l’anorexie, une dilatation et parfois une impaction du tractus gastro intestinal supérieur.
La motricité pylorique est altérée et associée à une altération importante de la vidange
gastrique et à une stase.
La capacité de digestion et d’absorption des nutriments alimentaires diminue chez les
oiseaux atteints et aboutit à une perte de poids, au passage d’aliments non digérés dans
les selles et à de la diarrhée. Le nerf vague est un élément majeur du réflexe
inflammatoire, un réflexe nerveux qui contrôle les réponses immunes innées et
l’inflammation lors d’invasion du tractus gastro-intestinal par des agents pathogènes ou
lors de lésions tissulaires. 17,18,19 L’altération de ce réflexe et la diminution de l’acidité
gastrique secondaire au défaut de stimulation vagale modifient la résistance naturelle à la
surcroissance bactérienne et conduisent à une dégradation du microbiome intestinal. La
surcroissance d’organismes pathogènes comme les Clostridies spp. et autres organismes
fongiques est fréquente chez les oiseaux atteints. Cette forme classique de la maladie est
plus fréquemment remarquée chez les perroquets du Nouveau Monde.
Les lésions du système nerveux central impliquent fréquemment le cervelet ou le
cerveau. Le développement de manchons périvasculaires cérébraux et les lésions des
cellules gliales peuvent être à l’origine de crises convulsives chez les oiseaux atteints. Les
lésions du lobe optique conduisent à une cécité corticale, qui peut être réversible avec un
traitement efficace. La rupture des couches de cellules de Purkinje, des cellules gliales et
des cellules granulaires du cervelet sont à l’origine de troubles des mouvements fins!&%!'&!
5Eéquilibre>!2&!;/)1*&2%/)%!6/,!'&!5E/%/91&>!'&2!'+*1-1%2!6,$6,1$-&6%1*2>!'&2!
%,&;F5&;&)%2!1)%&)%1$))&52>!'&!5E1)-$$,'1)/%1$)>!'&!5/!dysarthrie!G0$-/512/%1$)!
/)$,;/5&H>!'&2!'+*1-1%2!;$%&7,2!&%!'&2!-/6/-1%+2!-$A)1%10&2!,+'71%&2I!J&2!&26K-&2!'&!
621%%/-1*$,;&2!'7!01&79!;$)'&!'+0&5$66&)%!2$70&)%!-&2!21A)&2!)&,0&79!-&)%,/79!
F1&)!=7&!'&2!5+21$)2!'7!%,/-%72!A/2%,$L1)%&2%1)/5!-$)-$;1%/)%&2!&%!2/)2!
;/)1*&2%/%1$)2!-51)1=7&2!2$1&)%!M/F1%7&55&;&)%!6,+2&)%&2!/7221I!
L’inflammation et la dégénérescence des gaines de myéline des racines nerveuses
dorsale, de la substance blanche et des ganglions associés ont été décrites à tous les
niveaux de la moelle épinière chez les oiseaux atteints de PDD.20 Les lésions
thoracolombaires sont généralement les plus fréquentes et les plus sévères. Le ganglion
rachidien de la racine dorsale contient le corps cellulaire des neurones sensoriels qui
acheminent l’information de la périphérie vers la moelle épinière. La névrite périphérique
associée à la maladie de dilatation du proventricule a été suspectée d’être une cause de
destruction des plumes et d’automutilation chez les oiseaux atteints.20
Il a déjà été rapporté que la PDD pouvait également être associée à une myocardite.21 Les
lésions affectent plus fréquemment et plus sévèrement la partie droite du cœur. Cette
situation pourrait témoigner de la plus grande densité de tissu nerveux dans cette région.
De plus, l’innervation parasympathique du cœur est en partie contrôlée par la branche
droite du nerf vague qui innerve le noeud sinoatrial. J/!'15/%/%1$)!'7!0&)%,1-75&!',$1%!
-M&N!5&2!$12&/79!/%%&1)%2!/!+%+!6,+/5/F5&;&)%!'+-,1%&I!@&2!/,O%M;1&2!&%!'&2!
-M/)A&;&)%2!'&!6,&221$)!2/)A71)&!6&70&)%!+A/5&;&)%!P%,&!$F2&,0+2!-M&N!5&2!