Seconde Algorithmique : introduction
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Il existe de nombreux langages de programmation sur calculatrice ou ordinateur.
On peut en citer une liste non exhaustive :
Ti basic (pour calculatrice), Langage C, C++, Visual Basic, COBOL, FORTRAN, Python, Java,
JavaScript, etc. …..
Nous utiliserons dans nos travaux dirigés le langage TI basic des calculatrices et le logiciel
AlgoBox.
II Les éléments de base d’un algorithme simple
a) Les trois étapes
Trois étapes structurent un algorithme simple :
La préparation du traitement
Il s’agit de repérer les données nécessaires à la résolution. Ces données peuvent être numériques,
ou sous forme de textes (on dit souvent chaines de caractères), ou de type logique (deux valeurs
possibles, vrai ou faux), ou enfin de type graphique (des points).
Souvent les données pertinentes doivent être agencées sous une forme plus vaste, comme par
exemple des tableaux ou listes où on peut par exemple ranger commodément les valeurs prises par
une fonction sur un grand nombre de points.
Dans cette phase peut aussi figurer ce qu’on appelle l’entrée des données, qui peut se manifester
par la saisie de caractères ou de nombres sur le clavier, ou la lecture de la position du pointeur de
la souris, ou encore par la lecture d’un fichier contenant ces nombres ou caractères.
Il s’agit aussi de repérer les résultats intermédiaires qu’il est bon de mémoriser pour la suite car
indispensables au traitement.
Il est parfois utile d’utiliser des variables auxiliaires pour ne pas perturber les données initiales.
Le traitement
Il s’agit de déterminer toutes les étapes des traitements à faire et donc des "instructions" à
donner pour une exécution automatique.
Si ces instructions s’exécutent en séquence, on parle d’algorithme séquentiel. Si les opérations
s’exécutent sur plusieurs processeurs en parallèle, on parle d’algorithme parallèle. Si les taches
s’exécutent sur un réseau de processeurs on parle d’algorithme réparti ou distribué. Nous ne
traiterons ici que des algorithmes séquentiels.