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I/ Une approche goethéenne de l’animal (Nicolas Dubranna)
Nous allons brosser un grand tableau des différents embranchements animaux puis nous
travaillerons sur les animaux de fermes qui sont des vertébrés supérieurs.
1 / les cœlentérés
Qu’est-ce qu’un animal ? Pour en faire une définition, nous allons partir d’un organisme
marin qui vit en eau peu profonde. Il ressemble à une plante : il est fixé au substrat (mais
pas par des racines, il collé avec une « ventouse »), il présente une ramification, un
bourgeonnement au bout des branches, il peut repousser comme un végétal si on le coupe
en morceau, il filtre l’eau de mer pour en tirer les nutriments ce qui rappel la photosynthèse.
Quand ce Polype grandi, un bourgeon apparait dans lequel se forme des milliers d’unités
sexuées. On peut dire qu’il « fleuri » et libère des milliers de formes sexués (semblable à des
grain de pollen) qui sont emportés par le courant. Ces choses grandissent, changent de
forme puis libèrent des semences qui se rencontrent, se fécondent et forment une larve qui
tombe sur le substrat rocheux pour réer un nouveau polype. La forme « libre » qui se
déplace au grès du courant possède une ébauche d’organes sensoriel : le statolithe. C’est un
sorte de poche qui contient comme des grains de sable et permet de percevoir le haut et la
bas uniquement. Elle peut donc monter ou descendre. La peau est également sensible par
endroit (touché) et elle possède aussi des ocelles, un œil rudimentaire qui perçoit le clair et
l’obscure. Le jour, elle s’approche de la surface pour rechercher la lumière et la nuit elle
descend plus en profondeur. Cela rappel également le végétal. Cette famille, classée parmi le
règne animal par la biologie, comprend les anémones de mer (forme floral), les coraux
(pousse comme une fleur minéral) et les polypes dont la forme libre qui sort des polypes est
une méduse. La méduse n’est pas un animal en soit, elle passe forcément par ce stade
« végétal ». Ce stade de polype est composé de deux feuillets cellulaires : ecto et
endoderme comme chez un végétal, alors que les animaux ont trois couches : « peau »
extérieur (ectoderme), « peau » intérieur (endoderme) qui correspond à tout le tube digestif,
qui part de la bouche et descend pour formé l’estomac, l’intestin... A l’intérieur de notre
estomac, de nos intestins, c’est en fait le monde extérieur, cette peau forme une limite
intériorisé. Entre les deux le troisième tissus qui apparaît pour la première fois chez les
méduses : le mésoderme forme tout se qui se trouve entre la peau extérieure et le système
digestif, c’est à dire le sang, les muscle, les nerfs, en fait, la majeur partie de l’organisme.
Chez la méduse c’est encore à l’état d’ébauche.
Parallèlement à l’apparition d’un monde interne qui est compris entre des limites que
l’organisme pose face au monde environnent, se développe les organes des sens.
L’organisme se soustrait à l’environnement mais en même temps se lie plus à lui, devient
sensible. Il développe une capacité à intérioriser (recul par rapport à l’adonnement du
végétal vis à vis du monde extérieur) et parallèlement il s’adonne de façon plus affinée au
monde extérieur à travers les ébauches d’organe des sens. Par exemple, un tilleul perçoit la
lumière mais pas en tant que lumière, peut-être plus en tant que nourriture, elle doit lui
procurer « une sensation de bien être » mais ce n’est pas la feuille qui perçoit ça, c’est
encore dehors, rien n’est dedans, l’arbre est complètement ouvert.
Chez la méduse on a l’intermédiaire avec le polype qui a deux feuillés cellulaire et pas du
tout d’organe des sens.