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PARTIE 2: “LES CÔNES DE SCORIES”
Séquence 5: observations aériennes et de terrains sur plusieurs cônes de scories
Le cône de scories, avec un cratère au sommet du cône, est le type de forme le plus courant de
la Chaîne des Puys. Les exemples présentés sont successivement les Puys de Jumes, de Co-
quille, le Pariou et le Puy des Goules. Deux cratères peuvent être emboîtés comme dans le Puy
de Côme. Le cratère peut être aussi égueulé lorsqu’une coulée a rompu un des flancs où en a
empêché sa formation, ce qui est le cas des Puys de Lassolas et de la Vache. L’intérieur d’un
cône exploité comme la carrière du Puy de Lemptégy, ou sa surface d’érosion, montre la cou-
leur rouge des scories qui le constituent. La mise en place d’un cône de scories résulte ici géné-
ralement d’une éruption de type strombolien : les explosions successives projettent des élé-
ments de toutes tailles. Elles sont constituées des cendres, des scories et des bombes volcani-
ques. Des vues de l’Etna permettent d’illustrer cette mise en place.
Durée:2 minutes et 25 secondes
Séquence 6: observations aériennes et de terrains des coulées
Une éruption de type strombolien peut s’accompagner de coulées de lave basaltique qui s’écou-
lent comme ici à l’Etna. Dans la Chaîne des Puys, les coulées de lave sont bien visibles dans le
paysage. Elles sont soulignées par une végétation différente de celle des terrains sous-jacents,
ici le socle. C’est le cas de la cheire d’Aydat qui a également provoqué la formation des lacs de
barrage d’Aydat et de la Cassière. On repère facilement les coulées sur le terrain car elles
conservent les traces de leur mise en place. Une coulée est massive au coeur, et encadrée au
dessus et en dessous par des zones scoriacées. Un schéma montre l’impact de la mise en place
d’une coulée sur une rivière.
Durée: 3 minutes
Séquence 7: études des roches
Pour étudier une roche, on commence par prélever sur le terrain un échantillon massif, non alté-
ré afin de réaliser une lame mince de 30 cm d’épaisseur. L’observation de cette lame est ensuite
réalisée au microscope photonique. On commence par une vision de la lame en lumière natu-
relle; c’est-à-dire une lumière polarisée mais non analysée (la lettre N dans le coin de l’écran
indique ce type de lumière). La rotation de la lame, en faisant tourner la platine du microscope,
permet de suivre, des modifications éventuelles de la couleur des minéraux, cette particularité
s’appelle le pléochroïsme. Nous pouvons ensuite observer la lame mince en lumière polarisée
(la lettre P dans le coin de l’écran indique ce type de lumière). Les minéraux présentent alors
des couleurs de polarisation qui les caractérisent.
La roche volcanique la plus courante, dans la Chaîne des Puys comme d’ailleurs au fond des
océans, est le basalte. Sa structure est microlitique. Sa composition minéralogique comprend
des phénocristaux d’olivine et de pyroxènes et des baguettes de plagioclases. Une seconde ro-
che qui provient d’une autre coulée de lave est différente ; les microlites de plagioclases sont
orientés dans une même direction qui correspond probablement au sens de la coulée. Cette lave
n’a pas d’olivine, quelques cristaux de pyroxène et elle est surtout constituée de plagioclases.
Elle est caractéristique d’une trachyandésite.
Durée: 1 minute et 10 secondes