(Tarentaise Savoie), abattu le 8 juillet 1944 à La Bathie. résistant FTP

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LENNOZ-GRATIN Fernand
Né le 8 mars 1925 à La Bathie (Tarentaise Savoie), abattu le 8 juillet 1944 à La
Bathie. résistant FTP.
Fils d Louis Lennoz-Gratin, brossier, et de Blanche Bertrand, Fernand Lennoz-Gratin habitait le village de
Biorge, sur la commune de La Bathie, à une dizaine de kilomètres d'Albertville. Il vivait avec son père, grand
mutilé de guerre aveugle et amputé d'un bras.
Entré dans les FTP dès le début de 1943, il devint le chef du groupe de la Bathie. Ce groupe fut
particulièrement actif, réalisant de nombreux sabotages.
Fernand Lennoz-Gratin fut identifié par les Allemands comme étant le responsable local des FTP et le 8 juillet
1944 une opération de police fut lancée. Au petit matin, le village de Biorge fut encerclé et les hommes de la
Wehrmacht se dirigèrent directement vers la maison de Julien Cathelin où Fernand Lennoz dormait depuis
quelques temps par sécurité, ce qui laisse supposer une dénonciation. Le jeune FTP pris au piège se déshabilla,
s'enduisit le corps d'huile et tenta de s'échapper de la maison. Ayant réussi à forcer le passage, il fut abattu
après avoir couru quelques mètres. Au cours de la même opération Ernest Cathelin, Emile Lennoz-Gratin,
cousin de Fernand furent arrêtés.
Le 23 août, alors que les Allemands évacuaient Albertville, lors de leur passage à La Bathie, ils incendièrent la
maison du père de Fernand Gennoz-Gratin.
SOURCES : Arch. Dép. Savoie, 961 W31.  Pierre et Roger Calderini, Résistance : 3ème sous- secteur
(Tarentaise), Saint-Paul-sur-Isère, Association Renaissance et culture de St-Paul-sur-Isère, 1991.  État civil.
Michel Aguettaz
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MAILLAND René
Né le 26 juillet 1926 à Bassens (Savoie), exécuté le 8 juin 1944 sur le territoire de
la commune de Châteauneuf (Savoie) ; lycéen ; résistant.
René
Mailland.Arch.
Dép. Savoie
Recruté par son camarade Roland Bellet pour adhérer à un groupe de résistants lycéens à Chambéry, René
Mailland participa à plusieurs actions clandestines notamment à des manifestations patriotiques. Au cours de
l'année 1943, l'arrivée des Allemands en Savoie rendirent les missions de plus en plus dangereuses. Dès les
premiers mois de 1944, René Mailland et Roland Bellet,« grillés », se réfugièrent dans la vallée des Villards en
Maurienne où ils participèrent à des travaux agricoles chez des paysans. Le 21 mai, ils s'engagèrent au maquis
d'Albiez-le-Vieux et cinq jours plus tard, dans la nuit du 25 au 26 mai, ils prirent part à un transfert d'armes.
Lors de ce trajet long et pénible, le groupe de René Mailland fut pris en embuscade par des soldats allemands à
la hauteur du hameau d'Entraigues. Deux maquisards furent tués et lui fait prisonnier.
Interné à la caserne Curial à Chambéry, il fut exécuté avec sept autres prisonniers le 8 juin 1944 sur le
territoire de la commune de Châteauneuf entre la Route nationale (RN) 6 et l'Isère.
SOURCE : Bellet Roland, Attestation de lieu, de cause à effet, établissant les motifs qui ont entraîné
l'arrestation, puis la fusillade du jeune René Mailland, Chambéry, 10 juillet 1950, 2 pages.
Michel Aguettaz
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MARIN Pierre
Né le 2 août 1910 à Aix-les-Bains (Savoie), exécuté le 6 juillet 1944 à Entrevernes
(Haute-Savoie) ; résistant FTP en Savoie.
Pierre Marin faisait partie du maquis FTP de Bornette, installé sur la commune de Doucy-en-Bauges (Savoie).
Ce maquis était composé essentiellement d'aixois et de chambériens, montés au maquis après le 6 juin. Le 4
juillet 1944, une vaste opération de nettoyage fut lancée par l'occupant sur le massif des Bauges. Les maquis
AS et FTP installés entre Bellecombe et Jarsy furent attaqués. Il s'en suivit une situation de grande confusion.
Le maquis de Bornette fut coupé en deux groupes. Une douzaine d'hommes, dont Pierre Marin se retrouvèrent
totalement isolés. Le 6 juillet au matin, après deux jours de fuite, sous une pluie battante, Pierre Marin put se
ravitailler dans un chalet à Entrevernes et repartit en direction du col des Frasses. Le secteur était alors encore
quadrillé par les Allemands. Il fut capturé et battu à coup de bâtons, coupés sur place par les soldats allemands,
avant d'être exécuté. Son corps fut retrouvé le 15 juillet 1944, les mains liées dans le dos avec une ceinture de
cuir.
SOURCES : Arch. Dép Savoie, 961 W 31.  Le Travailleur Alpin, 24 août 1945. - Johannès Pallière, La
campagne des Bauges, Cabédita, 1997.
Michel Aguettaz
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MARIN Pierre, dit Nimbus
Né le 2 août 1910 à Aix-les-Bains (Savoie), exécuté le 6 juillet 1944 à Entrevernes
(Haute-Savoie) le 6 juillet 1944 ; résistant FTP.
Pierre Marin faisait partie du maquis FTP de Bornette, installé sur la commune de Doucy en Bauges (Savoie).
Ce maquis était composé essentiellement d'aixois et de chambériens, montés au maquis après le 6 juin. Le 4
juillet 1944, une vaste opération de nettoyage fut lancée par l'occupant sur le massif des Bauges. Les maquis
AS et FTP installés entre Bellecombe et Jarsy furent attaqués. Il s'en suivit une situation de grande confusion.
Le maquis de Bornette fut coupé en deux groupes. Une douzaine d'hommes, dont Pierre Marin se retrouvèrent
totalement isolés. Le 6 juillet au matin, après deux jours de fuite, sous une pluie battante, Pierre Marin put se
ravitailler dans un chalet à Entrevernes et repartit en direction du col des Frasses. Le secteur était alors encore
quadrillé par les Allemands. Il fut capturé et battu à coup de bâtons, coupés sur place par les soldats allemands,
avant d'être exécuté. Son corps fut retrouvé le 15 juillet 1944, les mains liées dans le dos avec une ceinture de
cuir.
SOURCES : Arch. Dép. Savoie, 961 W 31.  Le Travailleur Alpin, 24 août 1945.  Johannès Pallière , La
campagne des Bauges, Cabédita, 1997.
Michel Aguettaz
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NICOUD Auguste
Né le 29 septembre 1903 à Bellecombe-en-Bauges (Savoie), abattu le 4 juillet
1944 à Bellecombe-en-Bauges ; résistant AS.
Auguste Nicoud était cultivateur et célibataire. Il faisait partie du groupe AS sédentaire de
Bellecombe-en-Bauges. Le 4 juillet 1944, ce village fut encerclé au petit matin par les troupes allemandes (voir
notice Bellecombe-en-Bauges). Il fut abattu alors qu'il tentait de fuir le village. Le constat de son décès ne fut
fait que le 9 juillet au lieu dit Champs Chenaie.
SOURCES : Arch. Dép. Savoie, 961 W 31.  Archives municipales Bellecombe-en-Bauges.  Johannès Pallière,
La campagne des Bauges : les combats du Revard, 1944, Cabédita, 1997.
Michel Aguettaz
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