En l’absence d’un secteur industriel productif et concurrentiel Le commerce rafle la mise Par Samira Imadalou Dans les différents bilans de l‟Office national des statistiques (ONS) sur la production industrielle en Algérie, il est à chaque fois relevé l‟absence d‟innovation dans ce secteur que les pouvoirs publics cherchent à développer. Et ce à travers la multiplication des plans de redressement à l‟égard des entreprises publiques en difficulté. Des plans qui ont été élargis aux entreprises privées, lesquelles ont bénéficié du rééchelonnement de leurs dettes conformément aux mesures arrêtées dans la tripartite de mai 2011, la première, faut-il le rappeler, à être consacrée à l‟économie. Cependant, les résultats restent les mêmes. De trimestre en trimestre, les mêmes problèmes sont évoqués principalement l‟absence de performances humaines et matérielles. Ce qui bloque l‟innovation tant souhaitée dans le système productif et par ricochet l‟essor de l‟économie nationale. Une économie qui continue à être dominée par le commerce. Que ce soit au plan interne qu‟au plan externe, le commerce accapare la part du lion par rapport à toute autre activité.Tout d‟abord au niveau national, l‟engouement des jeunes promoteurs, soutenus dans le cadre des dispositifs à l‟emploi de jeunes, pour le commerce le montre clairement. La majorité des projets initiés verse dans ce sens. Dans les services, la préférence va au transport et à la restauration. Donc point de place pour la fabrication. Rares sont les jeunes qui prennent «le risque de lancer des petites unités de production connaissant les entraves à l‟investissement particulièrement au plan local où les difficultés s‟amoncellent à commencer par le foncier. Ce ne sont pourtant pas les idées qui manquent mais ce sont les blocages des intiatives qui pullulent. Ce qui fait que le commerce prend le dessus. Le recensement économique, lancé en décembre 201,1 le confirme dans ses résultats rendus publics la semaine dernière. Globalement, les premiers résultats de cette opération n‟ont rien apporté de nouveau. Ils ont juste confirmé ce qui était déjà connu. Le secteur commercial domine largement l‟activité économique en Algérie, loin devant les services et l‟industrie. Ainsi selon ces résultats, le secteur commercial vient en première position avec 528.328 entités (sur un chiffre global de 1.020.058 entités) soit 55,1% de l‟ensemble des entités ayant fait l‟objet de ce recensement. Ainsi, plus de 84% de l‟activité dans ce secteur se concentre sur le commerce de détail, alors que le reste va du commerce de gros au commerce d‟automobiles et de motocycles. Les chiffres de l‟ONS ne dévoilent pas en parallèle l‟ampleur de l‟informel puisque le recensement n‟a touché que les entités légales.Pour le secteur industriel, l‟opération révèle 97.202 entités industrielles, dont 23,4% dans les industries agro-alimentaires, et 8.746 entités dans le secteur de la construction. Un chiffre minime devant celui du commerce. Ce qui suscité encore une fois des interrogations sur la place de la production dans l‟économie nationale, laquelle reste également fortement dépendante des importations. Car, même à l‟export, hormis les hydrocarbures, les produits locaux se vendent faiblement à l‟étranger. Autre constat, la présence étrangère en Algérie se traduit également par des relations purement commerciales. Autrement dit, les partenaires étrangers de l‟Algérie sont beaucoup plus des partenaires commerciaux qui cherchent uniquement à avoir des représentations en Algérie pour pouvoir vendre plus facilement. Les appels des officiels algériens à mettre en place des partenariats gagnants n‟ont pas encore donné de résultat. La dernière visite de l‟envoyé spécial de Nicolas Sarkozy, Jean Pierre Raffarin, en Algérie a été encore une fois l‟occasion de réitérer l‟appel. Le vis-à-vis de Raffarin, Mohamed Benmeradi a, en effet, été clair à ce sujet affichant la volonté de l‟Algérie de construire avec la France» des relations économiques basées sur l‟investissement productif»«L‟Algérie veut que ses relations commerciales et économiques avec ses partenaires, comme la France, ne soient plus des relations basées essentiellement sur les importations et les exportations mais aussi sur l‟investissement productif sur son sol», avait déclaré à Benmeradi à l‟occasion de cette visite. Un appel qui en dit long sur le caractère des relations économiques de l‟Algérie avec ses partenaires. L'activité économique dominée par le commerce Le secteur commercial domine largement l'activité économique en Algérie, loin devant les services et l'industrie, selon les résultats préliminaires du recensement économique national effectué en 2011, rendus publics jeudi par l'Office national des statistiques (ONS) PUBLIE LE : 04-02-2012 | 0:00 Le secteur commercial domine largement l'activité économique en Algérie, loin devant les services et l'industrie, selon les résultats préliminaires du recensement économique national effectué en 2011, rendus publics jeudi par l'Office national des statistiques (ONS). Selon ces résultats, le secteur commercial, talonné par celui des services, vient en première position avec 528 328 entités, soit 55,1% de l‟ensemble des entités ayant fait l'objet de ce recensement. Ainsi, plus de 84% de l‟activité dans ce secteur se concentre sur le commerce de détail, alors que le reste va du commerce de gros au commerce d‟automobiles et de motocycles. Le secteur des services vient par ailleurs en seconde position comme une des principales activités économiques en Algérie, avec 325 442 entités. «La panoplie des activités relevant des services est très large», selon l'Office. Globalement, le transport regroupe 26% des entités, 18,7% sont dans la restauration, 15,2% dans les autres services personnels, 10,2% dans les télécommunications (y compris les taxiphones), 5,4% dans les activités juridiques et comptables, et 5,3% dans les activités pour la santé humaine (médecins privés, chirurgiens privés, dentistes)», note encore un document de l'ONS. Le nombre d‟entités économiques activant dans le secteur tertiaire est de 853 770, soit 89% de l‟ensemble des entités économiques, «ce qui dénote clairement le caractère tertiaire de l‟économie nationale», estime l'ONS. Pour le secteur industriel, le recensement économique effectué par l'ONS révèle 97 202 entités industrielles, dont 23,4% dans les industries agroalimentaires, et 8 746 entités dans le secteur de la cons-truction, alors que l'Office a recensé à l'échelle nationale 1 020 058 entités, dont 959 718 entités économiques (94%) et 60 340 entités administratives. Sur les 959 718 entités recensées (hors secteur industriel), 83,5% sont implantées en milieu urbain et 16,5% en milieu rural. D'autre part, le tissu économique est fortement dominé par le secteur privé qui compte 920 307 entités (96%), alors que le secteur public se situe à 2,4%. Les entreprises mixtes et étrangères représentent 1,7% du total, selon l'ONS. Recensement économique : 1 020 058 entreprises dénombrées en Algérie Le nombre d'entreprises recensées sur le territoire national a dépassé le million pour atteindre plus exactement 1 020 058 entités à décembre 2011, selon les résultats préliminaires du premier recensement économique (RE) effectué en Algérie l'année dernière. PUBLIE LE : 04-02-2012 | 0:00 Le nombre d'entreprises recensées sur le territoire national a dépassé le million pour atteindre plus exactement 1 020 058 entités à décembre 2011, selon les résultats préliminaires du premier recensement économique (RE) effectué en Algérie l'année dernière. Sur ce total, on dénombre 959 718 entités économiques (94%) et 60 340 entités administratives, selon des résultats rendus publics par l'Office national des statistiques (ONS) sur son site Internet. Cette opération d'envergure pilotée par l'ONS de mars à décembre 2011, a révélé que le tissu économique national était dominé par les personnes physiques à 90,6% contre 9,4 % pour les personnes morales (entreprises), et qu'il reposait donc essentiellement sur des micro-entités. La capitale totalise plus du tiers des entités morales réparties à travers le pays avec 33,8 %, suivie de loin par les wilayas de Tizi-Ouzou (7,2%) et Béjaïa (6,7%), relève l'enquête qui a ciblé tous les établissements économiques, hors agriculture, relevant des secteurs privé et public et qui a également concerné tous les établissements administratifs. D'autre part, le nombre d'entités industrielles recensées est de 97 202, dont 23,4% opèrent dans les industries agroalimentaires, 22,7% dans la fabrication de produits métalliques et 10,5% dans l'habillement. Pour ce qui est du secteur de la construction, les très petites entreprises (TPE) constituées essentiellement des métiers de plomberie, bâtiment et peinture, ne disposent pas d'un local fixe et visible et sont donc difficiles à repérer sur le terrain. En outre, sur les 959 718 entités économiques, 83,5% sont implantées dans le milieu urbain et 16,5% en milieu rural. En terme d'activité, 68% des industries extractives sont implantées dans le milieu rural, tandis que les industries manufacturières représentent 19%, selon les résultats préliminaires du recensement. Par ailleurs, les activités immobilières et financières restent très faibles dans le milieu rural, représentant respectivement 1,8% et 3,5%. Lancé en mars 2011, le RE a pour principal objectif d'améliorer la gouvernance de l'économie au niveau national et au niveau local, par une prise de décisions plus pertinente, grâce à une meilleure connaissance du tissu économique. Il constitue, pour les pouvoirs publics, une occasion exceptionnelle d'être à l'écoute des préoccupations des entrepreneurs et d'appréhender de manière objective les véritables contraintes et problèmes rencontrés par l'entreprise. Recensement économique : L’ONS livre les premiers résultats le 06.02.12 | 01h00 Lancé en mars 2011 par l’Office national des statistiques (ONS), le premier recensement économique algérien (hors agriculture) confirme, chiffres à l’appui, un état des lieux de l’entrepreneuriat public et privé ainsi que celui des entités administratives, qui n’est, en réalité, pas surprenant. Il a, en effet, d‟emblée montré qu‟en Algérie, le secteur du commerce, essentiellement aux mains de très petites entreprises familiales, est roi. Avec ses 853 800 entités, le secteur tertiaire représente en effet pas moins 90% des entreprises en activité dans le pays. Les commerces de détail et de gros, au nombre de 528 328, sont les créneaux de prédilection de l‟écrasante majorité d‟entre elles.Le secteur des services vient en seconde position avec 325 442 entités. La panoplie des activités relevant des services est très large. Dans la large panoplie d‟activités intégrées dans le secteur des services, l‟investigation de l‟ONS relève une nette prédominance des sociétés de transport qui occupent environ 26% du total des entités exerçant dans ce secteur. Loin derrière, arrivent les entités activant dans la restauration (18,7 %), dans les services personnels (15,2%), les télécommunications (10,2%), les activités juridiques et comptables (5,4%), les activités de santé (5,3%) pour ne citer que ces quelques activités de service parmi de nombreuses autres. Ce recensement économique attendu depuis longtemps pour servir de base à l‟action gouvernementale (élaborations de plans de développement, politique économique et autres prévisions) et mettre fin à la controverse sur les chiffres qui compromet la crédibilité des statistiques ministérielles, apporte également la preuve, s‟il en fallait une, de la modicité aggravée par un certain déclin du secteur industriel algérien. Le nombre d‟entités industrielles recensées n‟est, en effet, que de seulement 97.202 unités. Les résultats du recensement font par ailleurs montre d‟un secteur dominé par des entités activant dans la branche de l‟industrie agroalimentaire (23,4%), la fabrication de produits métalliques (22,7%), l‟habillement (10,5%), le travail de bois (2,1%), le textile et cuir (1,3%), les machines et équipement (1,6%), pour ne citer que les activités qui survivent au marasme qui affecte l‟industrie algérienne. Peu d’entreprises du BTPH pour un pays en chantier Le plus étonnant des chiffres révélés par les auteurs de l‟enquête est, sans conteste, la faiblesse numérique des entités relevant du secteur de la construction, dont on n‟a recensé que 8746 unités, soit à peine 0,9% de l‟ensemble des entités économiques recensées. Un chiffre en total déphasage avec les besoins énormes du pays en entreprises de BTPH, pour mettre en chantier des milliers de logements, des routes et autres équipements collectifs. On comprend alors pourquoi l‟Algérie peine à réaliser ses programmes de construction dont les délais d‟exécution traînent en longueur. Le recensement de l‟ONS révèle, par ailleurs, chiffres à l‟appui que l‟économie algérienne est fortement dominée par le secteur privé qui compte pas moins 920 307 entités, représentant environ 96% du total du tissu des entreprises en activité. La part du secteur public ne se situe qu‟à hauteur de 2,4%, et celle entreprises étrangères à, à peine, 1,7%. L‟écrasante majorité des entités privées recensées sont de très petites entreprises (TPE) détenues à 91% par des personnes physiques. Elles sont essentiellement localisées dans les grandes villes comme Alger, Oran et Sétif, notamment. Les entités détenues par des personnes morales sont, quant à elles, essentiellement concentrées dans les régions du nord du pays, notamment Alger, Tizi Ouzou et Béjaïa qui totalisent à elles seules environ 48% de ce type de sociétés. Compte tenu du mauvais climat des affaires et de l‟omnipotence de l‟administration qui sévissent en Algérie, bon nombre de ces entités ont une très faible espérance de vie. Plus de la moitié d‟entre elles disparaît au bout d„une année d‟existence. Cette enquête économique, à laquelle avaient participé pas moins de 6000 agents, a mis en évidence l‟existence de 959.718 entités économiques et 60.340 entités administratives, soit un total de 1.020.058 unités activant sous diverses enseignes sur l‟ensemble du territoire national.Les détails de cet important recensement économiques seront communiqués au fur et à mesure du traitement et de la consolidation des informations recueillies qui pourraient prendre encore plusieurs mois, selon un cadre du ministère de la Prospective et des Statistiques que nous avons interrogé sur la question. Nordine Grim Principales préoccupations et contraintes des opérateurs économiques Haro sur l’administration ! le 06.02.12 | 01h00 L’enquête de l’ONS a fait ressortir l’exécrabilité du climat des affaires en Algérie. La récurrente question liée au foncier et au crédit, les lenteurs administratives et la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée ont étés les principales préoccupations des opérateurs économiques. En effet, l‟ONS a indiqué que l‟exploitation des questionnaires en sa possession montre que sur un total de 959.718 entités économiques, 682.019 ont renseigné le questionnaire, soit un taux de 71%. Facteurs importants dans la décision initiale d’investir : - 42,5% des chefs d‟entreprises considèrent que les délais de création d‟une entreprise sont longs, alors que 45,1% estiment que les délais ne sont pas longs.Par secteur juridique, 42,8% des entreprises privées considèrent les délais longs, tandis que seules 32,7% des entreprises publiques considèrent les délais longs. A noter que la proportion des entreprises privées et publiques estimant les délais non longs est presque la même, soit 45,1% pour le privé et 44,8% pour le public. Les résultats montrent que la nature de l‟activité à créer n‟est pas sensible à l‟appréciation de la lenteur de création de l‟entreprise, puisque l‟ensemble des secteurs d‟activités affiche en termes de réponses des proportions presque identiques (variant entre 42% et 46%) à l‟exception toutefois du secteur des transports où la proportion des entreprises qui considèrent comme longs, les délais de création est de 36,2%. De même, la taille de l‟entreprise n‟est pas très sensible au facteur délais de création longs, à l‟exception toutefois des grandes entreprises dont l‟emploi dépasse les 250 et dont seulement 36% d‟entre elles considèrent que les délais de création sont longs. Pour le reste, des tailles d‟entreprise, 42,5% des microsentreprises ou encore les très petites entreprises (TPE) dont l‟emploi est inférieur à 10 déclarent que les délais sont longs.La proportion des petites entreprises dont la taille de l‟emploi se situe entre 10 et 49 est presque identique à celle des TPE, soit la part de 42,2%. Enfin, 40,6% des moyennes entreprises (effectifs entre 50 et 249) considèrent que les délais de création d‟une entreprise sont longs. Dossier administratif : - 46,5% des chefs d‟entreprises estiment que le dossier administratif afférent à la création de l‟entreprise est complexe contre 41,8% des entreprises qui considèrent le dossier comme non complexe. Le statut juridique de l‟entreprise est relativement sensible à cette question puisque 46,9% des entreprises privées considèrent le dossier administratif complexe contre seulement 31,8% des entreprises publiques.Par secteur d‟activité, les proportions des réponses sont presque les mêmes.Sur cette question, les résultats du recensement indiquent également que la taille de l‟entreprise n‟est pas sensible au facteur lié à la complexité du dossier administratif, exception faite des grandes entreprises dont seulement 38,6% estiment complexe le dossier administratif.Pour le reste, 46,6% des TPE considèrent le dossier comme complexe. 42,9% des petites entreprises et 42,1% des moyennes entreprises estiment également le dossier administratif lié à la création de leur entreprise comme complexe. Moyens financiers : Il s‟agit d‟un facteur important dans la décision d‟investir pour plus de la moitié des entreprises. En effet, 62,4% des entreprises considèrent la disponibilité des moyens financiers comme facteur important dans la décision initiale d‟investir contre près du quart des entreprises qui ne considèrent pas la disponibilité des moyens financiers comme importants.On notera que le statut juridique de l‟entreprise est sensible à cette question, puisque 62,8% des entreprises privées estiment la disponibilité des moyens financiers comme importants contre 47,4% des entreprises publiques. Par secteur d‟activité, c‟est le commerce qui affiche le taux le plus élevé en termes d‟importance de la disponibilité des moyens financiers (63,9%). Ce sont les TPE qui considèrent le plus la disponibilité des moyens financiers comme un facteur important dans leur premier investissement. En effet, la part des TPE qui ont répondu par l‟affirmative à cette question est de 62,6% contre 56,9% pour les petites entreprises, 56,6% pour les moyennes entreprises et 54,0% pour les autres entreprises.En somme, plus de la moitié des entreprises quelle que soit leur taille considèrent la disponibilité des moyens financiers comme importants. Cette importance diminue relativement avec la taille de l‟entreprise. Infrastructures : 49,2% des chefs d‟entreprises considèrent la qualité des infrastructures comme un facteur important dans la décision initiale d‟investissement. Ce taux est de 49,4% pour les entreprises privées et 42,5% pour les entreprises publiques. Certaines disparités d‟opinion sont notées entre les secteurs d‟activité. En effet, le taux le plus élevé est enregistré par les entreprises industrielles (53,1%) alors que le taux le moins élevé est enregistré par le secteur des transports (29,0%). 49,2% des TPE et des petites entreprises estiment important le facteur lié à la qualité des infrastructures. Cette proportion passe à 49,7% pour les moyennes entreprises et 41,7% pour les grandes entreprises. Énergie : Plus de la moitié (53,1%) des chefs d‟entreprise estiment que la disponibilité de l‟énergie (électricité, gaz, etc.) est un élément important dans la prise de la décision d‟investir. Par secteur juridique, 53,3% des entreprises privées jugent comme important la disponibilité de l‟énergie contre 45,3% pour les entreprises publiques.En tête des secteurs considérant l‟énergie comme important, nous retrouvons l‟industrie avec 57,5%, suivi du secteur des services avec 55,2% et du commerce avec 53,7%.En bas de l‟échelle, nous trouvons le secteur des transports avec seulement 24,7%. La proportion des entreprises qui considèrent la disponibilité de l‟énergie comme un facteur important dans leur premier investissement se présente comme suit : 53,1% des TPE, 52,2% des petites entreprises, 52,8% des moyennes entreprises et 46,2% des grandes entreprises. Transport : 41,5% considèrent ce facteur comme important. Pour les grandes entreprises, seulement 37,4% estiment ce facteur comme important. Pour le reste des catégories d‟entreprises qui estiment ce facteur important, nous avons 41,5% des TPE, 44,8% des petites entreprises et 47,0% des moyennes entreprises . Rubrique économie Principales sources de financement des investissements 88,2% des entreprises s’autofinancent Emprunts bancaires le 06.02.12 | 01h00 Le recours par les entreprises aux emprunts bancaires n’est pas une pratique courante. En effet, seulement 3,5% des entreprises déclarent avoir les emprunts bancaires comme principale source de leur financement. Néanmoins, 21,7% des entreprises employant entre 50 et 249 salariés ont eu recours à des emprunts bancaires. Autofinancement La réponse à cette modalité semble être parfaitement cohérente avec celle relative aux emprunts bancaires. En effet, 88,2% des entreprises tous secteurs confondus déclarent s‟autofinancer. Subventions de l’état Les subventions de l‟Etat ont concerné près de 5% des entités tous secteurs confondus. 4,4% reviennent au secteur privé. La tranche des effectifs (50-249) a bénéficié de 13,6% de ces subventions. - Près de 4% des enquêtés ont bénéficié des dispositifs d‟aide à la création de l‟entreprise, dont : • 65,7% ont bénéficié du dispositif de l‟Agence nationale de soutien à l‟emploi des jeunes (Ansej). La tranche d‟effectifs (0-9) représente 67,6%, ce qui est très révélateur de l‟engouement des jeunes promoteurs. Pour la même tranche d‟effectif, l‟observation par strate (urbain et rural) est relativement de la même ampleur respectivement 68,5% et 64,3%. • 22,3% des opérateurs économiques ont bénéficié de l‟aide de l‟Agence Nationale des Investissements (ANDI). Ce dispositif est très caractéristique de l‟aide à l‟investissement des moyennes entreprises privées, puisque 82,7% des entreprises employant entre 50 et 249 salariés ont bénéficié de cette aide. L‟ANDI est très présente dans la construction avec 49% du total du secteur et 47,6% en milieu urbain. − Le dispositif de l‟Agence nationale de gestion du microcrédit (Angem) est sollicité par 5,9% des enquêtés. • Le crédit CNAC a bénéficié à 6,0% des enquêtés, particulièrement pour les petites entreprises employant moins de 10 salariés (6,2%). Les mêmes proportions sont observées en zone urbaine (6,2%) et en zone rurale (6,1%) Main-d’œuvre 1- Recrutement : les difficultés de recrutement se sont posées à 15,4% seulement des enquêtés tous secteurs confondus dont 16,4% en zone rurale. Par secteur d‟activité et particulièrement dans le secteur privé, ces difficultés se sont posées pour 24% des entreprises industrielles, dont 29% en zone rurale, 13% dans le commerce, dont 14,4% en zone rurale. Le secteur de la construction avec un taux de 27,7% est confronté à ce problème en zone rurale avec un taux de 36,3%. 2- Qualification du enquêtés au niveau satisfaits du niveau observé quelque soit personnel ; plus de la moitié des opérateurs (56,9%) national, et ce, quel que soit le secteur juridique sont de qualification de leur personnel. Le même constat est la taille des entreprises et le secteur d‟activité. Approvisionnement 1- La question afférente aux approvisionnements intéresse particulièrement les entreprises, car elle est directement liée à leur fonction principale qui consiste à créer de la valeur ajoutée. 60,8% des entreprises déclarent que leurs approvisionnements en matières premières et produits finis sont satisfaits. Seuls 24,1%, estiment que leurs inputs ne sont pas satisfaits. Par secteur d‟activité, c‟est au niveau du commerce, avec 64,7% des entreprises, que les besoins en inputs sont le plus satisfaits. Cela est dû à la spécificité de l‟activité qui est faiblement consommatrice de matières premières et de demi-produits (en dehors des produits énergétiques, des emballages et des produits d‟entretien). Par taille d‟entreprise, les besoins sont satisfaits pour 61,0% des TPE, 51,3% des petites entreprises, 54,5% des moyennes entreprises et 55,0% des grandes entreprises. Il est clair que la satisfaction des besoins en approvisionnement pourrait participer à l‟augmentation des capacités de production des entreprises. 2- 26,7% des entreprises ont eu des ruptures des stocks de matières premières et demi-produits ayant engendré l‟arrêt de l‟activité. Cette part est presque la même pour les deux secteurs juridiques (26,8% pour le privé et 25,1% pour le public). C‟est le secteur des services qui est le moins confronté à ce problème puisque seuls 18,7% des entreprises de services et 15,1% des entreprises de transport ont connu des ruptures de stocks. A l‟inverse, c‟est le secteur industriel qui subit ce problème, puisque 32,6% des entreprises industrielles déclarent avoir connu des ruptures de stock de leurs matières premières. Nous remarquerons que la rupture des stocks est légèrement sensible à la taille des entreprises. En effet, par taille d‟entreprise, la situation se présente comme suit : 26,8% des TPE, 26,2% des petites entreprises, 25,9% des moyennes entreprises et 24,6% des grandes entreprises. 3 – De manière générale, les entreprises se plaignent des niveaux des prix des intrants jugés élevés. En effet, près des deux tiers des entreprises (66,1%) estiment que les prix des matières premières et produits finis sont élevés. Seul 0,3%, considèrent les prix de cette catégorie de produits faibles alors que le reste (33,6%) les considère normaux. C‟est beaucoup plus les entreprises privées avec une part de 66,6% qui considèrent les prix élevés contre seulement 46,6% pour les entreprises publiques. Par ailleurs, c‟est dans les secteurs de l‟industrie et de la construction que les prix sont jugés comme élevés avec des parts respectives de 73,1% et 71,8%. Ce sont les TPE avec un taux de 66,3% qui estiment les prix plus élevés. 4 - La part des entreprises qui déclarent que leurs approvisionnements proviennent de l‟extérieur est de seulement 15,5%. Cette proportion n‟est que de 6,7% pour les entreprises des transports et de 11,0% pour les entreprises des services. En revanche, la proportion monte à 18,1% pour les entreprises commerciales et 17,6% pour celles du bâtiment. 15,3% des TPE déclarent s‟approvisionner de l‟extérieur, contre 24,2% pour les petites entreprises, 31,4% pour les moyennes entreprises et 20,7% pour les grandes entreprises. 5 - Seuls 7,3% des entreprises estiment que la part des approvisionnements importés pourrait être acquise localement. Par secteur d‟activité, la part des entreprises des transports qui estiment que les inputs pourraient être acquis localement est de 2,4%. Cette part est de 4,9% pour les entreprises des services et de 8,8% pour les entreprises commerciales. De l‟ordre de 10,8% est la part des moyennes entreprises qui pensent que les approvisionnements en provenance de l‟extérieur pourraient être acquis localement. Trésorerie : Dans l‟ensemble, 43,8% des enquêtés sont confrontés à des problèmes de trésorerie. Les entreprises des zones urbaines représentent près de 43,0%, celles du milieu rural représentent 49,6%. Les entreprises du secteur privé sont les plus concernées puisqu‟elles représentent 44,3% du total. Ce problème touche 44,4% des entreprises employant moins de 10 salariés. Les problèmes de trésorerie sont de différentes natures, parmi les plus importants, le ralentissement de la demande et la hausse des charges d‟exploitation. Ces derniers représentent respectivement 35,7% et 31,2%. Egalement l‟endettement élevé et la rigidité des prix de vente représentent des parts importantes, respectivement 26,7% et 21,2%. 4,2% ont eu recours à des crédits bancaires et 3,1% ont eu des difficultés à les contracter. Ces difficultés sont liées à plusieurs problèmes, notamment la complexité du dossier et la lenteur administrative. Accès au foncier : 1- Dans l‟ensemble, l‟accès au foncier reste un handicap pour près de 28,6% des chefs d‟entreprises. Les entreprises privées sont les plus concernées (28,8%), celles du secteur public représentent 20%. Avec 30,3%, le commerce est le plus concerné par le problème du foncier (dont 30,4% pour le privé et 26,7% pour les entreprises du public) suivi des services (28,4%) et de la construction (26,5%). D‟une manière générale, ce sont les très petites entreprises qui sont les plus touchées avec 28,7% et l‟accès au foncier et difficile en milieu urbain (29,1%) qu‟en milieu rural (25,9%). 2- Le coût élevé reste l‟obstacle principal selon plus de 25% des enquêtés, notamment pour les plus petites entreprises (25,2%) et particulièrement celles qui exercent dans le commerce. Suivi de la non-disponibilité du terrain (16,6%) et le lieu (éloignement, inadéquation avec l‟activité…) (16,7%), ensuite les problèmes administratifs (cadastre, acte de propriété…) (11,6%) et l‟accès aux sources d‟énergie (10,9%). Incitations fiscales et parafiscales 1- Seulement 4,2% des enquêtés ont bénéficié d‟exonérations fiscales et parafiscales. 17% de ces derniers sont des entreprises du secteur privé employant 50 à 249 salariés. Le secteur de la construction est celui qui a le plus bénéficié de cet avantage, avec des taux relativement identiques pour le public (9,4%) et le privé (9,3%). Le secteur le moins touché et celui du commerce avec seulement 3,2%. 2- 70,1% jugent que la fiscalité constitue un handicap pour leur entreprise, notamment pour le secteur privé (70,7%). Le problème est plus prononcé dans le commerce avec 72,1% suivi de l‟industrie (69,8%). Avec 67,6%, les services arrivent en troisième position, notamment les très petites entreprises (68,3%). Le milieu rural atteint 72,9%. Principaux résultats : Alger demeure le pôle économique par excellence le 06.02.12 | 01h00 Les résultats préliminaires du Recensement économique (RE) de l’ONS confirment la fragilité du tissu économique national et la prédominance du commerce sur les activités productives de richesses. Selon la répartition régionale des entités économiques, Alger reste le pôle économique par excellence et montre un déséquilibre régional flagrant. 1. Répartition des entités selon le type d’établissement Au cours de la période du RE 1.020.058 entités ont été recensées sur tout le territoire national, soit 959.718 entités économiques, représentant 94% du total et 60.340 entités administratives. 2. Répartition des entités économiques selon la forme juridique Le tissu économique est fortement dominé par les personnes physiques (90.6 %) contre 9.4% pour les personnes morales. Ce résultat est révélateur d‟une économie basée essentiellement sur des micros entités. La structure des personnes morales au niveau wilaya montre une concentration de plus d‟un tiers (33.8 %) des entités dans la capitale, suivie de loin par les wilayas de Tizi Ouzou (7,2 %) et Béjaïa (6,7%).En ce qui concerne les personnes physiques, la wilaya d‟Alger se caractérise par l‟absorption de 7,9% des entités économiques, suivie des wilayas d‟Oran (5,8%) et de Sétif (5,3%).La même tendance est observée au niveau global (personnes physiques + personnes morales), avec un taux de 10,4% pour la wilaya Alger, 5,6% pour la wilaya d‟Oran et 5,0% pour la wilaya de Sétif. Alger demeure ainsi le pôle économique par excellence. 3. Répartition des entités économiques par strate Sur les 959 718 entités recensées 83,5% sont implantées en milieu urbain et 16,5% en milieu rural. En milieu urbain, la wilaya d‟Alger occupe la première place avec 12,0% du nombre total. La wilaya d‟Oran vient en deuxième position avec 6,5%.Pour le milieu rural, la wilaya de Tizi ouzou occupe la première place avec la concentration des entités, soit 8,3% du nombre total. La seconde concentration des entités en milieu rural est la wilaya de Sétif avec 6,7%.En termes d‟activité, 68% des industries extractives sont implantées dans le rural. En revanche, les industries manufacturières représentent 19%. Par ailleurs, les activités immobilières et financières restent très faibles dans le milieu rural, respectivement 1,8% et 3,5%. 4. Répartition des entités économiques par secteur juridique Le tissu économique est fortement dominé par le secteur privé qui compte 920 307 entités, soit prés de 96% du total. La part du secteur public se situe à 2,4%, quant aux entreprises mixtes et étrangères, elles représentent 1,7% du total.A titre d‟exemple, au niveau de certaines wilayas le public est négligeable, notamment les wilayas de Bordj Bou Arreridj, Mila et Aïn Témouchent où le privé atteint les 99%.Le commerce occupe la première place dans le secteur privé, 512 549 entités, soit 55,7%. Avec 431 916 entités, le commerce de détail représente prés de 84,3% dans le total commerce. Les services viennent en deuxième position avec 308 039 entités. L‟activité hébergement et restauration compte à elle près de 20%.Les industries manufacturières englobent 89 787 entités représentant 9,7% du total. Elles sont dominées par les industries agroalimentaires qui comptent 21 731 entités, soit 24,2%, suivies de l‟industrie de l‟habillement (10,9%). 5. Répartition des Entités économiques par région La répartition régionale des entités économiques indique que près de 634 220 entités sont concentrées au niveau de la région nord du pays, soit deux tiers de l‟ensemble des entités économiques.Avec 322 183 entités économiques, la région nord centre qui compte dix wilayas sur les 48 est la plus peuplée par les entités (33,6%), soit un tiers. Deux grandes activités sont dominantes : le commerce qui représente 53,5% des entités et les services qui représentent 34,6% des entités. Globalement, le secteur tertiaire dans la région nord compte environ 283 940 entités. A elle seule, la wilaya d‟Alger compte environ 99 405 entités économiques dont 56,5% activent dans le secteur commercial. La wilaya de Tizi Ouzou vient en seconde position avec 39 722 entités économiques, suivie par la wilaya de Bejaia qui compte 32 784 entités économiques. La région nord-ouest dont le nombre de wilayas est de sept compte 170 128 entités où près de 90,0% se trouvent dans le secteur tertiaire et 9,4% dans l‟industrie. La wilaya d‟Oran compte 53 537 entités économiques suivie des wilayas de Tlemcen et Mascara avec respectivement 30 263 et 22 086 entités économiques. Environ 141 909 entités économiques ont été recensées dans la région nord-est, qui compte huit (08) wilayas. Environ 88,2% des entités de cette région du pays exercent leurs activités dans le secteur tertiaire. La wilaya de Constantine comptabilise 25 893 entités, suivie par la wilaya de Skikda avec 21 791 entités et la wilaya de Mila avec 21 432. La région des Hauts-Plateaux qui est composée de quatorze wilayas compte 240 488 entités économiques. La structure sectorielle des activités au niveau de cette région est quasisurtout compte tenu de la concentration des administrations centrales et des Etablissements publics à caractère administratif (EPA). Le secteur de l‟Administration générale représente environ 40,3% de l‟ensemble des entités administratives de la wilaya d‟Alger.• La wilaya d‟Alger est suivie de wilaya de Tizi Ouzou (2053 entités administratives), la wilaya de Bouira (1825 entités administratives) et la wilaya de Médéa (1720 entités administratives). • La région nord-ouest compte 10 313 entités administratives dont 1 957 entités se trouvent dans la wilaya de Tlemcen et 1 747 entités dans la wilaya d‟Oran.• Environ 8 924 entités administratives ont été recensées dans la région nord-est, soit la part de 14,8% de l‟ensemble des entités administratives. C‟est la wilaya de Skikda qui se trouve en pôle position avec 1531 entités administratives. Elle est suivie par la wilaya de Mila (1 248 entités administratives) et la wilaya de Constantine (1238 entités administratives). La wilaya de Souk Ahras, quant à elle, ne compte que 899 entités administratives.• Près de 17 167 entités administratives ont été recensées dans les HautsPlateaux. La wilaya de Sétif compte environ 2414 entités suivies par la wilaya de Batna avec 2368 entités et la wilaya de M‟sila avec 1 887 entités administratives. Loin dernière, la wilaya de Naâma compte 500 entités administratives. • Enfin, il a été recensé près de 7387 entités administratives dans la région sud, soit la part de 12,2% de l‟ensemble des entités administratives. La wilaya d‟El Oued comptabilise 1381 entités, suivie par la wilaya de Biskra avec 1312 entités et la wilaya de Ouargla avec 1074 entités administratives. A noter que dans la wilaya de Tindouf, il a été comptabilisé environ 190 entités administratives.Il y a lieu de noter que 17 wilayas sur les 48 comptabilisent à elles seules plus de 50% des entités administratives. Il s‟agit des wilayas suivantes : Alger, Sétif, Batna, Tizi Ouzou, Tlemcen, M‟sila, Bouira, Oran, Médéa, Béjaïa, Chlef, Mascara, Skikda, Djelfa, Tiaret, Rélizane et El Oued. De même, en termes de répartition des entités par wilaya et par activité, notons que 17 wilayas représentent 50,1% des entités dans le secteur de l‟administration générale, 53,1% dans le secteur de l‟enseignement et 52,5% dans le secteur de la santé Rubrique économie Recensement économique : un atout de développement de la production nationale statistique (ONS) ALGER - Le premier Recensement économique national (RE), dont les résultats préliminaires viennent d’être publiés par l’Office national des statistiques (ONS) constitue, selon ce dernier, "un atout important de développement de la production statistique en adéquation avec les besoins de l’économie". Cette opération d‟envergure, la première du genre en Algérie et qui a été pilotée par l‟ONS de mars à décembre 2011, a consisté en "un dénombrement de l‟ensemble des établissements à caractère économique (hors agriculture) et ce, quel que soit leur secteur d‟activité et leur secteur juridique, ainsi que les établissements administratifs", affirme l‟Office sur son site Internet. La mise à jour du répertoire des personnes morales et physiques, qui est la base essentielle des applications statistiques, l‟utilisation de ce répertoire comme base de sondage pour l‟ensemble des enquêtes auprès des entreprises (ou établissements), particulièrement les entreprises du secteur privé qui sont mal appréhendées, ainsi que le suivi et la maîtrise des paramètres et indicateurs des différents secteurs d‟activité : industrie, commerce, construction, services, transports représentent les principaux objectifs du recensement qui a exclu le secteur agricole. Le RE permettra aussi d‟élaborer les principaux indicateurs d‟activité, notamment du secteur privé qui occupe une place de plus en plus importante dans l‟activité économique, précise l‟ONS. Conçue en deux phase, l‟opération a exclu, outre le secteur agricole, quatre autres domaines d‟activités, à savoir les chantiers temporaires des travaux publics, les services de prérogatives publiques comme la police, la gendarmerie, les casernes et les centres pénitenciers, les établissements à caractère associatif ainsi que les organisations et organismes extraterritoriaux à l‟instar des ambassades et les organisations internationales. Ainsi, la première phase du recensement a porté sur le dénombrement de l‟ensemble des entités afin de constituer un répertoire national des entreprises et des établissement qui permettra de disposer de la base de sondage de la deuxième phase du RE et pour toutes les enquêtes à venir. La deuxième phase de l‟opération, devant être lancée courant 2012 sur la base des résultats définitifs de la première étape, consiste, quant à elle, en une enquête de structure qui portera sur la récupération du bilan comptable, et aussi à renseigner des questionnaires adaptés à chaque activité. Les questions conçues pour cette phase porteront essentiellement sur l‟identification des entités, la production et les ventes, l‟emploi et les salaires ainsi que certains agrégats liés entre autres, aux chiffres d‟affaires, valeur ajoutée ou encore les consommations intermédiaires. Les objectifs dévolus à cette enquête portent notamment sur la saisie de la structure des entreprises par activité et par secteur juridique, l‟élaboration des comptes de branches selon le nouveau système de Comptabilité nationale des Nations Unies, le suivi des principaux indicateurs et paramètres par activité et la mise à jour et adoption de la nomenclature révisée de la Nomenclature algérienne des activités (NAA). Il s‟agit également de la mise à jour du répertoire des entreprises et l‟amélioration et la consolidation du système d‟observation statistique des entreprises. Selon l‟ONS, l‟Enquête couvrira l‟ensemble des activités économiques (industrie, construction, commerce, services et transports, et toute entité (personne morale et personne physique) exerçant d‟une façon principale dans les activités définies selon la NAA. Ainsi, les résultats du RE ont montré que le nombre d‟entreprises recensées sur le territoire national a dépassé le million pour atteindre (1.020.058 entités) à décembre 2011, dont 959.718 entités économiques (94%) et 60.340 entités administratives. Sur les 959.718 entités économiques, 83,5% sont implantées dans le milieu urbain et 16,5% en milieu rural. Le tissu économique national était dominé par les personnes physiques à 90,6% contre 9,4 % pour les personnes morales (entreprises) et qu‟il reposait donc essentiellement sur des micro entités. Selon les données contenues dans le RE ont, le secteur commercial domine largement l‟activité économique en Algérie, loin devant les services et l‟industrie. Talonné par celui des services, le secteur commercial vient en première position avec 528.328 entités, soit 55,1% de l‟ensemble des entités ayant fait l‟objet de ce recensement. Plus de 84% de l‟activité dans ce secteur se concentre sur le commerce de détail, alors que le reste va du commerce de gros au commerce d‟automobiles et de motocycles. En seconde position comme une des principales activités économiques en Algérie, le secteur des services compte 325.442 entités, soit 34% de l‟ensemble des entités recensées. D‟autre part, le nombre d‟entités industrielles recensées est de 97.202 (10,1%), dont 23,4% opèrent dans les industries agroalimentaires, 22,7% la fabrication de produits métalliques et 10,5% dans l‟habillement. Enfin, les entités recensées relevant du secteur de la construction étaient de l‟ordre de 8.746, soit 0,9% de l‟ensemble des entités économiques recensées. ‟‟Il est évident que ce chiffre est largement en deçà de la réalité du terrain. Cette sous estimation (...) s‟explique essentiellement par la contrainte afférente au recensement uniquement des entités exerçant leur activité au sein d‟un local fixe‟‟, commente l‟ONS. En effet, pour ce qui est du secteur de la construction, les très petites entreprises constituées essentiellement de tâcherons (plombiers, électriciens bâtiment, ferrailleurs, carreleurs, peintres), a-t-on ajouté. (APS) jeudi 2 février 2012 19 : 04 Recensement économique : 1.020.058 entreprises recensées en Algérie ALGER- Le nombre d’entreprises recensées sur le territoire national a dépassé le million pour atteindre plus exactement 1.020.058 entités à décembre 2011, selon les résultats préliminaires du premier recensement économique (RE) effectué en Algérie l’année dernière. Sur ce total, on dénombre 959.718 entités économiques (94%) et 60.340 entités administratives, selon ces résultats rendus publics par l‟Office national des statistiques (ONS) sur son site internet. Cette opération d‟envergure pilotée par l‟ONS de mars à décembre 2011, a révélé que le tissu économique national était dominé par les personnes physiques à 90,6% contre 9,4 % pour les personnes morales (entreprises) et qu‟il reposait donc essentiellement sur des micro entités. La capitale s‟accapare de plus du tiers des entités morales réparties à travers le pays avec une part de 33,8 %, suivie de loin par les wilayas de Tizi-Ouzou (7,2%) et Bejaia (6,7%), relève l‟enquête qui a ciblé tous les établissements économiques, hors agriculture, relevant des secteurs privé et public et qui a également concerné tous les établissements administratifs. D‟autre part, le nombre d‟entités industrielles recensées est de 97.202, dont 23,4% opèrent dans les industries agroalimentaires, 22,7% la fabrication de produits métalliques et 10,5% dans l‟habillement. Pour ce qui est du secteur de la construction, les très petites entreprises (TPE) constituées essentiellement de métiers de plomberie, bâtiment et peinture ne disposent pas d‟un local fixe et visible et sont donc difficiles à repérer sur le terrain. En outre, sur les 959.718 entités économiques, 83,5% sont implantées dans le milieu urbain et 16,5% en milieu rural. En terme d‟activité, 68% des industries extractives sont implantées dans le milieu rural, tandis que les industries manufacturières représentent 19%, selon les résultats préliminaires du recensement. Par ailleurs, les activités immobilières et financières restent très faibles dans le milieu rural, représentant respectivement 1,8% et 3,5%. Lancé en mars 2011, le RE a pour principal objectif d‟améliorer la gouvernance de l‟économie au niveau national et au niveau local, par une prise de décisions plus pertinente, grâce une meilleure connaissance du tissu économique. Il constitue, pour les pouvoirs publics, une occasion exceptionnelle d‟être à l‟écoute des préoccupations des entrepreneurs et d‟Appréhender de manière objective les véritables contraintes et problèmes rencontrés par l‟entreprise. LE MAGHREB Le Quotidien de l’Économie Recensement économique : 1.020.058 entreprises recensées en Algérie A décembre 2011, le nombre d'entreprises recensées sur le territoire national a dépassé le million pour atteindre plus exactement 1.020.058 entités, selon les résultats préliminaires du premier recensement économique effectué en Algérie au courant de l'année dernière. Sur ce total, il est dénombré 959.718 entités économiques et 60.340 entités administratives, selon le site internet de l'Office national des statistiques. Cette opération d'envergure, pilotée par l'ONS de mars à décembre 2011, a révélé que le tissu économique national était dominé par les personnes physiques à 90,6% contre 9,4 % pour les personnes morales et qu'il reposait donc essentiellement sur des micro entités. La capitale s'accapare de plus du tiers des entités morales réparties à travers le pays avec une part de 33,8 %, suivie de loin par les wilayas de Tizi Ouzou (7,2%) et Béjaia (6,7%), relève l'enquête qui a ciblé tous les établissements économiques, hors agriculture, relevant des secteurs privé et public et qui a également concerné tous les établissements administratifs. Par ailleurs, le nombre d'entités industrielles recensées a atteint 97.202, dont 23,4% opèrent dans les industries agroalimentaires, 22,7% la fabrication de produits métalliques et 10,5% dans l'habillement. En revanche, pour ce qui est du secteur de la construction, les très petites entreprises constituées essentiellement de métiers de plomberie, bâtiment et peinture ne disposent pas d'un local fixe et visible et sont donc difficiles à repérer sur le terrain. En outre, sur les 959.718 entités économiques, 83,5% sont implantées dans le milieu urbain et 16,5% en milieu rural. En termes d'activité, 68% des industries extractives sont implantées dans le milieu rural, tandis que les industries manufacturières représentent 19%, selon les résultats préliminaires du recensement. Par ailleurs, les activités immobilières et financières restent très faibles dans le milieu rural, représentant respectivement 1,8% et 3,5%. Lancé en mars 2011, le RE a pour principal objectif d'améliorer la gouvernance de l'économie au niveau national et au niveau local, par une prise de décisions plus pertinente, grâce une meilleure connaissance du tissu économique. Pour les pouvoirs publics il constitue une occasion exceptionnelle d'être à l'écoute des préoccupations des entrepreneurs et, partant, d'appréhender de manière objective les véritables contraintes et problèmes rencontrés par les entreprises algériennes. Selon un recensement réalisé par l’ONS L’activité économique en Algérie dominée par le commerce Par : Rédaction de Liberte Le secteur commercial domine largement l'activité économique en Algérie, loin devant les services et l'industrie, selon les résultats préliminaires du recensement économique national effectué en 2011, rendus publics jeudi par l'Office national des statistiques (ONS). Selon ces résultats, le secteur commercial, talonné par celui des services, vient en première position avec 528 328 entités, soit 55,1% de l‟ensemble des entités ayant fait l'objet de ce recensement. Ainsi, plus de 84% de l‟activité dans ce secteur se concentre sur le commerce de détail, alors que le reste va du commerce de gros au commerce d‟automobiles et de motocycles. Le secteur des services vient par ailleurs en seconde position comme une des principales activités économiques en Algérie avec 325 442 entités. “ La panoplie des activités relevant des services est très large”, selon l'Office. “Globalement, le transport accapare 26% des entités, 18,7% sont dans la restauration, 15,2% dans les autres services personnels, 10,2% dans les télécommunications (y compris les taxiphones), 5,4% dans les activités juridiques et comptables et 5,3% dans les activités pour la santé humaine (médecins privés, chirurgiens privés, dentistes….)”, note encore un document de l'ONS. Le nombre d‟entités économiques activant dans le secteur tertiaire est de 853 770 entités, soit 89% de l‟ensemble des entités économiques, “ce qui dénote clairement le caractère tertiaire de l‟économie nationale”, estime l'ONS. Pour le secteur industriel, le recensement économique effectué par l'ONS révèle 97 202 entités industrielles, dont 23,4% dans les industries agroalimentaires, et 8 746 entités dans le secteur de la construction, alors que l'Office a recensé à l'échelle nationale 1 020 058 entités, dont 959 718 entités économiques (94%) et 60 340 entités administratives. Sur les 959 718 entités recensées (hors secteur industriel), 83,5% sont implantées en milieu urbain et 16,5% en milieu rural. Par ailleurs, le tissu économique est fortement dominé par le secteur privé qui compte 920 307 entités (96%), alors que le secteur public se situe à 2,4%. Les entreprises mixtes et étrangères représentent 1,7% du total, selon l'ONS. Recensement économique Plus d‟un million d‟entreprises enregistrées Le nombre d‟entreprises recensées sur le territoire national a dépassé le million pour atteindre plus exactement 1.020.058 entités à décembre 2011, selon les résultats préliminaires du premier recensement économique (RE) effectué en Algérie l‟année dernière. Sur ce total, on dénombre 959.718 entités économiques (94%) et 60.340 entités administratives, selon ces résultats rendus publics par l‟Office national des statistiques (ONS) sur son site internet. Cette opération d‟envergure pilotée par l‟ONS de mars à décembre 2011, a révélé que le tissu économique national était dominé par les personnes physiques à 90,6% contre 9,4 % pour les personnes morales (entreprises) et qu‟il reposait donc essentiellement sur des micro entités. La capitale s‟accapare de plus du tiers des entités morales réparties à travers le pays avec une part de 33,8 %, suivie de loin par les wilayas de Tizi-Ouzou (7,2%) et Béjaïa (6,7%), relève l‟enquête qui a ciblé tous les établissements économiques, hors agriculture, relevant des secteurs privé et public et qui a également concerné tous les établissements administratifs. D‟autre part, le nombre d‟entités industrielles recensées est de 97.202, dont 23,4% opèrent dans les industries agroalimentaires, 22,7% la fabrication de produits métalliques et 10,5% dans l‟habillement. Pour ce qui est du secteur de la construction, les très petites entreprises (TPE) constituées essentiellement de métiers de plomberie, bâtiment et peinture ne disposent pas d‟un local fixe et visible et sont donc difficiles à repérer sur le terrain. En outre, sur les 959.718 entités économiques, 83,5% sont implantées dans le milieu urbain et 16,5% en milieu rural. En termes d‟activité, 68% des industries extractives sont implantées dans le milieu rural, tandis que les industries manufacturières représentent 19%, selon les résultats préliminaires du recensement. Par ailleurs, les activités immobilières et financières restent très faibles dans le milieu rural, représentant respectivement 1,8% et 3,5%. Lancé en mars 2011, le RE a pour principal objectif d‟améliorer la gouvernance de l‟économie au niveau national et au niveau local, par une prise de décisions plus pertinente, grâce une meilleure connaissance du tissu économique.