3.01 GESTION DES ESPACES NATURELS SENSIBLES Exemple

3.01 GESTION DES ESPACES NATURELS SENSIBLES
mise à jour mars 2005
Exemple de réalisation au 31.12.2004 (Pour mémoire)
TRAVAUX DE VALORISATION DE L’ETANG DES LANDES (CREUSE)
Maîtrise d’ouvrage de l’opération
Conseil Général de la Creuse
Financement
Etat 45 % 50 400 €
Europe 35 % 39 200 €
Conseil Général de la Creuse 20 % 22 400 €
TOTAL 112 000 €
Contexte
Situé sur la commune de Lussat, l’étang
des Landes occupe la partie sud-est de la
plaine sédimentaire de Gouzon au nord-est
de la Creuse. Lors du plissement alpin, le
bassin de Gouzon fut comblé de sables,
limons et argiles provenant de tout le
bassin de la Voueize. Au quaternaire, le
volcanisme voisin ravivant le réseau de
failles et créant le cours actuel de la
Voueize a fait vider le bassin à l'exception
d'un fond de lac qui s'est alors trouvé
surélevé et isolé. Sur ce site, l'étang des
Landes a été créé en 1684.
Cet étang très ancien constitue l’un des
éléments majeurs du patrimoine naturel du
Limousin. Lieu-dit « Etang des Landes », commune de Lussat
dans le département de la Creuse
La richesse floristique du site est exceptionnelle avec la présence de cinq espèces végétales protégées
sur le plan national, dont le Fluteau nageant Luronium natans (visé par l'annexe II de la Directive
Habitats), six espèces protégées au plan régional et huit autres espèces rares peu communes au niveau
départemental ou régional. S'agissant de l'aspect faunistique, l'avifaune est ici très bien représentée
avec 212 espèces observées dont 127 espèces nicheuses. L'étang des Landes recèle en outre 65% des
espèces de la Directive Oiseaux présentes en Limousin. Plusieurs insectes participent également à la
richesse du site : papillons, coléoptères, orthoptères, mais surtout odonates, puisque la Réserve
Naturelle de l’Etang des Landes possède quarante-et-une des soixante-cinq espèces du Limousin, ce qui
en fait le site le plus riche de la région. De plus, environ cent espèces d'araignées ont été recensées
dont trois semblent peu communes en Limousin. Les mammifères recensés sont également nombreux
(vingt-deux) avec notamment la présence de la loutre et de plusieurs espèces de chauves-souris dont
certaines sont visées par l'annexe II de la Directive Habitats (Grand murin, Barbastelle). Deux espèces
de reptiles présentent un intérêt régional et un amphibien, le Triton crêté, est visé par l'annexe Il de la
Directive Habitats.
Propriété du Conseil général de la Creuse (acquis grâce à la TDENS), le site fait l’objet d’orientations de
gestion visant l’entretien des parcelles avoisinantes (maintien des espaces ouverts et de bocage) et la
gestion hydraulique du plan d'eau.
Objectifs de l’opération
Réaliser des travaux d’aménagement pédagogique (cheminements et observatoires ornithologiques)
Tableau de bord de suivi du Plan Loire – Bilan au 31.12.2005 DIREN Centre – Secrétariat du Plan Loire
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Historique de l’opération
Support pédagogique important du Limousin en terme d’éducation à l’environnement depuis plusieurs
années.
Situation actuelle
L’étude a été lancée courant 2004
Perspectives
Réception des travaux prévue courant 2005.
Sources : DIREN Limousin
Tableau de bord de suivi du Plan Loire – Bilan au 31.12.2005 DIREN Centre – Secrétariat du Plan Loire
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3.01 GESTIONS DES ESPACES NATURELS SENSIBLES
mis à jour mars 2006
Exemple de réalisation au 31.12.2005
PRESERVATION DES MILIEUX NATURELS ET DE LA RESSOURCE EN EAU
SUR LE VAL D’ALLIER DE MEZEL A DALLET (PUY DE DOME)
Tableau de bord de suivi du Plan Loire – Bilan au 31.12.2005 DIREN Centre – Secrétariat du Plan Loire
Maîtrise d’ouvrage de l’opération
Conservatoire des Espaces et Paysages d’Auvergne
(CEPA)
Financement
Etat
Agence de l’Eau Loire-Bretagne
Conseil Régional d’Auvergne
Conseil Général du Puy-de-Dôme
Ville de Clermont-Ferrand
CEPA
Contexte
La zone d’intervention, d’une superficie de 370 ha,
située en secteur de plaine alluviale au niveau de
plusieurs méandres de l’Allier, englobe le périmètre
de protection rapprochée (260 ha) des captages
pour l'alimentation en eau potable de la ville de
Clermont-Ferrand. Elle renferme différents milieux
naturels et notamment des forêts alluviales
remarquables. Le foncier est en grande partie
maîtrisé par la ville de Clermont-Ferrand et dans
une moindre mesure par les communes locales.
Situé à proximité d'agglomérations, ce site fait
l'objet de nombreuses activités plus ou moins
respectueuses de l'environnement. La situation du
site en périmètre de protection en fait une zone
particulièrement sensible.
Objectifs de l’opération
Il s'agit d'engager une démarche de préservation en
lien avec la ville de Clermont-Ferrand, les
communes concernées et certains propriétaires
privés pour préserver les milieux naturels, assurer
la protection de la ressource en eau et permettre
une fréquentation adaptée aux enjeux précédents. Il
s'agit notamment de préserver les forêts alluviales
et de montrer l'intérêt qu'elles peuvent avoir vis-à-
vis de la ressource en eau.
Communes de Cournon, Mezel et Dallet dans le Pu
y
-de-Dôme
Historique de l’opération
Les premiers contacts avec la ville de Clermont-Ferrand ont été pris en 2000 pour étudier les modalités
d’un éventuel partenariat. Ils ont abouti à la signature en 2002 d’une convention générale de partenariat
au titre du programme Loire nature entre la ville et le CEPA sur l’ensemble du périmètre rapproché. Cette
convention a notamment permis la réalisation en 2002, par le CEPA, d’un schéma global de gestion
définissant les mesures de gestion à mettre en œuvre pour préserver les milieux naturels et améliorer la
protection de la ressource en eau sur toute la zone. Ce schéma a fait l’objet d’une validation par la ville, les
communes locales et la communauté de communes, avec laquelle le CEPA a par ailleurs signé une
convention cadre de partenariat.
Situation actuelle
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En 2004, le CEPA a obtenu la maîtrise d’usage de 50 ha de milieux naturels sur deux sites, les Vaures et la
Forêt du Moulin, par la signature de deux conventions de gestion avec la ville de Clermont-Ferrand. Des
notices de gestion ont été réalisées. Elles ont notamment permis de définir sur la Forêt du Moulin des
objectifs de non-intervention et de limitation de la fréquentation, et, pour les Vaures, des objectifs
d’organisation de la fréquentation et de gestion sylvicole extensive en alternative aux peupleraies. Sur les
Vaures, du pâturage équin a également été mis en place en 2004 ; un sentier d’interprétation constitué de
plaques en lave émaillée a été inauguré par les instances d’agglomération et départementales.
Tableau de bord de suivi du Plan Loire – Bilan au 31.12.2005 DIREN Centre – Secrétariat du Plan Loire
Forêt de Moulin et Vaures
le coin d'Argat Mezel Dalle
t
Perspectives
Une ancienne culture sur la Forêt du Moulin a été reconvertie par plantation en forêt alluviale ; le travail de
gestion sylvicole est engagé sur les Vaures en lien avec le CRPF. Le travail de conseil technique est
poursuivi avec la ville de Clermont-Ferrand.
Un bail emphytéotique sur 15 ha a été signé avec la commune de Mezel, ce qui permettra notamment de
pérenniser les aménagements par un entretien régulier.
Sources : Conservatoire des Espaces et Paysages d’Auvergne
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3.01 GESTION DES ESPACES NATURELS SENSIBLES
mise à jour mars 2005
Exemple de réalisation au 31.12.2004 (Pour mémoire)
PATURAGE EXTENSIF DU GRAND RIO A GUILLY (LOIRET)
Maîtrise d’ouvrage de l’opération
Conservatoire du Patrimoine Naturel de la Région
Centre et Chambre d’Agriculture du Loiret
Financement
Etat
Région
Agence de l'Eau Loire-Bretagne
Contexte
Situé dans un méandre de la Loire, le Grand Rio,
d’une superficie d’une soixantaine d’hectares, est
composé à parts égales de pelouses sur sables, de
prairies mésophiles en mosaïque et de fourrés à
prunelliers denses.
Cette annexe fluviale est fonctionnelle à partir de
crues quinquennales.
Afin de favoriser, en cas de crue, l’écoulement des
eaux vers l’aval, il est nécessaire de conserver son
caractère ouvert (pelouses et prairies).
Objectifs de l’opération
L’opération consiste donc d’une part à entretenir ces prairies et pelouses par le pâturage ovin (par un
troupeau de race solognote contribuant également à la préservation d’une variété rustique), et d’autre
part, à restaurer ces milieux par le débroussaillement de la fruticée.
Historique de l’opération
La mise en œuvre du pâturage a été réalisée sous l’égide de la chambre d’Agriculture, du Conservatoire
et du Syndicat ovin qui ont fondé, en 1996, une association rassemblant les acteurs ruraux et ayant
pour objet la restauration d’un pâturage en bord de Loire. L’utilisation du pâturage pour maintenir les
milieux ouverts favorables à l’écoulement des eaux et à la biodiversité était un objectif soutenu et
développé par les acteurs de la Loire. C’est ainsi que les premières expériences (financées par le Fonds
de gestion de l’espace rural) ont permis en 1996 le pâturage de deux sites par des moutons (Dampierre
en Burly et Guilly).
Situation actuelle
Alors que la mise en œuvre de mesures agro-
environnementales ou de contrats Natura 2000 n’est
pour l’instant pas effective, ce pâturage se poursuit
aujourd’hui dans le méandre de Guilly grâce au
programme Loire Nature.
Un contrat est passé dans ce cadre entre l’éleveur et le
Conservatoire. Le troupeau (environ 200 brebis
solognotes et leurs agneaux) est présent sur le site entre
mi-avril et fin août. Une transhumance est ensuite
organisée vers Germilly-des-Prés (sur l’autre rive) ou
Dampierre-en-Burly. Cette manifestation bénéficie d’une
couverture médiatique locale et connaît aujourd’hui une
certaine notoriété auprès du public. Parallèlement, de
nombreuses animations sont organisées sur le site à
destination de différents publics, des maternelles aux
universitaires, ainsi que dans le cadre de projets
pédagogiques. La transhumance des brebis solognotes sur
les bords de Loire à Guilly
Tableau de bord de suivi du Plan Loire – Bilan au 31.12.2005 DIREN Centre – Secrétariat du Plan Loire
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