Mouvement de Culture Bio-Dynamique
Fédération francophone des organismes régionaux de Culture Bio-Dynamique
« Les Actes »
La marque des produits certifiés de
l’agriculture bio-dynamique
1
Sommaire
I/ Une approche goethéenne de l’animal (Nicolas Dubranna) ..................................... 2
1 / les cœlentérés ........................................................................................................ 2
2/ Les mollusques ........................................................................................................ 3
3/ Les crustacées ......................................................................................................... 3
4/ Les poissons ............................................................................................................ 4
5/ Les batraciens .......................................................................................................... 5
6/ Les reptiles .............................................................................................................. 5
7/ Les oiseaux .............................................................................................................. 6
8/ Les mammifères ...................................................................................................... 6
9/ L’homme ................................................................................................................. 6
10/ Les abeilles (extrait du hors-série n°11 de la revue biodynamis) ............................... 7
II/ L’alimentation humaine (Petra Kuhne) .................................................................. 16
1/ La vision classique de la nutrition ............................................................................. 16
2/ La vision anthroposophique de l’être humain ............................................................ 16
3/ La vision anthroposophique de l’alimentation ............................................................ 17
4/ La construction du corps physique ........................................................................... 19
5/ La question de la qualité des aliments ...................................................................... 20
III/ L’alimentation animale (Hans Vereyken) ............................................................. 21
1/ Présentation de la structure générale du cours aux agriculteurs ................................ 21
2/ Les indications du cours par rapport à l’alimentation animale ..................................... 22
3 / Les prairies du pont de vue goethéen ...................................................................... 26
4/ Le power-point exposé durant la conférence ............................................................. 28
VI/ Une sélection respectueuse de l’animal (Anet Spengler) .................................... 29
1 / Qu’est-ce qui fait la particularité d’un organisme vivant ? ......................................... 29
2 / La sélection bio-dynamique .................................................................................... 29
3/ Le power-point exposé durant la conférence ............................................................. 31
N.B. : Les textes que vous trouverez dans ce feuillet sont la retranscription des conférences
données lors de l’Université d’Hiver 2009 du Mouvement de Culture Bio-Dynamique. La
retranscription ne pouvant être réellement faite mot-à-mot, une interprétation du discours
est inévitable.
Gauthier Baudoin
2
I/ Une approche goethéenne de l’animal (Nicolas Dubranna)
Nous allons brosser un grand tableau des différents embranchements animaux puis nous
travaillerons sur les animaux de fermes qui sont des vertébrés supérieurs.
1 / les cœlentérés
Qu’est-ce qu’un animal ? Pour en faire une définition, nous allons partir d’un organisme
marin qui vit en eau peu profonde. Il ressemble à une plante : il est fixé au substrat (mais
pas par des racines, il collé avec une « ventouse »), il présente une ramification, un
bourgeonnement au bout des branches, il peut repousser comme un végétal si on le coupe
en morceau, il filtre l’eau de mer pour en tirer les nutriments ce qui rappel la photosynthèse.
Quand ce Polype grandi, un bourgeon apparait dans lequel se forme des milliers d’unités
sexuées. On peut dire qu’il « fleuri » et libère des milliers de formes sexués (semblable à des
grain de pollen) qui sont emportés par le courant. Ces choses grandissent, changent de
forme puis libèrent des semences qui se rencontrent, se fécondent et forment une larve qui
tombe sur le substrat rocheux pour réer un nouveau polype. La forme « libre » qui se
déplace au grès du courant possède une ébauche d’organes sensoriel : le statolithe. C’est un
sorte de poche qui contient comme des grains de sable et permet de percevoir le haut et la
bas uniquement. Elle peut donc monter ou descendre. La peau est également sensible par
endroit (touché) et elle possède aussi des ocelles, un œil rudimentaire qui perçoit le clair et
l’obscure. Le jour, elle s’approche de la surface pour rechercher la lumière et la nuit elle
descend plus en profondeur. Cela rappel également le végétal. Cette famille, classée parmi le
règne animal par la biologie, comprend les anémones de mer (forme floral), les coraux
(pousse comme une fleur minéral) et les polypes dont la forme libre qui sort des polypes est
une méduse. La méduse n’est pas un animal en soit, elle passe forcément par ce stade
« végétal ». Ce stade de polype est composé de deux feuillets cellulaires : ecto et
endoderme comme chez un végétal, alors que les animaux ont trois couches : « peau »
extérieur (ectoderme), « peau » intérieur (endoderme) qui correspond à tout le tube digestif,
qui part de la bouche et descend pour formé l’estomac, l’intestin... A l’intérieur de notre
estomac, de nos intestins, c’est en fait le monde extérieur, cette peau forme une limite
intériorisé. Entre les deux le troisième tissus qui apparaît pour la première fois chez les
méduses : le mésoderme forme tout se qui se trouve entre la peau extérieure et le système
digestif, c’est à dire le sang, les muscle, les nerfs, en fait, la majeur partie de l’organisme.
Chez la méduse c’est encore à l’état d’ébauche.
Parallèlement à l’apparition d’un monde interne qui est compris entre des limites que
l’organisme pose face au monde environnent, se développe les organes des sens.
L’organisme se soustrait à l’environnement mais en même temps se lie plus à lui, devient
sensible. Il développe une capacité à intérioriser (recul par rapport à l’adonnement du
végétal vis à vis du monde extérieur) et parallèlement il s’adonne de façon plus affinée au
monde extérieur à travers les ébauches d’organe des sens. Par exemple, un tilleul perçoit la
lumière mais pas en tant que lumière, peut-être plus en tant que nourriture, elle doit lui
procurer « une sensation de bien être » mais ce n’est pas la feuille qui perçoit ça, c’est
encore dehors, rien n’est dedans, l’arbre est complètement ouvert.
Chez la méduse on a l’intermédiaire avec le polype qui a deux feuillés cellulaire et pas du
tout d’organe des sens.
3
Ce type d’organisme révèle la transition végétal-animal.(11’30’’)
Les anémones se passent du stade libre et développent une tactilité mais reste près du
végétal par leur possibilité de bouturage.
Au point de vue de la reproduction, ce groupe est aussi très proche du végétal, l’exemple du
bourgeonnement des coraux (mer de lait) est très connu, il se produit toujours à la première
pleine lune après équinoxe de printemps, cette sensibilité au rythme lunaire est
caractéristique du végétal.
Cette première partie nous a permis de comprendre ce qui différencie le végétal de l’animal.
2/ Les mollusques
Passons à des animaux de plus évolués que les cœlentérés, les mollusques par exemple.
Tous les bivalves (animaux qui présentent deux coquilles différentes : huîtres moules par
exemple) sont des mollusques. Leur énorme exo-squelette abrite un petit corps mou et sans
forme. Ils filtrent l’eau de mer, la nutrition, la respiration, tout est encore mélangé. Au fur et
à mesure qu’on monte dans le règne animal, les fonctions se différencient et se spécialisent.
Le corps peu structuré, les organes sensoriels sont simplement ébauchés. En général ils ne
se déplacent pas, ils se soudent à la roche. On peut utiliser l’image d’un bonhomme dans
une forteresse qui peut juste ouvrir ou fermer la porte.
3/ Les crustacées
Passons aux crustacés (homard, langoustes, crabe…) Le squelette qui avait une forme très
simple s’affine, recouvre les pattes, les antennes. Il est verrouillé mais offre la possibilité
d’un déplacement. Le déplacement est une conséquence du développement des organes des
sens qui lient l’animal au monde extérieur. De façon général, les sens (et particulièrement la
vu chez l’homme) nous lient à quelque chose : par exemple, les spectateurs d’un match de
tennis sont « scotchés « à la balle qui emmène ensuite les yeux.
4
A partir du moment où on développe une perception « du dehors » on « est déjà la-bas ».
Puisqu’il y a apparition d’un psychisme dans l’animal, il se crée une sorte de tension,
d’attirance qui conduit au déplacement. Chez le mollusque, il n’y a pas vraiment d’envie (de
soif de faim) particulière, il « prend ce qu’il y a », alors que le crustacé « à envie », même si
cela reste assez mécanique, il se dirigera vers l’endroit ou quelque chose se passe.
Dans le tissus médian, quelque chose réagit à une stimulation (une vibration par exemple), il
en résulte tout de suite une action (le crabe se dirige vers l’origine de cette vibration).
Exemple de la coquille Saint-Jacques (un mollusque), qui peut fuir devant l’approche d’un
« pêcheur », cela illustre une limite et montre que les frontières dressées par la biologie ne
sont pas très pertinentes. Ces espèces limites sont vraiment intéressantes.
Le squelette du crabe est beaucoup plus « loin du corps » que chez les mollusques qui y
sont collés par une membrane. En même temps il est beaucoup plus adéquat à sa taille, le
crustacé remplie sa carapace et peut se déplacer. Le système squelettique se rapproche du
corps de l’animal.
Autre exemple du Bernard Lhermitte, chez qui la carapace s’arrête au niveau de l’abdomen
qui reste tout mou, il a donc besoin d’un coquillage de mollusque pour s’y loger, il va
chercher ce coquillage. C’est un crustacé mais pas tout à fait complet, une autre espèce
frontière.
4/ Les poissons
Plus évolué, nous trouvons les poissons. (21’00’’) Le geste de la forme du crustacé est la
protection de l’intérieur qui n’est pas pratique pour se relié à l’environnement, c’est dure et
fermé.
Chez le poisson le geste est beaucoup plus « tourné vers l’extérieur, radial » et en plus le
squelette s’est tellement rapproché du corps qu’il y a pénétré « par retournement ». Il est
cependant tourné vers l’extérieur et permet une grande mobilité, donc une plus grande
acquitté des sens. C’est le premier vertébré.
Le touché par les écailles et surtout la ligne latéral qui est reliée à la vessie natatoire permet
au poisson d’être lié à l’environnement. Le poisson ressent directement les vibrations de
l’eau grâce à cette organe. Cela permet au banc de poisson d’être totalement solidaire, si
l’un bouge, l’autre bouge. En fait, ce n’est pas un individu qui emmène le reste du groupe
1 / 32 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !