
d’emblée toute action destinée à saper le rôle de l’église ; comme si était déclarée
ouvertement la formule: « l’ennemi de mon ennemi est mon ami.»
Le malaise de Darwin par rapport à la fragilité des fondements:
En fait, Darwin était lui-même soucieux. Pourquoi ce malaise ? Parce qu’il était conscient
de la faiblesse des fondements de sa théorie. Il est connu aujourd’hui qu’il n’y a pas plus
convaincu de la fausseté de la théorie de Darwin que Darwin lui-même. C’est pour cela qu’il
déclare dans le chapitre manquant de son ouvrage il reconnait les problèmes liés à sa
théorie: « S’il s’avère qu’il est impossible d’avoir un organe complexe à partir de
l’accumulation des petites modifications, ma théorie s’effondrera sans nul doute. Ce sont
les paroles de Darwin lui-même. Ainsi, Darwin reconnait que si sa théorie expliquant
l’apparition d’un être vivant à partir de l’accumulation des petites modifications intervenues
dans le temps n’est pas confirmée, elle s’écroulera sans le moindre doute.
Les lois de l’hérédité portent le coup de grâce à la théorie de Darwin:
Nous avons vu que la gazelle est devenue girafe et que l’ours s’est transformé en baleine
bleue En fait, les craintes de Darwin se révélèrent fondées quelques années seulement
après sa disparition. En effet, les lois de l’hérédité découvertes par le moine botaniste
autrichien Johann Gregor Mendel détruisirent les thèses de Darwin et de Lamarck. En effet,
les recherches en matière d’hérédité qui ont connu un grand développement depuis le
début du vingtième siècle, ont confirmé que les caractères acquis ne sont pas
transmissibles héréditairement et que seuls sont transmissibles les caractères innés
présents dans les gènes ; ce qui constitue un phénomène rigoureux et très précis.
Nous avons également appris que si l’on coupe les mains à un individu qu’on marie
ensuite et que si l’on coupe les mains à ses enfants et aux enfants de ces enfants jusqu’à
la quatrième génération, les descendants suivants naitront sans mains, ce qui est absurde
et manque de sérieux.
En fait, la main ne se forme pas à partir de la (forme) intrinsèque de l’être, mais à partir de
ses gènes ; des gènes programmés spécifiquement pour reproduire la main. C’est pour
cela que si l’on coupe un million de mains à une lignée d’individus ; lorsque le dernier se
reproduit, il engendrera un descendant avec des mains.
Pourtant, cet ouvrage constitue l’une des œuvres majeures de notre temps. Il figure en
bonne place dans toutes les universités européennes et américaines ; il occupe une place
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