Dossier : Que signifient les logos des autres partis

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L’union du peuple pour rétablir la démocratie, en libérant la France de la prétendue union européenne, de l'OTAN et de l'euro
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Dossier : Que signifient les logos des autres partis ?
Notre logo ayant été longuement expliqué en 1ère partie, dans toutes ses dimensions symboliques, politiques,
historiques et pratiques, il nous reste maintenant à examiner la signification des logos des autres partis politiques
français, afin de voir comment ils se comparent avec le nôtre.
QUOI DE PLUS TRAÎTREUSEMENT AMÉRICAIN QUE LE LOGO DE L'UMP ?
Le logo de l'UMP a été très travaillé par une agence de communication. Il présente des lettres blanches sur un fond
bleu-rouge, partagé moitié-moitié, ce qui vise à symboliser l'amour de la patrie (par l'apparence tricolore), et
l'équilibre entre la droite et la gauche.
Au milieu du logo se dresse la silhouette blanche d'un arbre au tronc épais et au feuillage touffu, reposant sur une
ligne horizontale. Cet arbre massif, qui ressemble fort au goût affiché de François Mitterrand pour les arbres, est
censé évoquer la stabilité, la durabilité, la solidité, la prospérité, la paix, les valeurs paysannes ancestrales et le bon
sens.
Tout cela constituerait un logo de bon aloi pour un parti politique dirigeant la France si l'on ne relevait pas un détail
étrange : contrairement à l'impression que l'on en a de prime abord, les couleurs du logo de l'UMP ne sont pas
celles du drapeau français.
En effet :
le bleu n'est pas du tout le bleu marine foncé de notre drapeau national mais une sorte de bleu
pétrole, éclairci et brouillé par une forte proportion de rouge et de vert. Dans la palette RVB (RougeVert-Bleu), le bleu du drapeau français est approximativement R0-V10-B94 alors que le bleu du logo
UMP est à peu près R46-V89-B151 :
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de même, le rouge n'est pas le rouge profond du drapeau français (approximativement
R214-V19-B19) mais un rouge framboise, grisé et rosi par une forte proportion de bleu
(approximativement R201-V19-B67).
Ces changements de couleurs sont-ils des détails ? Pas du tout. Dans un logo, a fortiori un logo conçu par une
agence de communication très professionnelle, rien n'est dû au hasard. Si le logo de l'UMP ne reprend pas nos
couleurs nationales mais des couleurs sensiblement différentes, c'est qu'il y a une volonté derrière.
Quelle volonté ?
Pour la découvrir, il suffit de remarquer que ces couleurs, discrètement substituées à nos couleurs nationales,
sont en fait des couleurs typiquement américaines. On les retrouve dans un très grand nombre de logos
officiels, sportifs, religieux, associatifs, et même politiques, outre-Atlantique.
Pour s'en convaincre, il suffit :
a) de comparer les couleurs du drapeau français avec les couleurs officielles de l'UMP et celles utilisées par
les logos et les matériels de campagne des grands partis américains. C'est ce que présente notre encadré cidessous, avec le Parti démocrate américain à gauche (représenté traditionnellement par un âne), le Parti
Républicain américain à droite (dont le symbole est un éléphant) et le logo de l'UMP au milieu :
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b) de comparer le logo de l'UMP à ceux de nombreux autres logos américains (nos lecteurs perspicaces
remarqueront aussi que le bleu UMP est très comparable au bleu Facebook) :
Ces comparaisons sont irréfutables : le logo de l'UMP est bel et bien un logo dont les couleurs et la tonalité
sont typiquement celles d'un organisme états-unien.
Les dirigeants de l'UMP et de l'agence de communication ont-ils fait ce choix de couleurs de façon pleinement
consciente, ou plus ou moins inconsciente ? Au fond, peu importe car c'est aussi grave dans une hypothèse que
dans l'autre. Quelle que soit l'explication, cette décision de remplacer nos couleurs nationales, qui constituent
l'identité même de la France depuis 1789, par des coloris qui plaisent aux Américains témoigne de la
fascination pathologique et malsaine que les dirigeants de l'UMP éprouvent pour les États-Unis d'Amérique.
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Leur
servitude mentale se retrouve exactement dans la politique conduite par l'UMP depuis sa création :
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une politique ultra-atlantiste, donc ultra-européiste et ultra-libérale.
Pire encore, cette modification de nos couleurs nationales n'est pas franche du collier. Elle se fait en
catimini. Le logo de l'UMP traduit ainsi la volonté de ses dirigeants de transformer la France en une copie
des États-Unis par petites touches, sans que les Français ne comprennent bien ce qui se passe. Il s'agit
d'une colonisation rampante et subliminale.
En se pliant servilement aux choix stratégiques décidés à Washington (via l'OTAN notamment), à Bruxelles
(Commission européenne) et à Francfort (BCE), la politique de l'UMP est parfaitement conforme au choix de
couleurs américaines pour le logo.
Cette politique est en revanche l'exact opposé de ce que veut faire croire le dessin du logo. Elle est tout le contraire
de l'arbre massif dont elle se prévaut :
- elle ne défend pas notre souveraineté nationale, elle la viole,
- elle n'est pas patriote, elle piétine toute idée de respect de la France et des Français,
- elle n'est pas source de prospérité, sauf pour une couche infime de la population, elle paupérise le plus grand
nombre,
- elle n'est pas conforme à notre histoire et à nos valeurs, elle les bafoue de façon ignoble,
- elle n'est pas pacifique, elle entraîne la France dans des agressions militaires à l'étranger et nous coupe de nos
amitiés traditionnelles à travers le monde,
- elle n'est pas stable, elle est constamment agitée et brouillonne,
- elle n'est pas de bon sens, elle nous entraîne vers des désastres de toute nature et l'instinct populaire le sent.
Pour toutes ces raisons, l'UMP suscite un rejet massif dans l'électorat, même dans une partie de l'électorat
traditionnel de la droite conservatrice.
Du coup, le logo de l'UMP apparaît aux yeux de tous comme une publicité mensongère et c'est pourquoi il
suscite, comme aucun autre logo politique, de nombreux détournements et caricatures qui pullulent sur
Internet :
De gauche à droite et de haut en bas :
le logo de l'UMP avec un cactus chandelier, symbole de doigt d'honneur fait au peuple français ;
avec un bananier et son régime, symbole de république bananière ;
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avec l'arbre scié à la racine par un bûcheron, symbole de mensonge et de promesses non tenues ;
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avec une feuille de cannabis, symbole de dérision ;
avec un arbre entièrement dénudé, symbole d'appauvrissement général ;
avec le logo du PS tenant un arbre déplumé, symbole de la confiscation conjointe de la démocratie par
l'UMP et le PS. Confondus plaisamment en sigle UMPS, ces deux partis ne sont que des présentations
différentes d'une même soumission à l'empire euro-atlantiste.
QUOI DE PLUS PÉRIMÉ ET RIDICULE QUE LE LOGO DU PS ?
Depuis que François Mitterrand en a pris le contrôle en 1971, le Parti Socialiste arbore un logo conçu par une
agence de communication : il s'agit d'un poing fermé grossièrement stylisé serrant dans sa paume une rose rouge,
avec le pouce péniblement contorsionné. Les traits noirs en sont épais comme le cloisonné d'un vitrail et l'aspect
général fait penser à une bande dessinée.
L'idée symbolique de cette « rose au poing » était d'allier la fermeté des convictions (le poing) avec l'humanisme (la
rose) et le socialisme (la couleur rouge).
À vrai dire, la position de la main ressemble davantage à un gant de boxe et se prêterait mieux à la tenue d'un bock
de bière que d'une rose par la tige. Les critiques de l'époque ne s'étaient d'ailleurs pas privés de souligner
l'incongruité du logo, en rappelant plaisamment le proverbe qui enseigne qu'« il n'y a pas de rose sans épines ».
Quoi qu'il en soit, ce symbole au graphisme indéniablement puissant, commença à gagner en notoriété lorsque le
Programme Commun de la Gauche, adopté au Congrès de Suresnes en mars 1972, donna l'espoir d'une vie
meilleure à des millions de Français. La « rose au poing » fut alors rapidement assimilée au slogan du Programme
Commun : « Changer la vie ».
On oublia le côté invraisemblable du motif pour ne plus en retenir que le côté romantique et bravache. Le symbole
atteignit son apogée le 21 mai 1981, lorsque François Mitterrand, prenant ses fonctions de président de la
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République,
alla déposer au Panthéon une rose rouge sur les tombes de Jean Jaurès, de Jean Moulin et de Victor
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Schœlcher.
Mais aujourd'hui, 40 ans après le Congrès d'Épinay, 39 ans après le Programme Commun de la Gauche et 30 ans
après l'élection de François Mitterrand à l'Élysée, c'est peu dire que ce logo de la « rose au poing » est terriblement
périmé.
Non seulement le Parti Socialiste a entièrement fait sien le prétendu impératif de la construction
européenne inventé et voulu par Washington depuis 1949, mais il en a même été le fer de lance :
c'est le socialiste Jacques Delors qui a imposé l'Acte unique européen en 1986 ;
ce sont les socialistes François Mitterrand et Roland Dumas qui ont négocié, signé puis fait ratifier le traité
de Maastricht en 1991-92 ;
c'est le socialiste Pierre Bérégovoy qui a décidé la déréglementation des marchés financiers et des flux de
capitaux au début des années 90 ;
c'est le Premier ministre Lionel Jospin qui a confirmé les critères de Maastricht en 1997 après s'être fait élire
pour les modifier,
etc.
Le déclin accéléré de l'agriculture et de l'industrie française, le drame de l'euro, l'appauvrissement général
des Français et la captation du pouvoir par une oligarchie euro-atlantiste des affaires et de l'argent
découlent donc au moins autant, et même plus, des décisions prises par les dirigeants socialistes français
depuis 30 ans que des décisions prises par les dirigeants des partis RPR et UDF, désormais fusionnés
dans l'UMP.
Et ce n'est pas fini. Les dirigeants actuels du PS en rajoutent à qui mieux-mieux dans la soumission à
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l'ordre
établi :
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la plupart d'entre eux ont appelé à voter Oui au référendum du 29 mai 2005 sur la « Constitution européenne
». Pourtant, quiconque lisait avec scrupule et honnêteté ce nouveau traité européen ne pouvait que conclure
que son objet était de soumettre encore davantage la France à la dictature des grands groupes industriels et
financiers, de l'oligarchie euro-atlantiste, et de l'OTAN ;
en parfaite complicité avec les médias, les « socialistes » avaient prévu de se ranger unanimement pour
soutenir la candidature de M. Strauss-Kahn à la présidence de la République française en 2012. Il s'agissait
pourtant du directeur général du FMI, et donc du premier responsable des sempiternelles politiques de
rigueur imposées à de nombreux pays à travers le monde, et notamment aux plus pauvres ;
ces mêmes « socialistes » font désormais feu de tout bois pour exiger la poursuite sans fin des restrictions
budgétaires afin de ne pas aggraver, prétendent-ils, l'endettement public de la France. Totalement
subjugués par la pensée unique, les responsables du PS n'exercent pas le moindre regard critique ni sur cet
endettement ni sur son origine principale.
Cerise sur le gâteau, ce sont les dirigeants socialistes qui ont permis la forfaiture du traité de Lisbonne. Ils
pouvaient fort bien l'empêcher et contraindre Nicolas Sarkozy à avoir recours à un nouveau référendum. Ils
ne l'ont pas fait.
Bien au contraire, ils ont manœuvré, de façon très politicienne et à l'insu de leurs propres électeurs, pour
donner discrètement à Nicolas Sarkozy les moyens de faire ratifier par le Congrès, sous cette nouvelle
appellation, un texte identique dans tous ses aspects essentiels à la Constitution européenne que 55% des
Français avaient rejetée par référendum trois ans auparavant.
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De
nos jours, ce n'est donc pas faire preuve de persiflage mais de simple réalisme que de poser deux
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questions :
- en quoi le Parti Socialiste est-il encore « socialiste » ?
- en quoi ce parti a-t-il encore le moindre point commun analytique et programmatique avec celui qui adopta la «
rose au poing » en 1972 ?
Les actuels dirigeants du PS détestent ce genre de questions. Lorsqu'on les leur pose en public, ils prennent un air
scandalisé et bottent en touche en invoquant des généralités. En fait, leur réponse est finalement très simple : il
suffit de prendre sa carte au PS pour être ipso facto devenu« socialiste ». Cette simple tautologie convient
parfaitement à l'UMP, aux médias, et à leurs commanditaires, car tout ce petit monde a le plus grand intérêt à faire
croire que le seul débat politique se résume à la pseudo « opposition » entre l'UMP et le PS.
Cette opposition de pacotille se voit cependant de plus en plus comme le nez au milieu du visage. Elle fait rire ou
met mal à l'aise beaucoup d'électeurs de droite. Elle irrite ou scandalise un nombre croissant d'électeurs de gauche.
C'est pourquoi le logo de la « rose au poing » du Parti Socialiste, inchangé depuis 1972, est devenu périmé, au
point d'en revêtir une signification tragi-comique.
Dans l'esprit de ses concepteurs de 1972, la rose au poing symbolisait une « stratégie de rupture avec le
capitalisme ». Elle symbolise désormais, sans vergogne, une stratégie d'asservissement complet au
capitalisme le plus outrancier et le moins contrôlé, aux « bombardements humanitaires » de l'OTAN et
au prétendu « Choc des Civilisations » théorisé par les stratèges de Washington.
Ce n'est plus la « rose au poing » mais carrément « le poing dans la figure » pour des millions d'électeurs
de gauche qui croyaient encore que le PS allait « changer la vie », et dont les idéaux sont ainsi trahis au
dernier degré.
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QUOI DE PLUS EUROPÉISTE ET ANTI-RÉPUBLICAIN QUE LE LOGO DE EELV ?
« Europe Écologie Les Verts » (EELV) est le nouveau nom officiel du parti « Verts » depuis le 13 novembre 2010.
Ce changement a été décidé en même temps qu'un changement de statuts, qui a permis le regroupement des «
Verts » avec les militants venus dans le cadre des listes « Europe Écologie » des élections européennes de 2009 et
régionales de 2010.
En même temps qu'il a changé de nom, le parti écologiste a aussi changé de logo. Le logo de EELV représente un
fond vert prairie uniforme, sur lequel se détachent les deux tiers d'une fleur de tournesol à gauche, trois étoiles
jaune d'or à droite, et l'intitulé du parti (en vert sombre et blanc) au centre.
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Si
l'on y réfléchit un instant, il n'est pratiquement pas possible de réaliser un logo plus contraire à toute nos
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traditions républicaines. En effet :
1°) il utilise comme à plaisir les couleurs complémentaires de celles du drapeau de la République française
:
le jaune d'or est la couleur complémentaire du bleu marine ;
le vert prairie est la couleur complémentaire du rouge profond.
(Rappel : les couleurs sont dites « complémentaires » lorsque leur mélange produit une absence de couleur : blanc,
gris ou noir. Sur le « cercle chromatique », ce sont les couleurs situées aux extrêmes opposés).
Ce choix de couleurs qui s'inscrit en contrepoint de notre tradition nationale et républicaine s'explique par le fait que
le logo de EELV est la reprise du logo inventé par les Verts allemands en 1990, voici 21 ans, et copié depuis lors
par un certain nombre de partis écologistes à travers le monde (cf. ci-fra).
2°) le logo de EELV fait figurer trois étoiles d'or, symboles de l'Europe.
Ce choix symbolique appelle 4 remarques :
2.1. - ces trois étoiles jaune d'or ont un dessin légèrement enfantin pour qu'il soit bien clair dans l'esprit du
public que EELV se réfèrent aux étoiles du drapeau européen et non à l'étoile d'or du
communisme. On doit donc reconnaître à EELV le souci de lever cette ambiguïté symbolique, dans laquelle
se complaît en revanche le Front de Gauche, comme on le verra ci-après.
2.2 - ce dessin est en parfaite conformité avec le fait que EELV est le seul parti politique français
dont le nom comporte le mot « Europe ».
2.3. - en termes symboliques, ces étoiles d'or constituent la négation même de la souveraineté
populaire. Elles symbolisent le retour de la « souveraineté céleste », c'est-à-dire d'un Idéal, prétendument
supérieur, qui doit s'imposer à la volonté du peuple. Comme nous l'avons longuement analysé dans la
conférence sur l'Histoire de France, ces étoiles d'or s'inscrivent dans la filiation symbolique des fleurs de lys
d'or de la Royauté, des abeilles d'or de l'Empire, des étoiles d'or de la France de Pétain, et des étoiles d'or
du drapeau européen.
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2.4. - le fait que le logo de EELV arbore des étoiles d'or est une exception parmi tous les partis
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écologistes d'Europe. C'est un point très important : la proclamation de foi pro-européenne de EELV est
tellement mise en avant par M. Cohn-Bendit, et si généreusement relayée par les médias, que l'écrasante
majorité des électeurs français ont fini par se convaincre que l'écologie allait nécessairement de pair avec
une foi européiste ardente. Or cette présentation des choses mérite d'être très largement nuancée.
L'ULTRA-EUROPÉISME DE EELV EST UNE EXCEPTION CHEZ LES ÉCOLOGISTES
D'une part, les partis écologistes sont marginaux, voire inexistants, dans plusieurs États-membres de
l'UE (inexistant en Lituanie, anecdotiques en Roumanie, en Hongrie, en Bulgarie, en Slovaquie...)
D'autre part, même si presque tous ces partis ont adhéré à une « Fédération européenne des Partis verts » qui se
veut l'embryon d'un futur « Parti vert européen » (« European Greens Party »),le degré d'engagement européen et
la priorité accordée à cette thématique varie très fortement selon les partis et les pays.
Dans la plupart des autres pays d'Europe, les partis écologistes ne se focalisent pas du tout sur la construction
européenne mais sur l'énergie nucléaire, la qualité de vie, la sécurité alimentaire, la santé des consommateurs, les
thérapies alternatives, les droits des femmes et des minorités, la liberté des politiques Internet, le commerce
équitable et la paix dans le monde.
C'est en France que le parti EELV se distingue comme étant le plus farouchement européiste. Pour s'en
convaincre, il suffit d'ailleurs de comparer les logos des principaux partis écologistes européens, récapitulés ciaprès :
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Comme on le remarque :
=> EELV est L'UN DES DEUX SEULS partis écologistes, avec le parti écologiste slovène, à avoir intégré le
mot « Europe » dans sa dénomination. Dans tous les autres cas, la présentation du parti est purement nationale.
=> le parti français EELV est LE SEUL parti écologiste en Europe à avoir inclus des étoiles d'or, symboles
de l'Union européenne, dans son logo. Il est intéressant de noter en particulier :
- que les Verts allemands (die Grünen), dont M. Cohn-Bendit fait si grand cas, n'ont nullement adopté ces
étoiles d'or. La construction européenne n'est pas l'objectif essentiel des Verts allemands,
- que les écologistes britanniques du Green Party arborent un logo qui représente une mappemonde avec
les États-Unis en surplomb. La construction européenne n'est pas non plus, loin de là, l'objectif
essentiel des Verts britanniques,
- que les Italiens de la Federazione dei Verdi consacrent la partie inférieure de leur logo au drapeau pacifiste
arc-en-ciel PACE. Cela prouve a contrario que la Paix dans le monde n'est pas le souci principal du
parti français EELV. Cette absence d'intérêt réel porté par EELV au pacifisme n'est jamais soulignée par
nos médias. Elle est néanmoins frappante si on la compare à l'attitude de nombreux autres partis
écologistes en Europe, beaucoup plus engagés et actifs sur ce thème. Nous en avons eu récemment une
nouvelle illustration, lorsque M. Cohn-Bendit et Mme Joly ont approuvé la guerre déclenchée par l'OTAN en
Libye.
=> la désunion règne chez les écologistes dans plusieurs pays : il y a deux partis écologistes en Belgique (un
francophone et un néerlandophone), deux aux Pays Bas, deux au Royaume-Uni (avec un parti spécifiquement
écossais). Le cas est d'ailleurs également vrai en France avec la Confédération des Écologistes indépendants.
=> il faut enfin souligner le caractère volontiers eurosceptique des partis écologistes scandinaves, et en
particulier le cas du parti écologiste danois De Grønne.
LE CAS TRÈS INSTRUCTIF DES ÉCOLOGISTES DANOIS DU PARTI DE GRØNNE
Ce parti a été exclu du « European Greens Party » en 2008, du fait de son alliance avec le « Mouvement Populaire
contre l'UE » (Folkebevægelsen mod EU ), association politique danoise qui appelle - à l'instar de l'UPR - le peuple
danois à se rassembler au-dessus du clivage droite-gauche pour faire sortir le Danemark de l'Union européenne.
Pour bien comprendre la signification de l'exclusion des Verts danois du « European Greens Party », il faut se
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reporter
à la page programmatique de leur site Internet, et en particulier à leur programme concernant la Politique
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étrangère (« Udenrigspolitik»en danois), dont voici la saisie d'écran [http://www.groenne.dk/side.asp?Id=23600] :
La traduction du texte en danois apparaissant sur cette saisie est la suivante :
Politique étrangère
[Photo : une école vétuste au Ghana]
Les Verts [danois] sont en faveur d'une politique étrangère fondée sur la paix et le désarmement, mais nous ne
sommes pas des pacifistes à tout prix. Nous condamnons la philosophie du renforcement militaire sous couvert de
dissuasion, qu'elle soit conventionnelle ou nucléaire.
Nous sommes pour une cessation définitive de l'exploitation des pays en développement. La subsistance de
chaque pays devrait rechercher, dans la mesure du possible, un certain équilibre écologique et indépendant.
Nous voulons promouvoir la coopération internationale à travers l'ONU, sans la domination d'une quelconque
superpuissance. Les Nations Unies doivent respecter le fait que chaque pays, conformément à la Déclaration
universelle des Droits de l'Homme et dans les limites de l'environnement mondial, a le droit et la responsabilité de
résoudre ses propres problèmes de manière indépendante. Par conséquent, les Verts se sont opposés à l'Union
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européenne
(UE) et préconisent que le Danemark en sorte.
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Ce texte révèle que le parti vert danois a un programme éminemment pacifique, hostile à toute hégémonie,
et respectueux de tous les peuples du monde, et que c'est la raison pour laquelle il condamne l'Union
européenne. Et c'est précisément ce programme qui lui a valu son exclusion de « European Greens Party
» où M. Cohn-Bendit, par ailleurs l'un des principaux dirigeants de EELV, joue un rôle souvent décisif.
Cet épisode révèle mieux de longues analyses à quel point le parti politique Europe Écologie Les Verts (en abrégé
EELV) ne s'occupe pas seulement d'écologie, tant s'en faut ! Il développe également, et même surtout, des idées
très précises en matière européenne, diplomatique et géopolitique.
L'ATTITUDE CONSTANTE D'EUROPE-ÉCOLOGIE-LES VERTS : AFFAIBLIR LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE,
RENFORCER L'ALLEMAGNE ET LES ÉTATS-UNIS, À CHAQUE FOIS QUE L’OCCASION SE PRÉSENTE
Ce sont justement ces idées qu'il faut regarder de près. Or, quiconque veut bien étudier les prises de position
de EELV en matière diplomatique et géopolitique sur la durée peut constater qu'elles ont toujours les
mêmes points communs :
- affaiblir systématiquement la position de la République française,
- dénigrer systématiquement l'image que les Français ont de leur propre pays,
- favoriser tout aussi systématiquement l'Allemagne ou les États-Unis.
Parmi bien d'autres exemples, nous en citerons trois principaux :
1°) - EELV VEUT QUE LE DÉFILÉ DU 14 JUILLET NE SOIT PLUS UN DÉFILÉ MILITAIRE.
Mme Eva Joly a lancé cette proposition, attentatoire à deux siècles de notre histoire, à l'occasion du 14 juillet 2011.
Elle l'a fait, bien entendu, en présentant le défilé militaire français comme une vieillerie ridicule et anormale, et en
dressant un parallèle avilissant entre la République française et le régime nord-coréen.
Comme nous l'avons déjà souligné, la très hypocrite Mme Joly avait cependant approuvé, quelques jours
auparavant, l'intervention militaire française en Libye, pour le plus grand profit de l'OTAN et des grands groupes
pétroliers. En somme, elle ne supporte pas de voir des avions de chasse survoler pacifiquement les Champs
Élysées le 14 juillet, mais elle applaudit à l'idée qu'ils bombardent des populations civiles 2.000 km plus au sud.
2°) - EELV VEUT QUE LA FRANCE PARTAGE SON SIÈGE DE MEMBRE PERMANENT AU CONSEIL DE
SÉCURITÉ DE L'ONU AVEC L'ALLEMAGNE.
Cette proposition a été faite par M. Cohn-Bendit, à de nombreuses reprises et depuis des années. Elle figure
expressément dans la notice Wikipédia de EELV. Les dirigeants de EELV jugent donc très important et très
prioritaire de permettre à l'Allemagne d'avoir accès au statut de grande puissance mondiale tout en affaiblissant le
statut de la France obtenu en 1945.
Il est intéressant de noter que cette proposition n'a rien de spécialement européen : EELV veut que la France
partage son siège avec l'Allemagne, mais elle ne le propose pas avec l'Italie, ni avec l'Espagne, ni avec la
Pologne, ni avec le Portugal, ni avec l'UE.
=> Et pourquoi donc ?
=> Pourquoi, pendant qu'elle y est, EELV ne formule-t-elle pas de proposition de partage sur le siège
permanent détenu au Conseil de Sécurité de l'ONU par le Royaume-Uni ?
On imagine sans peine les motifs invoqués à l'appui de cette proposition de EELV. On entend déjà ses
responsables nous expliquer que la France serait « franchouillarde », que nous manquerions de « solidarité
européenne », que nous « pèserions davantage » si notre siège de membre permanent représentait deux États
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importants,
que ce serait une « avancée formidable », en attendant d'étendre ledit siège onusien de grande
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puissance à l'Union européenne au grand complet, etc.
Il n'en demeure pas moins que, sauf pour les esprits qui refusent de regarder les choses honnêtement et
lucidement, le « tri sélectif » d'un genre très spécial auquel EELV procède entre les États de l'UE, et sa
priorité donnée à une pareille préoccupation géopolitique, sont l'un et l'autre extrêmement étranges pour un
parti « écologiste ».
Du reste, si l'on y réfléchit un instant, la proposition de M. Cohn-Bendit et de EELV signifie que la France ne serait
plus vraiment légitime à détenir un rang de grande puissance, tandis que l'Allemagne serait parfaitement légitime à
le revendiquer pour elle.
=> Comment le parti EELV peut-il justifier cette proposition d'auto-abaissement de la France consentie contre rien ?
=> Comment les dirigeants de EELV ne perçoivent-ils pas qu'un tel projet de sabordage gratuit choque d'autant plus
que son inspirateur, M. Cohn-Bendit, est de nationalité allemande, et non pas française ?
Ci-dessus : le Conseil de Sécurité de l'ONU est l'instance suprême du droit international. Il a « la responsabilité
principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales » et dispose pour cela de pouvoirs spécifiques tels
que l'établissement de sanctions internationales et l'intervention militaire. Certaines de ses décisions, appelées
résolutions, ont force exécutoire et les États Membres de l'ONU s'engagent théoriquement à les appliquer.
Le Conseil de sécurité est composé de 15 membres. Grâce à Charles de Gaulle, la France y détient un siège de
membre permanent avec droit de veto, comme les 4 autres grandes puissances sorties victorieuses de la Deuxième
Guerre mondiale : États-Unis, Royaume-Uni, Russie et Chine. Le Japon, l'Allemagne et l'Italie, qui étaient les
puissances battues en 1945, n'ont pas de siège permanent. Les 10 autres États ne sont pas permanents mais élus
pour une durée de 2 ans et n'ont pas de droit de veto.
C'est grâce à son siège permanent que la France de Jacques Chirac a fait obstacle à l'approbation par l'ONU de la
Guerre en Irak en 2003. Cela n'a pas empêché les États-Unis et la coalition occidentale d'attaquer l'Irak mais ils
l'ont fait en violant le droit international, ce qui leur a valu un opprobre planétaire et un immense - mais hélas
passager - regain de sympathie mondiale pour la France.
Les États-Unis agissent depuis de nombreuses années en coulisses pour que la France perde ce siège permanent
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qui
peut les mettre en position difficile (si le pouvoir à Paris n'est pas leur marionnette comme actuellement). L'une
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des idées mises en avant est que la France cède son siège à l'Union européenne. Compte tenu du poids
déterminant de Washington sur l'UE, cela reviendrait à donner une sorte de deuxième siège permanent aux ÉtatsUnis.
Une chose est sûre : la proposition de M. Cohn-Bendit et d'EELV ne déplaît donc sûrement pas aux stratèges
américains.
La proposition de EELV est encore plus grave si l'on cesse de l'examiner sous l'angle des boniments
européistes habituels pour la replacer sous la lumière crue du contexte géopolitique impitoyable
d'aujourd'hui.
Car si l'on met de côté les lendemains qui chantent de la propagande européiste, la réalité la plus tangible, c'est
que l'Allemagne constitue l'allié N°1 des États-Unis en Europe. Qu'elle est l'un des piliers essentiels de l'OTAN en
Europe continentale. Et qu'elle a signé avec les États-Unis une « Alliance Stratégique pour le XXIe siècle » (Cf.
photo ci-dessous : le Président américain George W. Bush et le Chancelier d’Allemagne SPD Gerhard Schröder
signent, le 27 février 2004 à la Maison Blanche, l'Alliance stratégique entre les deux pays : Das deutschamerikanische Bündnis für das 21. Jahrhundert ) :
Ce document essentiel, qui a été de nouveau entériné par la nouvelle Chancelière CDU, Mme Merkel, le 13 janvier
2006, précise que cette alliance germano-américaine s'inscrit dans une stratégie d'alliance transatlantique de plus
en plus étroite : « Nous renforçons notre attachement à l’égard de l’OTAN comme point d’ancrage de notre
défense commune et comme forum incontournable des consultations transatlantiques. Nous soutenons le
processus en cours d’intégration européenne et soulignons qu’il est important que l’Europe et l’Amérique
travaillent ensemble comme partenaires au sein d’une communauté de valeurs. Nous saluons l’élargissement
historique aussi bien de l’OTAN que de l’Union européenne ».
Dans ces conditions, partager notre siège de membre permanent au Conseil de sécurité de l'ONU avec
l'Allemagne, comme nous y invite EELV, reviendrait très rapidement à saborder ce qui reste de notre
influence mondiale, et cela pour le plus grand profit de qui ? Des États-Unis, de l'Allemagne et de l'Alliance
atlantique. M. Cohn-Bendit est d'ailleurs le premier à le savoir puisque cette Alliance stratégique germanoaméricaine pour le XXIe siècle fut négociée, côté allemand, par son grand ami le ministre des affaires étrangères
Joseph Fischer, ancien chef des Verts allemands.
Soyons donc précis : la proposition de EELV est exactement assimilable à un acte de haute trahison. Seule la
désinformation ambiante, qui ridiculise d'un rire gras quiconque parle de haute trahison en France,
empêche de la nommer pour ce qu'elle est.
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DANIEL COHN-BENDIT - JOSEPH FISCHER Photos ci-dessus de gauche à droite et de haut en bas : Daniel CohnBendit et Joseph Fischer dans une réunion de militants "Verts" en Allemagne (Hesse) en 1987 ; les mêmes à
Butzbach (Allemagne) en 2005 ; les mêmes à Berlin en 2007 ; les mêmes au Parlement européen en 2011.
Joseph Fischer a été Vice-chancelier et ministre fédéral des Affaires étrangères de la République fédérale
d'Allemagne du 27 octobre 1998 à octobre 2005. Pendant cette période, il a amené les Verts allemands « à rompre
avec le pacifisme pour soutenir l'intervention militaro-humanitaire dans les Balkans et en Afghanistan. » Il a
approuvé le bombardement de la Yougoslavie et a entraîné l'Allemagne dans l'opération au Kosovo, première
guerre allemande depuis 1945. Cette guerre, qui a provoqué d'intenses débats en Allemagne, a reposé sur des
informations qui ont convaincu l'opinion publique mais qui se sont ensuite révélées fausses ou mensongères, tel le
Plan Fer-à-cheval. Le journaliste allemand Jürgen Elsässer les a notamment dénoncées dans son livre La RFA
dans la guerre au Kosovo.
Depuis 2006, Joseph Fischer est professeur à l'Université de Princeton près de New York et il participe au fameux
Council on Foreign Relations ou CFR, dont l'influence sur la politique américaine et mondiale n'est plus à
démontrer.
3°) - EELV PROMEUT SANS RELÂCHE LES MOUVEMENTS AUTONOMISTES ET L'EUROPE DES RÉGIONS,
DONT LA FINALITÉ ULTIME SERAIT LE DÉMEMBREMENT DE LA FRANCE
Au Parlement européen, les députés de EELV siègent avec les députés régionalistes de « l'Alliance libre
européenne » (ALE). Créée en 1981, cette ALE était à l'origine une association de partis régionalistes. Elle s’est
constituée en parti politique européen en mars 2004 avec la signature d’une déclaration constitutive, signée par 25
partis membres dont, pour la France, des représentants de la « Ligue savoisienne », du « Mouvement Région
Savoie », du « Parti Occitan », de « l'Union démocratique bretonne » et de « l'Union du peuple alsacien ».
Comme l'a rendue publique l'universitaire Pierre Hillard, l'ALE a fait circuler au Parlement européen, et sous le
timbre du Parlement, une carte d'une Europe redécoupée selon des critères ethno-linguistiques et non plus
nationaux :
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Cette carte est en harmonie de pensée avec la Charte des Droits Fondamentaux et la politique européiste
consistant à promouvoir les langues régionales et l'Europe des Régions. Comme on le constate, la traduction
politique de cette carte aurait pour effet de démanteler principalement la République française, le RoyaumeUni et l'Espagne... et d'agrandir considérablement l'Allemagne en lui englobant l'Autriche, la Suisse
Alémanique et l'Alsace-Lorraine.
C'est avec les auteurs de cette carte explosive que le parti prétendument « écologiste » EELV fait donc
groupe commun au Parlement européen.
Il importe de noter que la candidate Europe Écologie-Les Verts à l'élection présidentielle de 2012, Eva Joly, est
parfaitement solidaire de cette ligne politique dont la logique ultime ne peut être, malgré les démentis cauteleux,
que le démembrement de la République française.
Le 27 août 2011, Mme Joly a ainsi participé à « l'université d'été » de neuf partis régionalistes et autonomistes, en
promettant notamment de défendre les langues régionales menacées. Mme Joly a confirmé qu'elle était en faveur
d'une « Europe fédéraliste des régions », d'une « réunification de la Bretagne » (par le rattachement du
département de la Loire-Atlantique à l'actuelle Région française), de « l'autonomie basque » ou encore d'une «
collectivité territoriale unique de la Corse ».
Au moment même où la langue française est en déroute au niveau européen et mondial, Mme Joly a
dénoncé « la volonté hégémonique d'imposer l'unique langue française » en France. Elle a affirmé vouloir « la
reconnaissance des langues régionales », et s'est indignée des « poursuites contre des maires qui s'expriment
dans une autre langue » . Selon l'eurodéputée franco-norvégienne, « on ne peut pas imposer l'enseignement des
langues régionales, mais on peut imposer l'offre », et « il faut que, dès la maternelle, il soit possible de les parler».
Elle a enfin proposé de supprimer les préfets en lançant que « la figure du préfet est une figure napoléonienne et il
est temps de rentrer dans la modernité ».
Le problème posé par ce type de déclarations et de propositions est double :
a)- d'une part, elles font de EELV un parti politique tout simplement inconstitutionnel.
L'article Premier de la Constitution française actuellement en vigueur pose en effet le principe que « la France est
une République indivisible ». L'article 2 pose que « la langue de la République est le français » et que « l'emblème
national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge ». Et l'article 4 pose que « les partis et groupements politiques
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doivent respecter les principes de la souveraineté nationale ».
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b)- d'autre part, elles visent une nouvelle fois à affaiblir la France et à renforcer la puissance allemande et la
puissance anglo-saxonne, le tout bien entendu sous couvert de « modernité ».
Car comme la carte de l'ALE au Parlement européen l'a montré supra, « la reconnaissance des langues
régionales » que souhaite EELV reviendrait à transformer progressivement la France en Tour de Babel, à détricoter
des siècles d'histoire et plus de 220 ans d'acquis républicains, tandis qu'elle donnerait des arguments politiques à
l'Allemagne pour exprimer des vues expansionnistes sur l'Autriche, la Suisse et l'Alsace-Lorraine.
Plus encore, elle favoriserait l'apparition en Europe d'un bilinguisme d'un nouveau genre : on favoriserait
l'apprentissage de langues régionales très peu usitées pour un usage extrêmement local et, bien sûr,
l'apprentissage de l'anglo-américain pour un usage universel. On apprendrait ainsi aux jeunes générations
nées en Bretagne à parler le breton et l'anglo-américain. Les jeunes nés en Alsace parleraient l'alsacien et l'angloaméricain, ceux nés en Corse parlerait le Corse et l'anglo-américain, ceux nés au Pays basque parleraient le
basque et l'anglo-américain, etc.
Les photos ci-dessous, prises le 7 mars 2009 et montrant une manifestation d'indépendantistes catalans venus
à Bruxelles pour réclamer, en anglo-américain, « CATALONIA THE NEXT STATE IN EUROPE » (= "Catalogne,
le prochain État en Europe") ou « WE WANT A CATALAN STATE » (= "Nous voulons un État catalan"), sont là
pour prouver qu'il ne s'agit nullement d'une vue de l'esprit :
Ci-dessus de gauche à droite et de haut en bas :
- les 3 premières photos sont celles d'une manifestation organisée à Bruxelles le 7 mars 2009 par des
indépendantistes catalans espagnols. Comme le montrent les images, ce n'est pas en catalan ni en espagnol mais
en anglo-américain que les manifestants ont exigé "WE WANT A CATALAN STATE" et ont appelé à créer
"CATALONIA, THE NEXT STATE IN EUROPE". Les drapeaux de l'Union européenne étaient presque aussi
nombreux que ceux du futur État catalan réclamé par les manifestants, qui inscrivent donc leur action, de façon plus
ou moins consciente, dans le droit fil des objectifs finaux de la politique dite d'Europe des Régions.
- la dernière photo, en bas à droite, est celle de Mme Eva Joly, candidate de EELV à la présidence de la
République, prononçant un discours à « l'université d'été » de neuf partis régionalistes et autonomistes le 27 août
2011. Comme on le remarque, Mme Joly s'est exprimée devant des drapeaux et à une tribune pavoisée aux
couleurs de cet "État catalan" réclamé en anglo-américain par les Catalans espagnols à Bruxelles le 7 mars 2009.
Mme Joly ne se cache donc plus de vouloir se faire élire pour favoriser le démantèlement de la République
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française.
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Comme on le comprend, le résultat final du programme que propose EELV serait la mort de la langue et de
la civilisation françaises, la destruction de la République française, et la soumission totale de l'ancien
peuple français à l'empire euro-atlantiste des grands groupes industriels et financiers et des marchands de
canon.
Des grands donneurs d'ordre que Mme Joly n'entend pas du tout supprimer comme elle envisage de le faire
de nos préfets républicains....
Soyons donc précis :
Les agissements et les propositions de EELV, notamment vis-à-vis de l'ONU, de la construction
européenne, de l'Europe des régions, et du soutien à des mouvements régionalistes sont non seulement
ultra-européistes mais également anti-républicains, inconstitutionnels et constitutifs de haute trahison.
Nous avons souligné d'emblée que le logo de EELV était, du point de vue du dessin comme des couleurs, le
plus contraire à toutes nos traditions républicaines que l'on puisse imaginer. L'analyse des propositions de
EELV montre qu'il est donc finalement très bien choisi.
QUOI DE PLUS INSIPIDE ET BÊTEMENT VICTIME DE LA MODE QUE LE LOGO DU MODEM ?
Le logo du MoDem est d'une platitude totale. À vrai dire, cela correspond très bien à ce lointain avatar du MRP, le
parti de Robert Schuman, prétendu « père fondateur de l'Europe ». Les analyses et les propositions du MoDem
ne sont qu'une collection d'idées reçues et de soumission à l'ordre européiste établi, assortie d'un ton
geignard et donneur de leçons d'une pénible hypocrisie.
M. Bayrou glose ainsi à n'en plus finir sur l'honnêteté et la sincérité qu'il convient d'avoir en politique, mais il ne dit
jamais mot sur la véritable origine de la « construction européenne » et il ne s'émeut jamais des coups d'État
permanents des européistes contre la démocratie.
Il a participé notamment à la forfaiture du traité de Lisbonne, qui a annulé de façon dictatoriale le verdict du
référendum du 29 mai 2005. Lorsqu'il se plaint de la partialité des médias, c'est seulement parce que l'UMP veille à
lui en barrer l'accès autant que faire se peut. Pas plus qu'aucun autre européiste, il ne se plaint en revanche que les
médias ne donnent jamais la parole à ceux qui veulent sortir de l'Union européenne.
Le logo du MoDem mérite cependant un autre commentaire : il faut quand même noter que la couleur orange a
été choisie par ce parti politique dans la foulée des « révolutions de couleur » fomentées par les États-Unis
dans plusieurs des républiques de l'ex-URSS, et en particulier de la « Révolution Orange » orchestrée en
Ukraine en 2004.
Or, comme le concède même la notice Wikipédia, la logistique de ces manifestations fut largement organisée par
les associations Pora et Znayu, qui ont des liens avérés avec le mouvement Otpor qui avait réussi à faire chuter l'exprésident serbe Slobodan Miloševi? en juillet 2000 et s'était déjà impliqué dans la Révolution des Roses géorgienne
de décembre 2002, ainsi que dans les tentatives de renversement du régime biélorusse de 2001 et 2004.
Ces organisations sont elles-mêmes alimentées par des organisations américaines, telles le Konrad Adenauer
Institute, proche de la CDU allemande, l'Open Society Institute du milliardaire George Soros, le milliardaire Boris
Berezovsky, le National Democratic Institute, proche du parti démocrate américain et la Freedom House, proche du
gouvernement américain.
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LA « RÉVOLUTION ORANGE » fut une « révolution de couleur » orchestrée par les Américains et leurs vassaux,
avec l'appui de la CIA et de milliardaires comme George Soros ou Boris Berezovski. On voit ici de gauche à droite :
1) ------ le nouveau président ukrainien Viktor Iouchtchenko recevant à Kiev le sénateur républicain John Mc Cain le
11 février 2005 ; ce dernier, qui fut ensuite candidat à la Maison Blanche en 2008, avait revêtu obligeamment pour
l'occasion une écharpe orange avec le slogan « TAK IOUCHTCHENKO » = « Oui Iouchthchenko » qui était celui de
la "révolution" orchestrée par Washington quelques mois auparavant ; 2°)----- Iouchtchenko accueilli par le
président américain George W. Bush dix jours après, le 21 février 2005, au siège de l'OTAN à Bruxelles. ; 3°) ----le
président Iouchtchenko accueilli le lendemain, 22 février 2005, par Javier Solana, responsable de la politique
étrangère de l'UE, avec lequel il convint bien entendu d'un rapprochement entre l'Ukraine et l'Union européenne.
L'origine américaine de ces fonds a été soulignée par l'ex-pouvoir ukrainien, le gouvernement russe ainsi que des
observateurs occidentaux, qui ont accusé le gouvernement américain d'avoir organisé une manipulation de la
population ukrainienne pour étendre leur zone d'influence.
En d'autres termes, le logo retenu par le MoDem n'est finalement pas mal choisi.
D'un point de vue symbolique, la couleur orange confirme que le parti historiquement le plus européiste de
France n'a pour seul objectif, comme les « révolutionnaires orange » d'Ukraine, que d'abdiquer sa
souveraineté nationale et se soumettre à une Europe domestiquée par Washington.
À gauche : Viktor Iouchtchenko pendant la « Révolution orange » orchestrée par Washington pour rattacher
l'Ukraine à l'OTAN et à l'UE, donc à l'empire euro-atlantiste --- À droite : François Bayrou et le « relookage » de
l'UDF rebaptisée MODEM : c'est la reprise sans imagination d'une partie, a repris de quelques-unes des recettes
marketing de la Révolution orange ukrainienne conçue à Washington....
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