LA CHIRURGIE ROBOTIQUE.p. 16 - Centre hospitalier Métropole

LA CHIRURGIE
ROBOTIQUE. p. 16
zoom sur
NOUVEL HÔPITAL
INAUGURATION
PRÉSIDENTIELLE. p. 10
Médecine2
d’Aix. p. 6
EN COULISSES
Le sport
peut-il être
un médicament ?
p. 2
CIRCULATION EXTRACORPORELLE
Une nouvelle
technique de
plasmaphérèse. p 14
CERTIFICATION
Les processus à la
loupe. p 4
N° 01 / FÉVRIER-MARS 2017
Le magazine
d’information interne
du centre hospitalier
Métropole Savoie
NATHALIE MARQUES,
oncologue médical
SERGE KOUZAN,
pneumologue
« Une thérapeutique
non médicamenteuse
à part entière »
« Dans notre société moderne, les déplacements
non motorisés sont quasiment tombés à zéro,
passant en moyenne de 5 km par jour en 1950
à 200 m par jour aujourdhui.
Pourtant, la littérature scientifique démontre
les bienfaits de l’activité physique dans
la prévention de certaines pathologies,
comme le diabète, les problèmes circulatoires
et cardiovasculaires, et certains cancers.
C’est aussi une « thérapeutique non
dicamenteuse » à part entière que les médecins
pourront bientôt prescrire aux 9 millions de patients
atteints de maladies de longue durée en France.
Mais il faut parler d’activité physique et non pas
de sport, car les effets bénéfiques s’observent
s que l’on réalise une activité régulière,
d’intensité modérée, soit environ 30 minutes,
trois fois par semaine. Cela suffit à diminuer
la mortalité de 14%!1»
1 Minimum amount of physical activity for reduced mortality and extended
life expectancy: a prospective cohort study Wen CP et al Lancet 2011 ;
378 (9798): 1244-53
« Des bénéfices avérés
pour lutter contre
le cancer »
« Pour le cancer, les bénéfices de l’activité
physique sont avérés, en prévention ou
pour éviter les rechutes (-20 % à -50 % de
risque de rechute du cancer du sein pour
l’équivalent de trois heures
de marche par semaine1.) L’activité
physique aide aussi à mieux supporter les
effets secondaires de la chimiothérapie
(fatigue), à en diminuer les effets
toxiques2 et à enrayer la dépression,
en rompant l’isolement de la maladie. Elle
peut aussi être l’objet d’un vrai projet, tel
que celui des patientes qui ont pédalé
plus de 500 km, lors de l’aventure cycliste
" à la mer, à vélo " ! »
1 Breast Cancer Survivors Report, 2014,
Lee, 2003, Holmes, 2005, Saquib, 2007
2 Touillaud 2013 - Foucaut 2014
Louverture du centre de réhabilitation
respiratoire d’Aix-les-Bains,
en novembre dernier, a mis à l’honneur
l’activité physique sur ordonnance.
Utile en prévention, elle est aussi
un « médicament » e cace pour
le traitement de nombreuses maladies.
_LE SPORT
PEUT-IL ÊTRE
UN MÉDICAMENT ?
« Prendre
soin de
soi, sans
médicament »
« J’ai été opée d’un
cancer en juin 2016
et traitée ensuite en
radiothérapie. C’est à
ce moment-là que j’ai
commencé le sport
adapté à l’hôpital afin
de mieux récupérer,
tant au niveau moral
que physique et sans
médicaments. La prise
en charge par l’équipe
des APA est excellente,
le fait d’être en groupe
est motivant. Le sport
fait du bien au psychique
comme au corps. On est
pris en charge, tout en
étant acteur ; on ne subit
plus
Aujourd’hui, mon
traitement à l’hôpital
est terminé mais je
continue à venir le lundi
aps-midi pour le vélo
et le mercredi matin
pour le renforcement
musculaire. »
CATHERINE AYADI
« La gym canalise
l’énergie des personnes
déambulantes »
« Depuis trois ans, j’interviens chaque
semaine auprès des personnes âgées,
dans toutes les unités d’hébergement
d’Aix-les-Bains, sur prescription médicale.
Il s’agit principalement de gymnastique
sur chaise ou de gym équilibre, en petits
groupes. Les effets de cette activité
physique sont particulièrement sensibles
sur les personnes avec des troubles
cognitifs ou du comportement du type
Alzheimer. Au lieu de déambuler sans but,
comme c’est souvent le cas dans ces
pathologies, la gym canalise leur énergie
et les apaise. Pour certains, les effets
calmants perdurent même plusieurs
heures! Sans compter les effets positifs
sur la socialisation et l’estime de soi,
sur le mode du " Je suis encore capable
de faire des choses… " »
L
a
p
a
t
i
e
n
t
e
sommaire
regards croisés
Une question, quatre points de vue
ALLISSON GROSAY,
enseignante en Activités physiques
adaptées (APA) en gériatrie
vrier - mars 2017
02
REGARDS CROISÉS,
une question, quatre
points de vue
04
LE BLOC NOTES
de Guy-Pierre Martin
06
EN COULISSE,
24 h au cœur d’un service
08
RADIOSCOPIE, portraits
d’agents très spéciaux
10
RAPIDO,
notre actualité en bref
14
À SUIVRE, les bonnes
pratiques et innovations
au CHMS
16
EN POINTE, un domaine
d’excellence à la loupe
18
ON SE DÉTEND,
partageons nos passions
20
CLIC-CLAC, une expo,
un artiste
32
Les processus
de certification
à la loupe
Depuis le printemps 2016,
120 personnes ont été formées
à la nouvelle méthodologie de
certification V2014. Son objectif
est double : mieux évaluer la prise
en charge des patients sur le terrain,
et non plus seulement le respect
des procédures ; s’inscrire dans une
démarche d’amélioration continue
des pratiques.
Depuis le mois de septembre, les
groupes de travail, aidés par l’EMS
et la DQRU, examinent ainsi chaque
processus (par ex. le transport des
patients, la prise en charge (PEC)
des urgences vitales, le parcours
du patient, la prise en charge de la
douleur, la PEC médicamenteuse).
Au total, plus de 20 processus
sont recensés. Cette première
étape réalisée, il restera encore à
recenser les documents utiles à la
prise en charge des patients et au
fonctionnement des processus, à
identifier et hiérarchiser les risques
et à définir les actions à mettre
en œuvre. «
Tous ces éléments
figureront dans le compte qualité
que nous devrons adresser à la HAS
fin novembre 2017,
explique Kamal
Bouyanzer, ingénieur qualité à la
DQRU.
Attention, ce n’est pas une
cartographie de tous les risques,
mais seulement de ceux identifiés
comme les plus critiques.
»
Enfin, au printemps, chaque pôle
devra identifier et analyser deux
« patients traceurs » afin de
mieux évaluer la qualité des soins
réellement dispensés à travers le
regard du patient.
Un an et demi avant la visite
des experts visiteurs, en juin 2018,
les services de soins et services
support sont en pleine phase de
finition de leurs processus.
_
Le projet médical
du GHT se dessine
TERRITOIRE
Le projet médical partagé du GHT Savoie Belley
sera finalisé dici juin 2017. Au 1er janvier, huitfilières
d’organisation de l’offre de soins ont été identifiées:
urgences, médecine-maladies chroniques,
périnatalité-pédiatrie-orthogénie, chirurgie,
cancérologie, psychiatrie et handicap, gériatrie
et médico-social, médicotechnique.
Chaque filière a fait l’objet d’un état des lieux complet
des capacités, effectifs, statistiques d’activité
et d’attractivité… Les étapes suivantes se déclinent
en plusieurs axes : structurer la filière en organisant
le parcours de soins des patients, étudier l’opportunité
de mettre en place des consultations avancées
et compléter le maillage territorial, conforter ou
velopper les échanges entre le CHMS et les autres
établissements du GHT (formation, communication…)
et enfin mettre en place un système d’information
convergent, afin de pouvoir accéder au dossier médical
des patients depuis chaque établissement du GHT.
Une dotation
modulée à l’activité
SSR
Dès mars 2017, les établissements de Soins de suite
et de réadaptation (SSR), jusquici financés par
une dotation globale, passeront progressivement à
une Dotation modulée à l’activité (DMA), composée
d’une part fixe et d’une part progressivement
croissante liée à l’activité. Objectif : rémunérer à leur
juste prix la lourdeur des cas traités ainsi que la prise
en charge rééducative.
Quelles conséquences pour nos 140 lits de SSR ?
«
Limpact financier pour le CHMS est encore inconnu,
explique le Dr Sandrine Mercier, responsable du DIM.
Mais cela représentera beaucoup de travail, car de
nombreux professionnels différents interviennent
en SSR : médecins, rééducateurs, soignants
Chacun d’entre eux devra coder ses actes en temps
réel et de façon exhaustive.
» Pour les y aider, le
DIM a organisé en décembre 2016 une formation
réunissant une cinquantaine d’acteurs du champ SSR
des établissements du Groupement hospitalier de
territoire Savoie Belley.
24.02.17 358 millions 3%
Date butoir pour le comité d’entreprise
de la clinique Herbert, pour valider le
projet de reprise par le CHMS.
c’est le budget 2017 du CHMS, validé par
le directoire. Il est en progression de 1,6%
par rapport à 2016 et consacre 62% des
dépenses à la masse salariale.
Objectif de réduction des achats
du CHMS en 2017. Un plan d’action
achats sera déployé avec chaque
service acheteur.
le bloc-notes
de Guy-Pierre Martin, directeur
du centre hospitalier Métropole Savoie
CERTIFICATION V2014
Chaque processus
est évalué. Ici, la
prise en charge
médicamenteuse.
En SSR, les actes à coder
sont multiples.
vrier - mars 2017 54
MÉDECINE 2
en images
Sur le site d’Aix, ce service
de médecine polyvalente de 38 lits,
orienté pneumologie se découvre
au fil de ses couloirs multicolores.
_
11:00
Dans le secteur « oncologie»,
en hôpital de jour, c’est
l’heure de brancher la
perfusion de chimiothérapie,
préparée par la pharmacie
du site. Des consultations
d’oncologie sont assurées
trois jeudis par mois par
le Dr Provençal, du site de
Chambéry. Les patients du
bassin aixois bénéficient
ainsi d’une prise en charge
au plus près de leur domicile,
cinq jours par semaine.
11:30
En pneumologie, les
pathologies concernent
principalement
l’insuffisance respiratoire,
la BPCO, les infections
broncho-pulmonaires et
les cancers du poumon.
Le service réalise des
endoscopies bronchiques
(ici, avec le Dr Pernot et
H. Gonthier, IDE) et des
explorations fonctionnelles
respiratoires.
14:00
Consultation externe
d’hypnose, pratiquée par
le Dr Florence Van de Velde,
tous les vendredis
après-midi. Cette approche
complémentaire de la
médecine traditionnelle
vise à améliorer la qualité
de vie des patients
souffrant de cancer
ou de maladies chroniques
en diminuant les douleurs
et les effets secondaires
des traitements.
09:00
Moment classique et
incontournable de toute
unité d’hospitalisation,
la réunion du matin pour
les transmissions. Le plus
souvent, elle se fait par
secteur (pneumologie,
oncologie, soins palliatifs)
en binôme médecin/
infirmière. Au total,
le service comprend
5 médecins, 13 infirmières,
13 aides-soignantes
et 6 ASH.
15:30
Quatre lits sont identifiés
« soins palliatifs » dans
l’unité. Lucille Morin, socio-
esthéticienne, prodigue
soins esthétiques et
massages à ces patients,
à raison de deux jours
par semaine. Ces soins
permettent au patient de
restaurer une image de soi,
de retrouver sa dignité et
de mettre la maladie entre
parenthèses en vivant
un moment différent.
10:00
Visite des patients du Dr Karine
Le Roux. Le service développe
depuis quelques mois une activité
de médecine interne, spécialité
des diagnostics complexes, des
maladies rares ou auto-immunes
ou des polypathologies de l’adulte.
Certains patients peuvent
être hospitalisés, mais il s’agit
principalement de consultations
externes et d’avis interservices.
en coulisse
24 h au cœur d’un service
L’apport de l’art thérapie
Depuis fin 2016, les soins palliatifs bénéficient
d’une nouvelle prise en charge en art thérapie, avec
Marie Fritsch, tous les lundis et jeudis aps-midi.
Sur prescription médicale, cette approche remet le
patient en position active et créatrice.
Question à ÉTIENNE AUVRAY, CHEF DE SERVICE
QUEST CE QUI FAIT LA SPÉCIFICITÉ DU SERVICE DE MÉDECINE 2 ?
La pneumologie reste notre cœur de métier, mais l’activité s’est diversifiée depuis quelques années
avec le développement des soins palliatifs et de l’oncologie, l’arrivée de la médecine interne. Cela
répond visiblement aux besoins de la population du bassin de santé aixois, puisque le nombre de
jours d’hospitalisation complète a augmenté de 52 % entre 2010 et 2015.
vrier - mars 2017 76
bio express
1997 : Bac SMS /// 1998 : secrétaire médicale,
CH dEvry /// 2003 : secrétaire médicale, CH de Versailles
2009 : technicienne d’information médicale au DIM, puis
responsable du BE, CH de St Laurent du Maroni (Guyane)
2013: coordinatrice pôle FME, CH de Chambéry ///
2016 : coordinatrice générale et responsable du SGDM.
« Les secrétaires
sont de plus en plus
polyvalentes »
Qu’est-ce qui vous fait vous lever le matin ?
C.R. / Un copieux petit déjeuner ! Plus sérieusement,
conduire des projets en équipe. C’est en travaillant
à plusieurs (médecins, secrétaires, coordinatrices,
soignants, cadres, directions et aussi services
transversaux) que l’on trouve des solutions. Dans mon
travail, je ne peux pas fonctionner seule.
En quelques mots, comment décririez-vous
votre rôle ?
C.R. / Organisation et pilotage des activités
des secrétaires, solutions à trouver face
aux difficultés d’organisation et motivation
à entretenir. Les secrétaires sont de plus en plus
polyvalentes et cette mutation doit s’accompagner
de formations adaptées pour que les pratiques soient
homogènes. Des indicateurs qualité (délais de frappe,
taux de réponse téléphonique…) seront aussi généralisés
pour assurer le pilotage des secrétariats.
Comment décririez-vous votre journée de
travail à un enfant ?
C.R. / À mes enfants, j’explique que je suis la « chef » des
secrétaires de l’hôpital et que je travaille avec elles sur
leur planning, comme eux ont leur emploi du temps à
l’école. L’analogie ne s’arrête pas là : comme à l’école, on se
forme, il y a des évaluations et on accueille des nouvelles
recrues. On met en place des organisations pour que tout
se passe bien et que les patients soient contents !
J’ai appris autant
des soignants
que des professeurs
de médecine
Comment décririez-vous votre rôle ?
L.S. / En tant que chef de service, mon rôle est
de fédérer les équipes médicales et paramédicales.
Ceci passe par l’écoute du personnel et le travail sur
les organisations et les pratiques. Je souhaite plus
d’échanges avec les autres spécialités, mettre en
place des réunions interdisciplinaires, autres que
les classiques RCP.
Si vous pouviez échanger votre journée
de travail avec quelqu’un, qui serait
cette personne ?
L.S. / Ce serait un soignant, c’est-à-dire quelqu’un
au contact du patient. Ça paraît un peu curieux à dire,
mais la fonction de chef de service implique beaucoup
de responsabilités qui nous éloignent du soin
du patient. J’ai beaucoup de reconnaissance pour
les soignants qui font un métier difficile, mal reconnu
et mal payé. Pourtant, dans ma vie professionnelle,
j’ai appris autant d’eux que de mes professeurs de
decine et je m’enrichis tous les jours à leur contact.
Que contient votre liste de vœux
pour les cinq prochaines années ?
L.S. / Après 13 ans au CH d’Argenteuil, j’avais envie dun
nouveau défi professionnel. Mon vœu est de le mener
à bien pour que le service dhématologie retrouve une
place reconnue dans la communauté hématologique
nationale. Dans cinq ans, j’aurais 65 ans, ce sera
peut-être le moment de tourner la page. J’espère
seulement que je n’attendrai pas la retraite pour
profiter aussi des chemins de randonnée de la région !
radioscopie
Portraits d’agents très spéciaux
bio express
1983 : Docteur en médecine /// 1983-1989 : interne au CHU
de Poitiers /// 1989-1993 : chef de clinique hématologie,
CHU Pitié Salpêtrière (Paris) /// 1995 : praticien hospitalier,
CHU Pitié Salpêtrière (Paris) /// 2003 : chef de service
hématologie, CH Argenteuil /// 2016 : chef de service
hématologie CHMS.
Depuis ce début d’année, l’équipe est
au complet ! Valérie Curtet (pôles Aix-
les-Bains + pôle médicotechnique Aix
et Chambéry) et Marion Cots (pôles URCN
et mère-enfant) ont récemment rejoint
Dominique Pilpré (pôles SMSP et cancéro)
et Virginie Buisson (pôle chirurgie-anesthésie)
dans l’équipe de coordinatrices de secrétariats
chargée d’encadrer et de soutenir les quelques
275secrétaires médicales du CHMS.
Le programme est ambitieux : gérer les
ressources humaines (recrutement,
plannings, évaluations…), évaluer les besoins
en secrétariat pour les nouvelles activités
médicales, mais aussi harmoniser les pratiques
et améliorer la qualité du service, tout en
veloppant la formation continue et en
dynamisant l’attractivité du métier pour
favoriser les recrutements de qualité.
Après un intérim d’un an du professeur
Jouet, le service d’hématologie
a accueilli en novembre 2016 son
nouveau chef. Laurent Sutton souhaite
dérer l’équipe médicale et soignante
autour d’un projet de service, en alliant
écoute et accompagnement du personnel
et structuration de l’organisation. Le
développement des activités sera sa priorité,
notamment dans le domaine des pathologies
malignes (lymphomes, myélomes,
leucémies…), avec de nombreuses avancées
thérapeutiques, permettant de traiter
avec efficacité des patients de plus en plus
âgés. Autre projet : étendre l’aire d’influence
du CHMS aux hôpitaux du GHT, grâce aux
consultations avancées, pour répondre à
l’augmentation des besoins en hématologie
sur le bassin de vie et dans les vallées.
CHRISTEL RESTOUX
COORDINATRICE GENERALE
DES SECRETARIATS MEDICAUX
RESPONSABLE DU SGDM1
J’avais envie d’un nouveau
défi professionnel.»
1 Service de gestion des dossiers médicaux
D LAURENT SUTTON
CHEF DU SERVICE D’HÉMATOLOGIE
R
9
vrier - mars 2017
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