En l`absence d`un secteur industriel productif et concurrentiel Le

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En l’absence d’un secteur industriel
productif et concurrentiel
Le commerce rafle la mise
Par Samira Imadalou
Dans les différents bilans de l‟Office national des statistiques (ONS) sur la
production industrielle en Algérie, il est à chaque fois relevé l‟absence
d‟innovation dans ce secteur que les pouvoirs publics cherchent à développer. Et
ce à travers la multiplication des plans de redressement à l‟égard des
entreprises publiques en difficulté. Des plans qui ont été élargis aux entreprises
privées, lesquelles ont bénéficié du rééchelonnement de leurs dettes
conformément aux mesures arrêtées dans la tripartite de mai 2011, la
première, faut-il le rappeler, à être consacrée à l‟économie. Cependant, les
résultats restent les mêmes. De trimestre en trimestre, les mêmes problèmes
sont évoqués principalement l‟absence de performances humaines et
matérielles. Ce qui bloque l‟innovation tant souhaitée dans le système productif
et par ricochet l‟essor de l‟économie nationale. Une économie qui continue à
être dominée par le commerce. Que ce soit au plan interne qu‟au plan externe,
le commerce accapare la part du lion par rapport à toute autre activité.Tout
d‟abord au niveau national, l‟engouement des jeunes promoteurs, soutenus
dans le cadre des dispositifs à l‟emploi de jeunes, pour le commerce le montre
clairement. La majorité des projets initiés verse dans ce sens. Dans les services,
la préférence va au transport et à la restauration. Donc point de place pour la
fabrication. Rares sont les jeunes qui prennent «le risque de lancer des petites
unités
de
production
connaissant
les
entraves
à
l‟investissement
particulièrement au plan local où les difficultés s‟amoncellent à commencer par
le foncier. Ce ne sont pourtant pas les idées qui manquent mais ce sont les
blocages des intiatives qui pullulent. Ce qui fait que le commerce prend le
dessus. Le recensement économique, lancé en décembre 201,1 le confirme dans
ses résultats rendus publics la semaine dernière. Globalement, les premiers
résultats de cette opération n‟ont rien apporté de nouveau. Ils ont juste
confirmé ce qui était déjà connu. Le secteur commercial domine largement
l‟activité économique en Algérie, loin devant les services et l‟industrie. Ainsi
selon ces résultats, le secteur commercial vient en première position avec
528.328 entités (sur un chiffre global de 1.020.058 entités) soit 55,1% de
l‟ensemble des entités ayant fait l‟objet de ce recensement. Ainsi, plus de 84%
de l‟activité dans ce secteur se concentre sur le commerce de détail, alors que le
reste va du commerce de gros au commerce d‟automobiles et de motocycles.
Les chiffres de l‟ONS ne dévoilent pas en parallèle l‟ampleur de l‟informel
puisque le recensement n‟a touché que les entités légales.Pour le secteur
industriel, l‟opération révèle 97.202 entités industrielles, dont 23,4% dans les
industries agro-alimentaires, et 8.746 entités dans le secteur de la construction.
Un chiffre minime devant celui du commerce. Ce qui suscité encore une fois des
interrogations sur la place de la production dans l‟économie nationale, laquelle
reste également fortement dépendante des importations. Car, même à l‟export,
hormis les hydrocarbures, les produits locaux se vendent faiblement à
l‟étranger. Autre constat, la présence étrangère en Algérie se traduit également
par des relations purement commerciales. Autrement dit, les partenaires
étrangers de l‟Algérie sont beaucoup plus des partenaires commerciaux qui
cherchent uniquement à avoir des représentations en Algérie pour pouvoir
vendre plus facilement. Les appels des officiels algériens à mettre en place des
partenariats gagnants n‟ont pas encore donné de résultat. La dernière visite de
l‟envoyé spécial de Nicolas Sarkozy, Jean Pierre Raffarin, en Algérie a été encore
une fois l‟occasion de réitérer l‟appel. Le vis-à-vis de Raffarin, Mohamed
Benmeradi a, en effet, été clair à ce sujet affichant la volonté de l‟Algérie de
construire avec la France» des relations économiques basées sur
l‟investissement productif»«L‟Algérie veut que ses relations commerciales et
économiques avec ses partenaires, comme la France, ne soient plus des
relations basées essentiellement sur les importations et les exportations mais
aussi sur l‟investissement productif sur son sol», avait déclaré à Benmeradi à
l‟occasion de cette visite. Un appel qui en dit long sur le caractère des relations
économiques de l‟Algérie avec ses partenaires.
L'activité économique dominée par le commerce
Le secteur commercial domine largement l'activité économique en Algérie, loin
devant les services et l'industrie, selon les résultats préliminaires du
recensement économique national effectué en 2011, rendus publics jeudi par
l'Office national des statistiques (ONS)
PUBLIE LE : 04-02-2012 | 0:00
Le secteur commercial domine largement l'activité économique en Algérie, loin
devant les services et l'industrie, selon les résultats préliminaires du
recensement économique national effectué en 2011, rendus publics jeudi par
l'Office national des statistiques (ONS). Selon ces résultats, le secteur
commercial, talonné par celui des services, vient en première position avec 528
328 entités, soit 55,1% de l‟ensemble des entités ayant fait l'objet de ce
recensement. Ainsi, plus de 84% de l‟activité dans ce secteur se concentre sur
le commerce de détail, alors que le reste va du commerce de gros au commerce
d‟automobiles et de motocycles. Le secteur des services vient par ailleurs en
seconde position comme une des principales activités économiques en Algérie,
avec 325 442 entités. «La panoplie des activités relevant des services est très
large», selon l'Office. Globalement, le transport regroupe 26% des entités,
18,7% sont dans la restauration, 15,2% dans les autres services personnels,
10,2% dans les télécommunications (y compris les taxiphones), 5,4% dans les
activités juridiques et comptables, et 5,3% dans les activités pour la santé
humaine (médecins privés, chirurgiens privés, dentistes)», note encore un
document de l'ONS. Le nombre d‟entités économiques activant dans le secteur
tertiaire est de 853 770, soit 89% de l‟ensemble des entités économiques, «ce
qui dénote clairement le caractère tertiaire de l‟économie nationale», estime
l'ONS. Pour le secteur industriel, le recensement économique effectué par l'ONS
révèle 97 202 entités industrielles, dont 23,4% dans les industries agroalimentaires, et 8 746 entités dans le secteur de la cons-truction, alors que l'Office
a recensé à l'échelle nationale 1 020 058 entités, dont 959 718 entités
économiques (94%) et 60 340 entités administratives. Sur les 959 718 entités
recensées (hors secteur industriel), 83,5% sont implantées en milieu urbain et
16,5% en milieu rural.
D'autre part, le tissu économique est fortement dominé par le secteur privé qui
compte 920 307 entités (96%), alors que le secteur public se situe à 2,4%. Les
entreprises mixtes et étrangères représentent 1,7% du total, selon l'ONS.
Recensement économique : 1 020 058 entreprises dénombrées en
Algérie
Le nombre d'entreprises recensées sur le territoire national a dépassé le million
pour atteindre plus exactement 1 020 058 entités à décembre 2011, selon les
résultats préliminaires du premier recensement économique (RE) effectué en
Algérie l'année dernière.
PUBLIE LE : 04-02-2012 | 0:00
Le nombre d'entreprises recensées sur le territoire national a dépassé le million
pour atteindre plus exactement 1 020 058 entités à décembre 2011, selon les
résultats préliminaires du premier recensement économique (RE) effectué en
Algérie l'année dernière. Sur ce total, on dénombre 959 718 entités
économiques (94%) et 60 340 entités administratives, selon des résultats
rendus publics par l'Office national des statistiques (ONS) sur son site Internet.
Cette opération d'envergure pilotée par l'ONS de mars à décembre 2011, a
révélé que le tissu économique national était dominé par les personnes
physiques à 90,6% contre 9,4 % pour les personnes morales (entreprises), et
qu'il reposait donc essentiellement sur des micro-entités. La capitale totalise
plus du tiers des entités morales réparties à travers le pays avec 33,8 %, suivie
de loin par les wilayas de Tizi-Ouzou (7,2%) et Béjaïa (6,7%), relève l'enquête
qui a ciblé tous les établissements économiques, hors agriculture, relevant des
secteurs privé et public et qui a également concerné tous les établissements
administratifs. D'autre part, le nombre d'entités industrielles recensées est de
97 202, dont 23,4% opèrent dans les industries agroalimentaires, 22,7% dans
la fabrication de produits métalliques et 10,5% dans l'habillement. Pour ce qui
est du secteur de la construction, les très petites entreprises (TPE) constituées
essentiellement des métiers de plomberie, bâtiment et peinture, ne disposent
pas d'un local fixe et visible et sont donc difficiles à repérer sur le terrain. En
outre, sur les 959 718 entités économiques, 83,5% sont implantées dans le
milieu urbain et 16,5% en milieu rural. En terme d'activité, 68% des industries
extractives sont implantées dans le milieu rural, tandis que les industries
manufacturières représentent 19%, selon les résultats préliminaires du
recensement.
Par ailleurs, les activités immobilières et financières restent très faibles dans le
milieu rural, représentant respectivement 1,8% et 3,5%. Lancé en mars 2011,
le RE a pour principal objectif d'améliorer la gouvernance de l'économie au
niveau national et au niveau local, par une prise de décisions plus pertinente,
grâce à une meilleure connaissance du tissu économique. Il constitue, pour les
pouvoirs publics, une occasion exceptionnelle d'être à l'écoute des
préoccupations des entrepreneurs et d'appréhender de manière objective les
véritables contraintes et problèmes rencontrés par l'entreprise.
Recensement économique : L’ONS livre les
premiers résultats
le 06.02.12 | 01h00
Lancé en mars 2011 par l’Office national des statistiques (ONS), le
premier recensement économique algérien (hors agriculture) confirme,
chiffres à l’appui, un état des lieux de l’entrepreneuriat public et privé
ainsi que celui des entités administratives, qui n’est, en réalité, pas
surprenant.
Il a, en effet, d‟emblée montré qu‟en Algérie, le secteur du commerce,
essentiellement aux mains de très petites entreprises familiales, est roi. Avec
ses 853 800 entités, le secteur tertiaire représente en effet pas moins 90% des
entreprises en activité dans le pays. Les commerces de détail et de gros, au
nombre de 528 328, sont les créneaux de prédilection de l‟écrasante majorité
d‟entre elles.Le secteur des services vient en seconde position avec 325 442
entités. La panoplie des activités relevant des services est très large. Dans la
large panoplie d‟activités intégrées dans le secteur des services, l‟investigation
de l‟ONS relève une nette prédominance des sociétés de transport qui occupent
environ 26% du total des entités exerçant dans ce secteur. Loin derrière,
arrivent les entités activant dans la restauration (18,7 %), dans les services
personnels (15,2%), les télécommunications (10,2%), les activités juridiques et
comptables (5,4%), les activités de santé (5,3%) pour ne citer que ces
quelques activités de service parmi de nombreuses autres.
Ce recensement économique attendu depuis longtemps pour servir de base à
l‟action gouvernementale (élaborations de plans de développement, politique
économique et autres prévisions) et mettre fin à la controverse sur les chiffres
qui compromet la crédibilité des statistiques ministérielles, apporte également la
preuve, s‟il en fallait une, de la modicité aggravée par un certain déclin du
secteur industriel algérien. Le nombre d‟entités industrielles recensées n‟est, en
effet, que de seulement 97.202 unités. Les résultats du recensement font par
ailleurs montre d‟un secteur dominé par des entités activant dans la branche de
l‟industrie agroalimentaire (23,4%), la fabrication de produits métalliques
(22,7%), l‟habillement (10,5%), le travail de bois (2,1%), le textile et cuir
(1,3%), les machines et équipement (1,6%), pour ne citer que les activités qui
survivent au marasme qui affecte l‟industrie algérienne.
Peu d’entreprises du BTPH pour un pays en chantier
Le plus étonnant des chiffres révélés par les auteurs de l‟enquête est, sans
conteste, la faiblesse numérique des entités relevant du secteur de la
construction, dont on n‟a recensé que 8746 unités, soit à peine 0,9% de
l‟ensemble des entités économiques recensées. Un chiffre en total déphasage
avec les besoins énormes du pays en entreprises de BTPH, pour mettre en
chantier des milliers de logements, des routes et autres équipements collectifs.
On comprend alors pourquoi l‟Algérie peine à réaliser ses programmes de
construction dont les délais d‟exécution traînent en longueur. Le recensement
de l‟ONS révèle, par ailleurs, chiffres à l‟appui que l‟économie algérienne est
fortement dominée par le secteur privé qui compte pas moins 920 307 entités,
représentant environ 96% du total du tissu des entreprises en activité.
La part du secteur public ne se situe qu‟à hauteur de 2,4%, et celle entreprises
étrangères à, à peine, 1,7%. L‟écrasante majorité des entités privées recensées
sont de très petites entreprises (TPE) détenues à 91% par des personnes
physiques. Elles sont essentiellement localisées dans les grandes villes comme
Alger, Oran et Sétif, notamment. Les entités détenues par des personnes
morales sont, quant à elles, essentiellement concentrées dans les régions du
nord du pays, notamment Alger, Tizi Ouzou et Béjaïa qui totalisent à elles
seules environ 48% de ce type de sociétés. Compte tenu du mauvais climat des
affaires et de l‟omnipotence de l‟administration qui sévissent en Algérie, bon
nombre de ces entités ont une très faible espérance de vie. Plus de la moitié
d‟entre elles disparaît au bout d„une année d‟existence.
Cette enquête économique, à laquelle avaient participé pas moins de 6000
agents, a mis en évidence l‟existence de 959.718 entités économiques et
60.340 entités administratives, soit un total de 1.020.058 unités activant sous
diverses enseignes sur l‟ensemble du territoire national.Les détails de cet
important recensement économiques seront communiqués au fur et à mesure
du traitement et de la consolidation des informations recueillies qui pourraient
prendre encore plusieurs mois, selon un cadre du ministère de la Prospective et
des Statistiques que nous avons interrogé sur la question.
Nordine Grim
Principales préoccupations et contraintes des
opérateurs économiques
Haro sur l’administration !
le 06.02.12 | 01h00
L’enquête de l’ONS a fait ressortir l’exécrabilité du climat des affaires
en Algérie. La récurrente question liée au foncier et au crédit, les
lenteurs administratives et la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée
ont étés les principales préoccupations des opérateurs économiques.
En effet, l‟ONS a indiqué que l‟exploitation des questionnaires en sa possession
montre que sur un total de 959.718 entités économiques, 682.019 ont
renseigné le questionnaire, soit un taux de 71%.
Facteurs importants dans la décision initiale d’investir :
- 42,5% des chefs d‟entreprises considèrent que les délais de création d‟une
entreprise sont longs, alors que 45,1% estiment que les délais ne sont pas
longs.Par secteur juridique, 42,8% des entreprises privées considèrent les délais
longs, tandis que seules 32,7% des entreprises publiques considèrent les délais
longs. A noter que la proportion des entreprises privées et publiques estimant
les délais non longs est presque la même, soit 45,1% pour le privé et 44,8%
pour le public. Les résultats montrent que la nature de l‟activité à créer n‟est
pas sensible à l‟appréciation de la lenteur de création de l‟entreprise, puisque
l‟ensemble des secteurs d‟activités affiche en termes de réponses des
proportions presque identiques (variant entre 42% et 46%) à l‟exception
toutefois du secteur des transports où la proportion des entreprises qui
considèrent comme longs, les délais de création est de 36,2%.
De même, la taille de l‟entreprise n‟est pas très sensible au facteur délais de
création longs, à l‟exception toutefois des grandes entreprises dont l‟emploi
dépasse les 250 et dont seulement 36% d‟entre elles considèrent que les délais
de création sont longs. Pour le reste, des tailles d‟entreprise, 42,5% des
microsentreprises ou encore les très petites entreprises (TPE) dont l‟emploi est
inférieur à 10 déclarent que les délais sont longs.La proportion des petites
entreprises dont la taille de l‟emploi se situe entre 10 et 49 est presque
identique à celle des TPE, soit la part de 42,2%. Enfin, 40,6% des moyennes
entreprises (effectifs entre 50 et 249) considèrent que les délais de création
d‟une entreprise sont longs.
Dossier administratif :
- 46,5% des chefs d‟entreprises estiment que le dossier administratif afférent à
la création de l‟entreprise est complexe contre 41,8% des entreprises qui
considèrent le dossier comme non complexe. Le statut juridique de l‟entreprise
est relativement sensible à cette question puisque 46,9% des entreprises
privées considèrent le dossier administratif complexe contre seulement 31,8%
des entreprises publiques.Par secteur d‟activité, les proportions des réponses
sont presque les mêmes.Sur cette question, les résultats du recensement
indiquent également que la taille de l‟entreprise n‟est pas sensible au facteur lié
à la complexité du dossier administratif, exception faite des grandes entreprises
dont seulement 38,6% estiment complexe le dossier administratif.Pour le reste,
46,6% des TPE considèrent le dossier comme complexe. 42,9% des petites
entreprises et 42,1% des moyennes entreprises estiment également le dossier
administratif lié à la création de leur entreprise comme complexe.
Moyens financiers :
Il s‟agit d‟un facteur important dans la décision d‟investir pour plus de la moitié
des
entreprises.
En effet, 62,4% des entreprises considèrent la disponibilité des moyens
financiers comme facteur important dans la décision initiale d‟investir contre
près du quart des entreprises qui ne considèrent pas la disponibilité des moyens
financiers comme importants.On notera que le statut juridique de l‟entreprise
est sensible à cette question, puisque 62,8% des entreprises privées estiment la
disponibilité des moyens financiers comme importants contre 47,4% des
entreprises
publiques.
Par secteur d‟activité, c‟est le commerce qui affiche le taux le plus élevé en
termes d‟importance de la disponibilité des moyens financiers (63,9%).
Ce sont les TPE qui considèrent le plus la disponibilité des moyens financiers
comme un facteur important dans leur premier investissement. En effet, la part
des TPE qui ont répondu par l‟affirmative à cette question est de 62,6% contre
56,9% pour les petites entreprises, 56,6% pour les moyennes entreprises et
54,0% pour les autres entreprises.En somme, plus de la moitié des entreprises
quelle que soit leur taille considèrent la disponibilité des moyens financiers
comme importants. Cette importance diminue relativement avec la taille de
l‟entreprise.
Infrastructures :
49,2% des chefs d‟entreprises considèrent la qualité des infrastructures comme
un facteur important dans la décision initiale d‟investissement. Ce taux est de
49,4% pour les entreprises privées et 42,5% pour les entreprises publiques.
Certaines disparités d‟opinion sont notées entre les secteurs d‟activité. En effet,
le taux le plus élevé est enregistré par les entreprises industrielles (53,1%)
alors que le taux le moins élevé est enregistré par le secteur des transports
(29,0%). 49,2% des TPE et des petites entreprises estiment important le
facteur lié à la qualité des infrastructures. Cette proportion passe à 49,7% pour
les moyennes entreprises et 41,7% pour les grandes entreprises.
Énergie :
Plus de la moitié (53,1%) des chefs d‟entreprise estiment que la disponibilité de
l‟énergie (électricité, gaz, etc.) est un élément important dans la prise de la
décision d‟investir.
Par secteur juridique, 53,3% des entreprises privées jugent comme important la
disponibilité de l‟énergie contre 45,3% pour les entreprises publiques.En tête
des secteurs considérant l‟énergie comme important, nous retrouvons l‟industrie
avec 57,5%, suivi du secteur des services avec 55,2% et du commerce avec
53,7%.En bas de l‟échelle, nous trouvons le secteur des transports avec
seulement 24,7%.
La proportion des entreprises qui considèrent la disponibilité de l‟énergie comme
un facteur important dans leur premier investissement se présente comme suit
: 53,1% des TPE, 52,2% des petites entreprises, 52,8% des moyennes
entreprises et 46,2% des grandes entreprises.
Transport :
41,5% considèrent ce facteur comme important. Pour les grandes entreprises,
seulement 37,4% estiment ce facteur comme important. Pour le reste des
catégories d‟entreprises qui estiment ce facteur important, nous avons 41,5%
des TPE, 44,8% des petites entreprises et 47,0% des moyennes entreprises .
Rubrique économie
Principales sources de financement des
investissements
88,2% des entreprises s’autofinancent
Emprunts bancaires
le 06.02.12 | 01h00
Le recours par les entreprises aux emprunts bancaires n’est pas une
pratique courante.
En effet, seulement 3,5% des entreprises déclarent avoir les emprunts
bancaires comme principale source de leur financement. Néanmoins, 21,7% des
entreprises employant entre 50 et 249 salariés ont eu recours à des emprunts
bancaires.
Autofinancement
La réponse à cette modalité semble être parfaitement cohérente avec celle
relative aux emprunts bancaires. En effet, 88,2% des entreprises tous secteurs
confondus déclarent s‟autofinancer.
Subventions de l’état
Les subventions de l‟Etat ont concerné près de 5% des entités tous secteurs
confondus. 4,4% reviennent au secteur privé. La tranche des effectifs (50-249)
a
bénéficié
de
13,6%
de
ces
subventions.
- Près de 4% des enquêtés ont bénéficié des dispositifs d‟aide à la création de
l‟entreprise, dont :
• 65,7% ont bénéficié du dispositif de l‟Agence nationale de soutien à l‟emploi
des jeunes (Ansej). La tranche d‟effectifs (0-9) représente 67,6%, ce qui est
très révélateur de l‟engouement des jeunes promoteurs. Pour la même tranche
d‟effectif, l‟observation par strate (urbain et rural) est relativement de la même
ampleur respectivement 68,5% et 64,3%.
• 22,3% des opérateurs économiques ont bénéficié de l‟aide de l‟Agence
Nationale des Investissements (ANDI). Ce dispositif est très caractéristique de
l‟aide à l‟investissement des moyennes entreprises privées, puisque 82,7% des
entreprises employant entre 50 et 249 salariés ont bénéficié de cette aide.
L‟ANDI est très présente dans la construction avec 49% du total du secteur et
47,6% en milieu urbain.
− Le dispositif de l‟Agence nationale de gestion du microcrédit (Angem) est
sollicité par 5,9% des enquêtés.
• Le crédit CNAC a bénéficié à 6,0% des enquêtés, particulièrement pour les
petites entreprises employant moins de 10 salariés (6,2%). Les mêmes
proportions sont observées en zone urbaine (6,2%) et en zone rurale (6,1%)
Main-d’œuvre
1- Recrutement : les difficultés de recrutement se sont posées à 15,4%
seulement des enquêtés tous secteurs confondus dont 16,4% en zone rurale.
Par secteur d‟activité et particulièrement dans le secteur privé, ces difficultés se
sont posées pour 24% des entreprises industrielles, dont 29% en zone rurale,
13% dans le commerce, dont 14,4% en zone rurale. Le secteur de la
construction avec un taux de 27,7% est confronté à ce problème en zone rurale
avec un taux de 36,3%.
2- Qualification du
enquêtés au niveau
satisfaits du niveau
observé quelque soit
personnel ; plus de la moitié des opérateurs (56,9%)
national, et ce, quel que soit le secteur juridique sont
de qualification de leur personnel. Le même constat est
la taille des entreprises et le secteur d‟activité.
Approvisionnement
1- La question afférente aux approvisionnements intéresse particulièrement les
entreprises, car elle est directement liée à leur fonction principale qui consiste à
créer de la valeur ajoutée. 60,8% des entreprises déclarent que leurs
approvisionnements en matières premières et produits finis sont satisfaits. Seuls
24,1%, estiment que leurs inputs ne sont pas satisfaits. Par secteur d‟activité,
c‟est au niveau du commerce, avec 64,7% des entreprises, que les besoins en
inputs sont le plus satisfaits. Cela est dû à la spécificité de l‟activité qui est
faiblement consommatrice de matières premières et de demi-produits (en
dehors des produits énergétiques, des emballages et des produits d‟entretien).
Par taille d‟entreprise, les besoins sont satisfaits pour 61,0% des TPE, 51,3%
des petites entreprises, 54,5% des moyennes entreprises et 55,0% des grandes
entreprises. Il est clair que la satisfaction des besoins en approvisionnement
pourrait participer à l‟augmentation des capacités de production des entreprises.
2- 26,7% des entreprises ont eu des ruptures des stocks de matières premières
et demi-produits ayant engendré l‟arrêt de l‟activité. Cette part est presque la
même pour les deux secteurs juridiques (26,8% pour le privé et 25,1% pour le
public).
C‟est le secteur des services qui est le moins confronté à ce problème puisque
seuls 18,7% des entreprises de services et 15,1% des entreprises de transport
ont connu des ruptures de stocks. A l‟inverse, c‟est le secteur industriel qui subit
ce problème, puisque 32,6% des entreprises industrielles déclarent avoir connu
des ruptures de stock de leurs matières premières. Nous remarquerons que la
rupture des stocks est légèrement sensible à la taille des entreprises. En effet,
par taille d‟entreprise, la situation se présente comme suit : 26,8% des TPE,
26,2% des petites entreprises, 25,9% des moyennes entreprises et 24,6% des
grandes entreprises.
3 – De manière générale, les entreprises se plaignent des niveaux des prix des
intrants jugés élevés. En effet, près des deux tiers des entreprises (66,1%)
estiment que les prix des matières premières et produits finis sont élevés. Seul
0,3%, considèrent les prix de cette catégorie de produits faibles alors que le
reste (33,6%) les considère normaux. C‟est beaucoup plus les entreprises
privées avec une part de 66,6% qui considèrent les prix élevés contre
seulement 46,6% pour les entreprises publiques.
Par ailleurs, c‟est dans les secteurs de l‟industrie et de la construction que les
prix sont jugés comme élevés avec des parts respectives de 73,1% et 71,8%.
Ce sont les TPE avec un taux de 66,3% qui estiment les prix plus élevés.
4 - La part des entreprises qui déclarent que leurs approvisionnements
proviennent de l‟extérieur est de seulement 15,5%. Cette proportion n‟est que
de 6,7% pour les entreprises des transports et de 11,0% pour les entreprises
des services. En revanche, la proportion monte à 18,1% pour les entreprises
commerciales et 17,6% pour celles du bâtiment. 15,3% des TPE déclarent
s‟approvisionner de l‟extérieur, contre 24,2% pour les petites entreprises,
31,4% pour les moyennes entreprises et 20,7% pour les grandes entreprises.
5 - Seuls 7,3% des entreprises estiment que la part des approvisionnements
importés pourrait être acquise localement. Par secteur d‟activité, la part des
entreprises des transports qui estiment que les inputs pourraient être acquis
localement est de 2,4%. Cette part est de 4,9% pour les entreprises des
services et de 8,8% pour les entreprises commerciales. De l‟ordre de 10,8% est
la part des moyennes entreprises qui pensent que les approvisionnements en
provenance de l‟extérieur pourraient être acquis localement.
Trésorerie :
Dans l‟ensemble, 43,8% des enquêtés sont confrontés à des problèmes de
trésorerie. Les entreprises des zones urbaines représentent près de 43,0%,
celles du milieu rural représentent 49,6%. Les entreprises du secteur privé sont
les plus concernées puisqu‟elles représentent 44,3% du total. Ce problème
touche 44,4% des entreprises employant moins de 10 salariés. Les problèmes
de trésorerie sont de différentes natures, parmi les plus importants, le
ralentissement de la demande et la hausse des charges d‟exploitation. Ces
derniers
représentent
respectivement
35,7%
et
31,2%.
Egalement
l‟endettement élevé et la rigidité des prix de vente représentent des parts
importantes, respectivement 26,7% et 21,2%. 4,2% ont eu recours à des
crédits bancaires et 3,1% ont eu des difficultés à les contracter. Ces difficultés
sont liées à plusieurs problèmes, notamment la complexité du dossier et la
lenteur administrative.
Accès au foncier :
1- Dans l‟ensemble, l‟accès au foncier reste un handicap pour près de 28,6%
des chefs d‟entreprises. Les entreprises privées sont les plus concernées
(28,8%), celles du secteur public représentent 20%. Avec 30,3%, le commerce
est le plus concerné par le problème du foncier (dont 30,4% pour le privé et
26,7% pour les entreprises du public) suivi des services (28,4%) et de la
construction (26,5%). D‟une manière générale, ce sont les très petites
entreprises qui sont les plus touchées avec 28,7% et l‟accès au foncier et
difficile en milieu urbain (29,1%) qu‟en milieu rural (25,9%).
2- Le coût élevé reste l‟obstacle principal selon plus de 25% des enquêtés,
notamment pour les plus petites entreprises (25,2%) et particulièrement celles
qui exercent dans le commerce. Suivi de la non-disponibilité du terrain (16,6%)
et le lieu (éloignement, inadéquation avec l‟activité…) (16,7%), ensuite les
problèmes administratifs (cadastre, acte de propriété…) (11,6%) et l‟accès aux
sources d‟énergie (10,9%).
Incitations fiscales et parafiscales
1- Seulement 4,2% des enquêtés ont bénéficié d‟exonérations fiscales et
parafiscales. 17% de ces derniers sont des entreprises du secteur privé
employant 50 à 249 salariés. Le secteur de la construction est celui qui a le plus
bénéficié de cet avantage, avec des taux relativement identiques pour le public
(9,4%) et le privé (9,3%). Le secteur le moins touché et celui du commerce
avec seulement 3,2%.
2- 70,1% jugent que la fiscalité constitue un handicap pour leur entreprise,
notamment pour le secteur privé (70,7%). Le problème est plus prononcé dans
le commerce avec 72,1% suivi de l‟industrie (69,8%). Avec 67,6%, les services
arrivent en troisième position, notamment les très petites entreprises (68,3%).
Le milieu rural atteint 72,9%.
Principaux résultats : Alger demeure le pôle
économique par excellence
le 06.02.12 | 01h00
Les résultats préliminaires du Recensement économique (RE) de l’ONS
confirment la fragilité du tissu économique national et la prédominance
du commerce sur les activités productives de richesses. Selon la
répartition régionale des entités économiques, Alger reste le pôle
économique par excellence et montre un déséquilibre régional flagrant.
1. Répartition des entités selon le type d’établissement
Au cours de la période du RE 1.020.058 entités ont été recensées sur tout le
territoire national, soit 959.718 entités économiques, représentant 94% du total
et 60.340 entités administratives.
2. Répartition des entités économiques selon la forme juridique
Le tissu économique est fortement dominé par les personnes physiques (90.6
%) contre 9.4% pour les personnes morales. Ce résultat est révélateur d‟une
économie basée essentiellement sur des micros entités. La structure des
personnes morales au niveau wilaya montre une concentration de plus d‟un tiers
(33.8 %) des entités dans la capitale, suivie de loin par les wilayas de Tizi
Ouzou (7,2 %) et Béjaïa (6,7%).En ce qui concerne les personnes physiques, la
wilaya d‟Alger se caractérise par l‟absorption de 7,9% des entités économiques,
suivie des wilayas d‟Oran (5,8%) et de Sétif (5,3%).La même tendance est
observée au niveau global (personnes physiques + personnes morales), avec un
taux de 10,4% pour la wilaya Alger, 5,6% pour la wilaya d‟Oran et 5,0% pour la
wilaya de Sétif. Alger demeure ainsi le pôle économique par excellence.
3. Répartition des entités économiques par strate
Sur les 959 718 entités recensées 83,5% sont implantées en milieu urbain et
16,5% en milieu rural. En milieu urbain, la wilaya d‟Alger occupe la première
place avec 12,0% du nombre total. La wilaya d‟Oran vient en deuxième position
avec 6,5%.Pour le milieu rural, la wilaya de Tizi ouzou occupe la première place
avec la concentration des entités, soit 8,3% du nombre total. La seconde
concentration des entités en milieu rural est la wilaya de Sétif avec 6,7%.En
termes d‟activité, 68% des industries extractives sont implantées dans le rural.
En revanche, les industries manufacturières représentent 19%. Par ailleurs, les
activités immobilières et financières restent très faibles dans le milieu rural,
respectivement 1,8% et 3,5%.
4. Répartition des entités économiques par secteur juridique
Le tissu économique est fortement dominé par le secteur privé qui compte 920
307 entités, soit prés de 96% du total. La part du secteur public se situe à
2,4%, quant aux entreprises mixtes et étrangères, elles représentent 1,7% du
total.A titre d‟exemple, au niveau de certaines wilayas le public est négligeable,
notamment les wilayas de Bordj Bou Arreridj, Mila et Aïn Témouchent où le
privé atteint les 99%.Le commerce occupe la première place dans le secteur
privé, 512 549 entités, soit 55,7%.
Avec 431 916 entités, le commerce de détail représente prés de 84,3% dans le
total commerce. Les services viennent en deuxième position avec 308 039
entités. L‟activité hébergement et restauration compte à elle près de 20%.Les
industries manufacturières englobent 89 787 entités représentant 9,7% du
total. Elles sont dominées par les industries agroalimentaires qui comptent 21
731 entités, soit 24,2%, suivies de l‟industrie de l‟habillement (10,9%).
5. Répartition des Entités économiques par région
La répartition régionale des entités économiques indique que près de 634 220
entités sont concentrées au niveau de la région nord du pays, soit deux tiers de
l‟ensemble des entités économiques.Avec 322 183 entités économiques, la
région nord centre qui compte dix wilayas sur les 48 est la plus peuplée par les
entités (33,6%), soit un tiers. Deux grandes activités sont dominantes : le
commerce qui représente 53,5% des entités et les services qui représentent
34,6% des entités. Globalement, le secteur tertiaire dans la région nord compte
environ 283 940 entités. A elle seule, la wilaya d‟Alger compte environ 99 405
entités économiques dont 56,5% activent dans le secteur commercial.
La wilaya de Tizi Ouzou vient en seconde position avec 39 722 entités
économiques, suivie par la wilaya de Bejaia qui compte 32 784 entités
économiques. La région nord-ouest dont le nombre de wilayas est de sept
compte 170 128 entités où près de 90,0% se trouvent dans le secteur tertiaire
et 9,4% dans l‟industrie. La wilaya d‟Oran compte 53 537 entités économiques
suivie des wilayas de Tlemcen et Mascara avec respectivement 30 263 et 22
086 entités économiques.
Environ 141 909 entités économiques ont été recensées dans la région nord-est,
qui compte huit (08) wilayas. Environ 88,2% des entités de cette région du pays
exercent leurs activités dans le secteur tertiaire. La wilaya de Constantine
comptabilise 25 893 entités, suivie par la wilaya de Skikda avec 21 791 entités
et la wilaya de Mila avec 21 432.
La région des Hauts-Plateaux qui est composée de quatorze wilayas compte 240
488 entités économiques. La structure sectorielle des activités au niveau de
cette région est quasisurtout compte tenu de la concentration des
administrations centrales et des Etablissements publics à caractère administratif
(EPA). Le secteur de l‟Administration générale représente environ 40,3% de
l‟ensemble des entités administratives de la wilaya d‟Alger.• La wilaya d‟Alger
est suivie de wilaya de Tizi Ouzou (2053 entités administratives), la wilaya de
Bouira (1825 entités administratives) et la wilaya de Médéa (1720 entités
administratives).
• La région nord-ouest compte 10 313 entités administratives dont 1 957
entités se trouvent dans la wilaya de Tlemcen et 1 747 entités dans la wilaya
d‟Oran.• Environ 8 924 entités administratives ont été recensées dans la région
nord-est, soit la part de 14,8% de l‟ensemble des entités administratives. C‟est
la wilaya de Skikda qui se trouve en pôle position avec 1531 entités
administratives. Elle est suivie par la wilaya de Mila (1 248 entités
administratives) et la wilaya de Constantine (1238 entités administratives). La
wilaya de Souk Ahras, quant à elle, ne compte que 899 entités administratives.•
Près de 17 167 entités administratives ont été recensées dans les HautsPlateaux. La wilaya de Sétif compte environ 2414 entités suivies par la wilaya
de Batna avec 2368 entités et la wilaya de M‟sila avec 1 887 entités
administratives. Loin dernière, la wilaya de Naâma compte 500 entités
administratives.
• Enfin, il a été recensé près de 7387 entités administratives dans la région sud,
soit la part de 12,2% de l‟ensemble des entités administratives. La wilaya d‟El
Oued comptabilise 1381 entités, suivie par la wilaya de Biskra avec 1312 entités
et la wilaya de Ouargla avec 1074 entités administratives. A noter que dans la
wilaya de Tindouf, il a été comptabilisé environ 190 entités administratives.Il y a
lieu de noter que 17 wilayas sur les 48 comptabilisent à elles seules plus de
50% des entités administratives. Il s‟agit des wilayas suivantes : Alger, Sétif,
Batna, Tizi Ouzou, Tlemcen, M‟sila, Bouira, Oran, Médéa, Béjaïa, Chlef, Mascara,
Skikda, Djelfa, Tiaret, Rélizane et El Oued. De même, en termes de répartition
des entités par wilaya et par activité, notons que 17 wilayas représentent
50,1% des entités dans le secteur de l‟administration générale, 53,1% dans le
secteur de l‟enseignement et 52,5% dans le secteur de la santé
Rubrique économie
Recensement économique : un atout de développement de la production nationale
statistique (ONS)
ALGER - Le premier Recensement économique national (RE), dont les
résultats préliminaires viennent d’être publiés par l’Office national des
statistiques (ONS) constitue, selon ce dernier, "un atout important de
développement de la production statistique en adéquation avec les
besoins de l’économie".
Cette opération d‟envergure, la première du genre en Algérie et qui a été pilotée
par l‟ONS de mars à décembre 2011, a consisté en "un dénombrement de
l‟ensemble des établissements à caractère économique (hors agriculture) et ce,
quel que soit leur secteur d‟activité et leur secteur juridique, ainsi que les
établissements administratifs", affirme l‟Office sur son site Internet.
La mise à jour du répertoire des personnes morales et physiques, qui est la
base essentielle des applications statistiques, l‟utilisation de ce répertoire
comme base de sondage pour l‟ensemble des enquêtes auprès des entreprises
(ou établissements), particulièrement les entreprises du secteur privé qui sont
mal appréhendées, ainsi que le suivi et la maîtrise des paramètres et indicateurs
des différents secteurs d‟activité : industrie, commerce, construction, services,
transports représentent les principaux objectifs du recensement qui a exclu le
secteur agricole.
Le RE permettra aussi d‟élaborer les principaux indicateurs d‟activité,
notamment du secteur privé qui occupe une place de plus en plus importante
dans l‟activité économique, précise l‟ONS.
Conçue en deux phase, l‟opération a exclu, outre le secteur agricole, quatre
autres domaines d‟activités, à savoir les chantiers temporaires des travaux
publics, les services de prérogatives publiques comme la police, la gendarmerie,
les casernes et les centres pénitenciers, les établissements à caractère associatif
ainsi que les organisations et organismes extraterritoriaux à l‟instar des
ambassades et les organisations internationales.
Ainsi, la première phase du recensement a porté sur le dénombrement de
l‟ensemble des entités afin de constituer un répertoire national des entreprises
et des établissement qui permettra de disposer de la base de sondage de la
deuxième phase du RE et pour toutes les enquêtes à venir.
La deuxième phase de l‟opération, devant être lancée courant 2012 sur la base
des résultats définitifs de la première étape, consiste, quant à elle, en une
enquête de structure qui portera sur la récupération du bilan comptable, et
aussi à renseigner des questionnaires adaptés à chaque activité.
Les questions conçues pour cette phase porteront essentiellement sur
l‟identification des entités, la production et les ventes, l‟emploi et les salaires
ainsi que certains agrégats liés entre autres, aux chiffres d‟affaires, valeur
ajoutée ou encore les consommations intermédiaires.
Les objectifs dévolus à cette enquête portent notamment sur la saisie de la
structure des entreprises par activité et par secteur juridique, l‟élaboration des
comptes de branches selon le nouveau système de Comptabilité nationale des
Nations Unies, le suivi des principaux indicateurs et paramètres par activité et la
mise à jour et adoption de la nomenclature révisée de la Nomenclature
algérienne des activités (NAA).
Il s‟agit également de la mise à jour du répertoire des entreprises et
l‟amélioration et la consolidation du système d‟observation statistique des
entreprises.
Selon l‟ONS, l‟Enquête couvrira l‟ensemble des activités économiques (industrie,
construction, commerce, services et transports, et toute entité (personne
morale et personne physique) exerçant d‟une façon principale dans les activités
définies selon la NAA.
Ainsi, les résultats du RE ont montré que le nombre d‟entreprises recensées sur
le territoire national a dépassé le million pour atteindre (1.020.058 entités) à
décembre 2011, dont 959.718 entités économiques (94%) et 60.340 entités
administratives. Sur les 959.718 entités économiques, 83,5% sont implantées
dans le milieu urbain et 16,5% en milieu rural.
Le tissu économique national était dominé par les personnes physiques à 90,6%
contre 9,4 % pour les personnes morales (entreprises) et qu‟il reposait donc
essentiellement sur des micro entités.
Selon les données contenues dans le RE ont, le secteur commercial domine
largement l‟activité économique en Algérie, loin devant les services et
l‟industrie.
Talonné par celui des services, le secteur commercial vient en première position
avec 528.328 entités, soit 55,1% de l‟ensemble des entités ayant fait l‟objet de
ce recensement.
Plus de 84% de l‟activité dans ce secteur se concentre sur le commerce de
détail, alors que le reste va du commerce de gros au commerce d‟automobiles
et de motocycles.
En seconde position comme une des principales activités économiques en
Algérie, le secteur des services compte 325.442 entités, soit 34% de l‟ensemble
des entités recensées.
D‟autre part, le nombre d‟entités industrielles recensées est de 97.202 (10,1%),
dont 23,4% opèrent dans les industries agroalimentaires, 22,7% la fabrication
de produits métalliques et 10,5% dans l‟habillement.
Enfin, les entités recensées relevant du secteur de la construction étaient de
l‟ordre de 8.746, soit 0,9% de l‟ensemble des entités économiques recensées.
‟‟Il est évident que ce chiffre est largement en deçà de la réalité du terrain.
Cette sous estimation (...) s‟explique essentiellement par la contrainte afférente
au recensement uniquement des entités exerçant leur activité au sein d‟un local
fixe‟‟, commente l‟ONS.
En effet, pour ce qui est du secteur de la construction, les très petites
entreprises constituées essentiellement de tâcherons (plombiers, électriciens
bâtiment, ferrailleurs, carreleurs, peintres), a-t-on ajouté.
(APS) jeudi 2 février 2012 19 : 04
Recensement économique : 1.020.058 entreprises
recensées en Algérie
ALGER- Le nombre d’entreprises recensées sur le territoire national a
dépassé le million pour atteindre plus exactement 1.020.058 entités à
décembre 2011, selon les résultats préliminaires du premier
recensement économique (RE) effectué en Algérie l’année dernière.
Sur ce total, on dénombre 959.718 entités économiques (94%) et 60.340
entités administratives, selon ces résultats rendus publics par l‟Office national
des statistiques (ONS) sur son site internet.
Cette opération d‟envergure pilotée par l‟ONS de mars à décembre 2011, a
révélé que le tissu économique national était dominé par les personnes
physiques à 90,6% contre 9,4 % pour les personnes morales (entreprises) et
qu‟il reposait donc essentiellement sur des micro entités.
La capitale s‟accapare de plus du tiers des entités morales réparties à travers le
pays avec une part de 33,8 %, suivie de loin par les wilayas de Tizi-Ouzou
(7,2%) et Bejaia (6,7%), relève l‟enquête qui a ciblé tous les établissements
économiques, hors agriculture, relevant des secteurs privé et public et qui a
également concerné tous les établissements administratifs.
D‟autre part, le nombre d‟entités industrielles recensées est de 97.202, dont
23,4% opèrent dans les industries agroalimentaires, 22,7% la fabrication de
produits métalliques et 10,5% dans l‟habillement.
Pour ce qui est du secteur de la construction, les très petites entreprises (TPE)
constituées essentiellement de métiers de plomberie, bâtiment et peinture ne
disposent pas d‟un local fixe et visible et sont donc difficiles à repérer sur le
terrain.
En outre, sur les 959.718 entités économiques, 83,5% sont implantées dans le
milieu urbain et 16,5% en milieu rural. En terme d‟activité, 68% des industries
extractives sont implantées dans le milieu rural, tandis que les industries
manufacturières représentent 19%, selon les résultats préliminaires du
recensement.
Par ailleurs, les activités immobilières et financières restent très faibles dans le
milieu rural, représentant respectivement 1,8% et 3,5%. Lancé en mars 2011,
le RE a pour principal objectif d‟améliorer la gouvernance de l‟économie au
niveau national et au niveau local, par une prise de décisions plus pertinente,
grâce une meilleure connaissance du tissu économique.
Il constitue, pour les pouvoirs publics, une occasion exceptionnelle d‟être à
l‟écoute des préoccupations des entrepreneurs et d‟Appréhender de manière
objective les véritables contraintes et problèmes rencontrés par l‟entreprise.
LE MAGHREB
Le Quotidien de l’Économie
Recensement économique : 1.020.058 entreprises recensées en Algérie
A décembre 2011, le nombre d'entreprises recensées sur le territoire national a
dépassé le million pour atteindre plus exactement 1.020.058 entités, selon les
résultats préliminaires du premier recensement économique effectué en Algérie
au courant de l'année dernière. Sur ce total, il est dénombré 959.718 entités
économiques et 60.340 entités administratives, selon le site internet de l'Office
national des statistiques. Cette opération d'envergure, pilotée par l'ONS de mars
à décembre 2011, a révélé que le tissu économique national était dominé par
les personnes physiques à 90,6% contre 9,4 % pour les personnes morales et
qu'il
reposait
donc
essentiellement
sur
des
micro
entités.
La capitale s'accapare de plus du tiers des entités morales réparties à travers le
pays avec une part de 33,8 %, suivie de loin par les wilayas de Tizi Ouzou
(7,2%) et Béjaia (6,7%), relève l'enquête qui a ciblé tous les établissements
économiques, hors agriculture, relevant des secteurs privé et public et qui a
également concerné tous les établissements administratifs. Par ailleurs, le
nombre d'entités industrielles recensées a atteint 97.202, dont 23,4% opèrent
dans les industries agroalimentaires, 22,7% la fabrication de produits
métalliques et 10,5% dans l'habillement. En revanche, pour ce qui est du
secteur de la construction, les très petites entreprises constituées
essentiellement de métiers de plomberie, bâtiment et peinture ne disposent pas
d'un local fixe et visible et sont donc difficiles à repérer sur le terrain.
En outre, sur les 959.718 entités économiques, 83,5% sont implantées dans le
milieu urbain et 16,5% en milieu rural. En termes d'activité, 68% des industries
extractives sont implantées dans le milieu rural, tandis que les industries
manufacturières représentent 19%, selon les résultats préliminaires du
recensement. Par ailleurs, les activités immobilières et financières restent très
faibles dans le milieu rural, représentant respectivement 1,8% et 3,5%. Lancé
en mars 2011, le RE a pour principal objectif d'améliorer la gouvernance de
l'économie au niveau national et au niveau local, par une prise de décisions plus
pertinente, grâce une meilleure connaissance du tissu économique. Pour les
pouvoirs publics il constitue une occasion exceptionnelle d'être à l'écoute des
préoccupations des entrepreneurs et, partant, d'appréhender de manière
objective les véritables contraintes et problèmes rencontrés par les entreprises
algériennes.
Selon un recensement réalisé par l’ONS
L’activité économique en Algérie dominée par le commerce
Par : Rédaction de Liberte
Le secteur commercial domine largement l'activité économique en Algérie, loin
devant les services et l'industrie, selon les résultats préliminaires du
recensement économique national effectué en 2011, rendus publics jeudi par
l'Office national des statistiques (ONS). Selon ces résultats, le secteur
commercial, talonné par celui des services, vient en première position avec 528
328 entités, soit 55,1% de l‟ensemble des entités ayant fait l'objet de ce
recensement. Ainsi, plus de 84% de l‟activité dans ce secteur se concentre sur
le commerce de détail, alors que le reste va du commerce de gros au commerce
d‟automobiles et de motocycles. Le secteur des services vient par ailleurs en
seconde position comme une des principales activités économiques en Algérie
avec 325 442 entités. “ La panoplie des activités relevant des services est très
large”, selon l'Office. “Globalement, le transport accapare 26% des entités,
18,7% sont dans la restauration, 15,2% dans les autres services personnels,
10,2% dans les télécommunications (y compris les taxiphones), 5,4% dans les
activités juridiques et comptables et 5,3% dans les activités pour la santé
humaine (médecins privés, chirurgiens privés, dentistes….)”, note encore un
document de l'ONS.
Le nombre d‟entités économiques activant dans le secteur tertiaire est de 853
770 entités, soit 89% de l‟ensemble des entités économiques, “ce qui dénote
clairement le caractère tertiaire de l‟économie nationale”, estime l'ONS.
Pour le secteur industriel, le recensement économique effectué par l'ONS révèle
97 202 entités industrielles, dont 23,4% dans les industries agroalimentaires, et
8 746 entités dans le secteur de la construction, alors que l'Office a recensé à
l'échelle nationale 1 020 058 entités, dont 959 718 entités économiques (94%)
et 60 340 entités administratives. Sur les 959 718 entités recensées (hors
secteur industriel), 83,5% sont implantées en milieu urbain et 16,5% en milieu
rural.
Par ailleurs, le tissu économique est fortement dominé par le secteur privé qui
compte 920 307 entités (96%), alors que le secteur public se situe à 2,4%.
Les entreprises mixtes et étrangères représentent 1,7% du total, selon l'ONS.
Recensement économique
Plus d‟un million d‟entreprises
enregistrées
Le nombre d‟entreprises recensées sur le territoire national a
dépassé le million pour atteindre plus exactement 1.020.058 entités à décembre
2011, selon les résultats préliminaires du premier recensement économique
(RE) effectué en Algérie l‟année dernière. Sur ce total, on dénombre 959.718
entités économiques (94%) et 60.340 entités administratives, selon ces
résultats rendus publics par l‟Office national des statistiques (ONS) sur son site
internet. Cette opération d‟envergure pilotée par l‟ONS de mars à décembre
2011, a révélé que le tissu économique national était dominé par les personnes
physiques à 90,6% contre 9,4 % pour les personnes morales (entreprises) et
qu‟il reposait donc essentiellement sur des micro entités. La capitale s‟accapare
de plus du tiers des entités morales réparties à travers le pays avec une part de
33,8 %, suivie de loin par les wilayas de Tizi-Ouzou (7,2%) et Béjaïa (6,7%),
relève l‟enquête qui a ciblé tous les établissements économiques, hors
agriculture, relevant des secteurs privé et public et qui a également concerné
tous les établissements administratifs. D‟autre part, le nombre d‟entités
industrielles recensées est de 97.202, dont 23,4% opèrent dans les industries
agroalimentaires, 22,7% la fabrication de produits métalliques et 10,5% dans
l‟habillement.
Pour ce qui est du secteur de la construction, les très petites entreprises (TPE)
constituées essentiellement de métiers de plomberie, bâtiment et peinture ne
disposent pas d‟un local fixe et visible et sont donc difficiles à repérer sur le
terrain. En outre, sur les 959.718 entités économiques, 83,5% sont implantées
dans le milieu urbain et 16,5% en milieu rural.
En termes d‟activité, 68% des industries extractives sont implantées dans le
milieu rural, tandis que les industries manufacturières représentent 19%, selon
les résultats préliminaires du recensement. Par ailleurs, les activités
immobilières et financières restent très faibles dans le milieu rural, représentant
respectivement 1,8% et 3,5%. Lancé en mars 2011, le RE a pour principal
objectif d‟améliorer la gouvernance de l‟économie au niveau national et au
niveau local, par une prise de décisions plus pertinente, grâce une meilleure
connaissance du tissu économique.
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