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B) CONTROLE GENETIQUE DE LA MISE EN PLACE DE LA FLEUR.
• Le nombre et la disposition des pièces florales sont constants au sein d’une espèce.
Cependant, il a été observé que la mutation de certains gènes entraîne une anomalie de forme de la fleur. Il y a donc
un contrôle génétique de la mise en place de la fleur.
• L’organisation florale est contrôlée par des
gènes du développement (gènes
homéotiques). Chaque groupe de gènes ne
s’exprime que sur une partie de la fleur : soit
à la périphérie, soit au centre, soit dans la
portion intermédiaire.
• Dans chaque portion de la fleur, les gènes
s’exprimant déterminent ainsi le type de
pièce florale qui va se développer. Ils ont une
expression séquentielle dans l’espace qui
conduit à la formation de la fleur.
VI/ PERENNITE DE L’ESPECE CHEZ LES PLANTES A FLEURS.
La vie fixée est également une contrainte pour la reproduction.
Des modalités particulières de reproduction se sont mises en place afin de permettre la rencontre des gamètes et
d’assurer la pérennité de l’espèce.
A) LA POLLINISATION
• La reproduction chez les végétaux est obtenue par dépôt du
grain de pollen au sommet du style à la base duquel se situe le
ou les ovule(s). On parle pollinisation.
• La pollinisation est facilitée par des facteurs environnementaux
comme le vent qui permet de transporter des grains de pollen
d’une fleur à l’autre.
• La plupart des plantes à fleurs ont une pollinisation qui dépend
d’insectes pollinisateurs. Leur frottement involontaire aux
étamines lorsqu’ils viennent se nourrir du nectar d’une fleur fait
tomber du pollen qui s’accroche. Le pollen est ensuite déposé de
la même façon sur le pistil d’une autre fleur lorsqu’ils vont s’y
nourrir.
Ce mode de pollinisation est le fruit d’une lente COEVOLUTION permettant une adaptation à la vie fixée ; les plantes
développent des couleurs, formes et odeurs attractives pour les insectes qui, quant à eux, développent des
appendices buccaux de prélèvement du nectar adaptés à une ou deux espèces spécifiques.
B) LA TRANSFORMATION DE LA FLEUR EN FRUIT.
L’ovule fécondé par le grain de pollen se transforme en
graine qui continent la descendance de la plante dont
elle devient le facteur de dispersion. La graine assure
ainsi la survie de l’espèce.
Cette dispersion peut se faire sur des distances
importantes.
L’ovaire, après fécondation se transforme en fruit qui
contient la ou les graines selon le nombre d’ovules
présents.
Des mécanismes, résultats d’une lente COEVOLUTION, permettent la dispersion des graines et donc de l’espèce sur
de larges territoires. (Graines permettant, grâce à des crochets de s’accrocher aux animaux, …).
Détermination des pièces florales par expression séquentielle
de gènes du développement.
Le gène A s’exprime à l’extérieur de la fleur, le gène C au centre de la
fleur et le gène B e position intermédiaire. Les gènes A et C
s’ « excluent », c'est-à-dire que si A s’exprime, le gène C ne s’exprime