Communiqué de presse
Paris, le 24 novembre 2004
Il ne faut plus attendre pour vacciner les personnes à risque
Un vaccin antigrippal conservé au réfrigérateur
ne protège pas contre la grippe
La vaccination est prise en charge à 100 % jusqu’au 31 décembre 2004,
pour les personnes de 65 ans et plus
et celles atteintes de certaines Affections de Longue Durée (ALD)
Il ne faut plus attendre pour se faire vacciner
Depuis la reprise de la surveillance active de la grippe par les GROG (Groupe Régionaux d'Observation de
la Grippe), la présence du virus grippal a été confirmée dans plusieurs régions françaises. Même s’il n’est
pas question d’épidémie pour l’instant, il ne faut plus attendre pour se faire vacciner. La protection
vaccinale n’est effective que 10 à 15 jours après la vaccination.
Les médecins vigies des GROG signalent que, trop souvent encore, les personnes bénéficiant du formulaire
de prise en charge du vaccin antigrippal achètent le vaccin et le gardent au réfrigérateur, attendant de se
faire vacciner plus tard dans l’hiver. Penser que l'on sera mieux protégé si l'on se vaccine le plus tard
possible est une idée fausse : pour profiter de la protection du vaccin antigrippal pendant toute la
durée de la saison de la grippe, il faut se vacciner dès maintenant.
Gratuité du vaccin pour 8 millions de personnes
Parmi ces 8 millions de personnes, 800 000, âgées de moins de 65 ans, sont atteintes d’une des 9 ALD
suivantes donnant droit à la prise en charge à 100 % du vaccin par l'Assurance Maladie :
o Diabète de type 1 et diabète de type 2
o Insuffisance cardiaque grave, troubles du
rythme graves, cardiopathies valvulaires
graves; cardiopathies congénitales graves
o Insuffisance respiratoire chronique grave
o Accident vasculaire cérébral invalidant
o Forme grave des affections neurologiques et
musculaires (dont myopathie), épilepsie grave
o Déficit immunitaire primitif grave nécessitant
un traitement prolongé, infection par le virus
de l’immunodéficience humaine1
o Néphropathie chronique grave et syndrome
néphrotique primitif
o Hémoglobinopathies, hémolyses chroniques
constitutionnelles et acquises sévères
o Mucoviscidose
1 La vaccination antigrippale n’est pas systématiquement recommandée chez les personnes atteintes de déficit immunitaire primitif
grave ou du virus de l’immunodéficience humaine. Elle sera décidée par le médecin au cas par cas.