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Bruxelles le 29 juin 2011
DOSSIER DE PRESSE
LA NOUVELLE PRISON DE MARCHE-EN-FAMENNE
UNE PRISON PAYSAGE
[email protected] - Avenue de la Toison d’Or 87 bte 2 – 1060 Bruxelles
Tél. : 32 (0)2-541 65 05 – Fax : 32 (0)2-541 70 70 - Mobile : 0479 31 26 91 – www.regiedesbatiments.be
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Bruxelles le 29 juin 2011
Table des matières
Communiqué de presse
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Dossier La nouvelle prison de Marche-en-Famenne
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1. Masterplan 2008-2012-2016
6
2. Choix de la procédure
6
3. Localisation
7
4. Le permis de construire
8
5. Le planning des travaux
8
6. Une prison à visage humain
8
7. La prison
9
- La perspective extérieure éloignée
10
- La perspective extérieure vers le complexe d’entrée
11
- Les composantes de l’établissement pénitentiaire
11
- La zone cellulaire
12
- Le complexe d’entrée
12
- Le complexe de visite
12
- La cour d’honneur
12
- Les espaces extérieurs
12
- Développement durable
13
8. Fiche technique
13
[email protected] - Avenue de la Toison d’Or 87 bte 2 – 1060 Bruxelles
Tél. : 32 (0)2-541 65 05 – Fax : 32 (0)2-541 70 70 - Mobile : 0479 31 26 91 – www.regiedesbatiments.be
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Bruxelles le 29 juin 2011
COMMUNIQUE DE PRESSE
Régie des Bâtiments : signature du contrat relatif à la nouvelle prison de Marche-en-Famenne
Le 29 juin 2011, Didier Reynders, Vice-premier Ministre, Ministre des Finances et Ministre de tutelle
de la Régie des Bâtiments et Stefaan De Clerck, Ministre de la Justice, ont signé le contrat avec le
consortium Eiffage Benelux - Eiffage - DG Infra+ relatif au projet, à la construction, au financement et
à l'entretien d'une nouvelle prison à Marche-en-Famenne.
La prison, d'une capacité de 312 places, sera mise à la disposition de ses occupants vers le milieu
de l'année 2013. La Régie des Bâtiments est le maître de l'ouvrage et paiera pendant 25 ans une
indemnité de disponibilité au consortium DBFM. À la fin du contrat, la prison deviendra propriété de
l’Etat fédéral.
Master plan 2008-2012-2016
En exécution de l'accord gouvernemental, le gouvernement fédéral a approuvé le Master plan 2008-20122016 (une infrastructure pénitentiaire dans des conditions humaines) qui prévoit, entre autres, la
construction de quatre nouvelles prisons (Marche-en-Famenne, Leuze-en-Hainaut, Termonde et Beveren).
Design Build Finance Maintenance (DBFM)
L'administration fédérale a opté pour la construction de quatre nouvelles prisons dans le cadre d'un
partenariat public-privé au moyen d'une convention DBFM (Design – Build – Finance – Maintenance). Le
projet, la construction, le financement et l’entretien sont donc confiés à un partenaire privé.
La Régie des Bâtiments est le maître de l'ouvrage. Le parternaire privé assure les frais de construction (TVA
incluse) et le financement du projet.
Sur la base d'un concours et d'une procédure négociée avec publication préalable, le marché a été attribué
au consortium Eiffage Benelux - Eiffage - DG Infra+.
L'équipe DBFM se compose de :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Eiffage Benelux nv
Eiffage sa
DG Infra+
Sodexo
SCAU - CERAU (architecture)
HLM (consultant architecture)
Van de Geijn & Partners (sécurité)
Valens - Duchène - Eiffage Construction (entreprises)
TPF Engineering - SIGES SAS - KALYK (bureaux d'étude)
Emplacement
La nouvelle prison sera érigée sur un terrain de 16 ha 18 a 48 ca (longueur ± 520 m, largeur ± 300 m) situé
sur la N63 Marche – Liège, à 2,5 kilomètres de Marche. Le terrain a été acquis. Le site est facile d'accès.
Le paysage est caractérisé par une plaine agricole enfermée dans des espaces boisés relativement
importants. Seul le sud présente un paysage urbanisé avec en avant plan le parc d’activité économique et la
nouvelle station d’épuration toute proche. La rivière, la Marchette, est située dans la partie basse du terrain.
[email protected] - Avenue de la Toison d’Or 87 bte 2 – 1060 Bruxelles
Tél. : 32 (0)2-541 65 05 – Fax : 32 (0)2-541 70 70 - Mobile : 0479 31 26 91 – www.regiedesbatiments.be
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Bruxelles le 29 juin 2011
Le camp militaire de Marche occupe le côté opposé de la N23.
Permis d'urbanisme
La demande du permis d'urbanisme a été remise le 5 mai 2011 à l’administration communale.
Planning des travaux
Le début des travaux est prévu en octobre 2011. La prison devrait être mise à disposition en juillet 2013.
Un projet urbanistique et architectural de qualité : prison paysage
La conception d’un établissement pénitentiaire répond à différents objectifs :
• concevoir un établissement fonctionnel assurant le maximum de garanties en termes de sûreté et de
sécurité ;
• créer un cadre de vie digne pour le personnel et les détenus, un lieu propice à l’apprentissage et à la
réinsertion ;
• limiter l’impact sur l’environnement de ce grand établissement tout en assumant sa dimension
symbolique.
Le caractère spécifique du lieu – une plaine agricole - a amené une approche paysagère et architecturale
particulière. Le parti adopté est de créer une « prison-paysage ». La perception visuelle de l’établissement,
de l’extérieur vers l’intérieur, s’organise par strates successives qui se superposent au paysage existant.
La prison se présente comme un seul ensemble, avec une reproduction nette des fonctions distinctes. Afin
de minimiser son impact sur l’environnement, la prison n’occupe que la moitié de la superficie du terrain. .
Le mur d’enceinte n’excède pas 6 m de hauteur. Des plantations d’arbres créent l’ombrage nécessaire aux
parkings. A l’approche de la route d’accès à la prison, des talus cadrent la vue sur l’entrée de
l’établissement.
Deux matériaux dominent : le béton pour le mur d’enceinte et le métal laqué pour les toitures, les combles et
le bâtiment d’entrée. Les façades sont en brique et béton lazuré. Les couleurs restent dans une gamme
choisie dans les couleurs des champs.
Dans l’enceinte, le projet s’organise sur le schéma d’une fleur : le bouton de la « fleur » pour la zone
cellulaire reliée par une « tige » au bâtiment d’entrée. De part et d’autre de la « tige » se trouvent le bâtiment
des visites et les ateliers. La « tige » prend la forme d’une galerie couverte.
Une rotonde toute en hauteur donne accès aux quatre unités de la zone cellulaire et au bâtiment
socioculturel et sportif. Entre chaque unité des échappées visuelles offrent des perspectives vers les cours
arborées et les espaces extérieurs. La présence de la lumière naturelle à tous les niveaux minimise la
dimension carcérale des lieux. Les couleurs choisies sont claires et lumineuses. Un mur courbe privatise
l’espace sanitaire.
Le complexe d‘entrée occupe aussi une position névralgique magnifiée par l’implantation du Tribunal
d’application des peines. Le complexe de visite est également proche de l’entrée. Les éléments vitrés
rendent cet espace d’accueil des familles particulièrement agréable. La prison est accessible aux personnes
à mobilité réduite.
Pour ce qui concerne les espaces extérieurs, la cour d’honneur est soignée. Le relief du terrain conduit à
distinguer deux espaces : le terrain de sport et la cour de promenade des détenus qui est commune à deux
ailes de détention.
Une prison humaine
Les espaces intérieurs ont été étudiés pour donner au personnel un cadre de travail rationnel et agréable
permettant de rendre moins carcérale l’ambiance générale.
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Pour les détenus, des espaces variés et hiérarchisés favorisent la vie collective. Le passage par des « rues
et places » évite les sensations de confinement.
Sécurité
La sûreté est un impératif incontournable : une organisation fonctionnelle simple, une bonne visibilité, des
espaces permettant une surveillance aisée.
Le centre de contrôle du quartier cellulaire a une visibilité sur les ailes de détention ainsi que sur l’ensemble
des espaces accessibles aux détenus.
Développement durable
Les efforts vont porter sur l’intégration et le respect du site tant en phase de chantier que d’exploitation.
L’enveloppe des bâtiments est conçue en vue d’une maîtrise des consommations de tous ordres.
L’impact sur l’environnement sera limité grâce à la rétention des eaux de pluie et à leur stockage en vue de
sa réutilisation, à des toitures végétalisées, à l’utilisation de dalles enherbées, etc.
Fiche technique
Maître de l’ouvrage : Régie des Bâtiments
Futurs occupants : SPF Justice
Consortium : Eiffage Benelux - Eiffage - DG Infra+
Durée de location : 25 ans (avec rétrocession à la Régie des Bâtiments)
Superficie : 16 ha 18 a 48 ca
Capacité : 312 places
Durée des travaux : octobre 2011 – juillet 2013 (date de mise à disposition)
Redevance annuelle de mise à disposition : 12,2 millions d’euros
Johan Vanderborght
Porte-parole
Régie des Bâtiments
Tel.: +32 2 541 65 05
GSM : +32 (0)479 31 26 91
[email protected]
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DOSSIER : LA NOUVELLE PRISON DE MARCHE-EN-FAMENNE
1. Masterplan 2008 – 2012 - 2016
Le Gouvernement fédéral a approuvé un Masterplan 2008 – 2012 – 2016 pour une infrastructure carcérale
plus humaine. Le Masterplan offre une réponse aux problèmes de surpopulation des prisons belges.
Les cinq points d’action importants du plan :
•
•
•
•
•
la rénovation des infrastructures existantes afin de rétablir la capacité perdue ;
la construction de cellules supplémentaires dans les prisons existantes ;
la construction de 7 nouveaux établissements pour permettre une extension de la capacité ;
la construction de 6 nouveaux établissements pour remplacer l’infrastructure vétuste ;
les travaux d’entretien pour garantir l’optimalisation des conditions de vie et de travail.
2. Choix de la procédure
L’objectif de l’Etat : construire dans un premier temps quatre nouvelles prisons (Marche-en-Famenne,
Leuze-en-Hainaut, Beveren et Dendermonde) en partenariat public privé (PPP) au moyen d’un contrat
DBFM (Design – Build – Finance - Maintain). Le projet, la construction, le financement et l’entretien sont
confiés à un partenaire privé.
Le partenaire privé est responsable des coûts de construction (y compris la TVA) et du financement du
projet. Le bâtiment est loué pour 25 ans à l'Etat fédéral par le partenaire privé qui reçoit en retour une
redevance trimestrielle. A la fin du contrat, la prison devient propriété de l’Etat fédéral.
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Tél. : 32 (0)2-541 65 05 – Fax : 32 (0)2-541 70 70 - Mobile : 0479 31 26 91 – www.regiedesbatiments.be
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La Régie des Bâtiments et le SPF Justice ont organisé un concours pour les quatre premiers sites pour
lesquels des consortia se composant de bureaux d’études, d’entrepreneurs, de financiers et de firmes de
maintenance se sont inscrits.
Pour la prison de Marche-en-Famenne, 12 consortia étaient candidats. Seuls les 5 meilleurs ont été invités à
poursuivre la phase suivante de la procédure.
Finalement, c’est l’offre de Eiffage qui a été retenue pour réaliser la prison de Marche-en-Famenne.
L'équipe DBFM se compose de :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Eiffage Benelux nv
Eiffage sa
DG Infra+
Sodexo
SCAU - CERAU (architecture)
HLM (consultant architecture)
Van de Geijn & Partners (sécurité)
Valens - Duchène - Eiffage Construction (entreprises)
TPF Engineering - SIGES SAS - KALYK (bureaux d'étude)
La Régie des Bâtiments agit en tant que maître de l’ouvrage.
3. Localisation
D’une capacité de 312 places, la prison sera érigée sur un terrain de 16 hectares situé au nord de la
commune de Marche-en-Famenne, le long de la route nationale 63 en direction de Liège. Le site est
facilement accessible par les transports en commun.
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Le site présente un dénivelé sur sa largeur de - 6 m par rapport au point haut situé le long de la N63. Les
dénivelés latéraux le long de la chaussée sont de - 4 m. L’altitude moyenne locale est de 185 m. Le paysage
est caractérisé par une plaine agricole enfermée dans des espaces boisés relativement importants. Seul le
sud présente un paysage urbanisé avec en avant-plan le parc d’activité économique et la nouvelle station
d’épuration toute proche. La parcelle dans sa partie basse est une zone inondable due à la présence d’une
rivière : la Marchette.
Les parcelles cadastrales concernées sont situées en zone agricole au plan de secteur. Toutefois, la
construction d’une prison est autorisée sous la motivation du Décret du 27 octobre 2005, art.87§2
(Constructions et équipements de service public ou communautaires).
Le site ne fait pas l’objet d’une opération de remembrement. Aucun monument, ni site classé ne sont
présents à l’intérieur du périmètre étudié ni dans son voisinage direct. Les sondages réalisés par la Direction
de l’Archéologie du Luxembourg se révélant négatifs, le terrain est donc libre de toute contrainte.
4. Le permis de construire
La demande du permis d'urbanisme a été remise le 5 mai 2011 à l’administration communale. L’affichage a
eu lieu. L’enquête publique commence le 27 juin 2011 et se terminera le 12 juillet 2011.
5. Planning des travaux pour Marche-en Famenne
Le début des travaux est prévu en octobre 2011, la mise à disposition de la prison en juillet 2013.
6. Une prison à visage humain
L'homme et l‘environnement sont au centre du développement et du fonctionnement de la prison. Le
concept de celle-ci se veut résolument moderne, assurant sécurité et fonctionnalité tout en favorisant le
travail de réinsertion des détenus. Il répond également à d’autres objectifs : créer un cadre de vie digne pour
les personnels et les détenus et limiter l’impact sur l’environnement. Elle doit être la plus économique
possible en matière d'énergie en visant une neutralité énergétique qui garantit le confort des occupants.
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Bruxelles le 29 juin 2011
Les espaces intérieurs ont été étudiés pour donner au personnel un cadre de travail rationnel et agréable
permettant de rendre moins carcérale l’ambiance générale. Pour les détenus, des espaces variés et
hiérarchisés favorisent la vie collective. Le passage par des « rues et places » évite les sensations de
confinement.
7. La prison
Le caractère spécifique du site a amené une approche paysagère et architecturale particulière. Le terrain
choisi est un paysage de plaine agricole avec peu de relief et sans barrière visuelle, longé par une route
nationale rectiligne. C’est sur un point haut du site que la prison va s’implanter.
Le parti adopté est de réaliser une « prison-paysage » où le travail volumétrique du bâtiment et paysager
apparente l’ensemble à un mouvement tectonique du terrain. Talus enherbés et plantés ainsi que toituresterrasses végétales participent à ce dispositif.
La perception visuelle de l’établissement, de l’extérieur vers l’intérieur, s’organise par strates successives qui
se superposent au paysage existant : les talus plantés aux abords de la route, le mur d’enceinte, les
émergences de la façade et des toitures. Chaque élément est traité dans cette logique tectonique de
soulèvement géologique : les talus s’apparentent aux contreforts et plissements géologiques aux abords des
montagnes, les murs d’enceinte et de façades représentent des failles avec l’apparition des couches
géologiques et enfin les toitures reprennent la thématique des patchworks visuels des champs dans le
paysage. Cet ensemble accompagne les lignes de force du paysage.
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La perspective extérieure éloignée
Les notions de défilement et flanquement utilisées dans l’art des fortifications au XVIIème siècle sont ici
transposées pour mettre en scène l’entrée de l’établissement et masquer les parkings tout en réduisant
l’impact visuel du mur d’enceinte. Les talus cassent la hauteur, la longueur et la linéarité du mur d’enceinte.
La création des talus permet d’utiliser sur site les déblais nécessaires à la construction de l’établissement.
Ce réemploi est le meilleur compromis entre impact visuel minimisé, limitation des mouvements de terrain et
réduction de l’impact sur le milieu naturel.
Des plantations d’arbres accompagnent le dispositif des talus enherbés et créent l’ombrage nécessaire aux
parkings. Les plantations choisies sont issues des essences existantes sur site.
Quelques massifs d’arbres à hautes tiges complètent les plantations pour fragmenter encore la perception
du mur d’enceinte et à terme épauler l’ancrage de l’établissement dans le site. L’intervention sur le terrain a
été volontairement minimisée pour pouvoir restituer de grandes étendues à l’activité agricole.
Les aménagements paysagers extérieurs à l’enceinte côté route nationale sont caractérisés par une mise en
scène de l’approche par la route. La composition des talus vient mettre en scène et cadrer la vue sur l’entrée
de l’établissement située à l’approche de la route d’accès.
L’architecture de ce point d’entrée vient marquer l’institution dans sa dimension symbolique tout en évitant
une image par trop carcérale.
C’est le point où se fait l’entrée en prison, mais c’est aussi celui qui accueille les familles et celui par lequel
on sortira pour retourner vers la société.
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La perspective extérieure vers le complexe d’entrée
Le vocabulaire architectural et les matériaux ont été réduits pour donner à l’ensemble un caractère plastique
proche de la sculpture.
Les volumétries des bâtiments sont des transpositions contemporaines des volumétries des vieilles granges
de l’agriculture séculaire.
Depuis l’extérieur deux matériaux dominent : le béton et le métal laqué. Le béton apparent est utilisé pour
les lignes simples et abstraites du mur d’enceinte. Le métal prélaqué est dominant par la volumétrie des
toitures, combles et pour le bâtiment d’entrée. De teinte gris anthracite, il rappelle les toitures ardoisées
ardennaises. Le complexe d’entrée présente également une maçonnerie en pierre naturelle claire conforme
au bâti local.
Les composantes de l’établissement pénitentiaire
Dans l’enceinte de la prison, le projet s’organise sur le schéma d’une fleur : le bouton de la fleur pour la zone
cellulaire reliée à une tige à la cour d’honneur en passant par le bâtiment d’entrée. De part et d’autre de la
« tige », se trouvent les équipements communs hors zone cellulaire et la zone cellulaire. La tige prend la
forme d’une galerie couverte qui relie la rotonde et l’entrée. Outre des ateliers et un bâtiment de visite pour
les familles et avocats, l’établissement comprend un tribunal d’application des peines destiné à réduire les
transferts de détenus vers les tribunaux.
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La zone cellulaire
Une rotonde toute en hauteur donne accès aux quatre unités de la zone cellulaire et au bâtiment
socioculturel et sportif. Entre chaque unité, des échappées visuelles offrent des perspectives vers les cours
arborées et les espaces extérieurs. La présence de la lumière naturelle à tous les niveaux minimise la
dimension carcérale des lieux. Quant aux cellules, l’orientation est et ouest des façades leur garantit de
bénéficier des rayons du soleil. Les couleurs choisies sont claires et lumineuses. Un mur courbe privatise
l’espace sanitaire.
Le complexe d’entrée
Le complexe d’entrée est placé en bastion sur le mur d’enceinte. Il s’avance largement sur l’extérieur et
occupe aussi une position névralgique magnifiée par l’implantation du Tribunal d’application des peines au
premier étage.
Le complexe de visite
Le complexe de visite est également proche de l’entrée. Les éléments vitrés rendent cet espace d’accueil
des familles particulièrement agréable. La prison est accessible aux personnes à mobilité réduite.
La cour d’honneur
La cour d’honneur est particulièrement soignée. Un traitement au sol paysager lui confère une dimension
symbolique. Les éléments vitrés de la façade du complexe des visites agrémentent au maximum cet espace
de transition et d’accueil des familles.
Les espaces extérieurs
Pour ce qui concerne les espaces extérieurs, la cour d’honneur est soignée. Le relief du terrain conduit à
distinguer deux espaces : le terrain de sport et la cour de promenade des détenus qui est commune à deux
ailes de détention.
La plupart des circulations extérieures alterne espaces couverts et découverts, et bénéficie de variations de
lumière qui apportent de la variété à chaque déplacement.
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Bruxelles le 29 juin 2011
Développement durable
Les efforts vont porter sur l’intégration et le respect du site tant en phase de chantier que d’exploitation, à
l’enveloppe des bâtiments, à la maîtrise des consommations de tous ordres…
L’impact sur l’environnement sera limité grâce à la rétention des eaux de pluie et à leur stockage en vue de
sa réutilisation, à des toitures végétalisées, à l’utilisation de dalles enherbées, etc.
8. Fiche technique
Maître de l’ouvrage : Régie des Bâtiments
Futurs occupants : SPF Justice
Consortium DBFM: Eiffage Benelux - Eiffage - DG Infra+
Durée de location : 25 ans (avec rétrocession à la Régie des Bâtiments)
Superficie : 16 ha 18 a 48 ca
Capacité : 312 places
Durée des travaux : octobre 2011 – juillet 2013 (date de mise à disposition)
Redevance annuelle de mise à disposition : 12,2 millions d’euros
Images virtuelles : @ CERAU – SCAU Architects Partners
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