Terre des Hommes Suisse et l’exposition «Notre Terre»
Terre des Hommes Suisse et l’exposition «Notre Terre»Terre des Hommes Suisse et l’exposition «Notre Terre»
Terre des Hommes Suisse et l’exposition «Notre Terre»
50 ans d’engagement pour l’enfance et le développement solidaire et durable
50 ans d’engagement pour l’enfance et le développement solidaire et durable50 ans d’engagement pour l’enfance et le développement solidaire et durable
50 ans d’engagement pour l’enfance et le développement solidaire et durable
Si la Convention des droits de l'enfant affirme que chaque enfant a droit à un nom et à une nationalité, à la santé,
à l'éducation, à l'amour et à la protection, n’oublions pas un droit essentiel: celui de vivre et de s'épanouir sur la
planète terre. Cette terre qui doit nourrir l'humanité aujourd'hui mais également les générations futures. Cette
terre, dont les ressources naturelles s’amenuisent, qui croule sous les déchets, qui voit l'étendue de ses forêts
diminuer dramatiquement et ses villes envahies par un polluant trafic avec tous les risques que cela implique
pour la santé, cette terre que nous aimons.
L'exposition «Notre Terre
»
, organisée par Terre des Hommes Suisse à l’occasion de son 50
e
anniversaire,
cherche à susciter la réflexion de manière ludique. Loin de culpabiliser le public, elle doit permettre à chacun, et
surtout aux enfants, de se dire: et moi, que puis-je faire? Seul? Avec mes parents? Avec ma classe, mes amis?
et moi, que puis-je faire? Seul? Avec mes parents? Avec ma classe, mes amis?et moi, que puis-je faire? Seul? Avec mes parents? Avec ma classe, mes amis?
et moi, que puis-je faire? Seul? Avec mes parents? Avec ma classe, mes amis?
Je peux être un instrument pour le changement, pour un «mieux-vivre», pour la protection de notre planète.
Je peux être un instrument pour le changement, pour un «mieux-vivre», pour la protection de notre planète. Je peux être un instrument pour le changement, pour un «mieux-vivre», pour la protection de notre planète.
Je peux être un instrument pour le changement, pour un «mieux-vivre», pour la protection de notre planète.
«
««
«
Nous faisons partie de la terre et elle fait partie de nous
» disait le grand chef indien Seattle en 1854. 29 globes
nous le rappellent et nous font réfléchir, sourire, débattre. Et nous inciter, enfants et adultes, à nous sentir
responsables.
Vrai – faux sur le changement climatique
Vrai – faux sur le changement climatiqueVrai – faux sur le changement climatique
Vrai – faux sur le changement climatique
Il n’existe aucune preuve du réchauffement climatique
Il n’existe aucune preuve du réchauffement climatiqueIl n’existe aucune preuve du réchauffement climatique
Il n’existe aucune preuve du réchauffement climatique
FAUX
FAUXFAUX
FAUX
En sciences expérimentales, la preuve irréfutable qui démontrerait telle ou telle affirmation n’existe tout
simplement pas. Une théorie est admise avec une certaine probabilité
jusqu’à preuve du contraire
. La probabilité
plutôt que la certitude, tel est le langage de la science.
Pour ce qui est de l’augmentation des températures à la surface de la terre, la probabilité de se tromper est si
infime que l’on peut parler de preuve dans le langage courant. Il existe de très nombreuses données qui
indiquent toutes sans équivoque que la terre subit actuellement une période de réchauffement accéléré,
réchauffement que l’on peine à expliquer par des facteurs naturels. Parmi ces données, citons
1
:
L’enregistrement des températures en différents endroits du globe depuis 150 ans.
Les estimations de températures par satellite depuis 50 ans.
La diminution de la masse des glaciers (l’épaisseur des glaciers dans le monde a diminué en moyenne
de plus de 60 cm depuis 1960).
1
Voir http://www.grist.org/article/there-is-no-evidence/ qui cite des références pour toutes ces
affirmations.
1www.terredeshommessuisse.ch
La fonte de la banquise Arctique.
La hausse observée du niveau des mers.
Et bien d’autres facteurs comme l’étude des cernes des arbres, les carottages terrestres et
subocéaniques, le dégel du permafrost.
La probabilité du rôle des émissions anthropiques comme cause de l’actuel réchauffement est estimée à plus de
95% selon le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, voir ci-dessous, point 5
55
5).
L’argument le plus convaincant pour étayer cette affirmation est présenté sur la figure ci-dessous.
Figure 1
Figure 1Figure 1
Figure 1
Anomalies de températures mondiales, au cours du 20
Anomalies de températures mondiales, au cours du 20Anomalies de températures mondiales, au cours du 20
Anomalies de températures mondiales, au cours du 20
e
ee
e
siècle: mesures et modèles. Une anomalie
siècle: mesures et modèles. Une anomalie siècle: mesures et modèles. Une anomalie
siècle: mesures et modèles. Une anomalie
représente l’écart entre la température annuelle moyenne mondiale et la moyenne mondiale sur 50 ans
représente l’écart entre la température annuelle moyenne mondiale et la moyenne mondiale sur 50 ansreprésente l’écart entre la température annuelle moyenne mondiale et la moyenne mondiale sur 50 ans
représente l’écart entre la température annuelle moyenne mondiale et la moyenne mondiale sur 50 ans
(de 1901 à 1950).
(de 1901 à 1950).(de 1901 à 1950).
(de 1901 à 1950).
Les plages jaune et bleue représentent les températures modélisées. La courbe noire représente la température
mondiale estimée d’après des mesures au niveau du sol. Nous constatons sur la plage bleue que notre
compréhension actuelle du système climatique ne permet en aucun cas de supposer que le réchauffement
observé puisse être expliqué par des variables naturelles (comme les variations de la distance terre-soleil, de
l’inclinaison de l’axe de rotation de la terre ou encore de l’activité solaire). Sur la plage jaune, au contraire, nous
constatons que la science actuelle permet d’expliquer le réchauffement anormal depuis cinquante ans environ,
en l’attribuant aux facteurs humains.
L’effet de serre est mal compris par les scientifiques
L’effet de serre est mal compris par les scientifiquesL’effet de serre est mal compris par les scientifiques
L’effet de serre est mal compris par les scientifiques
FAUX
FAUXFAUX
FAUX
L’effet de serre est un sujet difficile à aborder en classe. Le rayonnement infrarouge (IR), en particulier, est
difficile à conceptualiser. Pour «expliquer» l’effet de serre, il faut d’abord se convaincre que tous les corps
émettent un rayonnement IR invisible à l’œil nu. Le rayonnement infrarouge est un rayonnement
électromagnétique
2
tout comme la lumière visible. Nos yeux, fruits de l’évolution naturelle, se sont adaptés à la
lumière qui nous vient du soleil, pas à la lumière IR, ce qui rend cette notion bien difficile à saisir.
Les bases conceptuelles du réchauffement climatique,
l’effet de serre
, sont aussi valides que nos connaissances
sur l’attraction gravitationnelle qui nous maintient au sol même lorsque nous sommes en Australie «la tête en
bas». Si vous faites partie des 10% d’êtres humains qui possèdent une voiture, vous savez qu’il vaut mieux éviter
de la laisser garée en plein soleil, sinon l’effet de serre fait grimper la température dans l’habitacle de manière fort
2
Ondes de champs électriques et magnétiques perpendiculaires entre eux et voyageant dans le vide à la vitesse de 300 000 km/s.
2www.terredeshommessuisse.ch
désagréable. Comme la vitre de votre voiture, le CO
2
dans l’atmosphère est transparent à la lumière du soleil,
mais opaque au rayonnement infrarouge qui provient de la terre et qui lui permet de se refroidir.
Sans effet de serre, la température à la surface de la terre serait, en moyenne, proche des –18°C. Il y a donc un
effet de serre naturel, principalement dû à la vapeur d’eau, qui a permis à la vie de se développer sur notre
planète. Les gaz à effet de serre émis par l’homme, comme le CO
2
, ont un effet de réchauffement qui s’ajoute à
l’effet de serre naturel.
Source: http://www.heliose42.com/article.php3?id_article=1
Figure 2: effet de serre
Figure 2: effet de serreFigure 2: effet de serre
Figure 2: effet de serre
1. La lumière du soleil est partiellement retro-diffusée vers l’espace.
2. La majeure partie du rayonnement solaire qui arrive sur terre est absorbée et transformée en chaleur. Les
plantes capturent également une partie de cette énergie pour la stocker sous forme chimique (capture du
carbone). Cette énergie chimique peut être libérée sous forme de chaleur lors de la décomposition ou de la
combustion des plantes, libérant ainsi le carbone capturé. Il arrive aussi que l’énergie chimique des plantes
soit stockée sous la surface du sol, donnant lieu à la formation de pétrole, gaz ou charbon processus qui
nécessite des millions d’années.
3. La surface de la terre réfléchit une partie du rayonnement solaire qui est renvoyée vers l’espace. Ce pouvoir
de réflexion est appelé albedo. Il diminue avec la fonte des glaces et de la couverture neigeuse, augmentant
ainsi le réchauffement (boucle rétroactive).
4. La terre rayonne également. Beaucoup plus froide que le soleil, elle rayonne dans le domaine infrarouge,
invisible à nos yeux.
5. À l’équilibre, la terre émet autant d’énergie vers l’espace que celle qu’elle reçoit du soleil. Sans cette
capacité de ré-émettre l’énergie, la terre serait en réchauffement perpétuel depuis sa formation, il y a 4,5
milliards d’années. C’est ainsi que la température à la surface de la terre est définie par l’équilibre entre
rayonnement reçu et émis.
3www.terredeshommessuisse.ch
6. Une partie de l’infrarouge émis par la terre est absorbé par l’atmosphère et ré-émis vers la surface de la
terre. Ce sont les gaz à effet de serre qui absorbent l’infrarouge (mais pas la lumière du soleil), qui
influencent à la hausse la température d’équilibre à la surface de la terre. Sans effet de serre naturel
(principalement à la présence de vapeur d’eau dans l’atmosphère), il ferait en moyenne -18°C à la
surface de la terre.
La terre a déjà connu des épisodes de réchauffement entrecoupés de glaciations
La terre a déjà connu des épisodes de réchauffement entrecoupés de glaciationsLa terre a déjà connu des épisodes de réchauffement entrecoupés de glaciations
La terre a déjà connu des épisodes de réchauffement entrecoupés de glaciations
VRAI
VRAIVRAI
VRAI
La terre a effectivement connu de grandes variations de température et de concentration de CO
2
dans son
atmosphère, comme le montre la figure ci-dessous
3
.
Figure 3
Figure 3Figure 3
Figure 3
Concentration atmosphérique de CO
Concentration atmosphérique de COConcentration atmosphérique de CO
Concentration atmosphérique de CO
2
22
2
et températures terrestres depuis 450
et températures terrestres depuis 450 et températures terrestres depuis 450
et températures terrestres depuis 450
000 ans
000 ans000 ans
000 ans
Sur ce graphique, nous observons que la concentration de CO
2
dans l’atmosphère n’a pas dépassé le seuil de
300 ppmv
4
pendant au moins 400 000 ans. D’autres études qui remontent à plus de 800 000 ans confirment ce
fait. Nous perturbons actuellement un équilibre naturel de presque 1 million d’années, et ce sans aucun doute. Le
réchauffement actuel mesuré accompagne un accroissement de CO
2
dans l’atmosphère, accroissement que la
terre n’a jamais connu durant des centaines de milliers d’années. En cela, le réchauffement actuel est différent
des épisodes du passé, il est sans doute beaucoup plus rapide que les variations naturelles. Cette accélération
laisse supposer que les espèces vivantes, qui se sont progressivement adaptées à un changement climatique
échelonné sur des millénaires, peineront à s’adapter à un changement dix à cent fois plus brutal.
À noter que lors du dernier maximum glaciaire, il y a dix-huit mille ans, il y avait environ 2 km de glace sur
Genève, pour une température de 6 à 8°C inférieure à celle d’aujourd’hui. Lorsque l’on parle d’une élévation de
température de plusieurs degrés, de grands bouleversements à la surface de la terre sont à envisager.
3
Ces données proviennent de l’étude de bulles d’air piégées dans les glaces de l’Antarctique (au Sud) et du Groënland (au Nord).
Chaque hiver, une nouvelle couche de neige glacée se forme et il est possible de compter les années en extrayant des carottes de
glace parfois sur plusieurs kilomètres de profondeur.
4
ppmv: parties par million en volume. Sur un million de molécules d’air, environ 300 sont des molécules de CO
2
, soit trois sur dix mille.
4www.terredeshommessuisse.ch
source: http://www.architecture2030.org/images/current_situation/CS02-CO2-Temperature.gif
À relever également que, dans le passé, l’élévation de température semble antérieure à l’accroissement de CO
2
.
En effet, des études montrent un décalage d’environ 800 ans entre le début d’une période de réchauffement et le
début d’une période d’accumulation de CO
2
dans l’atmosphère. Cette anomalie apparente est souvent soulignée
par les «climate-skeptics». Pourtant, les modèles actuels ne sont guère invalidés par ce décalage. En effet, les
réchauffements passés sont plutôt provoqués par des phénomènes naturels (distance terre-soleil et inclinaison
de l’axe de rotation de la terre), ce qui entraîne une libération de CO
2
dans l’atmosphère (venant des océans en
particulier), qui, à son tour, va renforcer le réchauffement. Cela explique qu’un réchauffement de 2°C entraînerait
des conséquences désastreuses.
Il n’y a pas de consensus scientifique à propos du réchauffement climatique
Il n’y a pas de consensus scientifique à propos du réchauffement climatiqueIl n’y a pas de consensus scientifique à propos du réchauffement climatique
Il n’y a pas de consensus scientifique à propos du réchauffement climatique
FAUX
FAUXFAUX
FAUX
Aujourd’hui les scientifiques sont quasiment unanimes, ce qui n’était pas le cas il y a une vingtaine d’années. S’il
y a une chose à retenir après avoir vu le film «Une rité qui dérange», c’est l’étude des articles publiés
récemment sur le climat. Sur environ 1000 articles scientifiques
5
récents traitant du climat, pas un seul ne met en
doute le réchauffement climatique ou sa cause principale: l’activité humaine et en particulier la combustion des
énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon). Alors que sur 1000 articles de la presse grand public, plus de 50%
mettent en doute le réchauffement et/ou sa cause principale. Il est donc correct d’affirmer aujourd’hui que le
réchauffement climatique et sa cause principale l’activité humaine et ses émissions de gaz à effet de serre
font l’objet d’un consensus scientifique. Ceci reste vrai malgré les nombreuses attaques contre le GIEC.
Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) fait l’objet de nombreuses critiques
Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) fait l’objet de nombreuses critiquesLe GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) fait l’objet de nombreuses critiques
Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) fait l’objet de nombreuses critiques
VRAI
VRAIVRAI
VRAI
Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a été créé par les Nations Unies en
1988. Il est composé de diplomates et de climatologues issus des 192 pays membres de l’ONU. Il publie tous les
cinq à six ans un rapport qui se veut être la synthèse des meilleures connaissances sur le sujet et donc voici
quelques affirmations:
1
er
rapport, 1990: «La validité scientifique des préoccupations sur le changement climatique, à savoir
que la température moyenne à la surface de la terre a augmenté au cours du 20
e
siècle de 0,3 à
0,6°C.»
2
e
rapport, 1995: «The balance of evidence suggests a discernible human influence on global
climate». Traduction: les preuves démontrent une influence humaine sur le changement climatique.
3
e
rapport, 2001: «Le réchauffement au cours du 20
e
siècle est d’environ 0,6°C avec une réduction
de la couverture neigeuse et de l’étendue des calottes glaciaires. Le troisième rapport stipule
également “There is new and stronger evidence that most of the warming observed over the past 50
years is attributable to human activities ». Traduction: Il existe de nouvelles et solides preuves que la
plupart du réchauffement observé dans les 50 dernières années est imputable aux activités
humaines.
4
e
rapport, 2007: «Le réchauffement observé est sans équivoque. La probabilité que ce
réchauffement puisse être attribué à des causes naturelles est inférieure à 5%.»
Le GIEC est majoritairement constitué de diplomates, les scientifiques sont en minorité. Il n’est pas étonnant
dans ce contexte que le fonctionnement et les rapports du GIEC soient l’objet de critiques constantes, relevons
quelques éléments:
5
Articles publiés dans des revues à caractère scientifique avec comité de lecture. Aucun article ne peut être publié s’il n’a pas été
validé au préalable par au moins deux équipes indépendantes de spécialistes du même sujet. Cela permet d’éviter de publier des
affirmations peu ou pas étayées par des arguments convaincants.
5www.terredeshommessuisse.ch
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