3 - Doc.2 : Quelle menace profère Brunswick ? À la suite du manifeste, que peuvent penser les
Parisiens concernant Louis XVI ?
Brunswick menace Paris de destruction s’il est fait le moindre outrage au Roi et si le château des
Tuileries est attaqué. Cela semble être la preuve que le Roi est complice des puissances étrangères.
Au lieu de calmer le peuple, ce Manifeste l’excite contre le Roi.
Un Manifeste est une déclaration écrite, publique.
4 - Docs. 3 et 4 : Par qui a été pris le palais ? Dérivez les combats. Les sans-culottes sont armés
de piques, les fédérés, en bleu, tiennent des canons, combattent à pied ou à cheval. Ils sont entrés
dans la cour du Carrousel et avancent vers le palais qui est défendu par les gardes suisses (en
rouge - garde personnelle du roi) qui tirent sur les insurgés. Au premier plan, deux sans-culottes,
armés d’un sabre et d’une pique, tuent un Suisse.
+ Le roi s’est réfugié à l’Assemblée et il ordonne l’arrêt des combats à 10 h du matin mais il y a eu
déjà plus de 100 morts. Les Suisses sont alors massacrés, le palais est dévasté.
5 - Doc. 5 : Décrivez et expliquez la scène. La famille royale a été amenée en carrosse ( le Roi,
Marie-Antoinette, ses deux enfants, Élisabeth la soeur du roi future Madame Royale...). Elle est
entourée de deux gardes nationaux et de sans-culottes. Le roi est privé de ses habits qui sont
piétinés et déchirés par les chiens et doit abandonner le bonnet rouge de la liberté. il est coiffé d’un
bonnet vert ( “ le bonnet que devait porter celui qui avait fait banqueroute”). À l’arrière plan, le
donjon de Temple ( forteresse parisienne construite par les templiers en 1240), transformé en
prison pour le roi et sa famille.
6 - Paragraphe : Racontez la prise des Tuileries et expliquez son importance.
Méthode :
* expliquez pourquoi le palais des Tuileries a été attaqué ( doc 1,2,3)
* décrivez la prise du palais (doc4)
* donnez les conséquences de cet événement (doc 5)
Bilan :
En juin 1791, le roi a cherché à s’enfuir et les Parisiens se méfient de lui. après la déclaration de
guerre (avril 1792), les Parisiens craignent que le roi, toujours chef des armées, ne fasse le jeu des
ennemis. Le manifeste de Brunswick semble prouver qu’il est bien leur complice.
Le 10 août 1792, les gardes nationaux de Paris et de provinces (les fédérés) et les sans- culottes
parisiens attaquent le palais des tuileries qui est défendu par les gardes suisses. ils parviennent à
l’emporter.
Les conséquences politiques de la prise des Tuileries sont considérables. La monarchie est
suspendue et le roi conduit à la prison du Temple avec sa famille.