28 janvier 2008 : cours 2 Chapitre premier : L'analyse du territoire. La notion de territoire n'est pas que réservée à la géographie : on l'a retrouve en éthologie, en géopolitique (territoire de la nation), dans l'aménagement du territoire (une des branches de la géographie). Pour la plupart des géographes, le territoire est la notion fondamentale de la géographie. I AVANT LE TERRITOIRE : L' ESPACE GEOGRAPHIQUE 1.L'espace géographique est un objet réel, la géographie est une science de l'espace. Cela veut dire que la G serait la science de la spatialisation des phénomènes, et serait la science de la localisation (rendre intelligible la localisation d'une ville, d'un quelconque phénomène...). L'idée est que l'espace devient l'objet de la G : attention cad qu'il est vu comme un espace social (production, construction sociale). L'espace est une portion de la surface terrestre. C'est un espace support notamment caractèrisé par la notion de distance. Il faudra donc nuancer, appréhender cette distance. Pour les géographes quantitativistes : la distance eprmet de compréhende les lois de l'espace (règles qui permettent de mettre à jour les impondérables dans les localisations). 2. L'espace géographique est une entité mesurable : essentiellement à travers des propriétés géométrique, avec en particulier pour les géographes la notion de coordonnées géographique qui permettent de repérer un point dans l'espace (coorodnnées terrestres comme latitude et longitude...). Deux métriques : euclidienne et réticulaire. La métrique est un outil d'analyse de la distance. Euclidienne : espace continu, organisé, distance kilométrique, réticulaire : espace en réseau, espace qui peut être discontinu, qui est structuré autour des éléments du réseau cad des noeuds et des axes (géographes qui s'interresent au flux, mvts qui s'intéressent à cette technique). Ici on s'intéresse à la distance-temps. 3. L'espace géographique est une construction sociale. Même si il est mesurable, on ne peut pas se limiter qu'à un objet métrique... c'est uen production des sociétés, et on oppose osuvent l'espace-étendu (support) à l'espce géographique qui, lui, est une production du sociétal. Cette porduction est à la fois la résultante de phénomènes pensés, organisés (politique d'aménagement du territoire) mais une grande partie est la résultante de phénomènes plus ou moins contrôlés par les sociétés. Est organisé autour d'éléments structurants (frontière adm, politique...), des axes, des noeuds, des contraintes physiques. Il y a des éléments structurats de l'oragisation de l'espac des sociétés, mais jamais totalement éléments totalement homogènes, car chaque espace des unique. Les même actions ne produisent pas tjs les mêmes effets. Est donc un espace plein : des phénomènes sociaux, des structures de l'organisation spatiale des sociétés. Toutes nos actions sont spatialisés, d'où l'intéret du géographe. 4. Espace de vie, espace vécu, espace social. A. Construit social, cela signifie deux choses : le construit au sens où l'organise, mais aussi au sens où il l'imagnie, il l'est vécu : espace est donc une production de valeurs et de connaissances. Avec pour csqce que l'espace produit par les sociétés n'est pas un construit objectif, mais il possède une dimension subjective importante. Di-méo : aire des pratiques spatiales d'un individu = l'espace de vie est l'espace d'usage, est pratiqué au quotidien par une société. Est un espace concret. Est plus ou moins étendu, l'activité des individus v a permettre l'extension de cet espace. B. L'espace vécu : non seulemnt l'espace de vie (celui pratiqué), mais aussi l'espace tel qu'il est perçu par un individu : expérience qu'on associe à un espace, reve de la conaissance cste et incste (peut etre une projection de valeurs, d'apprioris dans l'espace), ces projections auront un rôle important dans nos choix (qui sont tjs liés des significations sociales). Est donc fluctuant en fonction des individus. C. L'espace social : se distingue de l'espace de vie résulte de la production collective : relation entre une communauté entière et son espace. Pour frémont : Ensemble des interrelations sociales et spatiales : la ville sera le lieu de maximisation de l'interraction sociale. Espace organisé par les sociétés que l'on peut aborder par des représentations individuelles ou des modes de compréhension collective : par défini une fois pour tote, peut fluctuer... On est très loin d'un savoir géographique construit une fois pour toute. II APPREHENDER LE TERRITOIRE Une autre notion clé. 1. Le territoire est un concept polysémique, historiquement s'inscrit dans la science politique avec un territoire considéré comme la matque eseentielle de l'Etat. Est le cadre spatial dans lequel s'inscrit une communauté huamaine qui matérialise ainsi sa fixation au sol, en limitant au passage les frontières de sa souveraineté (état-nation). La territoirialité d'une commuanuté est importante : pour bcp il n'existerait pas d'état sans territoire. Même s'il est exite des nations sans état. Différences territoire / espace : Le territoire insiste sur l'appropriation d'un espace : est un espace approprié, l'appropriation est une du sentiment d'appartenance. Et donc on est dans une dimension objective et subjective de l'espace géographique : obj puisque est l'espace où la communauté s'est organisée. Subj : rapport très particulier d'une communauté et un espace, lié au sentiment d'appartenance (souvent inscrit dans l'histoire =) va légitimimer l'appropriation). La notion de territoire national : mais existe à d'autre échelle (échelle du quartier). Déjà l'école de chicago : notion de ghettos, les individus ont tendance à s'approprier une espace et à l'organiser : d'où des liumites matérielles et mentales. Il y derrière tout ça : un enjeu, c'est l'espace comme enjeu. Cf l'ouvrage d' Y ves Lacoste : La géographie sert d'abord à faire la guerre. La processus de territorialisation : le processus tavers lequel une société s'approprie un espace, la goégraphie a dû passer par l'éthologie (cf sociétés animales). Pour cette science le territoire est l'aire géographique dans la limite de laquelle la présence permanente ou fréquente d'un sujet exclu le séjour simultané d'un congénère du même sexe. Donc comme les sociétés animales, celels huamines posent des règles de pratiques de l'espace (l'état-nation impose les lois, els décrets, la constitution...). Le territoire en géographie impose aussi des règles, s'inscrit dans un tempos plus ou moins long. L'Etat se créé dans un temps long. Mais dès fois aussi dans des temps courts, exemple : L'afrique du sud à partir de 1948 : politique d'apartheid, met en place un systèe do'rganisation de la société dans l'espace : règles d'évitement, les ghettos... en 1994, cette politique tombe. Depuis 1994 : on s'apperçoit que le cadre juridique, institutionnel est tombé, or le cadre sociétal persiste (construction faire dans un temps court). Le territoire est-il forcément continu? Non. À priori continu jusqu'à ses limites (cf la IIIè : politique éducative). Mais n'est pas continu dans une logique s'intéressant aux axes, réseuax, transports, on se focalsie sur certains éléments et donc possibilité de discontinuité. Par ailleurs, il y a des façons d'être au territoire qui sont discontinues : on le sait grâce à une recherche sur la façon dont les inuits s'organisent dans l'espace : le territoire est plutot défini comme un réseau de lieux, ils sont dans une métrique réticulaire. De même dans des sociétés de plus en plsu mobiles, les territoires sont de plus en plus discontinus (trois semains par ci par là). Ils ne sont plus ancrés dans la proximité, on peut pratiquer plusieurs lieux dans le quotidien. 2. l'étude des territoires : la géographique se définirait comme l'étude de l'organisation du territoire. Pour la géographie sociale et culturelle : le territoire est analysé à travers des relations que les hommes entretiennent avec lui. Est l'espace des pratiques sociales et la projection « d'être au monde » ou habité. Une certaien dimension spisituelle. Donc le territoire est à la fois du matériel et de l'immatériel, cette notion est aujourd'hui au coeur de nombreux enjeux cf Huntington. Pour le territoire de l'aménagement : est pensé comme la résultante d'une démarche pensée. On ne parle d'aménagement du territoire est un terme récent (ann 50). car fait référence à une politique d'un état. C'est organiser les modalités de contrôle de l'espace et permettre le bon développement de la communuaté nationale. Autre notion : le développement durable. Les lois voynet intégrent la développement durable dans les lois de l'aménagement du territoire. Cette étude des territoires est face à une crise des territoires liée àplsueirus processus contemporain : la mondialisation, le développement des TIC, et la mobilité. Badie, La fin des territoire : tout ce qui définisait les territoires volent en éclat, les frontières, l'immobilité, développement des réseaux qui vont dsm orgnaiser les territoires... fin des territoires nationaux. Il y a donc eu une multiplicaiton des territorialité : façon d'envisager les territoires. Et une complexification des territoires : la ville, quie st un territoire particulier, n'a plus de limites fixes... ex : périurbanisation... rurbanisation... On ne maitrise plus rien, mais cette crise peut aussi être perçue comme une manière de revoir notre perception, une manière de réorganiser des institutions... 3. Le lieu, un élément du territoire? Le lieu c'ets à la fois le constat de cette crise du territoire et la soclution de cette crise. Le lieu est presque un point dans l'espace, unité spatiale élémentaire pur certains géographes. Mais c'est plus que cela, c'est également un endroit précisde mise en relation entre des individus et des choses qui s'y trouvent et le lieu dans cette approche est inscrit profondément dans l'histoire, et dans notre perception des choses. Est marqué par la co-présence : forte interraction sociale. La lieu est avant tout une identité : espace avec une forte identité, par opposition un non-lieu est un aéroport, un carrefour, un mac do... car pas d'identité. Le lieu prend une place considérable. Dans un contexte de mondialisation : on se rend compte que les activités essentielles ses concentrent dans certains lieux quis ont des lieux historiques : Londres, Tokyo.... sont des lieux aussi d'interraction très forte. Il est difficile de créer ex-nihilo des lieux, voire impossible. Dans l'identité de lieu il y a des enjeux symboliques : cf NY et les twins. Autre exemple : les magasins régionaux comme l'Occitane.... III IDENTIFIER DES LIMITES ET DES DISCONTINUITES 1. Les discontinuités de l'espace géographique. 2. Les limites de l'espcae géograhique. 3. L'apport à lanalyse géographique. IV LA REPRESENTATION DU TERRITOIRE ET LES CARTES La carte est une modalité de représentation de l'espace. Les cartes existent depuis l'antiquité grécoromaine. Elle prend une place de plsu en plus grande dans nos sociétés dans les TIC, l'interenet... et dans ce contexte, accès généralisé à l'information géographique et donc cartographique. Se généralise comme outil de communication. 1. La carte : une représentation de l'espace. Elle est une vision du monde comme la géographie, est seulement un point de vue à un moment donné,à une latitude donnée.... elle évolue, la cartographie a bcp évolué avec l'évolution des techniques et avec la meilleure connaissane du monde. Il y a une relation forte entre le dégré de précision de scartes, et le degré de précision de la conaissance du monde. Avant fin du 19ème essentiellement élaborée par les navigateurs, et avant tout est informative. Avec l'émergence de la géographie scientifique, elle devient explicative. Elle devient le produit d'une reflexion d'une analyse géographique. La parenthèse médiévale : entre la raison scientifique des anceins et celle des modernes. D'un point de vue géographique : les cartes représentent la monde tel qu'il devrait être : disque, représentation religieuse, une toponymie en référence à la mythologie biblique. Produire une carte c'est faire un choix même aujourd'hui : choix de la projection (globe =) surface plane), du point de vue... 2. La carte informative. Les cartes IGN, du réseau routier, mappemonde... : permettent la calcul des distances... Le degré d'information varie en fonction des cartes. Données urbaines démographiques... ces carte sont maintenant généralisés. 3. La carte-modèle. Sous l'impulsion de la géographie chorémative : des cartes-modèles se développent. C'est uen façon de rendre compte des lois de l'espace pour les géographes quantitativistes et chorématiques. C'est une représentation d'informations organisées, inlféchies sur un espace simplifié. Rendre de manière synthétique des informations diverses (des phénomènes dynamiques, statiques, flux...). Renvoit à deux modèles : Le modèle de Burgess qui est radioconcentrique : developpe des bandes radiC pour expliquer des phéomènes, (CBD, ghettos banlieues classe-moyennes, banlieues plus aisées). Le modèle de Chritaller : met en relation des données pour comprendre l'aire d'influence d'une ville en fonction de leur poids... voire mettre en évidence les structures de l'espace. 4. La carte mentale. Elle nous remène à la éographie culturelle, espace vécu et perçu. Elle est l'espace tel qu'il est dans notre tête. C'est donc un exercice qui consiste à représenter ur une feuille son quartier.... dans l'analyse consiste à identifier ce que revèle de notre rapport avec la monde; notre quartier, nos modalités d'appropriation de l'espace... fera ressurgir des points qui prêteron à interprétation. Remise au goût du jour en opposition de l'homogénéisation du mionde. Reste de l'imaginaire dans la représentation du monde. V LA MONDIALISATION : UN DEFIS POUR LE TERRITOIRE (la mondialisation correspond-telle à la fin des territoires?) 1. Le phénomène de mondialisation. Est une phénomène squ'on ne peut pas mettre de coté quand on fait de la géographie : car est à l'origine de nouveaux enjeux... Mondialisation de la finance (crétations de places boursières), mondialisation de l'économie... interraction entre des groupements humains les uns avec les autres. Est l'objet de multiples interprétations : celui notamment de la contraction du monde : les indivdus et les territoires se rapprochent, la notion de distance est remise en cause, c'est la notion de village mondiale. Proximité physique, et morale (mêmes valeurs, ambitions...). 2. Lieux et acteurs de la mondialisation. Face à l'homogénéisation annoncée, l'ubiquité, Huntington parle de clash des civilisations. Coflit de l'islam avec l'Occdient, le pods de l'Asie. Eaxcerbation des différences culturelles, donc pas que de la mondialisation, tous les lieux ne se valent pas, la mondialisation valorise certains lieux : valorise les grandes métropoles de la Triade : NY,Londres, Tokyo. Certains économistes parlent de métropolisation de l'économie. Aussi des concentrations autour des poles de compétitivité... en France. Il y a une externalité positive à se retrouver regroupés dans des endroits précis. Capitalisme cognitif joue un rôle : celui de la connaissance.... La géographie apporte une nuance à l'idée d'homogénéité. 3. Mondialisation et échelles géographiques. Analyse multi scanner : usage de plusieurs échelles pour analyser un phénomène : 5 niveaux : local régional, national, interrégional, mondial. Il faut les utiliser voire les lier. Notamment les deux extrèmes : le mondial vient au local par la circulation des flux, et le local vient au mondial par le rôle atténué de structures nationales. Mots nouveaux : glocal... loacl qui travaille pour la mondialisation. Par ailleurs ces sauts d'échelle peuvent être perçus comme positifs. Mise en relation des territoire : il y a aussi une mise en compétition des territoires : il y a donc des gagnants et perdants cf compétitiit des territoires (afrique subsaharienne), d'où de profonde discontinuité territoriale. Lien avec la politique : conséquence géopolitique, volonté de séparation comme par exemple catalogne. Renvoit à l'idée de la répartition des richesse (si l'état-nation ne peut pas le faire qui peut le faire....). Quel est le niveau de régulation aujourd'hui, et surtout au niveau mondial?