Soixan^qua^^ année.
N" 246
ABONNEMENT
Ja
au f
'is
ti
)ls
9 j
trois lois
4.50
CINQ centimes le Numéro Jeudi 21 Octobre 1915
INSERTIONS
Annonces,
la
ligna,.O.S^
Réclames, 0.3(
Faits divers, 0.5(
JournaJ Politique, Littéraire, d'Intérêt Jocai, d'Annonces Judiciaires cfc d'Avis 'Divers
PARAISSANT ITOUS
LEb
JOURS^
LE
DIMANCHti EXCEPTÉ
refusés, ii umum i 4. place bb marchmoir. saiimiir
Lu al)OBB«msnti
et lef
injtiDeu dtlTui
ttrt
L'ECHO SAUMORGIS publie
chaque jour toutes les dépêches
ojfic^p.Ues
de la matinée.
Les
Télégrammes
MARD119 octobre, soir
En Artois
Au cours
de la
ouii,
les
Allemands
ODI
proDOQCé trois sérieuses attaques
à la
grenade dans
le «
Bois-en-Hache
», aa
nord-est
de
Souchez.
iNotra mfaDterie, solidement iostallée
sur
les
positions récemiceot coaqaises,
a ctiaqae fois complètemeot repoussé
les
a.vsâilla[\ts, avec l'appui
de nos
batteries.
'Au sud de la Somme
La fusillade
a été
vive
de
part
et d'au-
tre, dans
le
secteur
de
Lihons.
En Champagne
Quelques eouibais
a
coups
de
bombes
et
ae
pétards,
à
l'est
de la
terme
de Na-
varin.
Les rafales
de
notre artillerie,
sur les
batteries adver-es,
ont
fait cesser
on
bombardement ioteose, dirigé
par l'ec-
nemi,
sur la
position
des
Eparges.
Sur le reste du front
Rien
à
signaler.
* *
La Guerre Aérienne
Un groupe
de oos
avious
a
bombardé,
dans
la
nuit
du 17 au 18
(•ctobre,
le ter-
rain d'aviatioQ allemand
de
Buroincourt,
au nord-est
de
Cbâteau-Salins.
Des hangars
et
abris
ont été
visible
ment démolis.
f
•k
*
MERCREDI
20
octobre, matin
En Champagne
A l'est
de
Reims, leuuemi
a
tenté
ce
matin,
sur un
front
de 10
kilomètres,
eatre Pumpelles
et
Prosnes, avec (tes
efifec/tils importants,
une
attaque
qui a
abouti
à un
complet é< hec.
CQjie attaque avait
été
mioutieuseœent
préparée par
un
bombardement prolongé
d'artillerie, avec emploi d'obus suffo-
cants
et de
nappes
de
giizs chlorés.
L!infanterie ennemie
e'^t
tout d'abord
parvenue
à
pénétrer dans quelques
élé-
ments
de
notre tranchée
de
première
lignp, mais
des contre-atiaquos
immé-
diates
l'en ont
chassé aussilôi presque
complètement.
Dans l'aprés-midi,
nne
contre-i-ffen-
sive énergique
a
expuUé
les
ileruiéres
trouues ennemies
qui ont été
ainsi
en-
tièrement rejelées dais leurs tranchées
tle départ.
L'infanterie allemande a e-
prouvé au cours de cette tenta-
tive infructueuse des pertes im-
portantes.
Sur le reste du front
Des combats d'artillerie particulière-
ment violem.s
se
soni ponrsuivis
en Ar-
tois, dans
le
secteur
de
Loos,
au
nord
de
l'Aisne,
sur le
plateau
oe
iNoavroo, euîre
la Meuse
et la
Moselle, dans
la
furet d'A-
premont
et en
Lorraine,
au sud de
Leic-
trey.
Dans les Vosges
Nous avons tait exploser
au
Violu,
deux camouflets
qui ont
bouleversé
les
travaux
de
mines ennemis.
COIYIIVIUNIQUÉ BELGE
Après avoir pris hier soir,
à
l'issue
d'un violent bombardement,
un
poste
établi
sur la
rivo
est du
canal
de l
Yser
à Ypres,
les
Allemands
en
ont été chassés
cette nuit
par nos
troupes.î
Bombardement intermittent
sur
divers
points
de
notre front,
aux
abords d'Oost-
kerke,
de
Nordschoote
et de la «
Maison
du Passeur
».
La Paix que
les Allemands
voûtent laire
La Ligue Française, que pré-
sident M. Ernest Lavisse et le
général Pau, et qui compte, par-
mi les membres de son Conseil
et parmi les sociétaires, les per-
sonnalités les plus qualifiées des
sciences, des lettres, des arts, de
l'industrie et du commerce fran-
çais, publie le manifeste suivant,
rédigé par
M.
Lavisse, en réponse
au « Mémoire secret » des in-
dustriels, commerçants et agri-
culteurs allemands, et au « ma-
nifeste annexionniste » des pro-
fesseurs allemands.
«
a Déjà deux mois ont passé de
la [seconde année de guerre, et
personne ne peut prévoir quand
finira la lutte formidable. En ce
moment, la France aussi vail-
lante et mieux armée que jamais,
prend l'offensive et de telle fa-
çon que les plus beaux espoirs
nous sont permis, mais l'ennemi,
bien qu'il ait perdu ses illusions
premières et que sa force ait- ^^
cru, demeure puissant et résolu.
C'est pourquoi il nous faut pré-
voir la longueur de la guerre,
nous habituer à cette idée et for-
tifier notre patience.
» Pour fortifier notre patience,
le meilleur moyen est de tenir
toujours présentes à notre esprit
les mtentions de l'Allemagne à
notre égard. Savoir ce que l'en-
nemi veut, c'est savoir pourquoi
on fait la guerre. Aussi la Ligue
Française rappelle à l'attention
de tous les Français un document
publié naguère et auquel ils n'ont
pas donné une suffisante atten-
tion, le mémoire secret adressé
au Chancelier de l'Empire par les
six grandes associations indus-
trielles et agricoles allemandes.
Ligue des Agriculteurs, Ligue
des Paysans allemends, Groupe-
ment provisoire des Associations
chrétiennes des Paysans alle-
mands, Union centrale des In-
dustriels allemands, Ligue des
Industriels, Union des classes
moyenne de l'Empire. Le-
moire est corroboré par un mani-
feste qu'ont signé de notables
Allemands, la plupart profes-
seurs... »
Le manifeste de la Ligue mon-
tre que ces deux documents sont
l'expression de
«
la vraie opinion
de l'Allemagne, et il en analyse
le contenu : annexion de grande
envergure en Russie ; annexion
de la Belgique, des départements
du nord et nord-est de la France,
« de la Somme à la ligne de la
Meuse
»
; annexion des colonies
françaises
;
formidable indemnité
de guerre payée par la France.
Le manifeste conclut :
« La victoire de l'Allemagne
serait pour les vaincus la ban-
queroute suivie de l'universelle
et incurable misère ».
Les Allemands nous promettent
mieux encore
.
l'extrémité de la
honte.
Nous perdrions cet empire co-
lonial dont nous sommes juste-
ment fiers ; car il a été conquis
par le sang de nos soldats, orga-
nisé par l'intelligence de nos ad-
riiinistrateurs militaires et civils,
et si bien, si humainement gou-
verné que la France est pour les
indigènes une vraie mère-patrie,
la patrie pour laquelle on meurt.
La France serait limitée par la
Somme et la Meuse
I
Mais ces deux
fleuves précisément lui furent
donnés pour limites lorsqu'on
843, les petit-fils de Charlemagne
se partagèrent son empire. Recu-
ler jusqu'à la Somme et la Meu-
se, ce serait reculer de mille et
soixante douze ans>
Enfin cette France mutilée,sai-
gnée à blanc, exténuée, vivrait
son méprisable reste de vie sous
l'hégémonie de PAllemagne qui
•dirigerait son travail,lui appren-
drait même à
«
penser » l '
Nous serions les tributaires du
Kaiser, nous, la France ; nous la
France, nous serions les sujets,
pis que cela, les serfs du Kaiser !
Quel Français ne penserait pas
qu'en comparaison de cet ave-
nir, la mort même serait très
douce
Mais ce n'est pas de mourir
qu'il s'agit, car l'Allemagne ne
sera pas victorieuse.
Oui, elle est très forte encore ;
sa folie même
la folie des gran-
deurs
contribue à son énergie
;
mais cette folie lui a inspiré des
ambitions qui ne pourraient sa-
tisfaire une force et une énergie
dix fois plus puissantes. L'Alle-
magne a remporté des victoires.
11
est possible qu'elle en remporte
encore
;
elle était tellement mieux
préparée que ses adversaires
I
Mais elle ne vaincra pas
et elle
commence à s'en douter la
résistance acharnée, croissante,
mieux armée chaque jour, des
nations qui s'appellent l'Angle-
terre, la France, l'Italie, la Rus-
sie. Elle ne vaincra pas l'univer-
selle répugnance à se laisser gou-
verner par elle des autres peuples
qu'elle a tous insultés par son
orgueil, par son mépris stupide,
par ses menaces, et qu'elle a con-
damnés à l'épuisant régime de la
paix armée en la perpétuelle at-
tente de la guerre.
Donc, tous tant que nous som-
mes, armons-nous de patience.
La patience est le courage du
non combattant, et elle est son
arme défensive contre les agita-
tions, des bavards et des bavar-.
des, colporteurs et colporteuses
insupportables, des « On dit
que... » et contre les défaillances
propices aux suggestions de l'é-
goïsme, qui peuvent mener si
loin ceux qui n'en sentent pas
l'infamie. Heureusement l'im-
mense majorité de notre peuple
comprend de quoi il s'agit dans
cette guerre. Notre peuple, en son
r instinct, sent qu'entre l'Alle-
magne et nous, aucun compro-
mis n'étant possible, la guerre
est une guerre à mort, et il est
patient, parce qu'il a foi en l'im-
mortalité de la France.
Ernest LAVISSE,
Déclaration de Guerre
de l'Italie à la Bulgarie
La Bulgarie, ayant ouvert les
hostilités contre la Serbie, s'al-
liantavec les ennemis de l'Ita-
lie, et combattant les Alliés, le
gouvernement italien, sur l'or-
dre du Roi, a déclaré que l'état
de guerre existait entre l'Italie
et la Bulgarie.
L'intervention italienne aura
lieu dans la mer Egée et un dé-
barquement de troupes se ferait
en Albanie, à Durazzo ou à Val-
lona.
Etre Fort!
Etre fort,.. Qu'est-ce
au
juste !... Cela
ne sigoiQe point nécessairement être
ambitieux,
ni
vouloir l'être
au
detriment
de
la
bonté
ou de
l'honneur... Etre fort,
en
y
réfléchissant, c'est montrer,
eu
toutes cirtonstaoces,
une
qualité décou-
ragé plus haute,
à
mesure que l'adversité
frappe
a
coups plus cruels
;
c'est
-
passer,
en
quelque surte, l'épreuve
;
c est dire aiiX événements
: « Non,
vous
ue m'aurez
pas,
vous
ne
verrez
pas mes
faiblesses, vous
ne
goûterez point
mes
Urmes. Non...
je
durerai pour rester
t<iit...,
ou
plus modestement,
ja
dururai
pour accomplir ma lâche, car,
si
humble
siiii^alle, c'est être fort déjà
que da n'y
pas faillir
».
Eire fort, c'est pout-ètre aussi
de
res-
ter dans
la
joie. C'est avoir cooatamuueut
la sentiment
que
tout bonheur s'achète
et
que ses
lendemains
ne
vous sont
pas
iius
;
c'est être constamment
en
évoi!,
la
pensée
aa
guet, tendu vers
le
Bieu.vers
le Beau,
et se
faire
de sa
mission
sur
la terre
une
idée
si
elevée qu'elle vous
trouve respectueuse
de ses
peines, mais
non vaincue
et
toujours
en
étal
de-
fense passionnée...
Etre fort, c'est regarder toujours droit
devant
soi,
aimant
le
passé pour l'expé-
rience qu'il laisse, mais
se
refusant
à y
trouver l'occasion
de
regret» superflus...
Ce
qui est
fait est fait
; les
réiirimina-
tions
ne
sont point
les
armes
de
l'être
fort,
le
souvenir seul
eu est
iloux, puis-
qu'il gouverne
la
boussole précieuse
qui
sert
à
reconnaître plus sûrement
les
car-
refours
de la
forêt.
Etre fort, c'est" croire
à
demain éper-
dument avec une jeunesse toujours nou-
velles c'est oublier hi.,r,
s'il
fut gris
;
c'est regarder
le
soleil
et
sentir
sa
cha-
leur, c'est vivre avec
uu
ràve dans
le
coeur.,., presque réalisé, puisqu'on
la
croit réalisable...
Etre fort, c'est souvent, aussi, être une
pauvre chose
qui
pleuro dans l'oiutire,
parce qu'on
la
croit tore, parce qu'on
auen J d'elle
les
bonnes paroles,
la coa-
solalioD,
la
confiance,
la
Joie
1
Pour
QQ
r-T^ii
pas trahir celte espéraDce-ià,
elle
reste
TaillaDte avec OD cœur défaillant...
Etre fort, c'est peut-être simplement
avoir
da
courage...
Et c'est pourquoi
il est si
émonvant,
aujourd'hui,
de
regarder
nos
soldats...
Ils sont braves,
ils
sont beaux,
ils
sont
à
la
peine,
ils
durent,
ils
veulent
être
à
l'honneur...
YVONNE SARGEY.
Il y a un An
J9 octobre i9H. Eu
Belgique,
bombardement
par
l'anillerie lourde
al-
lemande
du
front Nieuport-Wladsloo
;
les Alliés avancent jusqu'à Roulers
; en
France,
ils
progressent jusqu'à
La Bas-
sée. Vaines attaques
de
1
enoemi
en
Lor-
raine
et en
Alsace.
En
Pologne, combats
autour
de
Varsovie;
en
Galicie, batailles
autour
de
Przemysl. Sur
la mer du
Nord,
les Aoiilais s'emparent
du
navire alle-
mand
Cornet,
avec
ses
appareils
de
télé-
graphie sans
fil.
Nouvelles Diverses
Une dépêche d'Havas
dit que les Bul-
gares ont subi
des
pertes considérables.
Des bataiiloûâ entiers
ont été
anéantis.
Les troupes alliées
ont
pris part
à des
combats prés
de
Varda
et
Valandovo
; les
résultats
ont été
malheureux pour
les
Bulgares
qui se
sont enfuis
en
Bulgarie,
poursuivis
par les
Serbes.
Les troupes franco-serbes
ont
occupé
Siroumitza
et
continueraient leur avance.
Ces nouvelles sont confirmées.
* *
Le
roi
Ferdinand Q
ira
pas
sur le
Iront
de combat serbe,
à
cause
de
menaces
anonymes contre
sa vie.
* *
La Roumanie
se
tient prête
à
tout
évé-
nement. Les soldats libérables sont main-
tenus sous
les
drapeaux
et
l'appel
de la
classe
16 est
avancé.
Il parait que l'attitude
de la
Grèce
est
la conséquence
d'un
accord entre
le
Kaiser
et le roi
Constantin
qui ne
peut
se modifier
que
sous
la
pression d'évé-
nements
qui
pourraient être provoqués.
»
*
Sur
le
front russe,
les
Allemands
ont
été délogés
de
leurs positions
au
nord
du village
de
Nourviaty.
Sur
le
INiémen supérieur,
au
sud
da
Pripet,
les
troupes russes
ont
remporté
un brillant succès.
Sur tout
le
front,
ils ont
fait prison-
niers 3,300 hommes,
des
officiers
su-
périeurs
et
pris
un
grand nombre
ce
mitrailleuses
et de
lance-bombes.
L'attaque
de
Dwiusk aurait déjà coûté
80.000 Boches inutilement
; et les pri-
sonniers disent
que cet
insuccès serait
la cause
de
graves malenieudus entre
Guillaume
et
Hmdenburg.
L'ennemi, inquiété sur
son
flanc droit,
relire, progressivement
ses
gros canons,
les plus (iifliciles
à
transporter,
en cas
de retraite.
Les
Allemands
se
demandent
si elle
ne
deviendra
pas
indispensable.
INFORMATIONS
lies mnlntres russe et anglais
chez U. Zaïmis
Les ministres
de
Grande-Bretagne
et
de Russie
ont
rendu visite
à M
Zsïmis,
chef
du
gouvernement grec.
On
attache
lîue certaine importance
à
cette visite.
La santé dn «énéral Marchand
Le bulletin
de
santé
du
général Mar-
chand constate
une
amélioration conti-
nue.
La
balle^ayant pénétré dans l'abdo-
men,
en
avant,
est
sortie
en
arriére dans
la région
des
reins, perforant
le
gros
intestin.
La fistule qui'en
est
résultée diminue
progressivement.
L'echec bulgare sur la ligne
Salonique-Nisch est complet
L'attaque
des
Bulgares contre
la
fron-
tière méridionale
do
Serbie, dans
le but
de couper
les
communications
par la
vole ferrée avec Salonique,
a
échoué
grâce
à
l'arrivée opportune
des
troupes
françaises. Les Bulgares ont été repoussés
ei
ont
subi
des
pertes importantes
; on
annonce cependant l'arrivée
à
Salonique
d'un train transportant
à
Monastir,
le
trésor,
les
archives
et le
personnel
de la
Banque nationale serbe.
Le
train portait
de nombreuses traces
ae
fusils, preuves
de
son
passage
à
proximité
de la
ligne
de feu.
Une division bulgare anéantie
La division bulgare
de
Rila
a été
com-
plètement anéantie.
Stroumnitza
a été
ocaupée hier,
à dix
heures,
par les
troupes franco-serbes.
Le bruit court
que les
Bulgares
ont
évacué Petrich-Meneiik.
Eieséohecs]Balgare« se généralisent
Le combat dans
le
secteur
de
Gornallo
dura huit heures,
les
Bulgares échouèrent
dans leur tentative
de
percer
les
lignes
serbes.
Ils
durent battre
en
retraite=
Parmi les prisonniers faits
par les
Serbes
il
y a des
Allemands.
Les Serbes
ont
pris
des
canons.
Les Allemands ayant essayé
de
péné-
trer dans
le
secteur
de la
vallée
de Te-
mok,
ont été
vigoureusement attaqués.
Les Austro-Allemands
ont
occupé
la
ligne Zelesucch-Kahoviiza.
Les réfugiés serbes affluent
à la
fron-
tière
de
Grèce.
s Bulgares sont repoussés partout
Une dépêche
de
Salonique faisant
le
récit
des
opérations franco-serbes avani
l'attaque
de
Stroumiiza,
dit que les
Bul-
gares
ont
subi des perles considérables
;
des bataillons entiers ont
été
anéantis.
D'autres combats
ont eu
lieu
au
nord-
est
de
Doiran, près
du
Vardar
et à
Valan-
dovo,
où les
troupes^ alliées prirent
une
part importante
à
l'action
; les
engage-
ments eurent
des
résultats malheureux
pour
les
Bulgares
qui,
conire-aitaques,
s'enfuirent
en
Bulgarie, poursuivis
par
les Serbes,
Vue Cure de Diabète
On mande
de
Ntw-York,
10
courant,
au
Times :
D'après
le Journal of Médical Scien-
ces, la
fondation Rockeleller, pour
les
recherches médicales,
a
découvert
une
cure certaine pour
le
diabète. Des expé-
riences, faites
sur des
malades, dans
les
hôpitaux
de
Lakesside (Cleveland)
et
Johns Hopkins (Baltimore), auraient
-
montré l'efficacité
du
nouveau remède.
La base
du
médicament
est le
bicarbo-
nate
de
soude, additionné
d'un peu de
sel
;
dans
les cas
graves,
le
traitement
se fait
par
injections hypodermiques.
Le docteur Biggar, médecin particu-
lier
de
Rockefeller,
a
dit, dans
un
inter-
view,
que les cas les
plus graves
ont été
guéris
par ce
médicament.
Chronique
S an mur
LE CALENDRIER
291® jour de l'année—443® jour de la guerre
Soleil : Lever, G^ig ; coucher, 16i'52.
Lune : Lever, ISi-SO ; coucher, 3'i24.
12» jour de la lune.
Le jour diminue de l'»40 pendant le mois.
FÊTE DE DEMAIN
:
Sainte Ursule.
Cotes de la Loire
Oct.
18 19 20 21
Tours
O-^IS O^la O^OH O^Ol
Saumur...
0.85 0.83 0.80
La Collecte de l'Or
La Banque de France ouvrira
un guichet à la mairie de Lon-
gué, le jeudi 21 octobre ; aux
mairies de Beaufort, Mazé et
Corné
y
le dimanche octobre; à
la mairie de Baugé, le lundi 25
octobre.
Obsèqnes
de
Bl.
le
Docteur Milsonneau
Les obsèques
de M. le D'
Milsonneau,
conseiller général, maire de Doué-la-Foa-
taine,
ont eu
lieu mardi matin
à 10 heu-
res.
Ce
fut une
imposante cérémonie
à la-
quelle assista toute
la
population
de
Doué.
»sDe
la
maison mortuaire,
le
cortège
se
dirigea vers l'église Noire-Dame.
Les enfants
des
écoles publiques
et li-
bres précédaient
le
convoi.
Le deuil étaitconduit
par
Mme Milson-
neau mère
et Mme
veuve Milsonneau,
M. Tézé, gendre
;
Benrl Regnard, beau-
père
;
Roux
et
Hublot, cousins,
et par
les membres
des
familles Tézé, Regnard,
Barnier, Guichoux, Hublot
et
Roux.
M. Derouet portait
le
cierge d'hoooeur.
Tenaient
les
cordons
du
poêle
; M.
Guillaume Bodinier, sénateur, président
du Conseil général
;
Boivln, conseiller
d'arrondissement
;
Doussain, notaire,
conseiller municipal
et le D'
Bernard.
Parmi
les
couronnes,
on
remarquait
celles portant les inscriptions suivantes
:
«
Le
Conseil municipal
et la
Population
da Doué-la-Fontaine
». «
Les employés
de
la
Mairie
à
leur regretié, Maire
».
«
La
Société
de
Secours mutuels
».
« L'Union Musicale
». « Les
écoles
*
publiques
». « La
Société
des
Arts
».
« Le
Conseil
et le
Directeur
de la
Caisse d'Epargne
».
Dans l'assistance, nous avons reconnu
MM. Grignon, ancien président
du
Conseil
général,
de
Fougerolles
et de
Jumilly,
conseillers généraux, Dechaume, Chate-
nay, Masson.Guilton, Mureau, Richardin,
Silard, Nicolas, Bouiio, conseillers muni-
cipaux
de
Doué, Georgel
et
Remond,
se-
crétaires
de la
mairie
;
MM. Senné Desjardios, sous préfet
de
Saumur, Marquei, ingénieur
des
ponts-
el-chaussées, Gigot, juge
de
paix, Serays-
sol, contrôleur
des
contribuiions. Gros-
bois
et
Menin, percepteurs
;
Pasqnier,
lieutenant
de la
Compagnie
de
sapeurs-
pooapiers
;
Aubry
et
Fradin, gardes
chaïupêires
;
Pihouée, directeur
de la
Compagnie
des
Fours
à
chaux
de
Doué
;
Bréjassou, directeurs
de la
Compagnie
d'éleciricilé
; D'
Lionet, médecin-major
;
j
de
Montgrenier, receveur
de
l'enregistre-
ment
;
Chotard, maréchal
des
logis
de
gendarmerie
;
Tessier, notaire
;
Vallée,
agent-voyer
;
Groos, notaire honoraire
;
Abraham, avoué honoraire
;
Labourde-
rit, chef
de
gare
;
i^anard, caissier
de la
Caisse d'épargne
;
DijonneauetBoissière,
huissiers
;
Liausu, trésorier
de la
Sociéié
de Secours mutuels
; D'
Ruais, Gantier,
vétérinaire
;
Raboiiin, pharmacien
;
Scheil, architecte
;
Seneote, Ogeard fils,
Carreau, Lines, Conjarret, Roger, Boos-
sioo, Turpault,
et de
nombreux commer-
çants
de
Doué.
On remarquait également, précédés
de
leurs drapeaux,
les
membres
de la
Société
l'Union Musicale,
de la
Société
de Gym
nastique
et de la
Société
de
Secours
mu-
tuels
; une
délégation
des
eaiployé^^
mu-
nicipaux
et des
infirmiers
des
hôpitaux.
AJ
cours
de la
cérémonie religieuse,
Mgr Bauilriller, vicaire général, dans
une
allocution émouvante
et
pleine
de
cœur,
a fait l'éloge
du
défunl.
Au ciGuetiére,
M.
Doussain, conseiller
muoicipal
de
Doué,
a
pris
la
parole.
Après avoir annoncé
que M.
Lesourd,
a Jjoint,
ne
pouvait,
en
raisou
de la
mala-
die
de
Mme Lesourvi, venir adresser
un
dernier adieu
à M. le D'
Milsonneau,
il a
donné lecture
du
discours qu'il devait
prononcer.
M.
G.
Bodinier, sénateur, président
du
Conseil général,
lui a
succédé,
et
enfin
M. Druet, docteur-médecin,
a
tenu,
au
nom
des
médecins
de
l'arrondissement
de Saumur,
à
adresser quelques mots
d'adieu
à son
très estimé collègue.
Un gagnant de 1.000 francs
à Saumur
M. Thomazeau, boucûer, place Saint-
Pierre, apprend avec plaisir que son titre
à
la Séquanaise est
sorti
au
tirage
dn 15
courant.
L agent général,
M.
Piaut. habite, route
de Rouen
à
Saumur.
Pertes et Trouvailles
Remettre
au
bureau
du 9e
dragons,
rue
du
Petit-Mail,
un
portefeuille conte-
nant divers papiers militaires.
Etat Civil de Saumur
NAISSANCES
Le
17
octobre.
Marcelle-Aûdrée-
Céline David,
à
l'hôpital.
DGCÈS
Le
19
octobre.
Tùéophile-Edouard-
Alcide Spir, soldat
au
iSoe d'infanterie,
19
ans,
célibataire, hôpital temporaire
50,
au
Château,
Chambre
de
Commerce
de
Saamur
I.
Cours de Sténographie
La Chambrede Commerce
de
Saumur,
désireuse
de
procurer toutes
les
facilités
nécessaires
aux
élèves
qui
fréquenient
le cours
de
sténographie dirigé
par
Ml'" SCHELL,
professeur
à la
dite Chambre,
pré'ieni tous
les
intéressés
qu'un cours
élémentaire sera réorganisé a
partir
da
jeu
d 21
uciobre courant,
par la
reprise
de
la
méthode.
En conséquence,
les
nouveaux élèves
sont invités
à se
faire inscrire pour cette
date
au
secrétariat
de la
Chambre
de
Commerce.
Cours
du
jeudi
:
Garçons,
de 13 h. à
14
h. ;
jeunes Filles
et
Dames,
de 14 h.
à 15.
h.
II.
Créances commerciales en pays
Âustro Allemunds
M,
le
Ministre
du
Commerce,
de
l'In-
j dustrie,
des
Postes
et des
Télégraphes
se
préoccupe
s
maintenant
des
conditions
dans lesquelles s'opérera,
à la fin des
hostilités,
le
règlement
de la
situation
économique
et
commerciale
de
notre
pays,
à
l'égard des pays ennemis.
Afin
de
pouvoir dispo.>er
à ce mo.
ment d'informations précises,
il
invite
les Président des Chambres
de
Commerce
a constituer sans tarder une docomeuia-
tion cr.mpiète comprenant les
é
emems
suivants
:
1° Relevé général
des
dettes
et
créances
que
peuvent avoir
en
France
les sujets
des
nations ennemies (Alle-
mands
et
Austro Hongrois)
;
2' Relevé dans
les
mêmes conditions
des créances
et des
dettes
des
nationaux
français
en
pays ennemis (Allemagne
et
Auiriche-Hougrie).
Les commerçants
et les
iodustriels
de
la circonscription qui sout, soiidebiteur-
créanciers
de
sujets Alieaiaods
et
Auslro-Hoûgrois, trouveront
au
Sécréta-
riat
de la
Lha.iibrfl
de
Commerce
de
Sau-
mur toutes
les
iudications necessains
pour établir leurs bordereaux
de
délies
ou leurs bordereaux
de
créances,
con-
lormemeot
aux
vues
du
Ministère
du
Commerce.
Ces indications sont strictement limi-
tees aux créances d'ordre coojmercial
ou
iaïustriel.
III.
Des demandes d autorisation
d'exportation
M.
le
Ministre
de la
Guerre
a
adressé
la note suivante
à M. le
Général comman-
mandant 16 9" corps
à
Tours:
«
J'ai
l'honneur
de
vous prier
de rap-
peler
aux
services placés sous
vos or-
dres qu'aucune demande d'autorisaiion
d'exportation
ne
doit être transmise
SI elle
n'a pas été
établie,
par les
inté-
ressés,
en quatre exemplaires
suivant
le
modèle
de l
Admiuistraiion
des
Doua-
nes...
»
En ce qui
concerne spécialement
les
demandes relatives aux cuirs, aux laines,
aux draperies
et
lainages,
il y
aura lieu,
dans
la
mesure
du
possible,
de
joindre
à
chaque demande
un
échantillon (îes mar-
chandises
a
exporter.
»
Des instructions supplémentaires sont
à
la
disposition
des
intéressés,
qui
f our-
ront
eu
prendre communicaiion
sur
place,
au
Secrétariat
de la
Chambre
de
Commerce.
Salle
des
Fêtes
du
Marché-Couven
i(Place
Saint-Pierre^
PROGRAMME VISA
JEUDl2i Octobre, à 2 h. et à 8 k.
SAMEDI 23 Octobre, à 8 heures i/s
DDIanche 24 Octobre, à 3 h. //2
et à 8 heures //5
Cinéma Saumurois
« Pathé Frères »
(Direction E. Lasnier)
Le Programme comprendra :
DES ACT(}4L,IVf<:s très Interessanivs
LES AUTOS-CANONS
SUR LE FRONT DE BATAILLE
Une alerte au Camp des Autos-Canons
Pathé-Journal (deux éditions).
L'ENIGME
de la Course Oxford-Cambridge
Drame anglais en deux parties
Boire^u Enragé Fumeur, scène comiqut
jouée par A Deed.
Xa Menace de l'Abîme (scène dramatique),
Dick, Chien Savant (scène comique de Max
Lifider). Etc., etc.
PRIX OES PLACES
Places entières : 3° 0.55, 0.80.
1 fr.05, réservées 2 fr. 05
Enfants au dessous de 12 ans et Mili-
taires. : 3" 0.30; 2» 0.45, 1'" 0.55,
réservées 1 fr. 05
A VENDRE
Capote et Harnais.
S'adresser au bureau du journal.
PROPRIÉTAIRE-GÉRANT : P. GODET.
Saumur, Imp. de P. GODET.
¥a par nous Maire de Saumur, pour légali$«tioQ de la signature du Gérant^
gôM de VilU de Séumur, le iJiS^
U M/MU;
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