Chirurgie plastique La puissance de l`imagerie - Groupe Saint

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Chirurgie du visage
L’activité reconstructrice vise à corriger les séquelles d’accidents
et surtout les conséquences de cancers (nécessitant des exérèses
puis des reconstructions).
L’activité esthétique concerne particulièrement les opérations sur
le nez, les paupres, et l’ensemble des interventions de
rajeunissement (lifting chirurgical)…
Chirurgie des seins
La reconstruction d’un sein (après ablation pour cause de cancer)
intervient le plus souvent plusieurs mois après l’ablation : le
temps nécessaire pour que la patiente ait achevé d’éventuels
traitements complémentaires après l’acte chirurgical, et qu’elle
ait mûri sa décision.
La diminution du volume des seins se situe à la limite des
interventions à caractère esthétique. Elle est « médicale »
lorsque le poids des seins va jusqu’à provoquer des douleurs de
dos ou d’épaules, ou une gêne fonctionnelle.
L’augmentation de volume (avec pose de prothèses) et la
correction de l’affaissement sont purement esthétiques.
Plastie abdominale
& chirurgie de la silhouette
Une abdominoplastie nécessite généralement plusieurs jours
d’hospitalisation. Les indications médicales concernent la
chirurgie de correction post-obésité, ou après des grossesses.
La liposuccion, de son côté, peut ne nécessiter qu’une seule nuit
d’hospitalisation en cas d’anesthésie générale. Elle peut même,
parfois, être réalisée dans le cadre des soins ambulatoires, sous
anesthésie locale.
Chirurgie plastique
Deux spécialistes ont la responsabilité de la chirurgie plastique reconstructrice et esthétique à
L’ALLIANCE. Leur association permet une prise en charge et un suivi continu de qualité. Leur activité
bénéficie, comme toutes les autres, de l’environnement sécuritaire de haut niveau de la clinique dans tous
les domaines (en particulier anesthésie, réanimation). Elle se partage en parts à peu près égales entre les
opérations de reconstruction (post-cancéreuse ou post-traumatique) et les interventions à visée
esthétique. On retrouve cette dualité aussi bien pour le visage que pour les seins, le ventre ou la silhouette
en général.
La puissance de l’imagerie
Pour obtenir toutes ces images, encore faut-il disposer des
appareils indispensables, c’est le cas à L’ALLIANCE. Les
radiologues en charge du département d’imagerie médicale ont
décidé de se doter dès l’ouverture de la clinique, de toute la
batterie des moyens de dernière génération disponible :
IRM, scanner, trois salles de radiologie conventionnelle, une salle
de radiologie numérisée, une salle de mammographie (pour le repérage pré-opératoire), deux salles d’échographie, deux appareils
mobiles de radiologie conventionnelle, deux amplificateurs de bloc opératoire.
Diagnostic
« Ces divers moyens d’investigation sont complémentaires, ils permettent de voir des choses différentes et apportent des
renseignements supplémentaires. Selon ce qu’on recherche, en fonction de l’organe et de la pathologie, l’échographie pourra être
préférée à la radio conventionnelle, ou bien l’IRM sera choisie plutôt que le scanner, ou encore demandée après une échographie,
etc... » explique un radiologue .
L’imagerie médicale, avec ses performances sans cesse accrues, est un élément incontournable parmi l’ensemble des moyens de
diagnostic. Pratiquement, toutes les spécialités font appel à elle, en particulier avant les interventions chirurgicales, que ce soit en
chirurgie générale, urologique, gynécologique, orthopédique, viscérale, etc… Sans oublier, évidemment, la chirurgie cancérologique.
Ainsi, par exemple, le mammographie permet au chirurgien de localiser à l’avance, avec précision, l’emplacement de la tumeur d’un
sein à opérer...
Limagerie médicale a fait considérablement
progresser la médecine au cours des dernières
décennies. Aujourd’hui, sans franchir la barrière
de la peau, on peut « voir » tout ce qui est à
l’intérieur du corps humain : les os, les organes
internes, le cerveau, les muscles, les tendons, les
articulations, un cancer naissant, etc…
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Gastro-entérologie
Au sein du pôle digestif, les gastro-entérologues exercent une
activité importante en étroite collaboration avec les chirurgiens
viscéraux et les médecins du service d’urgences qui font appel à
eux pour des examens endoscopiques urgents : ingestion de
corps étrangers, hémorragies digestives, etc...
Les investigations sont réalisées avec des endoscopes, tubes
souples munis de caméras vidéo qui sont introduits par la
bouche ou l’anus afin d’explorer l’œsophage, l’estomac,
l’intestin et le côlon. Outre l’étape diagnostique, ces
technologies permettent d’effectuer des actes thérapeutiques :
arrêter un saignement profond, retirer des polypes et autres
tumeurs, dilater des segments rétrécis, poser des ballons dans
l’estomac en cas d’obésité sévère etc...
L’unité d’endoscopie digestive dispose d’un plateau technique
de pointe avec notamment deux écho-endoscopes (fibroscopes
équipés d’une sonde d’échographie) permettant de faire une
échographie par voie interne et éventuellement des
prélèvements à distance, ainsi que, deux duodénoscopes utilisés
dans le traitement des maladies des voies biliaires et
pancréatiques permettant, entre autres, de retirer des calculs
bloqués dans le cholédoque et de mettre en place des prothèses
dans certaines tumeurs.
Grâce à ces actes endoscopiques de haute technicité, la lutte
contre les cancers s’améliore sans cesse. Le dépistage des
tumeurs est plus précoce (nouvelles techniques de coloration,
caméras vidéo munies de zooms...) et le champ des tumeurs
enlevées par voie endoscopique est de plus en plus étendu.
La plupart des examens et interventions endoscopiques sont
réalisés sous anesthésie en soins ambulatoires.
Anneau gastrique contre obésité
La pose d’un « anneau gastrique » est
pratiquée, dans certains cas, à
L’ALLIANCE. Cet « anneau » est destiné à
réduire artificiellement le volume de
l’estomac chez les obèses.
La personne opérée ressent plus
rapidement une impression de satiété et
diminue ainsi ses apports alimentaires.
Cette intervention est réalisée sous
cœlioscopie.
Ce mode d’action contre l’obésité est
rigoureusement encadré.
Le chirurgien n’intervient qu’après la prise
en charge du demandeur, pendant
plusieurs mois, par un véritable réseau
comprenant le plus souvent :
neuropsychiatre, endocrinologue,
diététicien, cardiologue, pneumologue…
Chirurgie générale
Le pôle de chirurgie générale prend en charge toutes les pathologies
relevant de :
- la chirurgie digestive et viscérale,
- la chirurgie endocrinienne,
- la chirurgie thoracique.
Selon les cas, ces interventions sont effectuées par chirurgie
conventionnelle ou, de plus en plus souvent, par cœlioscopie. Depuis de
nombreuses années, en effet, les praticiens de ces spécialités (comme leurs
confrères des autres disciplines) développent des techniques opératoires de
moins en moins « invasives », chaque fois que possible.
Dans ce cas, au lieu d’intervenir « à ciel ouvert », par une plaie opératoire
classique, ils opèrent « depuis l’extérieur » avec des mini-instruments
chirurgicaux et un système de visualisation introduits par de mini-incisions
dans la cavité abdominale ou thoracique. Ils surveillent sur un écran
cathodique les déplacements de leurs instruments filmés par la mini-
caméra placée au cœur du site à explorer.
Evidemment cette technique opératoire est plus « légère » pour le patient
que la chirurgie classique : plaies opératoires extrêmement réduites, suites
opératoires plus simples et souvent plus brèves, il est des cas où il est
impossible d’y recourir.
Les spécialistes de chirurgie générale sont fréquemment confrontés à des
problèmes de cancers. Ils participent régulièrement au réseau local de
cancérologie (ONCO 37).
Chirurgie générale & digestive
La radiologie interventionnelle
Le plus souvent, les images obtenues servent de
base pour l’établissement d’un diagnostic
cependant, la vocation de l’imagerie médicale ne
s’arrête pas là.
La radiologie interventionnelle pratiquée à
L’ALLIANCE vise également à soulager certaines
douleurs, en particulier dans le domaine ostéo-
articulaire (sciatique, lésions tendineuses de
l’épaule, arthrose, etc...) .
Dans ce cas, il s’agit d’injecter, sous guidage
radio l o gique, u n prod u i t a n t algique. Le s
radiologues de L’ALLIANCE maîtrisent
p a r t i c u l i è r e m e n t c e t t e t e c h n i q u e p o u r
l’ensemble des articulations (membres et
colonne vertébrale), en collaboration avec les
rhumatologues, orthopédistes et neurologues.
Ils réalisent également des prélèvements à but
diagnostic sous contrôle radiographique,
é c h o g r a p h i q u e o u s c a n n e r . T o u t e s c e s
techniques sont réalisées en soins externes.
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