4
RLPi Toulouse Métropole – Réunion publique 29 juin 2016
d’entrée d’agglomération reste à cet endroit, mais le champ à gauche est un espace
naturel donc il ne pourra pas y avoir de la publicité de ce côté de la route.
Jean-Louis Reignoux de l’association NordEnVie demande comment va-t-on
faire en 2019 pour démonter tous les panneaux non conformes à la nouvelle
réglementation.
Philippe Zavoli indique que lorsque les RLP existants cesseront d’être appliqués au profit
du RLPi, tous les dispositifs publicitaires installés avant l’entrée en application du RLPi
(02/01/19) disposeront d’un délai de 2 ans pour se mettre en conformité. S’il s’agit d’une
enseigne, le délai sera de 6 ans. C’est la loi qui prévoit ces délais et c’est également
valable pour les communes qui n’ont pas de RLP à l’heure actuelle. Ce sont les
propriétaires des panneaux qui devront se mettre en conformité, Toulouse Métropole ne
viendra pas « arracher les panneaux ». De plus, ce sont les 37 maires qui veilleront au
respect du RLPi (en vertu de leur pouvoir de police).
Emeric Letavernier, membre du collectif RAP (Résistance à l’Agression
Publicitaire) demande s’il y a un volet répressif dans le RLPi ?
Philippe Zavoli explique que le volet répressif ne relève pas du RLPi. La loi prévoit deux
volets : l’aspect règlementaire et ensuite les mesures pour le faire respecter. Le RLPi
s’occupe uniquement du premier volet, celui qui concerne l’élaboration des règles.
Annette Laigneau précise qu’ensuite cela relève du pouvoir de police des maires.
Une commerçante du centre-ville de Toulouse demande ce qui va changer en
matière d’enseignes. Est-ce que s’il l’on effectue des changements aujourd’hui,
il faudra les rechanger dans 2 ans ? Par ailleurs, est-ce qu’il y a des aides
prévues pour accompagner les changements d’enseignes ?
Romuald Pagnucco incite tout d’abord ces commerçants à déposer une autorisation
auprès de leur mairie. Les services municipaux, qui instruisent les demandes
d'autorisation et qui participent à l’élaboration du RLPi, ont conscience qu’ils ne doivent
pas accepter aujourd’hui Des choses qui pourraient être remises en cause dans le cadre
du RLPi. De plus, dans le secteur sauvegardé de Toulouse, l’Architecte des Bâtiments de
France se prononce à chaque fois, qu’il s’agisse d’un « petit » ou « grand » commerçant.
Par ailleurs, il précise qu’un dispositif de revalorisation de l’espace public est en cours à
Toulouse concernant notamment la rénovation des façades. Ce dispositif concerne les
rues suivantes : St-Pierre, rue de la Daurade, Pargaminères, Romiguières, rue des Lois,
Rémusat, St-Rome, Rue des Changes, Gambetta et Taur. De plus, un dispositif d’aide
financière vient d’être voté par Toulouse pour accompagner les commerçants locataires
pouvant aller jusqu’à 50% du coût des enseignes (plafond à 2000 €).
Le service d’urbanisme de la ville de Toulouse est désormais présent sur le terrain et
accompagne les commerçants afin d’avoir des rues plus qualitatives et faire de la
pédagogie pour leur expliquer la réglementation.
Un membre du collectif RAP regrette que le pouvoir de police de la mairie ne
soit pas toujours appliqué. L’exemple actuel ce sont les publicités pour l’Euro
notamment celles sur le Capitole.
Annette Laigneau indique que concernant la publicité de l’Euro sur le Capitole, l’Architecte
des Bâtiments de France a autorisé ces dispositifs, car ils sont provisoires et
correspondent à un évènement particulier et festif.