ED EMTSU
Ecole Doctorale
Energie Matériaux Sciences de la Terre et de l’Univers
Formulaire de demande de
Contrat doctoral institutionnel 2015
1. Informations administratives :
Nom du Directeur de thèse : Thierry Dudock De Wit
Nom de l’éventuel co-Directeur : Matthieu Kretzschmar
Le cas échéant nom, date de recrutement et date de soutenance d’habilitation
programmée du co-encadrant : date prévue de soutenance HDR de Matthieu Kretzschmar :
Juin 2015
Unité : CNRS n°7328 , LPC2E
2. Titre de la thèse : Variabilité solaire et stellaire: analyse du lien entre l’activité photosphérique et
chromosphérique
3. Résumé :
De nombreuses étoiles, dont le Soleil, sont caractérisées par une forte activité magnétique qui génère
différents types de phénomène -des éruptions à la variation du flux lumineux stellaire total et
ultraviolet en particulier- et qui peut influer sur les conditions d’apparition et de maintien de la vie tout
comme impacter nos infrastructures technologiques.
L’activité magnétique des étoiles se manifeste par l’apparition et l’évolution de structures magnétiques
appelées tubes de flux, dont les propriétés physiques diffèrent de leur environnement, ce qui résulte en
un changement de brillance à la surface de l’étoile. Parmi ces structures, on distingue notamment des
zone plus sombre (taches) et d’autres plus brillantes (facules dans le visible, plage dans l’ultraviolet,
réseau pour les petites structures). Les plages ou régions actives chromosphériques qui se situent plus
haut dans l’atmosphère et rayonnent dans l’ultraviolet on un impact direct sur la chimie des
atmosphères planétaires car elles rayonnent dans l’ultraviolet. Précisons que le profil radial de ces
structures évoluent avec les conditions physiques de l'atmosphère et à une tache qui apparaît sombre
dans la photosphère correspond en générale une plage brillante dans la chromosphère.
Des modèles de variation du flux lumineux stellaire existent et sont exploités différemment selon le
contexte. Dans le cadre de la recherche d’exoplanète et l’étude de l’activité stellaire, on modélise les
variation de flux stellaire observées dans le visible par l’apparition et l’évolution de taches. Dans le
cadre du Soleil, pour lequel on dispose notamment de carte de champ magnétique sur la surface solaire
(la photosphère), on prend également en compte les facules, plages, et le réseau, essentielle pour
l’ultraviolet. Une difficulté principale et récurrente consiste à déterminer la distribution de brillance
dans la chromosphère alors que les entrées des modèles concernent la photosphère. Cette difficulté